MONROE JOSIE FITZ-HOWARD

« La foi en l'âme humaine échappe à la raison et défie les frêles certitudes de notre savoir. »

NOM(S): Fitz-Howard. Patronyme qu'elle tient de son géniteur. Elle aurait encore préférer s'appeler Smith, juste pour ne plus rien n'avoir à faire avec cet homme qui a fini par briser le semblant de famille qui lui restait. ❖ PRÉNOM(S): Monroe, ce n'est pas bien difficile à comprendre, sa mère était juste une très grande fan de Marilyn. C'est donc une sorte d'hommage qui est rendu à l'égérie à travers sa petite personne. Pour Josie, c'est simplement le diminutif de sa grand-mère Josefine, une femme qu'elle n'a pas eu le temps de connaître. ❖ AGE: Vingt ans, elle est née le premier mai de l'année mille neuf cent quatre vingt onze. ❖ ORIGINE: Cent pour cent américaine, même si elle a du sang allemand qui coule dans ses veines. ❖ STATUT CIVIL: Célibataire, mais elle est amoureuse. ❖ MÉTIER OU ÉTUDES: Etudiante en art et serveuse à mi-temps. ❖ GROUPE: Filthy Youth. ❖ AVATAR: Jennifer Lawrence.

Alors contrairement a beaucoup, je ne pense pas avoir d'humour, mais bon vous pourrez le vérifier par vous même. Mon pseudo est Ollie, parce que mon prénom n'est autre qu'Olivia, ouais je ne fait pas dans l'originalité. J'ai dix-huit ans et je viens de France, habitant dans un coin tellement paumée que personne ne connaît. Pour ma connexion, cela dépendra de ce que j'ai à faire pendant ma journée et de si j'ai les monstres de ma sœur à surveiller. Enfin voilà ce que vous devez savoir sur moi, pour de plus ample information, vous pouvez toujours aller faire un tour à l'état civil.

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Tout avait été si simple avant que cela n'arrive, il y avait les disputes entre eux et surtout les réconciliations une fois l'erreur comprise. A douze ans, la vie est tout simplement merveilleuse, tout du moins c'est ce que l'on pense et on n'imagine pas une seule seconde que la mort puisse rôder autour de nous et pourtant... Aujourd'hui, elle se retrouvait auprès de son frère de quinze ans, assisse sur une chaise à lui tenir la main tout en observant sa poitrine se lever et se baisser doucement au rythme de sa respiration. Une leucémie, c'est ce que les médecins ont découvert chez Marlon un peu plus d'un an auparavant et sa seule chance de survie reste la greffe de moelle. Mais aucune comptabilité chez l'un d'eux et aucun donneur potentiel pour le moment. Donc ils attendaient patiemment avec la peur au ventre, surtout elle qui ne voulait pas voir son monde s'effondrer et se retrouver seule, sans son meilleur ami auprès d'elle. Caressant doucement la paume de la main de son aîné, elle se perd dans ses pensées et repense a tout ces moments qui font qu'elle ne pourra jamais l'oublier. Bien que personne n'ai eu le courage de lui dire, elle a compris que son état s'est empirer et qu'il y avait une chance pour que ce soit ces derniers instants sur Terre. Elle a peur, mais elle ne veux pas le montrer devant lui, après tout ça doit être lui qui doit être terrifier à la perspective de ne plus être de ce monde. « Ronny, si tu continue comme ça je crois que je vais m'endormir et finir par ne plus me réveiller. » Un petit rire passe ses lèvres, il est faible, mais il trouve encore le courage et la force de faire ds blagues qui ne font rire que lui. Puis ce Ronny, il n'y a que lui qui a le privilège de l'appeler ainsi et ce sera ainsi jusqu'à la fin de ses jours. « Tu veux que j'arrête ? » « Nope. Viens t'allonger avec moi, j'ai envie de serrer ma petite sœur dans mes bras. » Monroe ne se le refait pas dire, enlève ses chaussures et grimpe dans le lit en faisant attention à ne faire mal a son frère et en évitant de tirer sur les fils de la perfusion. Une fois allonger, elle pose sa tête sur l'épaule de son frère et celui-ci caresse doucement ses cheveux. « Tu sais ce que je regretterais le plus si je dois partir ? Mes prises de tête avec toi, ton caractère de cochon et ces mauvais tours qu'ont jouaient si souvent à Mr Matthews. Je regretterais aussi de ne pas pouvoir faire peur aux mecs qui commenceront à t'approcher, car aussi belle que tu est aujourd'hui, je crains le pire dans quelques années. Leur casser la gueule pour avoir eu le malheur de te regarder trop longtemps, ce serait tout simplement super pour moi. Mais ce qui me manquera le plus, c'est de pouvoir te tenir dans mes bras, comme ça, sans aucunes raisons et tout simplement pour passer un moment avec toi... Tu sera celle qui me manquera le plus, ma jolie... » Elle retient ses larmes, ayant la drôle d'impression qu'il est en train de faire ses adieux, mais elle se reprend doucement et lui tape gentiment sur le torse. « Arrête, je serais toujours là pour t'empêcher de tourner en rond dans quelques années et je serais exaspérer que tu fasse fuir mes potentiels petits-amis. Mais je me vengerais férocement avec tes copines, j'ai des tas de dossiers sur toi mon coco. » Le silence ce fait doucement, mais il est loin d'être pesant, ils ont juste le besoin de se retrouver un peu entre eux et de profiter de ce moment si simple. Elle sais que quelque chose le taraude et pour le faire parler, elle se redresse doucement et plonge son regard océan dans le sien. Ils sont si semblable l'un l'autre que cela peut paraître terrifiant par moment, mais pour eux, c'est le plus beau des compliments qu'on puisse leur faire. « J'aimerais que tu me fasse une promesse p'tite sœur et que tu la tienne jusqu'au bout, tu pourrais le faire pour moi. » La réflexion est vite faite et elle acquiesce sans réellement savoir à quoi s'attendre, il peut s'agir de n'importe quoi venant de son frère. « Je veux que tu vive ta vie à fond, complètement, fait en sorte que le jour de ta mort tu n'est aucun regret qui vienne te trotter dans la tête. Okay ? Je ne veux pas que maman ou encore papa fasse en sorte que tu deviennes en sucre, car je sais que si je part, ils feront en sorte de te protéger comme la huitième merveilles du monde. Ne te laisse pas faire, car ça va tout simplement te détruire et j'en sais quelque chose. Si tu fait cela, je sais que ça va être égoïste de ma part, mais je vivrais cette vie que je n'aurais pas à travers toi. Alors, ne te laisse pas dicter ce que doit être ton existence. D'accord ? » Les larmes coulent, elle n'a pas pu faire autrement que de les laisser rouler librement sur ses joues, il va partir, elle en a maintenant la plus grande certitude et cela lui brise littéralement le cœur. Mais voilà, pour lui elle ferait n'importe quoi et cette promesse est tout simplement la plus belle qu'on lui demande de tenir. « Je te le promet Marl', tu sais bien que je ferais n'importe quoi pour toi, hein ? Mais j'espère ne pas avoir à le faire pour toi, je ne veux pas que tu partes, qu'est-ce que je vais devenir sans toi ? Tu est mon meilleur ami en plus de mon frère... Je t'aime. » Elle cache son visage dans le cou de son frère et laisse sa peine couler hors de son corps et sans s'en rendre compte, elle s'endort dans l'étreinte douce et protectrice de son aîné, sans savoir que c'est la dernière fois qu'elle a pu lui dire ce qu'elle pouvait ressentir pour lui.

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« Je te hais, tu me comprend ? Comment est-ce que tu as pu nous faire cela, surtout à maman, elle t'aime plus que tout au monde... Tu est un monstre à mes yeux, un minable. » Monroe avait le regard plein de larmes et son père n'en revenait pas des mots qui venait de franchir les lèvres de sa fille, de celle qu'il y avait encore quelques heures avait pour surnom sa petite princesse. Il était coupable, il était plus que conscience, mais jamais il n'aurait cru que ce serait elle qui découvrirais le pot aux roses. Bien entendu, elle avait toujours été observatrice et très intelligente, il aurait du savoir que son secret allait prendre fin un jour. Mais là, son cœur venait de se briser en entendant ses mots de cette bouche encore si innocente, à quatorze ans l'insouciance doit être encore de mise. Il venait tout simplement de retirer ce privilège à la chair de sa chair. De son côté, la jeune fille venait de se laisser tomber sur le canapé du salon, regardant autour d'elle et en priant pour que ce qu'elle avait surpris ne soit qu'un cauchemar. Oui, elle allait finir par se réveiller et sa vie allait reprendre son cours comme-ci de rien n'était et son père ne serait pas ce monstre qu'elle avait découvert. Il avait fallu que ses deux derniers cours de sa journée soit annuler à cause d'une réunion pour qu'elle découvre cela. Bien entendu, un homme pouvait être infidèle à sa femme, mais comment son père pouvait faire souffrir sa mère ? Elle qu'il savait si fragile depuis le décès de son frère il y avait de cela maintenant pratiquement deux ans ? Le fait que leur famille est endurer ce drame après plusieurs mois de souffrance pour Marlon, avait suffit à les rapprocher, enfin, c'est ce qu'elle avait cru. Mais non et la plus grande preuve venait de prendre la fuite de leur maison par la porte arrière. « Ma chérie... » Elle se redressa et s'éloigna rapidement quand elle surpris sa main si proche d'elle. Les larmes coulaient maintenant librement sur ses joues et elle n'aurait jamais cru connaître encore une fois une telle souffrance, surtout à cause de l'homme qui reflétait le modèle d'un mari parfait à ses yeux. Soupirant, elle passa une main dans ses cheveux avant de le regarder dans les yeux. « Je ne dirais rien à maman, ce n'est pas à moi de le faire et j'espère pour nous que tu le fera rapidement avant que ce ne soit elle qui le découvre. Toutefois, sache qu'à partir d'aujourd'hui, je ne suis tout simplement plus ta fille. »

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« Vous voulez que je fasse le bilan de ma vie ? Ce n'est pas bien difficile vous savez, c'est qu'à part mes amis, je n'ai plus aucune famille sur qui compter, si bien entendu j'omets mes grands-parents... J'ai perdu la personne la plus chère à ma vie quand j'avais douze ans, mon grand-frère qui était atteint d'une leucémie. Il a quitter ce monde alors que j'étais à ses côtés et je pense que de savoir qu'il s'est senti assez en sécurité pour se laisser partir alors que j'étais avec lui et une sorte de satisfaction. Il a tellement souffert pendant un peu plus d'un an, que je ne pouvais plus le voir comme ça, mais j'aurais voulu qu'il soit toujours là aujourd'hui. Il me manque tout les jours. Pour mes parents, tout à déraper après le décès de Marlon, mais je n'en est pas réellement eu conscience, tout du moins pas avant mes quatorze ans... Ce jour-là, je suis rentrée un peu plus tôt du collège et mon père ne s'y attendait apparemment pas. Il a cru qu'il aurait la maison pour lui tout seul, enfin, il n'était pas tout à fait tout seul si vous comprenez ce que je veux dire. Il trompait ma mère, depuis un petit moment d'après ce que j'ai compris quelques temps plus tard. J'aurais peut-être pu l'accepter, si ça avait été avec une femme... Je n'ai rien contre les personnes homosexuels, beaucoup de mes connaissances ont des penchants comme celui-ci, même moi j'ai déjà ressenti de l'attirance pour une femme. Mais mon père avait menti pendant des années et le voir embrasser cet homme en étant à moitié nu alors que je n'étais encore qu'une adolescente, j'ai eu du mal à le supporter... Ce n'est que trois ans plus tard qu'il a eu la courage de l'annoncer à ma mère, cette dernière était déjà sous antidépresseur depuis des années et était tellement fragile qu'elle ne l'a pas supporter. Quelques jours plus tard, en rentrant du lycée, mon père m'a annoncer qu'elle avait mit fin à ses jours. Je crois que je n'aurais pas tomber plus bas, c'est à cette époque que j'ai pris la décision de me faire émanciper et de prendre le rennes de ma vie en main, comme mon frère me l'avait demander. Mon père a signer, il n'avait pas réellement d'autre possibilité, sinon j'aurais dit à tout le monde le pire de ses secrets. Ouais, je suis un peu garce. Je n'ai pas eu de manque d'argent, ma mère m'avait léguer une bonne partie de ce qui lui revenait, ne laissant à mon père que la maison et les biens qu'ils avaient acheter ensemble. Depuis, je ne lui adresse pratiquement plus la parole, même s'il essaye de se racheter en m'envoyant très souvent des sommes d'argent faramineuse. Après le lycée, je ne suis me suis décidée à suivre le cursus en art à l'Université, je ne me sentais pas de rentrer dans la vie active tout de suite. Je travaille toutefois en tant que serveuse, me permettant de mettre un peu d'argent de côté. Je suis très entourée par mes amis et je ne les remercierais jamais assez pour cela. C'est ma véritable famille. Je ne sais pas trop quoi vous dire, ma vie n'est pas si différente de celle d'un autre. J'ai eu mon lot de bonheur et d'emmerdes. »