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Austen Olympe Eulalia
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NOM(S): Austen. PRÉNOM(S): Olympe Eulalia AGE: vingt-et-un ans ORIGINE: américaine STATUT CIVIL: célibataire MÉTIER OU ÉTUDES: étudiante en littérature française GROUPE: filthy youth AVATAR: Emma Watson

Olympe est-ce que l’on pourrait appeler une jeune fille à l’enfance parfaite. C’était une enfant issue d’un couple parfait, vivant le grand amour. En bref, elle n’a pas de quoi se plaindre d’avoir été maltraitée, d’être privée de tout. Et puis, comment se plaindre lorsque l’on est né avec une petit cuillère dans la bouche, franchement ?
Olympe a grandi entouré d’une armée de nourrices, ses parents aimaient vraiment leur fille mais le business occupait beaucoup de leur temps. Elle ne s’est jamais plainte d’avoir été élevée par des nourrices, en fait c’était plutôt marrant. Les pauvres se laissaient faire par l’enfant, elles cédaient à tous ses caprices ! Particulièrement ce caprice : lire encore et encore Alice au Pays des Merveilles. C’était l’un des livres favoris de la fillette, il lui était impossible de s’endormir sans qu’on ne lui lut son histoire préférée, ou au moins regarder le dessin-animé. Il fut un temps où sa nounou, celle qui passait la plupart de ce temps à jouer avec elle (parce qu’il y avait celle pour le bain et une autre pour la cuisine), finit par connaître par cœur l’œuvre de Lewis Caroll. C’est-ce dont ce souvient le mieux la jeune femme aujourd’hui, elle se souvient qu’à huit heures elle allait se coucher dans son immense chambre, avec deux cookies et un verre de lait, puis Gaëlle venait lui lire le livre. Son emploi du temps d’enfant était réglé comme une horloge coucou. « C’était pas mal. » se dit-elle aujourd’hui, un poil nostalgique de son enfance doré, enfance qu’elle surnomme pays des merveilles.
Lorsqu’elle était jeune, une petite fille, c’était surtout la princesse de la maison. La fille adorée qui a une petite bouille d’ange à laquelle on en peut pas résister, celle à qui on ne disait jamais non. C’est surement pour cela qu’elle a de bons souvenirs de son enfance.

C’est pas parce que l’on grandit avec trois nourrices plus l’amour de deux parents qu’on échappe à la crise d’adolescence. Nous sommes tous obligés d’y passer. C’est un peu comme un test, soit on le réussi ou on échoue. Olympe pour sa crise d’adolescence aurait eu un beau C-, parce qu’elle a bien merdé dans son adolescence. Trop naïve, trop amoureuse, elle avait vite couché avec son petit ami. Puis il l’avait laissée tomber. Totalement cliché, elle aurait dû s’y attendre, le savoir, comprendre qu’il ne l’aimait pas autant qu’elle, elle l’aimait ! Et elle s’en voulait, elle avait aussi dû mal à s’en remettre. Si bien qu’elle commençait à se « rebeller », vous savez un peu du genre : rentrer à pas d’heure, fumer, trop se maquiller, jurer à longueur de temps. Ses parents décidèrent de l’envoyer voir un psychologue, histoire qu’elle puisse parler de ce qu’il ne va pas, qu’elle soit aidée. Puis ils étaient un peu dépassés par l'attitude de leur fille adorée, pourtant si parfaite. Puis, ils étaient satisfaits des rendez-vous qu'avait leur fille, elle rentrait plus calme et cesser ses bêtises. Enfin jusqu’à ce qu’Olympe tombe amoureuse de son psy, il était jeune (vingt-deux ans seulement) et plutôt pas mal. Elle avait pris l’habitude d’essayer de le séduire au cours de ses séances. Pourquoi ne pas guérir le mal par le mal, l’amour par l’amour ? Cela lui semblait être la bonne solution.

« Olympe, bonjour. Comment vas-tu aujourd’hui ? » - « Moyen. Je crois que je suis amoureuse, mais il semble ne pas s’occuper de moi, enfin si mais pas comme je le voudrais. » Il gribouilla quelque mot sur son carnet. Elle se mordit la lèvre, croisa ses jambes, et essaya de croiser le regarde de Docteur Tom Brennan. Elle fit glisser la manche de sa robe, dévoilant une épaule à la peau claire, laiteuse. Il releva les yeux, Olympe perçut comme du désir dans le regard de son psy’, enfin elle espérait avoir perçu du désir. Mon dieu, qu’il était sexy ! Et gentil, en fait c’est surtout pour ça qu’elle était tombée amoureuse. Il s’occupait d’elle, plus âgé qu’elle il lui semblait alors qu’elle serait plus en sécurité. « Olympe… » Il savait très bien qu’elle parlait de lui, et elle savait tout aussi bien qu’il n’était pas indifférent. « Tu as seize ans ! C’est impossible. » - « Vous êtes mon docteur. Vous voulez me soigner, non ? » Elle se leva, enleva sa robe, se retrouva en sous-vêtement. Elle se déchaussa, essayant d’être le plus sensuelle, puis elle s’installa à califourchon sur son docteur. Il semblait totalement désappointé, ne sachant plus quoi faire ou bien n’ayant rien envie de faire peut être. « N’oubliez pas qu’il y a le secret professionnel. » Elle l’embrassa une fois sur la joue. « Personne n’en saura rien. » Une fois sur l’autre joue. « S’il vous plaît. » Une fois sur la coin de la bouche. « S’il te plaît. » Puis sur la bouche, une baiser sensuel, fougueux. Le pauvre ne put résister, il l’embrassa aussi et commença à se déshabiller. Ils se retrouvèrent vite nus sur le sofa, puis dépassèrent la limite entre patiente docteur.

Un an. Un an d'un amour parfait et insoupçonné, en tout cas de l'entourage d'Olympe et c'était bien comme ça. Elle voyait son petit-copain de psychologue deux fois par semaine, passant l'heure à faire ce qu'un couple normal fait d'habitude, et il leur arrivait d'aller au cinéma ensemble. L'intimité d'une salle de cinéma était parfaite, et ainsi ils se sentaient plus un couple qu'un docteur et une patiente, plus jeune de six ans, qui enfreignent la loi. Oui, tout est parfait. Et quand, les parents d'Olympe lui proposait d'arrêter les séances avec son thérapeute, la jeune fille se mettait à pleurer et feignait d'avoir des problèmes dont elle voulait encore lui parler. Mais elle était jeune, elle voulait profiter de son adolescence alors que Tom lui voulait commencer à se construire une vraie vie. Mais comment aurait-il pu avec une petite-amie de seize ans ? Puis se voir en cachette commencer à lasser Olympe, au début c'était amusant et aujourd'hui ça ne l'était plus. Elle allait rompre quand une mauvaise nouvelle lui tomba dessus : enceinte. Olympe Eulalia Austen, dix-sept ans et fille parfaite d'une riche famille, était enceinte de son psychologue. Elle pensa évidemment à l’avortement mais imaginer tuer un futur enfant, c'était tout simplement impossible. Elle alla vite prévenir son "petit-copain", son psychologue quoi, mais ils leur étaient impossible d'élever une enfant ensemble. D'un accord commun, ils décidèrent de ne plus se voir. Il fut peiné de devoir abandonné son bébé, ainsi que la fille qu'il aimait vraiment mais c'était vraiment vraiment impossible. Il ne restait à Olympe plus que la lourde et difficile tâche de l'annoncer à ses parents.

« Lily vient là ma chérie. » Olympe avait finalement réussi à annoncer sa grossesse à ses parents, ils furent surpris et en colère, normal mais ils décidèrent de soutenir leur fille, et ne lui posèrent pas plus de questions au sujet du père après qu'elle leur ait dit qu'elle ne voulait plus jamais parler de lui. Et voilà qu'à l'âge de vingt ans, elle se retrouve à s'occuper d'une adorable fillette nommée Lily-Rose, de grands yeux bleus et des boucles brunes. Elle faisait le bonheur de toute la famille. Mais le bonheur ne dure jamais bien longtemps... Sa fille ne lui répondit pas, ce qui inquiéta sa jeune mère. Olympe se redressa et chercha du regard sa fille. Elle l’appela à nouveau, au bord des larmes et inquiète comme elle ne l'avait jamais été. Elle balança son livre de Victor Hugo sur sa serviette de plage, et courut vers la mer. « LILY ! LILY ! Madame, madame. S'il vous plaît avez-vous vu ma fille ?Elle est haute comme-ça, brune et porte un maillot de... NON ! » Olympe courut jusque dans l'eau, elle venait de reconnaître un petit corps rose flottant, qui suivait le mouvement des vaguelettes. Olympe tomba à genou et pris sa fille dans ses bras. N'importe qui aurait déjà compris que l'enfant était morte, qu'elle s'était noyée et qu'il n'y avait plus rien à faire. Mais une mère ne put se résoudre à ne rien faire pour sauver son enfant. Olympe ramena sa fille sur le sable, cria à l'aide, fit un massage cardiaque, du bouche-à-bouche... Trop tard. Lily-Rose était inerte sur le sable mouillé, sa mère pleurant au-dessus d'elle.

Olympe ne se remit pas de la mort de sa fille, mais bien vite elle fit de mieux qu'elle pouvait pour ne pas inquiéter ses parents. Au contraire, son silence sur la mort de l'enfant, ses sourires étaient plus qu’inquiétant pour eux. Ils proposèrent à leur fille de quitter la Californie pour s'éloigner de tous ses mauvais souvenirs, d'essayer de se reconstruire. Elle partit donc dans le Maine, la maison de vacances de la famille dans une petite ville : Arrowsic. Une fois là-bas, seule, elle continua de cacher sa douleur derrière des sourires et des tenues parfaites... Enfin, les apparences sont beaucoup moins trompeuses ici qu'à Los Angeles.

Je suis un peu folle, pas vraiment sérieuse (surtout de m'inscrire sur un RPG à l'approche du BAC) et complètement chiante. Mais tout ça j'assume parce que je suis comme ça, après vous m'aimerez ou pas, cependant je préfère que vous m'aimiez Sinon, je m'appelle Clémentine - Clem pour les intimes -. Si vous êtes gentils avec moi, peut-être bien que je partagerai du Scheweppes avec vous ! C'est tellement cool du boire du Scheweppes entre amis, non ? J'ai pas trop envie de vous embêtez avec mes bêtises, j'ai pas trop envie de vous ennuyez non plus avec mon histoire personnelle barbante ! Donc, gens du soir : bonsoir, gens du jour : bonjour.