Sujet: AAWSH » Je hais ces gens autour de moi qui rient de rien et s'amusent de tout. Jeu 2 Juin - 20:51
Alaska Aloé Wendy Stones-Hanwell
« Si jamais il y a une chose à laquelle tu tiens par dessus tout, n'essaie pas de la retenir. Si elle te revient, elle sera à toi pour toujours. Si elle ne revient pas, c'est que que dès le départ, elle n'était pas faite pour toi ... »
NOM(S):Stones-Hanwell ❖ PRÉNOM(S):Alaska Aloé ❖ AGE:Vingt-et-un ans ❖ ORIGINE:Américaine ❖ STATUT CIVIL:Libre comme l'air ❖ MÉTIER OU ÉTUDES:Etudiante en littérature et langues étrangères. ❖ GROUPE:filthy youth. ❖ AVATAR:KRISTENbombasseSTEWART
nothing's gonna change my world
« Aly ! Dépêche, on va être à la bourre ! »
Le petite Alaska, alors âgée de cinq ans, soupira. Elle détestait ce jour, parce que sa grande soeur, Eliora partait définitivement pour l'Italie, faire ses études là-bas. En fait, c'était beaucoup plus simple que ça. Elle avait rencontré un italien, Petru, et avait décidé de le suivre et ça Alaska n'appréciait pas. Parce que malgré les discordes, Eliora était sa grande soeur et c'était une excellente partenaire de jeu. Et puis, elle aimait bien quand Lula la coiffait. Elle n'avait pas beaucoup d'années d'écart. Un peu plus de cinq ans, quand même. Eliora avait dix-huit ans et Aly cinq. Treize petites années d'écart. La petite brune attrapa son sac et sa poupée et descendit les escaliers, en trottinant. Son père l'attrapa dans ses bras et lui embrassa sa joue. Une de ses deux trésors partaient peut-être loin d'eux, mais une restait pour encore quelques années. Il entraîna ses deux filles dans la voiture, avec sa femme et ils démarrèrent. Alaska partit se coller contre sa soeur, qui sourit en embrassant son crâne.
☼ ღ
« Allé ma puce, réveille-toi. »
Deux petits yeux verts s'entrouvrent et Alaska lève sa tête vers sa grande soeur, qui sourit en lui caressant la joue pour qu'elle se réveille correctement et surtout doucement. La grande blonde, à l'exacte opposé de la petite brune, la prend dans ses bras et la soulève. Aly entoure la nuque de sa grande soeur de ses petits bras et plonge son nez dans son cou, respirant son odeur. La grande serre la plus petite contre elle et lui embrasse le crâne en sentant une larme mouiller son cou. Eliora attrape la main de sa mère et son père se place à ses côtés, passant un bras autour de sa taille. Elle quitte Los Angles pour l'Italie. La petite relève un visage strié de larmes silencieuses vers sa soeur et la regarde dans le plus profond de ses yeux verts. Ses même yeux qu'elles arborent fièrement, héritage de leur famille.
« T'es obligé de partir ? » « Alaska ... » « J'veux pas que tu partes ! » « Je sais mon coeur, mais j'aime Petru et il est rentré chez lui. C'est comme si tu aimais quelqu'un très très fort et qu'il partait vivre ailleurs, tu voudrais aller avec lui ? »
Alaska tourna la tête vers ses parents, alternant avec le regard émeraude de sa soeur. Elle avait bien un amoureux à l'école, mais à part Eliora personne ne le savait. Elle soupira et posa sa tête dans son cou. La grande serra sa jeune soeur dans ses bras et déposa un baiser sur son front. Malgré son mauvais caractère, Aly allait lui manquer. Elle n'était pas méchante, ni agressive, mais elle était un peu chipie sur les bords et beaucoup plus têtue et chiante que n'importe quelle autre petite fille. L'exacte opposée de sa soeur. Eliora et Alaska aurait put ne pas être de la même famille, et certaines personnes demandaient si elles étaient réellement soeurs. La seule chose qu'elles avaient de communes étaient leurs yeux verts et cette tâche de naissance qu'elles avaient toutes les deux au niveau de l'omoplate. La petite famille pénétra dans le hall de l'aéroport et Eliora partit enregistrer directement ses valises, pour profiter le plus possible des derniers instants avec sa famille. Des tous derniers moments. Alaska ne voulait pas la lâcher et quand sa mère essayant de la récupérer pour que sa première fille s'occupe de son enregistrement, la cadette piqua une crise de larme démentielle dans le hall et les parents durent les laisser ensemble. Lula finit d'enregistrer ses valises et elle partit s'assoir avec un ses parents, autour d'un café.
« Tu vas revenir vite, hein ? » « Le plus vite possible, promis. » « Le petit doigt ? » « Le petit doigt. » « Promets moi de faire attention, Eli. » « C'est juré. »
La voix de l'hôtesse appela les passagers à destination de Rome, en Italie. Aussitôt, Alaska éclata en sanglots, commençant à crier à travers l'aéroport. Quelques personnes se retournèrent et les jaugèrent du regard. La mère tenait la cadette contre elle qui battait l'air de ses pieds en hurlant. Trop vite, ils arrivèrent vers la porte d'embarquement et Eliora les embrassa tous une dernière fois. Aly s'accrocha à elle et l'aînée lui promit de revenir le plus vite possible avec le plus de cadeaux. Tous pleuraient, mais la plus petite était inconsolable. Elle ne le savait pas à ce moment-là, mais c'était la toute dernière fois qu'elle voyait sa grande soeur. La vie a parfois des tournants auquel on ne s'y attends pas forcément. Aujourd'hui était un jour particulier. Chacun le savait, tout le monde l'ignorait.
En reprenant la route, le papa d'Alaska et d'Eliora avait la tête ailleurs, à mille lieux d'ici en fait. Il pensait encore à cette fille qu'il venait de perdre. L'aînée n'avait pas été voulu, mais elle avait été leur plus beau cadeau. La cadette était arrivée plus tard, apportant une seconde touche de bonheur à sa vie. Il aurait aimé avoir un petit garçon, mais il y avait eu des complications au moment de l'accouchement de sa femme, et elle ne pouvait plus avoir d'enfants. Il soupira et passa une main dans ses cheveux.
« Elle dort ? » « Oui. Après un court silence. Tu sais, Enzo. Le médecin a dit que je ne pouvais plus avoir d'enfants après Alaska ... » « Oui, et ? » « Et bien, je me sentais mal et j'ai été à l'hôpital faire une prise de sang, et … j'attends un bébé. »
Enzo ouvrit de grands yeux et tourna la tête vers sa femme à peine quelques secondes. Elle souriait avec une larme au coins de ses beaux yeux bleus. Il n'en croyait pas un seul mot. Un bébé ? Vraiment ? Il essuya une larme et reporta son attention sur la route, complètement sonné. Un nouveau petit être allait combler encore plus leur famille. Soudain, le temps sembla se figer au-dessus de cette voiture. Le visage de la maman se figea et au même moment, Enzo ne vit pas le camion arriver face à lui. Il ne venait pas de perdre la vue, seulement il pleurait de joie à l'annonce de cette grossesse, pourtant si courte.
« ENZO ! »
Il pila au milieu de la route et un camion leur fonça dedans, les emmenant tout les deux. Alaska ne se réveilla pas, Enzo venait de perdre la vie, ainsi que sa femme et ce futur bébé, qui ne verrait jamais le jour. Les gens hurlaient et pleuraient. Les voitures s'arrêtaient, on donnait des ordres, demandant de sortir la petite brune à l'arrière, celle encore en vie. Tout le monde se dépêchait, mais c'était déjà trop tard. Sur les quatre êtres vivants, trois étaient morts.
Des semaines plus tard ...
Une petite fille brune ouvrit les yeux avec difficulté. Le soleil l'aveuglait complètement et elle ne voyait presque rien. Une infirmière se précipita hors de la chambre et appela un médecin, qui arriva en courant. La petite enfant de cinq ans, commençait à se réveiller et à sortir de six semaines de coma. Six semaines à se demander si elle allait vivre ou mourir. Six semaines pendant lesquels on serait si elle allait avoir une amnésie totale, ou non. Personne n'était venu, personne n'avait prit de ses nouvelles. Elle ouvrit grand ses yeux quand le docteur passa la porte. Dans peu de temps, on allait venir lui dire que toute sa famille était morte.
« Papa ... » « Non, ma puce. Je suis ton docteur. Appelle-moi Peter. » « Je veux maman ... » « Est-ce que tu as mal quelque part ? » « A la tête, au dos et au ventre. J'ai soif. » « Tiens, bois un peu. »
Alaska vida plusieurs verre d'eau, se demandant qui était ce monsieur qui s'appelait Peter et qui semblait si triste. Lui aussi sa soeur était partit en Italie, rejoindre son amoureux ? Elle essaya de se redresser, mais quelque chose l'en empêcha.
« Ils sont où papa et maman ? » « Ils … ils ne sont plus là ... » « Je comprends pas … Je veux maman ! » « Elle … ta maman, ne reviendra plus mon coeur. Ton papa, non plus. Plus jamais. Ils … ce sont des anges, maintenant. » « Plus jamais ? »
Peter secoua la tête de gauche à droite et quand le menton de la petite tremblota, il demanda à une infirmière de lui amener des calmants. Cette petite puce lui faisait de la peine, énormément de peine. Elle n'avait plus personne et on ne la cherchait nul part. Ils avaient trouvé la trace d'une soeur aînée, mais en approfondissant leurs recherches, ils avaient découvert que son avion était entré en collision avec un autre et qu'elle était morte en chemin vers les urgences. L'enfant commença à se débattre et à hurler, alors sans réfléchir plus longtemps, il attrapa l'aiguille, lui tira le bras et planta la seringue dans sa veine. Le produit partit immédiatement et Alaska se rendormit, complètement brisée.
just the way you are
Appelé humaine, plus connue sous le nom de Marine ou de Chou.. Elle a seize ans, espère devenir maîtresse du monde. Sinon, elle est passionnée par les livres, l'art, la musique, le cheval & est DVDphile. Elle en a un d'ailleurs de bourricot. Enfin, deux maintenant. THUB on m'a dit de venir par hasard. En fait, j'ai croisé un tapis volant qui m'a dit qu'une chaussette lui dit qu'un pantalon lui avait murmuré au coin de l'oreille et que c'était partie de Nemo, que le design était . Et il plus que ça, même il est carrément . Elle ne va plus à l'école, passera pas en première L pour devenir éditrice, traductrice, interprète ou prof de français à l'étranger. Elle va finir clocharde sous un pont et partagera son morceau de carton avec une chaussette moisi
bannière de poon & icon de marley smith.
Dernière édition par Alaska A. Stones-Hanwell le Ven 3 Juin - 12:29, édité 4 fois
Sujet: Re: AAWSH » Je hais ces gens autour de moi qui rient de rien et s'amusent de tout. Jeu 2 Juin - 20:52
C'est tellement difficile d'expliquer à une enfant de cinq ans, qu'elle ne reverra plus ni son père, ni sa mère, ni sa grande soeur. C'était trop compliqué de lui faire comprendre que les gens face à elle ne parle pas américain, mais brésilien, de lui apprendre une nouvelle langue. Lui faire dire que ces deux personnes là seront sa familles d'accueil, qu'elle devra vivre tous les jours avec des inconnus et apprendre à les connaître. Pendant des années, jusqu'à sa majorité ou du moins jusqu'à ce qu'ils ne veuillent plus d'elle, Alaska allait vivre avec eux, quotidiennement. Ses parents lui avaient répété maintes fois de ne jamais parler à des inconnus, de ne jamais les suivre. Peut-être qu'à sa sortit de l'hôpital, sa crise de larmes et de cris qui résonna dans tout le lieu venait de là. Aly résistait, refusant de les suivre. Elle criait à tout le monde que ces gens étaient méchants que son papa et sa maman arriveraient bientôt et qu'elle repartirait avec eux. Les malades la regardaient comme si elle était folle. Ernesto et Camilla réussirent à l'emmener avec énormément de difficultés. Si en la voyant sur ce lit d'hôpital, il n'avait pas eu peur de l'avenir, pensant que la petite brune serait calme et docile, et qu'il n'appréhendait pas sa réaction vis-à-vis de leur fils, la manière dont elle avait quitté l'hôpital, leur avait fait peur. L'américaine n'était peut-être pas cet enfant fragile qu'il pensait, et ce ne fut pas le cas.
Dès son arrivée au Brésil, Aly leur fit vivre un enfer. Elle était infernale, mais c'était sa manière à elle de souffrir. Elle ne voulait pas pleurer, n'ayant jamais aimé montrer ses faiblesses aux autres. Eliora était la seule et l'unique à savoir quand la plus jeune allait mal. Dès le départ, Alaska se mura dans un silence quasi complet. Les rare fois où sa voix résonnait, elle était froide ou alors c'était pour dire des méchancetés. Mais elle était devenue comme ça. On ne pouvait pas dire que c'était l'argent qui l'avait pourrit, puisque ses familles ne roulaient pas dur l'or, pour certaines du moins. Elle c'était forgée cette carapace impénétrable que personne n'arrivait à passer. Tous ses parents adoptifs savaient que sous toutes ces couches de méchancetés, Aly était une jeune fille d'un calme relaxant. Son passe-temps préféré, à partir du moment où elle a sut lire, fût de dévorer n'importe quel livre, sur n'importe quel sujet. C'était le seul moment où les larmes sortaient de ses yeux. Les seuls instants où elle redevenait une enfant comme les autres. Alaska a voyagé dans énormément de famille, voyant des tas de pays différents. Elle maîtrise de nombreuses langues et son appareil photo est son meilleur ami. Son ordinateur regorge d'endroits qu'elle a visité, qu'elle a aimé et fait semblant de détester. À son compteur, elle a dût partir de soixante familles. Cent vingt personnes à la rejeter complètement, à ne jamais essayer de la comprendre. Elle a vue des psychologues qui tentaient de la déchiffrer et de comprendre son fonctionnement, mais elle voyait trop rapidement dans leurs jeux et les faisait tourner en bourrique. Aly est quelqu'un de fière, qui ne baisse pas les bras si facilement. Pourtant, tout a basculé dans sa soixante-cinquième ou soixante-dixième famille d'accueil.
Il s'appelait Enzo. Il était grand, plus vieux qu'elle, mais pas de beaucoup. Lui aussi était rejeté par les autres. Dès le premier regard, malgré son envie secrète de le tuer, Alaska l'a aimé. Assez paradoxale, mais c'était le cas. Pas un coup de foudre, parce que ces conneries, elle n'y croit pas. Ça fait longtemps qu'elle ne croit plus en rien. Il est arrivé dans sa vie, alors qu'elle commençait sa seconde. Lui avait dix-huit ans, elle seize. Le soir, elle l'a trouvé dans la maison où elle vivait et ses tuteurs de l'époque qui lui ont dit qu'ils avaient voulu l'aider. Enzo avait eu quelques problèmes avec l'ancien homme de sa famille d'accueil et il avait préféré demander à aller ailleurs. Comme il voulait poursuivre ses études, on l'a replacé. Pendant trois ans, elle a vécut un véritable enfer. Malgré tout ce qu'elle pouvait dire, Poppy et Alexander l'ont gardé. Malgré les crasses qu'elle leur faisait, ils ne l'ont pas renvoyé de chez eux. Il la punissait, mais avait compris que c'était sa manière à elle de montrer qu'elle souffrait. En onze ans, elle venait de trouver les premières personnes à la comprendre entièrement. Alors Aly c'est calmée. Peu à peu, elle est redescendue en pression, arrêtant ses frasques. Enzo faisait sa vie, sans s'occuper d'elle. Enfin, c'est ce qu'elle croyait.
Elle était en train de prendre sa douche, quand elle a entendue la porte de la salle de bain s'ouvrir. Enfin, elle ne l'a pas vraiment entendu, mais Aly était persuadée qu'il s'agissait de Poppy, donc elle n'a rien dit. Or, au moment où elle coupait l'eau et sortait de la douche, la porte se refermait et un étrange parfum masculin flottait dans l'air. Elle a simplement haussé les épaules et c'est dit que c'était un des petits qui avaient joué avec le parfum d'Alex. Elle c'est habillée, mais Enzo l'attendait devant la porte, étrange. Elle lui est passée devant pour aller dans sa chambre et il a commencé à la suivre. La maison était calme et incroyablement silencieuse. Chose étrange, parce que d'ordinaire les petits faisaient du bruit. Elle est rentrée dans sa chambre, et la porte c'est refermée sur le jeune homme. Aly le pensait à l'extérieur, jusqu'à ce qu'elle sente deux mains sur sa taille et des lèvres dans son cou.
« Putain Enzo ! Barre-toi, espèce de con ! »
La jolie brune est sortit de l'étreinte du jeune homme. Elle lui a tourné une claque et récupérant son sac, elle a carrément fuit la maison, Enzo sur ses pas. Elle a cavalé un bon moment dans la rue, se retrouvant face à un parc dans Londres, sans rien comprendre. Aly a reprit son souffle et elle c'est dirigée vers un espace vert, où elle pourrait bouquiner en paix. Elle essayait de comprendre la réaction qu'Enzo avait eu dans sa chambre. Pourquoi était-il venu dans la salle de bain, alors qu'elle prenait sa douche ? Elle secoua la tête, chassant ses idées noires. Elle aurait put en parler avec Poppy, mais elle n'était pas du genre à se confier à des gens. Puis de toute manière, sa mémoire allait l'effacer, vue la certaine tendance qu'elle a depuis l'accident. Ses souvenirs se gomment en partie et parfois ce sont seulement des petits fragments qui lui reviennent. Le soleil commença à décliner et elle décida de rentrer chez elle, priant tout les dieux pour que les adultes soient rentrés. Ce qui fût le cas.
À la suite de ça, Alaska essayait de rester le moins souvent seule avec Enzo, sortant tout le temps où ils n'étaient pas là. Mais même quand Poppy et Alexander étaient là, ça n'empêchait pas le jeune homme de se glisser dans sa chambre. Elle le savait, parce qu'elle le voyait. Mais il ne tentait rien. Son comportement devenait étrange, mais Aly se taisait, subissant en silence. Puis le jeune homme a commencé à avoir des gestes déplacés envers la jeune demoiselle. Tout a commencé par un pied qui glissait entre ses jambes à table, une tape sur ses fesses quand elle passait vers lui, jusqu'à empirer et prendre des proportions énormes. Et ce qui devait arriver arriva. Alaska ne l'a pas vue venir et chaque coups avaient été minutieusement préparé. Chaque secondes avaient son importance et dans son sommeil, il l'a réveillé pour la violer. Aly a essayé d'être forte, de ne pas pleurer, mais après onze ans sans jamais avoir versé une larme, des sanglots étouffés lui ont échappé. Et elle est retombée aussi bas que terre. Creusant même encore plus. Elle a commencé à sortir, malgré tout. Enchaînant les soirées, elle évitait les hommes qui la draguaient, engueulait ceux qui osaient la toucher. Petit à petit elle est tombée, commençant à enchaîner alcool et drogues. Sa manière à elle d'oublier et de ne pas penser au soir qui allait arriver. Parce qu'à chaque fois, Enzo revenait dans sa chambre et tout recommençait. Jusqu'au jour où Alex s'en est aperçu.
Quand il n'y avait que lui et Alaska elle fuyait. Parfois, elle semblait complètement stone. Alors il a commencé à fouiller dans sa chambre pendant qu'elle était en cours. Il trouvait de nombreux joints, fumés ou non. Quelques sachets de poudre blanche et d'autres choses. Aly devait rentrer d'un moment à l'autre du lycée, elle passait son bac aujourd'hui et c'était la dernière épreuve. Alexander avait comprit d'où venait le problème. Au milieu des sachets de poudre, il avait trouvé une boite de préservatif. Or, Alaska n'a jamais ramené quelqu'un chez eux. Et le seul autre garçon présent était Enzo. Le lien c'est vite fait et quand la jolie brune est rentrée, Alex lui a dit de faire ses valises et le soir même, elle partait pour Miami, faire une cure de désintoxication. Finalement ça lui convenait, puisqu'elle ne verrait plus jamais Enzo. Enfin ça, ça reste à voir.
Dernière édition par Alaska A. Stones-Hanwell le Ven 3 Juin - 12:24, édité 2 fois
Sujet: Re: AAWSH » Je hais ces gens autour de moi qui rient de rien et s'amusent de tout. Jeu 2 Juin - 20:52
Alaska a passé un an dans ce centre à être complètement « lavée » de toutes drogues. Elle savait qu'elle avait déconné et venait donc de perdre la seule aide financière qu'elle avait. Heureusement, la jeune fille avait pas mal d'argents de côté et grâce à ses petits boulots, elle avait réussit à économiser suffisamment pour aller suivre ses études à Paris. Elle intégra la fac, et en même temps, cherchait un autre petit boulot pour avoir des fins de mois corrects, payer son appart' et surtout avoir à manger dans le ventre. Elle n'a eu aucunes nouvelles d'Enzo ou de son ancienne famille pendant une année. Puis, un soir dans le métro, alors qu'elle rentrait chez elle, elle l'a vue sur le quai face au sien. Son sang c'est glacé alors que les lèvres de son bourreau mimait un « Tu m'as manqué ». Son corps entier frissonna et elle se dépêcha de prendre son métro et d'essayer de le semer le plus vite possible. Cette course-poursuite dura deux bonnes années. Alaska le fuyait, et lui la suivait simplement. Parfois, elle avait l'impression d'être en plein cauchemar, mais tout était réel. Puis elle a décidé de ne plus pas partir tant que la fac ne serait pas terminé. Étudiante en littératures et langues étrangères la journée, elle était une simple stripteaseuse la nuit. Malgré le dégoût qu'elle éprouvait pour son corps, malgré sa honte de devoir faire ça pour payer ses semestres et ses fins de mois, elle n'a jamais arrêté. Parfois, elle le voyait certains soirs, mais elle se demandait qui était cet homme qui la fixait ainsi. Il lui arrivait de voir des choses qu'elle voulait oublier. Peu à peu, Aly a continué son train de vie, jusqu'au jour où elle a craqué. Définitivement. Elle était à la fac et a regardé combien elle avait sur son compte. Prenant son billet d'avion sous un faux nom, depuis son ordinateur portable dans un cybercafé, Alaska a tourné le dos à sa vie parisienne et elle a déménagé dans le Maine à Arrowsic.
Elle a reprit ses études de littératures et de langues étrangères. Devenir traductrice ou interprète, elle hésite encore. Peut-être prof d'une langue dans un lycée. Elle ne sait pas. De toute manière, ce n'est pas le vocabulaire ou le parler qui lui manque. L'américaine a retrouvé un travail dans une boite de strip, elle a réintégré la fac et elle poursuit sa vie, essayant d'oublier tout ce qu'il lui est arrivée depuis sa naissance. La mort de ses parents et de sa soeur aînée, son caractère de chien et sa coquille. Ses viols et sa chute libre. Le centre de désintox'. Sydney. Sauf que sa carapace et son sale caractère sont revenus, depuis ce soir là où Enzo a abusé d'elle. Elle n'est plus la même, changé à jamais et celui qui la fera changer n'est pas encore né.
Dernière édition par Alaska A. Stones-Hanwell le Ven 3 Juin - 12:26, édité 3 fois
Sujet: Re: AAWSH » Je hais ces gens autour de moi qui rient de rien et s'amusent de tout. Jeu 2 Juin - 20:53
WOU, tu gères ma poule. J'adore ton nouveau prénom en tout cas. J'ai hâte de voir ce que tu vas faire comme nouveau personnage. Re-bienvenue parmi nous en tout cas, et bonne chance pour ta fiche.
Sujet: Re: AAWSH » Je hais ces gens autour de moi qui rient de rien et s'amusent de tout. Ven 3 Juin - 12:41
Bon, si tous les liens que tu avais sont au courant, alors je te revalide la jolie. Je déplace ton ancienne fiche. C'est vrai que le personnage a changé du tout au tout. (: