ray garrettdowdeswell

« Hold me now or never ever hold me again. »

NOM DOWDESWELL ❖ PRÉNOM(S): RAY-GARRETT ❖ AGE: vingt-cinq ans. ❖ ORIGINE: américaine. ❖ STATUT CIVIL: célibataire. ❖ MÉTIER OU ÉTUDES: critique de cinéma (et assez réputé). ❖ GROUPE: adult's world. ❖ AVATAR: robert pattinson.

« M'man, y'a le nouveau Assassin's Creed qui vient de sortir ! Tu pourrais me passer genre ... 50$ pour que j'aille me le prendre au magasin avant qu'il n'en reste plus ? » Et on savait tous que dès qu'il n'y avait plus d'exemplaires d'un nouveau jeu dans la seule boutique de jeux vidéos d'Arrowsic, il faudrait attendre un mois avant la prochaine livraison. « C'est beaucoup trop dispendieux, Ray, il va falloir attendre ... » Je fronçai les sourcils en m'approchant de ma mère. « Trop dispendieux ? Y'a un mois tu ... » Elle me coupa la parole. « Il y a un mois, c'était il y a un mois. » Elle soupira. « Viens t'asseoir, mon amour. » Je détestais quand elle m'appelait comme ça. J'avais seize ans tout de même ! Je m'exécutai quand même et je l'écoutai, silencieusement. Ça avait l'air plutôt sérieux. « Ton père a perdu son emploi la semaine dernière ... et comme il faut payer pour les traitements de ta grand-mère à l'hôpital, nos économies ne nous permettent pas d'écart. Il faudra attendre que ton père se retrouve un job. » Et à Arrowsic, cela pouvait prendre un peu de temps. « ... » J'hochai la tête. Je comprenais. Et je savais ce que je devais faire. « Je comprends ... J'irai jouer chez Joey. » « Tu es un ange. » Je lui souris, tristement, et je partis dans ma chambre, prenant le journal au passage. Je fouillai, cherchai au travers des pages, et je trouvai finalement dans les petites annonces une offre d'emploi comme laveur de vitres pour une petite compagnie d'entretien ménager. Je terminai mes dernières semaines de lycéen, je lâchai mes études, et je passai l'année suivante à jongler entre trois emplois afin d'aider ma famille à surmonter cette crise économique dans laquelle elle était plongée.


La maison était devenue trop grande pour eux. Pour mes parents, j'veux dire. Et ils savaient pertinemment que j'avais toujours eu un grand besoin d'espace pour laisser mes idées flotter et mettre le son des films à fond. Alors ils m'ont vendu la maison, à un prix très raisonnable pour la demeure que c'était. J'étais heureux, et ils étaient aussi heureux dans leur petite maison de retraités au bord de la rivière. La vue était belle, et moi j'avais une superbe place pour y ramener des filles que je voulais impressionner. Évidemment, vivre seul dans une grande maison venait avec son lot de responsabilités, par exemple tondre toute cette pelouse dans le jardin. C'était ce que je faisais, en ce début d'après-midi. La pelouse chez le voisin, si on la comparait maintenant à la mienne, ressemblait à une jungle sauvage. Les propriétaires étaient décédés très récemment. Les parents de mon amie d'enfance, celle que j'avais vue si souvent se déshabiller derrière la fenêtre en face de la mienne. Celle pour qui j'avais avalé tant d'insectes. Celle pour qui je venais m'emmerder durant des heures quand mes parents allaient déjeuner avec ses parents. C'était de l'histoire ancienne, elle était partie se marier avec un chanteur rock, à Boston j'crois. J'ai plus jamais eu de ses nouvelles. Et pourtant, là, la mort de ses parents m'apparaissait comme ma seule chance de la revoir, même si ce ne serait que pour une journée. Quelques heures. Je voulais seulement savoir comment elle allait. Une portière de voiture claqua. Je fermai la tondeuse à gazon et me rapprochai de la clôture en bois que j'avais peinturée en blanc au mois de mai. « Lou ? » La jeune femme, au milieu des escaliers menant à son entrée, se tourna vers moi. Elle semblait abasourdie de me voir là, fidèle à mon poste. C'était presque pathétique que je vive encore là, après six ans. Elle s'était bâti une vraie vie, moi je m'entêtais à rester à Arrowsic. « ça alors… » Au moins, elle m'avait reconnu. J'avais beaucoup pensé à elle durant son enfance, mais je n'attendais aucunement la même chose de sa part. Après tout, nous n'avions qu'une simple relation de voisin. À Boston, elle avait probablement eu bien d'autres trucs à faire que de repenser au petit Ray de l'autre côté de la clôture. Quant à moi, à part les films, les filles et la nostalgie du passé, je n'avais pas grand chose pour divertir mes pensées. « Toutes mes condoléances, pour tes parents. » Soufflai-je après l'avoir tristement regardée, sans pourtant avoir l'air de la prendre en pitié. « Merci. » Je ne voulais pas la mettre mal à l'aise, mais je sentais quand même que cette marque de politesse et d'attention avait déclenché en elle un sentiment désagréable. Je changeai prestement de sujet. « Tu as besoin d’aide pour tes bagages ? » « Ca serait gentil. » Je lui souris, me hissa par-dessus la clôture pour l'enjamber et me retrouver sur le terrain de la belle Louanne, et j'allai l'aider à transporter ses sacs et ses valises jusqu'à sa porte.

COUCOU LE PEUPLE Moi c'est Lili, Éliane ou Urochrome vous me connaitrez peut-être plus sous ce pseudo. Je suis Canadienne Québécoise, et oui je vis dans la province des orignaux, des teepees et des mocassins ! J'ai dix-huit ans, je sors souvent dans les bars, j'suis toujours saoule d'ailleurs j'viens souvent poster des conneries quand j'suis ivre donc j'suis assez marrante comme fille. J'étudie en psychologie et à côté de cela je fais cinq heures de danse par semaine, j'ai deux boulots (dans un théâtre et dans un restaurant) pis j'adore voyager ! Vous voulez même pas savoir tous les endroits que j'ai fait dans le monde, vous allez être jaloux (not.) Finalement, j'ai connu ce forum d'abord par bazzart, reconnu ensuite par un admin qui s'est inscrit sur un forum où j'suis, mais j'ai décidé de m'inscrire parce que Julie (Louanne) m'a torturé avec son fouet et sa machette jusqu'à ce que je me plie à ses ordres de tyran sexuel.

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