esméralda jasmin deschamps

« sois belle et tais-toi. »

NOM(S): Deschamps. ❖ PRÉNOM(S): Esméralda, Jasmin. ❖ AGE: dix-sept ans ❖ ORIGINE: Française. ❖ STATUT CIVIL: C'est un peu compliqué. Elle est toujours célibataire pour le moment, ou du moins, dans son coeur. Car ses parents l'on promise à un homme depuis qu'elle est plus jeune. Elle est en quelques sorte fiancée à un homme qu'elle n'aime pas. ❖ MÉTIER OU ÉTUDES: Est au lycée McDonell en première Littéraire, elle étudie entre autres les langues en but de devenir traductrice. ❖ GROUPE: Fluorescent adolescent. ❖ AVATAR: Phoebe Tonkin .

Esméralda Jasmin Deschamps naquit un douze juillet, il y a dix-sept de cela, dans les Alpes-Maritimes, dans le merveilleux pays qu'est la France. Elle était la deuxième petite fille d'un photographe à succès et d'une rédactrice en chef d'un magasine de mode. Elle à donc ouvert les yeux dans une bonne famille de classe sociale importante. Elle était le deuxième enfant qu'avaient toujours attendu ses parents, et qu'ils n'avaient encore jamais réussi à avoir après leur première fille, trois ans auparavant. Et là, la voilà. Un petit bébé de trois kilos, quelques cheveux foncés garnissant son crâne et de magnifiques petits yeux marron clair, tirant sur le vert. Elle était enfin arrivée et tout le monde étaient heureux et émerveillés dans la famille. Elle se fit rapidement accepter grâce à sa magnifique bouille par sa sœur qui était au début réticente de ne plus pouvoir être le centre d'attention de toute la famille. Suite à sa naissance, ses parents envisageaient de déménager. Après de longue recherche, leur choix s'est arrêté sur le petit village d'Arrowsic et la famille partie donc de France lorsqu'Esméralda eu deux ans. Ils trouvaient l'endroit charmant et pensaient qu'il n'y avait surement pas mieux pour élever leurs filles. Ils achetèrent donc une grande maison là-bas, donnant sur la plage et commencèrent leur petite vie au sein du village. Les années passèrent et la petite fille grandissaient. Son éducation était très importante pour ses parents et on l'élevait avec les bonnes manières et dans le respect. C'était très important pour eux que leurs filles soient polies et présentables à leurs amis étant donné leurs rangs. Elle allait à l'école, comme tous les autres enfants de son âge, mais elle faisait tout de même plus mature et était plus sage que les autres. Mais malgré ça, la jeune fille, même si elle était de nature très timide, arrivait à se faire beaucoup d'amis.



Elle était là, parmi les autres élèves, dans la cour. C'était l'été et pratiquement toutes les filles étaient en jupe ou en robe. C'était la troisième année de maternelle et l'an prochain, le cour préparatoire. Les jeunes filles jouaient dans la cour, puis vint les garçons, qui s'amusaient à leur soulever les jupes pour voir leur culotte. Il en fallait vraiment peu avant, pour émoustiller un garçon. Esméralda étant l'une des plus jolies filles, on le lui faisait assez souvent, et elle commençait à en avoir marre. « - Arrêtez ! » Elle avait beau le répéter, à cet âge-là, ils étaient têtu et n'écoutaient rien. Ça les éclataient vraiment de faire ça. Puis, arrivant de nulle part, une voix ce fit entendre. « - Laissez-là ! » Ils se retournèrent tous et ils virent un garçon aux cheveux blonds-châtains leur faire face. Esméralda ne l'avait encore jamais vu auparavant. Les autres devaient surement le connaître, puisqu'ils la laissèrent sans se faire supplier. La jeune fille s'assit sur le banc, lui à ses côtés. « - Ca vas ? » Elle rougit en acquiesçant de la tête. «- Oui oui ... » Il lui sourit et demanda «- Tu t'appelles comment ? » « - Esméralda. » «- Moi c'est Nathan. » Et voilà comment ils devinrent tous les deux les meilleurs amis du monde. Ils ne le savaient pas encore mais, cette amitié ne faisant que commencer et n'était pas près de s'éteindre.



Esméralda se trouvait ce jour à une petite réception, avec ses parents. En belle robe jaune canari et cheveux magnifiquement bien coiffés, elle s'ennuyait visiblement beaucoup. Un verre de champagne à la main, elle observait attentivement les gens, au fond de l'immense pièce. Une femme se forçait à rire à toutes les phrases que sortait un homme plus riche qu'elle, sa mère et sa soeur discutaient longuement et,... Elle se demandait vraiment ce quel faisait ici, elle n'avait visiblement pas ça place. Elle aurait préféré rester tranquillement à la plage lire un bon livre et bronzé ou trainer dans les rues de la ville. Elle adorait ce petit village et ne regrettait en aucun cas le fait que ses parents ai déménager de France, même si elle ne connaissait pas vraiment comment c'était là-bas. Puis, quelqu'un la tira de ses pensées. « ▬ Hmm ... Mademoiselle Deschamps reluque un mec. Aurais-tu déjà oublié que tu étais déjà promise à quelqu'un ? » Esméralda soupira bruyamment. Cette voix ... Que faisait-il la lui ? Et pourquoi lui parlait-il ? La jeune fille se retourna et fit face au jeune homme qui avait osé la sortir de ses penser. Pfff... Hadès. Que venait-il faire la lui ? « ▬ Qu'est-ce que tu veux toi ? » Elle le regarda froidement dans les yeux. Ce mec, Esméralda n'était jamais arrivé à le voir ne serait-ce qu'en peinture. Jamais. Et lui, ça l'amuse beaucoup et il en profitait. Elle attendit nerveusement qu'il daigne lui répondre au plus vite. « ▬ Rien. Je te surveille. » « Pardon ? Rappelle-moi quand est-ce que je t'ai demandé d'être mon garde du corps ? Jamais. Alors lâche moi maintenant. Et puis cette histoire de mariage ne te regarde en aucun point. » Elle se retourna pour partir, mais Hadès la retint en lui attrapant doucement son poignet. « ▬ Euh, t'as pas genre autre chose à faire ? » Le garçon sourit. « Mais je fais mon boulot. Ta mère m'a demandé de rester près de toi. » Sa mère ... Voilà qui expliquait tout. La mère Deschamps avait toujours adorer Hadès. Comme si c'était son propre fils. « ▬ Laisse-moi s'il te plait, j'suis pas d'humeur la ... » Bizarrement, Esméralda était toujours mal et de mauvaise humeur lorsque le Hadès n'était pas loin. Ce garçon lui donnait réellement envie de vomir. « D'accord ... » Quoi ? Depuis quand il abandonnait si facilement, si vite ? Il était malade ou quoi ? Il faisait toujours tout pour embêter Esméralda. Dès qu'elle lui demandait quelque chose, Hadès faisait toujours tout le contraire de ce que la jeune fille voulait. Alors la, elle ne comprenait vraiment pas. Pourquoi faisait-il ça ? « ▬ ... De toute manière, on se voit bientôt... Futur madame Valentino ! » Il lui lança un incroyable sourire façon colgate accompagné d'un petit clin d'oeil complice puis sorti, étrangement heureux. Esméralda elle, était plantée dans le sol. Futur madame Valentino ? Non mais il se prend pour qui lui ? Il croit vraiment qu'il peut se marier avec elle ? Surtout lui, c'était la dernière personne avec qui Esméralda voudrait se marier ! Elle se retourna et s'assit sur une petite chaise, toujours choquée par ce que son ennemi venait de dire. Sa mère entra dans son champ de vision. « ▬ Alors, il t'as annoncé la bonne nouvelle ? » La mère de la jeune fille s'assit à côté d'elle. « ▬ De quoi parles-tu ? » Le coeur de Esméralda s'accéléra anormalement. Elle avait une mauvaise intuition. « ▬ Hadès et moi avions décidé de te l'annoncer aujourd'hui... Il ne t'as rien dit ? » Sa mère avait l'air un peu déçu de devoir lui annoncer la grande nouvelle elle-même. Elle attrapa l'une des mains de sa fille et la regarda. « ▬ Tu te souviens lorsque je t'avais annoncé que j'avais trouvé un garçon très bien pour toi ... » Esméralda secoua la tête en signe d'approbation, restant muette. Puis elle soupira silencieusement. Elle n'avait que huit ans que déjà, elle n'était plus accessible. « ▬ Et bien, c'est le jeune et beau Valentino que je t'ai trouvé. » Esméralda faillit s'étrangler. Alors c'était vrai ce qu'il avait annoncé deux minutes plus tôt... « ▬ Mais je le déteste ! » protesta-t-elle. « ▬ Et tu le sais en plus ! » Le visage de sa mère se durcit. « ▬ Plus un mot ! Hadès est un jeune homme très charmant, bien éduqué et il a aussi de l'humour. Il est parfait pour toi jeune fille ! » « Mais... » « Pas de mais ! » Esméralda ne répondit pas. Elle bouillonnait à l'intérieur et se sentait tellement mal. Elle se releva et elle partie faire la conversation a d'autres personnes présentes à la réception. Alors c'était lui. C'était lui qu'elle devait prendre pour époux. C'était lui que sa mère avait choisi. C'était impossible.




La jeune fille était dans sa chambre, faisant les cents pas, visiblement très agacées. Sont meilleur ami était assis sur le bord de son lit, la regardant. « - Hadès. Tu te rends compte ? » Elle avait lâché ce nom avait dégoût et haine. Elle n'arrivait toujours pas à y croire et elle avait besoin d'en parler à quelqu'un. C'était donc tout naturellement qu'elle s'était retournée sur Nathan, qui était surement le seul à pouvoir la comprendre à ce moment la. Il l'écoutait, et s'était tout ce qu'elle demandait. Elle faisait plus un long monologue se plaignant sans cesse du fait que ses parents n'avaient pas le droit de l'obliger à faire ce mariage avec Hadès plutôt qu'un vrai dialogue avec son meilleur ami. Elle le savait depuis petite qu'elle était promise à quelqu'un d'autre, et s'en été fait à l'idée et l'avait accepté. Car de toute manière, à cet âge la, elle n'était jamais tomber amoureuse, elle ne savait pas vraiment ce que cela voulait dire et encore moins qu'elle ne serait pas libre de tous ses choix concernant son futur. Et puis, c'était la volonté de ses parents, et en tant que bonne fille sage, elle ne pouvait pas dire non. Mais maintenant, tout était différent. Elle comprenait beaucoup mieux ce qu'impliquait le fait de se marier avec quelqu'un qu'elle détestait depuis toujours, et le mal que ça pouvait lui faire. Elle se sentait vraiment mal et n'arrêtait pas de chercher à ce à quoi son futur pourrait bien ressembler dans quelques années. « - Sérieux, j'ai envie de mourir la… » Elle s'était avachit sur son lit, son oreiller blanc serré contre elle. Des larmes commençaient à couler sur ses joues, comme des petites perles transparentes. Elle n'avait pas l'habitude de pleurer comme ça, mais quand ça lui venait, elle avait du mal à se contrôler. Elle aimait encore moins pleurer devant un homme, mais là, il était le seul qui pouvait essayer de la réconforter. Il se rapprocha d'elle et posa doucement sa main sur sa joue. « - Pleure pas baby … » A l'entente de cette phrase, la jeune fille décrocha un petit sourire, infime. Mais un sourire quand même. C'était sa phrase à lui ça. Il le disait tout le temps, que se soit ironiquement lorsqu'il gagnait à un jeu contre elle et qu'elle faisait la mauvaise perdante ou dans des moments comme celui-ci, lorsqu'elle pleurait vraiment et qu'il voulait la calmer et faire partir ses larmes. Il la prit dans ses bras et elle se sera contre lui. C'était horrible. Voilà qui venait compliqué encore plus les choses : elle commençait à tomber amoureuse de lui.

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