« Tu devrais dormir un peu ». Mais, c’était impossible. La noblesse de sa famille était en péril et Nastasia, à peine âgée de douze ans, cherchait à tout prix une manière de sauver son honneur. Son père, qui avait toujours admiré l’allégeance de sa fille au protocole. Il avait été d’autant plus difficile pour Kenneth d’élever sa fille après la disparition de son épouse. L’homme caressa les cheveux de sa fille avant de lui embrasser le front en gage de protection. La jeune fille décida alors qu’il était temps de dire ce qu’elle avait sur le cœur, et surtout, exposer son opposition à cet avenir déjà tout tracer. « Il n’est pas fais pour moi papa ». Le leader de la famille Leroy sursauta, il était peu coutumier que Nastasia appelle son père ainsi. Kenneth regarda alors sa fille qui continua sur sa lancée. « Il n’est pas bon pour notre famille, ce ne serait qu’un affront de plus à notre titre de noblesse ». Le Duc de Queensberry regarda alors sa fille qui le fixait de ses grands yeux bleus. Elle avait toujours eu l’intelligence de sa mère, la prudence de sa grand-mère et les yeux expressifs de son père. Une nouvelle fois, Kenneth embrassa sa fille et lui posa les deux mains sur les épaules. Le regard du Duc se fit dur et sérieux, la jeune fille leva la tête pour lui montrer à quel point elle lui était attentive. « Tu dois partir ma fille. L'Écosse va mal et je veux te préserver de toute cette violence qui fera bientôt rage ici. » Nastasia laissa échappé une seule et unique larme, elle se devait d’être forte pour son père et elle s’était attendue à cette révélation. « Blaine t’accompagnera. Je veux que, quoi qu’il dise, tu lui obéisses. S’il faut partir, tu partiras. S’il te dit de ne parler à personne, tu ne parleras à personne ». La jeune femme hocha la tête sans hésitation d’un geste lent. A présent, elle devait être une jeune femme forte et obéissante, mais, surtout, très discrète.
Le matin même, Nastasia montait à bord de la voiture de Blaine, ami de longue date de son paternel. Le voyage se fit lent et ennuyeux. Lorsque l’automobile passa devant une maison plutôt majestueuse, Nastasia ne pu s’empêcher de regarder par la vitre et d’apercevoir un jeune garçon, qui n’avait pas plus de six ans, assis contre un arbre. La fille du Duc baissa la tête en pensant qu’elle ne reverrait jamais Jay de sa vie, à partir de maintenant. J’embarquais, quelques heures plus tard, dans un avion en direction du Kenya et cela dans la plus grande retenue. « Tu crois que j’aurais droit de le revoir ? ». Le silence de Blaine en dit long sur sa réponse. La jeune fille baissa à nouveau la tête et tenta de s’endormir pour ne plus penser à la vie qu’elle avait laissée en montant dans cet avion.
Le Kenya fut une expérience très enrichissante pour la fille du Duc de Queensberry. Elle avait appris à se faire de plus en plus discrète tout en se forgeant un caractère bien que fort afin de savoir se défendre. Nastasia avait aussi appris beaucoup de chose en découvrant de nouvelles cultures et coutumes que sa vieille écosse. Le respect des animaux fut l’une des valeurs qu’elle considéra comme la plus importante depuis son voyage. Le contact avec les gens lui paru très facile, communiquer n’était pas un problème pour la blondinette. Mais alors que Nastasia fêtait ses 16 ans, Blaine décida qu’il était temps de changer d’horizon.
Direction la France, où l’apprentissage est l’un des plus culturel que partout en Europe. Nastasia s’y habitua même très vite et de nouveau, eu le contact facile. Elle adorait la France pour sa diversité, son talent et son romantisme. Ce fut le pays de sa première idylle. Il s’appelait Lucas, il était parisien et étudiait la psychologie. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle y a prit goût. Bien entendu, elle a d’abord discuté avec Blaine du choix de ses études, puis elle s’est mise à étudier d’avantage et finalement, s’est passionnée pour la psychologie. Rien d’étonnant lorsqu’on s’est aperçu que la jeune Nastasia adorait écouter les gens avec attention et leur parlait avec aisance.
Mais le bonheur n’arrive jamais seul. Il y a souvent des tempêtes et des mauvaises nouvelles. Dès son diplôme en main, Blaine décida qu’il était à nouveau temps pour Nastasia de changer de destination. Un endroit moins tape à l’œil, à l’abri de tous les médias qui pourrait la reconnaitre, bien qu’en 6 ans, la jeune femme ait beaucoup changé. La mer n’avait jamais été quelque chose que Nastasia appréciait, alors voyager dessus, c’était au dessus de ses forces. Ca remuait beaucoup trop. Blaine s’amusait de voir sa petite protégée prendre autant de couleur, passant d’un blanc pâle à un verdâtre peu agréable au rouge pivoine. Il essayait de l’aider comme il le pouvait. La blonde détestait déjà cette ville. Arrowsic. Qu’était-ce pour un nom ? Une fois posé le pied sur la terre ferme, elle ne se sentis pas aussitôt bien, comme elle l’aurait espérer. Après tout, après tout ce temps d’absence, pourquoi ne pouvait-elle pas rentrer au pays, sa belle vieille Ecosse.
Voilà maintenant quatre années que la jeune femme accompli sa vie d’habitante de la Maine. Psychologue à ses heures de travail, fille discrète aux heures libres. Bien qu’elle n’ait toujours aucun mal à communiquer avec les autres, elle peut même se vanter d’avoir trouvé quelques amis. Et ce n’est que l’année dernière que la jeune femme avait sourit à son acolyte Blaine tout en lui disant « Je crois bien que je vais rester ici… pour toujours »
WALKING IN THE DARK.
Alors bonjour/bonsoir. Vous me connaissez surement tous et toutes pour la simple raison que je ne suis pas nouvelle ici. Oui, c'est moi Muse S. Brightside & aussi anciennement Blythe T. Duke. Je m'appelle Magali, j'ai 19 ans et je vis en Belgique. J'aime la littérature, la rédaction, j'adore faire des photos de tout et de n'importe quoi. Je ne mord pas, à vrai dire je suis une fille très timide. Plus tard je voudrais ressembler à la Duchesse de Cambridge, ou, anciennement, Kate Middleton, pour la simple raison que cette femme est vraiment spectaculaire. Elle est belle, patiente, souriante. Mais la différence, c'est que moi, je me marierais avec le Prince Harry, parce que je suis amoureuse de lui depuis que je suis haute comme trois pommes. Bon, j'arrête avec mes bêtises. Vous verrez que j'en dis beaucoup, même si je me fais très discrète.
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