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 « comment te dire... j'aurais peur de tout foutre en l'air, de tout détruire. » sharly&jay.

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MessageSujet: « comment te dire... j'aurais peur de tout foutre en l'air, de tout détruire. » sharly&jay.   « comment te dire... j'aurais peur de tout foutre en l'air, de tout détruire. » sharly&jay. EmptyLun 16 Mai - 20:05



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I'm sorry for blaming you for everything I just couldn't do


Cela faisait deux jours que j'étais parti comme un voleur devant les sentiments de Sharly. Cela faisait deux jours que je m'en rongeais les ongles. Deux jours, c'est long. Je l'avais même évité au lycée, de peur de paraître pour un idiot. Et j’avoue qu’elle me manquait atrocement. D’ailleurs, c’était bien la première fois que quelqu’un me manquait autant. C’était dingue. Je crois que mes sentiments pour elle augmentaient de jour en jour, sans même que je ne les puisse contrôler. Je me sentais tellement vulnérable et sensible. C’était une sensation étrange. J’avais l’impression d’être à nu, et ne rien contrôler me déplaisait beaucoup. Mais en même temps, ces papillons dans mes ventres me faisaient tellement de bien… Je ne savais plus vraiment quoi penser en fait. J’avais passé mes journées à réfléchir, penser, penser à l’avenir, et à ce qui nous attendait. Et j’avais peur. Tellement peur. Moi qui vivais constamment au jour le jour, penser avenir était quelque chose de très difficile pour moi. Et c’était sans doute pour cette raison que je n’arrivais pas à mettre les choses au clair dans ma tête. Tout ce que je savais, c’est que j’étais loin d’être indifférent à Sharly, et que cela m’intriguait et me troublait au plus haut point. Pourquoi ? Parce que je ne me sentais pas capable d’aimer. Je ne pensais pas avoir un cœur. Il y a toujours de surprises dans la vie, je suppose. Pour le coup, c’était plutôt une bonne surprise, enfin je crois. Mais ce que j’ignorais, c’est qu’on ne pouvait pas se contenter d’aimer. Non, je ne pouvais pas. Il y avait autre chose comme se mettre en couple, s’avouer ses sentiments. Et ça, je ne m’en sentais pas capable, et cela me tuait constamment.

J’avais commis une terrible erreur. Je ne savais pas si j’allais pouvoir la réparer. Peut-être était-il trop tard ? Peut-être avait-elle laissée tombée, elle aussi ? Peut-être s’était-elle rendu compte qu’elle perdait son temps ? Dans ce cas-là, je crois que ça m’aurait anéanti. Mais je me rendis compte que j’étais terriblement égoïste. Je voulais qu’elle reste, alors que je fuyais comme un imbécile. Tout était de ma faute. Tout. Je me sentais comme un imbécile, un bon à rien. Et je détestais cette sensation. Je me détestais. J’aurais aimé avoir un ange gardien pour me dire ce qu’il fallait que je fasse. Si, j’avais eu Lucy. Ses conseils m’avaient fait réfléchir. Je comprenais que je n’avais rien à perdre. Mais alors pourquoi m’obstinais-je à ne rien dire, ne rien montrer, et ne rien laisser transparaitre ? C’était des questions auxquelles je ne pouvais pas me répondre. J’aurais aimé être Dieu, juste pour tout savoir. Mais je ne l’étais pas, alors je devais me débrouiller autrement. Oui, mais comment ?

J’étais complètement plongé dans mes pensées. Tout cela me semblait si important. C’était comme si je mettais ma vie en jeu. J’avais l’impression que c’était le cas. Je pensais vraiment que si je venais à perdre Sharly, ma vie s’écroulerait tout d’un coup. Cela prouvait que je tenais beaucoup à elle. Beaucoup trop, peut-être. Je passai une main dans mes cheveux. Pourquoi tout était si compliqué ? J’ignorais complètement les gens qui étaient autour de moi. Je m’en fichais complètement. Tout ce qui importait Sharly. Celle qui rayonnait ma vie. Celle qui lui donnait un sens. Celle qui me donnait envie de sourire. Celle qui me donnait envie d’être quelqu’un de bien. Celle qui faisait battre mon cœur… Mon dieu, rien que penser à elle faisait battre mon cœur à toute allure. Elle ne le savait pas, mais elle avait une grande influence sur moi. Elle allait sans doute changer ma vie. Elle allait sans doute me changer moi. Et j’avoue que cela me faisait peur. Je détestais cette peur qui me prenait à chaque fois que je voulais m’engager dans quelque chose, surtout avec Sharly. C’était cette peur qui m’empêchait d’entreprendre quelque chose. Et je voulais tellement m’en débarrasser, pour toujours.

Il n’y avait pas beaucoup de monde. Il faut dire qu’il était quatre heures de l’après-midi, et peu de gens venaient à cette heure-là. Tant mieux, je n’aimais pas tellement la foule. Je guettais l’entrée de la cafétéria de la patinoire, pour voir si Sharly n’arriverait pas. On s’était donné rendez-vous ici, car on aimait bien cet endroit. Enfin, je suppose. En tout cas, je ne savais pas ce qu’il m’attendait, et j’appréhendais beaucoup.


Dernière édition par Jay Walker le Sam 28 Mai - 15:55, édité 1 fois
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Le dictionnaire définit l’amour par un nom masculin, qui désigne familièrement un sentiment envers une personne. Mais aucun de ces dictionnaires ne vous dira que vous souffrirez à cause de ce sentiment. Personne ne vous dira qu’un jour vous allez vivre un enfer juste en ressentant ceci pour une personne. Non pour les autres l’amour c’est beau, c’est magique il vous donne des ailes. Je dirais que ça craint de ressentir tout ça, ce n’était pas mon genre d’être pessimiste. Mais parfois il fallait bien regarder la vérité en face. Je ne pouvais croire que l’amour c’était magnifique et tout ce baratin qui suivait les dires de ces personnes. L’amour parfois ça craint quand celui que vous aimez ne vous aime pas. J’aurai aimé ne pas ressentir à ce moment là ce genre de chose, ne jamais avoir compris que j’étais amoureuse de Jay j’essayais de me le faire rentrer dans ma petite tête. Mais mon cœur me disait autre chose, de garder espoir qu’un jour que lui aussi se rende compte de ses véritables sentiments. Combien de temps devrais-je le laisser ? Une semaine ? Un mois ? Un an ? Je ne pourrais pas décider pour lui, je devais me montrer patiente envers lui. C’était bien ça aujourd’hui qui me faisait défaut, la patience j’avais eu le courage, la foi pour une chose aujourd’hui je n’avais plus rien pour affronter ce qu’il allait ce passé. J’aurai aimé que tout soit différent.

Deux jours, quarante-huit heures sans avoir entendu la voix de Jay. Sans même l’avoir vu depuis ce jour. Il me manquait atrocement j’avais voulu de nombreuses fois, me planter devant lui et lui dire que je détestais cette situation. Je n’avais plus la force de faire quoi que soit, je m’étais assez donnée en spectacle devant lui. Un échec était assez suffisant pour ma part, je préférais rester dans mon lit caché sous les couvertures. M’enfoncer six pieds sous terre devant mon geste, pourquoi je ne m’étais pas retenue ? Foutu courage qui m’avait apporté à la fin que déception, tristesse et nostalgie du bon vieux temps entre Jay et moi. Le passé avait l’air plus simple, moins compliqué, moins dur. Maintenant tout semblait se compliquer entre lui et moi, j’ignorais ce qu’il pouvait penser. Ce qu’il ressentait depuis ces deux jours, j’avais vu une lueur d’espoir lorsqu’il m’avait donné rendez-vous à la patinoire. Un endroit où nous allions ensemble, cette patinoire avait de l’importance pour nous deux je pense. Pour moi elle en a. Mais, de nombreuses questions m’avaient envahi à ce moment. Peut être qu’il voulait juste me dire que nous serions mieux si nous restions amis ? Ou allait-il enfin me dire ce qu’il ressentait et me dire ces quelques mots que j’attendais ? Tellement de chose pouvait se produire qu’aucune ne me satisfaisait au final. Je me retournai une énième fois dans mon lit, avant de sortir de mon lit. Je pris mon portable et regardait l’heure avant d’enfiler une veste pour me rendre à la patinoire.

Je me trouvais devant la patinoire à me demander si je devais entrer ou rebrousser chemin ? Je n’étais plus sure de vouloir savoir ce que Jay voulait m’annoncer. Mon cœur battait tellement fort j’avais l’impression que j’allais m’évanouir à force. Mes mains tremblaient de plus en plus devenant moites pour couronner le tout. Je jetai un rapide coup d’œil dans l’enceinte, il n’y avait que quelques personnes à l’accueil. Pas étonnant vu l’heure qui viendrait aussi tard dans l’après-midi, le temps était plutôt dégagé les gens avait mieux à faire que d’aller patiner. Je finis par rentrer dans la patinoire, Jay devait être surement dans la cafétéria. J’ignorais encore si c’était bonne idée mais je devais le faire pour savoir, si un « nous » pouvait exister. Ou nous devrions rester amis, une chose bien évidemment que je ne voulais pas. Mais, je n’avais pas d’autre choix que d’accepter son choix quel qu’il soit. Je rassemblai le peu de courage qui me restait pour me rendre à la cafet’. Vu le nombre de personne je n’avais pas eu trop de mal à le trouver. Pour une fois c’était moi qui voulais fuir, je n’étais pas prête encore. Mais j’avançais quand même malgré cette peur qui m’envahissait encore et encore sans jamais s’arrêter. Une fois à la hauteur de Jay, je lui fis un petit sourire discret avant de lui lâcher. « Salut. » Un effort surhumain selon moi, je m’assis en face de lui un peu mal à l’aise je dois bien l’avouer. Je ne savais même plus si je devais dire quelque chose ou non.
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J’essayais de rester calme, bien que dans ma tête, ce fut un tourbillon. Rien n’était clair, mes sentiments se créaient sans même que je ne puisse rien contrôler. Tout cela me perturbait tellement, que ça en devenait incontrôlable. Je ne me contrôlais plus moi-même. Je n’avais plus possession de rien, j’étais désarmé. Et tout ça, à cause d’une fille. Une simple fille. Mais une fille qui remuait mon corps dans tous les sens. J’avais beau ne rien comprendre à ce qu’il se passait, je savais très bien que sans elle, ma vie aurait été un désastre. D’ailleurs, je la vis arriver, toujours aussi belle et gracieuse. Je ne voyais qu’elle. Mon cœur commença à battre plus rapidement, sans même que je ne puisse rien l’arrêter. Elle me faisait tellement tourner la tête.

Malgré son sourire, je pouvais voir qu’elle n’était pas comme d’habitude. Il s’était passé quelque chose. Et c’était à cause de moi. C’était entièrement ma faute. Elle m’en voulait. Elle me détestait. Voilà ce que je me mis à penser dans ma tête. Je m’en voulais, tellement. C’était la première fois que j’avais eu autant de remords. Seulement, je ne savais pas comment m’y prendre ? Fallait-il que je me mette à genoux ? Que je lui offre des fleurs ? Que je l’embrasse ? A vrai dire, je n’en savais rien. Je devais ressembler à un idiot. J’en étais un. Je n’étais même pas capable de m’excuser à la personne que j’aimais le plus au monde. Je me contentais de la regarder s’assoir, de l’admirer, avec un visage placide et calme. Je ne savais pas comment j’arrivais à tout cacher. Je ne lassais jamais rien transparaitre, et encore moi avec Sharly. J’étais comme une statue, un jouet en bois, un vulgaire objet. Personne ne voulait d’un vulgaire objet. Je comprendrais très bien si elle ne voudrait plus de moi, après ce que je lui avais fait. J’étais tellement pathétique ! Finalement, c’est elle qui commença à parler. De nous deux, c’était elle la plus forte, je le savais. Elle avait beaucoup de courage et d’honnêteté, et je la respectais pour ça. Je l’enviais très fortement, aussi, parce que moi, malgré mes airs froids et hautains, je n’étais qu’un vulgaire être humain incapable de faire quoi que ce soit de bien.

« Salut. » finis-je par dire quelques minutes après elle. J’avais énormément du mal à communiquer avec Sharly. Pourtant, avant, j’étais très décontracté et naturel avec elle. Mais c’était il y a longtemps, c’était au temps où nous étions que des amis, au temps où nous nous soucions de rien. Tout avait changé depuis qu’on ressentait plus que de l’amitié l’un à l’autre. A vrai dire, je crois que j’avais ressenti plus que de l’amitié depuis le début. Finalement, nous étions peut-être faits l’un pour l’autre. Peut-être étions nous destinés à nous aimer, malgré nos différences ? Je l’aimais, c’était certain, mais ce qui était le plus difficile, c’était de construire une relation. Et ça, je ne savais pas comment on devait s’y prendre, car c’était la première fois que ça m’arrivait. Et si je ne faisais rien, ça allait sans doute être la dernière fois que j’aimerais quelqu’un. Mais je ne voulais pas, non. Je ne voulais pas en finir avec Sharly. Je savais que c’était beaucoup trop sérieux pour que je la laisse s’en aller, comme un coup de vent. S’il fallait que je me batte pour quelque chose, c’était bien pour elle. Elle en valait la peine. Elle était celle qui me rendait heureux. Elle était celle qui me donnait l’impression d’être vivant. Je ne pouvais pas la perdre. Et il fallait que je me batte. Il fallait que je me batte contre moi-même.

Je continuais à la fixer, la tête pleine de pensées. Que fallait-il que je fasse ? Nous restions là, à nous regarder dans le fond des yeux, sans rien dire. Je savais qu’il fallait que je dise quelque chose. Ce n’était pas à elle de faire le premier pas. Non, pour une fois, ça allait être moi. Pour une fois, j’allais dire ce que je pensais. Pour une fois, j’allais arrêter d’avoir peur. Alors je lui dis : « Je suis désolé Sharly. » Oui, je pensais beaucoup de choses, mais je n’aboutissais pas à grand-chose. J’avais tellement peu de confiance en moi quand il s’agissait de parler de mes sentiments. Je savais que ça n’allait pas suffire, il lui faudrait bien plus que ça pour me pardonner. Cependant, je préférais lui demander : « Tu m’en veux ? » Évidemment qu’elle m’en voulait, pourquoi je lui demandais ça, moi ? J’étais un triple idiot, c’était incontestable.
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MessageSujet: Re: « comment te dire... j'aurais peur de tout foutre en l'air, de tout détruire. » sharly&jay.   « comment te dire... j'aurais peur de tout foutre en l'air, de tout détruire. » sharly&jay. EmptyLun 30 Mai - 15:12

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Une fois assise devant lui je me sentais nerveuse, rester tranquillement sur cette chaise était impossible. Mon cœur s’était mis à battre rapidement, à croire qu’il voulait sortir de là où il était pour s’enfuir loin de tout ça. Oui j’aurai aimé m’enfuir pendant il était encore temps, mais je ne pouvais pas quitter Jay comme ça. Bien trop curieuse de savoir la suite des événements, même si une seule et unique issue me faisait étrangement peur. Celui où il m’annoncerait que nous resterons amis uniquement, c’est ce que je redoutais le plus. Le visage de Jay était encore neutre rien ne pourrait m’aider à me calmer, j’aurai aimé que son visage s’exprime plus. Mais, je ne pouvais pas lui demander ça il n’avait jamais réussi à se dévoiler à personne. Je devais moi-même essayer de deviner ce qui lui passait par la tête, généralement j’étais souvent à côté de la plaque. Jay est en quelque sorte une énigme, un casse-tête. Comme tout bon chercheur j’essaie de résoudre cette équation, j’avais eu ce courage de continuer plusieurs fois sans jamais penser à abandonner. Aujourd’hui je baissais les bras, je n’arrivais pas à le décrypter parfois dans ce monde certains mystère devait rester des mystères. Ce qui rendait la chose plus belle, ce fait qu’on s’accroche encore et encore malgré le manque cela. Depuis que j’avais salué aucun mot n’était sortit de sa bouche, ce qui m’angoissait est-ce qu’il se renfermait à nouveau ? Je ne voulais plus de ça pour nous deux. Mes mains se mirent à trembler je les cachai rapidement sous la table, en jouant nerveusement avec les manches de ma veste. J’essayais de respirer calmement et me de persuader que quoi qu’il arrive ça sera mieux pour nous deux. Le silence qui s’était installé depuis quelques minutes se brisa au salut de Jay. Au moins je savais qu’il avait l’intention de parler.

C’est étrange comment nos comportements changent aussi rapidement à une situation. Avant entre lui et moi c’était comme un frère et une sœur. Maintenant que les sentiments se sont mélangés à notre amitié plus rien ne va. Je sentais comme une certaine distance entre nous deux, ce qui était bien dommage. Tomber amoureux, aimer une personne plus que tout au monde était facile mais oublier était une étape que je ne voulais. Malgré nos différences je pensais qu’entre lui et moi ça pourrait fonctionner. Après tous les différences rapprochent les personnes, alors pourquoi pas nous deux ? Le silence avait repris son cours, je n’osais pas parler la première même si ce n’était pas à moi de dire quoi que soit. Jay devait s’expliquer pour ce geste de la dernière fois. Il m’avait planté là au milieu du couloir juste quelques secondes plus tôt nous échangions un baiser. Il ne savait pas à quel point j’avais eu mal, je ne mettais pas encore remise de jour là d’ailleurs. Je m’étais posée des milliards et des milliards de questions, est-ce que je le faisais fuir maintenant que je l’aimais plus qu’un simple ami ? Ou ce problème venait il de lui ? Ces questions n’arrêtaient pas de tourner en boucle dans ma tête pendant ces deux derniers jours. En essayant de voir où j’avais raté le coche, aucune réponse ne me satisfaisait. Elle devait venir de lui et de personne d’autre il était la clé de mon tourment de ces dernières quarante huit heures.

Depuis que je m’étais assise nous nous regardions dans le fond des yeux, sans jamais regarder ailleurs. Peut être que cet échange suffisait à se comprendre, je ne pense pas. Il fallait que nous mettions nos sentiments à plats sur la table, pour enfin comprendre ce qui nous arrive. J’avais besoin d’avoir des réponses de sa part. Jay s’excusa c’était déjà un début mais assez suffisant à mon gout, j’attendais plus de lui. Qu’il ose enfin se dévoiler un peu, je ne demandais pas qu’il se dévoile entièrement mais juste qu’il soit honnête envers moi et surtout envers lui. Je ne prononçai toujours rien, j’essayais de rester neutre mais j’avais l’impression que mes autres émotions prenaient le pas. Jusqu’à ce qu’il me pose sa question, une seule émotion prit place dans mon cœur et ceci devait se voir sur mon visage. Il m’avait blessé ce jour là. « Plus que tu ne peux l’imaginer Jay, as-tu au moins une idée de ce que j’ai pu ressentir ce jour là ? » Je ne voulais pas m’emporter ce n’était pas mon genre, mais j’avais mal rien qu’en y repensant à tout ça. J’avais cru que ce baiser signifiait quelque chose pour lui. Je ne m’attendais pas qu’il me plante là en me disant qu’il m’appellerait. Sans que je m’en rende compte mes mains étaient à nouveau posées sur la table, pianotant comme s’il s’agissait d’un piano. « Tu sais j’ai longtemps hésité pour savoir si je venais ou pas. Je me suis ridiculisée une seule fois et je ne veux pas encore ressentir ça. Finalement je me suis dit que peut être il serait bien t’entendre ce que tu as dire bon comme mauvais. »

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MessageSujet: Re: « comment te dire... j'aurais peur de tout foutre en l'air, de tout détruire. » sharly&jay.   « comment te dire... j'aurais peur de tout foutre en l'air, de tout détruire. » sharly&jay. EmptyVen 3 Juin - 21:13



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Qu’allait-il se passer entre nous ? Que nous réservait le destin ? Je n’en savais rien, je n’en avais aucune idée, et j’étais complètement… terrifié. Le fait de m’imaginer avec Sharly à mes bras me donnait la chair de poule, parce que c’était inhabituel, et étrange. Pourtant, je l’aimais je le savais. Il fallait que je force ce foutu destin si je voulais être heureux, moi aussi. Après tout, j’avais le droit au bonheur, non ? Pour l’instant, je ne l’avais pas trouvé, mais Sharly, cette fille, elle me donnait l’impression d’être heureux, et humain. Elle était la seule personne potentiellement capable de me retourner le cœur, de me rendre heureux, de bouleverser ma vie. Et je savais que je ne pouvais pas perdre tout ce qu’elle me donnait, parce que c’était bien trop précieux. Bien trop précieux pour que je joue les idiots. Bien trop précieux pour que je fuie. Je pensais beaucoup, mais je n’agissais pas. J’aurais pu lui dire tout ça, tout ce que je ressentais au fond de moi, mais non, je n’y arrivais définitivement pas. Elle ne savait pas tout ça, pour le moment, elle comprenait sans doute que je n’en avais rien faire d’elle, alors que ce n’était pas le cas. Vraiment pas. J’aurais voulu que mon cœur parle, et que ma tête arrête de penser, juste une minute, juste un moment, pour qu’elle comprenne, enfin. Mais je n’étais pas un super héros, et cela n’allait pas arriver, car ma tête était beaucoup plus grosse que mon cœur. Je soupirais, car je ne pouvais rien faire contre mon imbécilité. Je n’y arrivais pas. Et ça me tuait… complètement.

Je la regardais. Mes yeux étaient plongés dans les siens. J’en avais oublié tout ce qui nous entourait, car ça n’avait aucune importance. Mon cœur était rempli de bons sentiments : elle était comme parfaite à mes yeux. Le fautif, dans l’histoire, c’était moi. Elle n’avait rien fait de mal, elle. Mais moi, si. De toute façon, je ne faisais jamais rien dans ma vie. Tout le monde était habitué à ce que j’échoue. Tout le monde s’attendait à ce que j’échoue. Aux yeux de tous, j’étais un minable, un moins que rien, un idiot. Et bien que je persistais à ignorer ces préjugés sur moi, finalement, c’était ce que j’étais. Je baissais la tête. Je ne comprenais pas comment elle pouvait faire pour trainer avec une personne aussi mauvaise que moi. Je ne comprenais pas pourquoi elle perdait son temps avec un mec qui n’était aimé de personne, et qui faisait fuir tout le monde. Non, je ne comprenais vraiment pas pourquoi elle s’accrochait à moi. Mais d’un côté, ça me faisait plaisir, parce que je n’avais jamais été aimé, et que je ne savais pas ce que ça faisait. Et à présent, grâce à elle, je sais que ça fait du bien. Vachement de bien. J’avais envie de sourire, mais je ne le pouvais pas, car ce n’était pas le bon moment. J’avais envie de lui dire à quel point j’étais heureux grâce à elle, et qu’elle me rendait complètement dingue, mais encore une fois, ma bouche restait close. Comme si rien ne voulait sortir.

Je lui avais fait du mal, j’en prenais conscience. Je n’avais même pas compris pourquoi j’avais fait ça. J’avais fui, comme un idiot. C’était facile, de fuir. Mais elle, je n’osais même pas imaginer ce qu’elle avait ressenti ce jour-là. Je n’aurais pas aimé me faire délaissé comme moi je l’avais délaissé, et, à ce moment-là, je me rendis compte, qu’effectivement, oui, je lui avais fait du mal, beaucoup plus que je ne pouvais le croire. Je ne pouvais pas me mettre à sa place, car je n’étais pas comme elle. Je n’étais pas aussi sensible et doux qu’elle. Ces choses-là ne me touchaient pas, quand on me faisait du mal, je faisais comme si ne me touchait. Mais elle, elle n’était pas comme moi, et je ne m’étais pas rendu compte de ça, jusqu’à ce jour-là. Son regard me disait beaucoup plus que ce qu’elle me disait. Et, dans ses yeux envoutants, je pouvais lire toute la déception et la tristesse qu’elle ressentait. Je baissai la tête. Je me sentais… tellement mal. Et je ne savais pas quoi faire pour réparer mes erreurs. Je finis par lui dire : « Non, je n’en sais rien justement. Je ne peux pas ressentir tout ce que tu as ressenti ce jour-là, mais je pense le deviner. Enfin je n’en sais rien, mais tout ce que je sais, c’est que je m’en veux beaucoup. » J’étais tellement pitoyable. Je n’avais jamais fait d’excuses jusqu’à ce jour-là, et j’avais beaucoup de mal à en faire. Quand elle me dit qu’elle ne savait pas si elle allait venir ou non, j’étais déçu, mais je m’y attendais. Je compris qu’elle commençait à douter de moi, de notre relation, de nous. Et je ne voulais pas ça. Je ne l’ai jamais voulu, d’ailleurs. Pourtant, c’était ce qui était en train de se produire, et tout ça, à cause de moi. « Je suis content que tu sois venu. » J’essayais d’être le plus sincère possible, et j’espérais qu’elle le comprenait. « Merci. » Oui, j’avais besoin de lui dire ça, pour lui montrer ô combien je lui étais reconnaissant pour son geste, surtout que je ne le méritais pas. « Ça n’arrivera plus, je te le promets. » Sans même m’en rendre compte, je lui avais pris ses mains pour les caresser, comme pour la rassurer. Et j’y croyais dur comme fer. Je pensais vraiment que je n’allais plus la faire souffrir… Oui, je devais dire quelque chose. Tout de suite. Maintenant. Même n’importe quoi. « S’il te plait, pardonne-moi. » Je n’étais définitivement pas doué pour m’excuser.
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MessageSujet: Re: « comment te dire... j'aurais peur de tout foutre en l'air, de tout détruire. » sharly&jay.   « comment te dire... j'aurais peur de tout foutre en l'air, de tout détruire. » sharly&jay. EmptyMer 8 Juin - 23:32

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L’avenir, un mot tellement simple signifiant un futur proche heureux ou non. Mais quoi qu’il arrive cet avenir se produira selon l’ordre naturel de l’espace, généralement nous savons ce que l’avenir nous réserve. Que soit après un devoir de mathématiques, après une réunion importante, un diner mais dans le cas de l’amour notre avenir peut prendre plusieurs chemins. De mon côté j’ignorais le chemin que j’avais emprunté mais, le destin ne m’avait pas fait de cadeaux. La preuve aujourd’hui j’étais assise en face de celui qui avait su me faire sentir unique. Je l’aime j’en étais certaine, j’en avais même la chair de poule lorsqu’il me touchait. J’étais heureuse mais parfois l’amour peut se montrer cruel. Un baiser un simple baiser pouvait tout chambouler et vous rappelez qui est en face de vous. De prendre en compte qu’un jour ma peur prendrait le dessus, puis la colère de ne pas savoir ses sentiments envers moi. Aujourd’hui j’avais peur de mon avenir, elle ma paralysait peu à peu mais j’essayais de rien laisser transparaitre. Pourtant je devais lui faire part de mes sentiments, mais je ne voulais pas me sentir à nouveau ridicule. Je n’osais plus me dévoiler comme ça la première, le sentiment qui a suivi à été très désagréable. Pourtant je ne le faisais pas pour moi, je voulais montrer à Jay combien je tenais à lui. Pour qu’il sache que je ne jouais pas avec lui, que j’étais différente de ses autres filles qu’il se tape. Que je ne voulais que son bonheur, même si je n’étais pas là pour lui – même si je préfère penser le contraire- pourquoi l’amour craint autant ? Ou peut être est-ce moi qui me posais trop de questions ? M’empêcher de vivre cet instant comme un cadeau tombé du ciel. Ce n’était pas très compliqué mais, c’était tout moi de me faire douter. Ces petits moments de silence, me tuaient peu à peu. Je ne supportais pas ces silences qui ne faisaient qu’augmenter la pression.

Est-ce normal que je voulais qu’il me dise quelque chose ? Etais-je devenue encore plus égoïste qu’avant ? Avec Jay, j’avais l’impression de courir un marathon à chaque fois que je pensais arriver à la fin, un rebondissement inattendu venait tout chambouler. Mais, je m’accrochais à cet espoir que j’avais cru voir je ne devais pas laisser tomber. Courir après le temps, l’amour, Jay au final qu’est-ce que j’avais à tirer de tout ça ? Rien, c’était comme si je n’avais rien fait pour mériter un temps soit peu de bonheur dans cette vie qui est la mienne. Je ne pouvais pas le changer, ni modifier ce qui c’était passé entre nous. Je n’avais pas d’autre choix de vivre avec cette petite blessure, mais je suis bien plus forte que je le crois. Je lui avais dit tout le mal qu’il m’avait fait, je me suis rendue compte que je ne serais jamais comme lui. Je m’étais cachée derrière masque que j’avais forgé de toute pièce, certes des aspects en moi avaient bien changé. Or je n’avais pas totalement quitté l’ancienne Sharly, mon Dieu ce que ça faisait mal d’aimer. En entendant sa voix, je sentais bien qu’il se sentait coupable même s’il ne pouvait ressentir ce que j’avais ressenti. Mais au moins il avait mis la forme ce qui me touchait énormément. Je ne prononçai aucun mot en voyant son regard, il était déçu devant mes doutes. Maintenant j’étais en face de lui, je devais faire face à la réalité bonne ou pas. Je devais juste le faire, pour moi pour nous. « C’était bien la moindre des choses Jay, j’ai besoin de savoir tellement de choses. Tu es le seul qui puisse m’aider dans tout ça, à comprendre certaines choses qui s’est passés ce jour là. A voir plus clair…. » J’aurais du juste dire un « de rien » après ses remerciements c’était bien plus fort que moi. Il fallait que j’extériorise mes émotions.

« Personne ne devrait tenir des promesses qu’il ne pourra pas tenir. » J’avais prononcé cette phrase à voix presque basse pour moi-même. Or cette phrase lui était adressée j’ignorais s’il avait compris. Mon cœur se mit à battre rapidement en sentant les mains de Jay sur les miennes. Mon cerveau avait cessé d’émettre des ordres, plus aucune question ne se bousculait au portillon. Je regardai sa main caressait la mienne, pour sans nul doute me rassurer, ce qui marchait d’ailleurs. Jay avait le don de faire ceci sur moi, j’aurai aimé contrôler un peu mes pulsions ça me rendait folle. Il voulait que je le pardonne, c’était demandé de manière un peu maladroite ce qui me décrochai un petit sourire. La question était de sa voir si je devais lui pardonner ou pas ? Si je l’excusai est-ce que ça ferra de moi une fille faible ? Qui pardonne trop rapidement par amour ? Une chose était sure je ne voulais pas continuer comme ça avec lui. Que tout redevienne comme avant même si tout ne pouvait pas être comme autrefois. « Tu n’es vraiment pas doué pour les excuses tu sais ça ? » Je lui avais adressé un sourire franc, je ne voulais pas non plus qu’il pense qu’il était à l’abri non plus. « Je te pardonne mais sache que je pourrais pas le faire à chaque fois. »




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MessageSujet: Re: « comment te dire... j'aurais peur de tout foutre en l'air, de tout détruire. » sharly&jay.   « comment te dire... j'aurais peur de tout foutre en l'air, de tout détruire. » sharly&jay. EmptySam 11 Juin - 12:11



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Je crois que, le pire dans tout ça, c’était que j’étais incapable de faire quelque chose, ni de prononcer un seul mot. Je restais comme… bloqué. Comme une statue. J’aurais voulu détruire cette carapace qui m’entourait, juste une fois, juste pour elle. « C’était bien la moindre des choses Jay, j’ai besoin de savoir tellement de choses. Tu es le seul qui puisse m’aider dans tout ça, à comprendre certaines choses qui s’est passés ce jour là. A voir plus clair…. » Moi-même je n’y voyais pas clair, c’était pour dire. Pourtant, c’était moi l’homme dans l’histoire, c’était à moi d’être le plus fort, d’être celui qui sait exactement ce qu’il fait. Entre nous deux, je crois surtout que j’étais le plus faible. Un bon à rien, voilà ce que j’étais. Et Sharly, elle, attendait des réponses. Je posais ma tête entre mes mains. J’étais vraiment anxieux, et énervé aussi, de ne pouvoir rien faire. Je m’en voulais tellement, que je ne savais plus quoi faire. Si, j’aurais voulu qu’elle sache, qu’elle sache tout. Encore une fois, je ne pouvais pas. Finalement, j’enlevai mes mains dans ma figure, un peu troublé. « Mais moi-même je ne sais pas Sharly ! J’en ai marre de rien comprendre ! » Je m’étais un peu emporté, je l’avoue. Je voyais son visage déçu, et je n’avais envie que d’une chose : m’abattre sur place. J’étais la cause de ces tourments, de ces questions et de ces déceptions. J’étais celui qui rendait sa vie moins parfaite. Je lui faisais du mal, je le savais. Alors pourquoi ne partait-elle pas ? Elle méritait tellement mieux que moi. Et pourtant, elle restait. Et ça, ça ne pouvait que me toucher, au plus profond de mon cœur. « Excuse-moi. » Tout ce qui sortait de ma bouche n’était que sottises et bêtises. J’aimerais, oui, j’aimerais pour une fois, être sincère, et dire quelque chose de sérieux. Surtout pour Sharly.

« Personne ne devrait tenir des promesses qu’il ne pourra pas tenir. » Cette phrase résonna dans ma tête comme un tambour. Elle n’avait pas tout à fait tort. Et moi, je la regardais, le visage impassible, sans prononcer un mot. Que pouvais-je lui dire ? Elle avait raison. Je soupirais. J’étais un imbécile, un idiot, un être inutile et bon à rien. « Tu n’es vraiment pas doué pour les excuses tu sais ça ? » Je ne pus m’empêcher d’esquisser une grimace. J’avais l’impression qu’elle me comprenait plus que quiconque. J’avais aussi l’impression qu’elle lisait en moi comme dans un livre. Et moi, j’étais content, j’étais content que quelqu’un arrive à me comprendre, surtout si c’était Sharly, celle qui chamboulait mon cœur tous les jours. « Non, pas vraiment. » réussis-je à prononcer un peu gêné. « Je te pardonne mais sache que je pourrais pas le faire à chaque fois. » Je fus comme soulagé, comme enlevé d’un poids. Je ne pensais pas cela possible, pourtant. Elle aurait très bien pu partir avec quelqu’un d’autre, ou même m’en vouloir pour toujours, mais elle ne le fit pas. Non, elle m’avait pardonné. C’était la première fois que ça m’arrivait, et cela me faisait sentir tellement bien. « Merci. » Je n’arrivais pas à en dire plus, mais dans mes mots, pesaient une éternelle reconnaissance.

Voilà, nous nous étions dit ce que nous nous avions à nous dire. Je savais que cette fois-ci, ça avait été facile, mais je savais aussi qu’il fallait que je fasse attention à ne pas la décevoir ou la blesser de nouveau. Elle était là, lumineuse comme toujours, et belle comme le jour. J’étais vraiment heureux quand elle était à mes côtés. C’était comme si le monde s’écroulait, comme si rien n’importait, comme si tout allait bien. Et ça, je ne pouvais le ressentir que grâce à Sharly. Elle était comme un ange tombé du ciel pour moi. Et après m’être séparé d’elle 48 heures, j’avais envie de la retrouver. J’avais envie de retrouver nos après-midis à parler ou juste se regarder dans le fond des yeux, j’avais envie de retrouver la Sharly que j’aimais tant, et avec qui j’aimais passer mon temps. Et c’était l’occasion parfaite. Alors, j’essayais de sourire –bien que cela devait être ridicule- avant de lui proposer : « Tu veux boire quelque chose ? »
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MessageSujet: Re: « comment te dire... j'aurais peur de tout foutre en l'air, de tout détruire. » sharly&jay.   « comment te dire... j'aurais peur de tout foutre en l'air, de tout détruire. » sharly&jay. EmptySam 25 Juin - 12:29

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Je ne savais plus vraiment où me mettre, ni même quoi dire ni comment mi prendre avec Jay. Est-ce que je devais faire la part des choses ? Essayer de l’aider à trouver les bons mots ? J’étais complètement perdue dans tout ça, ne sachant plus quoi faire ou dire ? Pourtant la situation ne semblait pas vraiment compliquer, il suffisait seulement de dire ce que l’on ressentait là maintenant. Or c’était loin d’être le cas tout ceci était tout nouveau pour nous deux, aimer une personne pour la première fois. C’était des sentiments nouveaux qui pour ma part était tellement puissant, à chaque geste de Jay je me mettais dans tous mes états. Un jour ou l’autre ses sentiments finiront par me détruire. Ce que je regrettais le plus dans l’histoire c’était qu’aucun de nous deux ne pouvait aider l’autre. Ce que je n’aimais pas, je me sentais impuissante devant la détresse de ce dernier. J’aurais aimé l’aider mais je n’avais pas toutes les cartes en main. Je fus un peu surprise de la soudaine sévérité de Jay, il était frustré de rester sans réponse. Mais au fond j’étais déçue de ne pas avoir les miennes, de réponses. Malgré tout ce que je subissais je devais rester là pour lui, pour nous deux comme avant. Le soutenir quoi qu’il arrive, une amitié sans faille. Il faut bien croire. Jay finit par s’excuser au fond je ne lui en voulais pas. Il avait tout le droit de s’emporter contre quelque chose qu’il ne pouvait pas contrôler. « Ne t’inquiètes pas pour ça. » Je lui adressai un sourire compatissant, aimable : le sourire d’une amie.

Je savais qu’une promesse ne devait jamais être prononcée, si nous n’étions pas capables de la tenir. Je ne voulais pas être déçue encore une fois, je ne pouvais encore souffrir. Comme le dit le proverbe l’amour rend aveugle, et mon côté naïve ne m’aiderait même pas du tout. C’est la vie non ? C’est vrai que Jay n’était pas vraiment doué pour les excuses. C’était l’intention qui compte au moins nous avions avancé de quelques pas. Nous étions déjà réconciliés c’était un bon début dans notre relation. Je voyais bien qu’il était vraiment soulagé que je lui ai pardonné. Je préférais aussi que se soit clair entre nous deux, je ne pourrais pas lui pardonner à chaque fois. Je n’étais pas une marionnette qu’on pouvait faire croire ce qu’on bon lui semble. Je n’avais pas la force de lu pardonner tout le temps. Maintenant nous étions là tranquilles et de nouveaux amis, Jay me demanda si je voulais boire quelque chose. « Non je n’ai pas très soif. » Malgré que nous étions de nouveau lié par l’amitié, j’étais encore un peu gênée je dois bien l’avouer. Je passai maladroitement ma main dans mes cheveux blonds, regardant quelques secondes autour de moi. « Tu sais, j’étais étonnée que tu me donnes rendez-vous ici. » Ce lieu était important pour moi vu que j’avais passé avec lui. Des moments que je n’oublierai pas, et que je raconterai peut être à mes futurs enfants. « Que de beaux souvenirs n’est-ce pas ? »


HJ:désolée du retard
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Cet endroit n’avait rien de plus banal : des tables, des chaises, un comptoir, une caisse et quelques tableaux. Rien de bien fascinant. Pourtant, dans cet endroit, il y avait quelque chose de spécial. Je sentais que quelque chose était spécial. C’était notre endroit. Le nôtre. A moi et à Sharly. On prenait toujours la même table, isolé de tous, caché du reste du monde. Et on était bien. Oui, on était bien. J’aurais pu rester des heures avec elle dans cette cafétéria. Je ne m’en saurais pas lassé. Non. J’aurais bien aimé l’admirer, écouter le son de sa voix, éternellement. J’aurais aimé avoir sa compagnie pour toujours. Mais je ne savais pas si cela allait arriver. Peut-être un jour, quand j’aurais réussi à ouvrir mon cœur. « Ne t’inquiètes pas pour ça. » Je fus rassuré. Je ne voulais pas qu’elle me déteste. Elle était la seule dont l’avis comptait vraiment. Elle était la seule qui avait de l’importance pour moi. Et je ne voulais pas le perdre. Pour rien au monde.

« Non je n’ai pas très soif. » Je ne dis rien. Si elle n’avait pas soif, c’était son problème, pas le mien. Une serveuse passa alors à ce moment-là et je l’interpellai. « Un milk-shake à la fraise s’il vous plait. » Sharly me regardait, et je lui souris amusé avant de dire : « Deux milk-shakes, en fait. Merci. » Elle ne dit rien non plus. J’aimais bien commander pour deux. Et puis, je savais que ça lui faisait plaisir, alors ça me rendait heureux, et satisfait. Quelques minutes plus tard, les boissons arrivèrent enfin. C’était vraiment très bon, j’adorais ça. En fait, j’adorais ça surtout parce que je le partageais avec Sharly.

« Tu sais, j’étais étonnée que tu me donnes rendez-vous ici. »
Sa voix timide retentit doucement dans mes oreilles. Je la regardai, sans rien dire. Que voulait-elle dire ? J’étais un peu intrigué, oui. « Que de beaux souvenirs n’est-ce pas ? » Je souris. Oui, elle avait raison. Encore une fois. Je regardai alors autour de moi. Je me remémorai tous les après-midis passés ici, avec Sharly. Tous les bons moments. Toutes nos discussions. Tous nos rires. Et puis à côté la patinoire. Qu’est-ce qu’on s’était amusés ici, à glisser, à tomber, à se soutenir, main dans la main, ensemble. Un sourire s’afficha sur mes lèvres. Cet endroit était magique. Il était la preuve de notre bonheur, à nous. Et rien ne pouvait nous enlever ça. Rien ni personne. Alors, dans un murmure, je lui répondis : « Oui. »

Par la suite, nous passions une bonne après-midi, comme celles que nous avions passées auparavant, tous les deux. Ensemble. Main dans la main. Le sourire aux lèvres, quelques regards évités, des rires, des signes de gêne, des sourires, des frissonnements. Mon cœur battait la chamade. Cela faisait longtemps que nous n’étions pas venus ici, et j’étais tellement heureux d’être avec elle, à nouveau. Et rien ni personne ne pouvait gâcher ça. C’était notre bonheur, à tous les deux.

SUJET TERMINÉ.
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