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| Sujet: i'd catch a grenade . robyn&nalani Lun 18 Avr - 0:31 | |
| - Zachary a écrit:
- ’Lani, tu fais quoi en ce moment ? On se voit aujourd’hui ?
Je venais de recevoir un message de mon frère. Je mis au moins cinq minutes avant de commencer à lui répondre. Ce n’est pas que je ne savais pas quoi lui dire, c’est juste que je ne voulais pas lui répondre vite, je voulais qu’il attende. A vrai dire, nous sommes un peu en froid en ce moment, et je n’avais plus envie d’être le « gentil petit Nalani » avec lui.
- Nalani a écrit:
- On avait quelque chose de prévu ? Je ne suis pas libre, aujourd’hui.
Je savais très bien qu’on avait prévu de passer la journée ensemble aujourd’hui, mais je n’en avais pas envie, alors je faisais semblant d’avoir oublié. Il y a quelques temps, Elisabeth était venue me voir, toute contente m’annonçant une nouvelle qui ne me fit pas plaisir du tout : elle était tombée sous le charme de mon demi-frère. Seulement, Zachary était au courant de mes sentiments envers ma meilleure amie et ça ne l’a pas du tout empêché de la draguer. Quand il s’est rendu compte de son erreur, il s’est de suite excusé auprès de moi –même s’il n’a pas avoué à Elisabeth qu’il n’éprouvait aucune attirance envers elle. Quoiqu’il en soit, même j’avais l’air de lui avoir pardonné, cette histoire me restait en travers de la gorge et j’avais du mal à être courtois avec mon demi-frère.
- Zachary a écrit:
- Tu me fais encore la gueule, c’est ça ?
Mon frère n’était pas en face de moi et pourtant, je savais qu’il ne cessait de soupirer et qu’il serait presque prêt à débarquer dans mon appartement pour régler les choses une bonne fois pour toute. Seulement, il sait que je ne suis pas comme ça. Quand j’ai un problème, je le garde pour moi, jusqu’au jour où je vais exploser et régler mes comptes. Pour l’instant, je peux encore me contenir en me disant qu’il n’a pas voulu me blesser –même si c’est ce qu’il a fait.
- Nalani a écrit:
- Non, Zach. J’ai quelque chose de prévu, c’est tout. Je vais chez Robyn. Je t’appelle ce soir ou demain, si tu veux.
A part, peut-être, la partie sur le fait que je n’étais plus fâché, tout était vrai. Ne voulant pas voir mon frère, je n’avais pas hésité une seule seconde lorsque mon amie Robyn m’avait proposé de passer faire un tour chez elle. Et je ne disais que la vérité quand je disais que j’allais l’appeler plus tard. Avant cet incident concernant Elisabeth, mon frère étions très proches, voire fusionnels, et nous passions tout notre temps ensemble. A vrai dire, nous nous séparions seulement pour travailler et dormir. Tout est différent maintenant. Je passe beaucoup plus de temps avec Robyn, par exemple. Cette fille est formidable. Je la connais depuis le lycée. J’avançais dans le couloir, concentré dans l’un de mes livres de cours et je ne l’ai pas vue. Nous nous sommes rentrés dedans et pour m’excuser, je lui ai payé une glace le lendemain. Une chose en entraînant une autre, nous nous mis ensemble. En couple, je veux dire. Mais au bout d’à peine une semaine, ce fut la rupture. Nous nous rapidement rendus compte que nous ne sommes rien de plus que des amis et que les sentiments que nous avions pris pour de l’amour n’étaient en fait qu’une forte amitié : une attirance fraternelle, si on veut. Robyn est mon âme-sœur, mais pas sur le plan amoureux, elle est comme une sœur, une confidente.
Je marchais tranquillement vers son appartement lorsque je reçus une réponse positive de la part de mon demi-frère par message. Un sourire satisfait apparut alors sur mon visage, bien que je sache que lui et moi allons avoir une confrontation dans pas si longtemps que ça. Tant pis, pour l’instant, je focalise mes pensées sur Robyn (et bien évidemment, Elisabeth, qui ne les quitte jamais). J’avais apparemment marché plus vite que je ne le pensais, puisque j’étais déjà en train de sonner à la porte de l’appartement de mon amie. Elle ouvrit rapidement la porte, comme si elle m’attendait depuis longtemps ou comme si j’étais en retard (bien que nous n’ayons pas pris rendez-vous). Je lui fis une simple bise sur sa joue droite et je rentrais dans son appartement, comme si j’étais chez moi. Je me posais sur son canapé en ayant un grand sourire sur les lèvres. « Comment vas-tu ma Robyn ? Je suis content de te voir, si tu savais… »
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