Assis sur le canapé de la demeure dans laquelle il avait grandi, le brunet termina sa bière avant de se lever sous le regard désapprobateur de sa mère. « Tu pars déjà ? » Comment ça « déjà » ? Il était là depuis deux heures de l'après-midi et il était plus de sept heures du soir ! Certes, il n'avait vu sa mère qu'une petite heure parce qu'il était venu pour aider son père à faire du bricolage mais, il n'avait pas l'intention de rester plus longtemps. Il s'approcha de la femme qui lui avait donné la vie et déposa un tendre baiser sur son front en guise d'excuses. « J'ai une femme tu sais. » Il avait un magnifique sourire bienveillant sur le visage alors que son coeur saignait quand il disait ça. Toute sa famille pensait que tout allait bien pour le jeune couple mais, ce n'était pas le cas et Ashton se demandait quelle serait l'ambiance à l'appartement, une fois rentré. « Elle peut venir pour le repas, tu sais. » En effet c'était une possibilité mais, non, il n'en avait pas envie. Il ne voulait pas supplier sa femme à genou de faire semblant que leur couple allait à merveille. Il n'avait pas envie de mentir. Il ne voulait pas imposer ça à sa femme. Il avait d'autres idées en tête pour ce soir. « Merci maman mais, ça sera pour autre fois, promis. Et demande à Ella qu'elle m'appelle s'il te plaît. » Il salua une dernière fois sa mère alors qu'elle acquiesçait sa demande. De toute façon elle n'avait pas d'autres choix, Ashton était inséparable de sa petite soeur et si elle voulait revoir son fils chez elle, la mère des deux jeunes avait plutôt intérêt à prévenir Ella.

Le brunet poussa doucement la porte de l'appartement. Sans un bruit, il retira ses chaussures avant de se diriger vers le salon. Lou était là, assise sur le canapé, automatiquement, le regard du jeune prof se posa sur sa femme. De dos, de face, de profil, peu importe elle était magnifique. Il était irrévocablement attiré par elle, son épouse était d'une beauté presque surnaturelle pour les yeux de cet homme amoureux. Mais, il n'y avait pas que la beauté de la jeune femme qui avait fait craquer le grand gamin qu'était Ashton. Non, Lou-Amaryllis avait un nombre incalculable de qualités. Ses défauts ? Elle en avait, oui, Ash' ne pouvait pas le nier mais, même ça, il les trouvait charmants. Il se glissa derrière elle, sans oser faire un geste en premier lieu : il avait peur qu'elle l'envoie balader. Tans pis, il prenait le risque. Doucement il passa ses bras pour encercler sa femme alors que le canapé séparé leurs deux corps. Il approcha sa bouche de l'oreille de sa femme avant qu'elle ne bouge, avant qu'elle ne parte de son emprise malgré lui. « Je suis désolé de rentrer si tard... » Il déposa un baiser sur sa joue, faute d'avoir sa bouche. « Ta journée s'est bien passée ? » Il ne retira pas ses bras. Il voulait profiter autant que possible de cette proximité, lui qui avait cette infâme sensation que sa femme lui glissait entre les doigts. Il en avait assez de cette situation. Ce soir, il ne résistait plus au besoin d'être proche d'elle. Ce soir, il avait envie de tout mettre au clair et de retrouver sa douce épouse.

mais qui sans amour Existe ?

Je dépose mes clefs sur la petite table se trouvant à l'entrée. il est six heures quarante cinq et je rentre du boulot. d’habitude, je m'arrange pour revenir encore plus tard, histoire de passer de moins en moins de temps avec ashton. mais aujourd'hui, je savais qu'il ne serait pas là quand je rentrerai. alors je n'avais pas cherché à rentrer plus tard. il fait noir, j'allume la lumière. ça sent le renfermer. depuis combien de temps est-il partit? je ne sais même pas où il est partit. Il a surement du me le dire, mais je n'ai pas écouté. on ne se parle presque plus. sauf en cas de nécessité absolue. je laisse tomber mon sac à l'entrée et me vautre dans le canapé, allumant la télé par la même occasion. je mets une chaîne sans savoir vraiment ce que c'est. je suis trop occupée à penser. à penser à notre couple qui fait plus que battre de l'aile. notre mariage ne tient plus qu'à un fil. et je ne sais même pas si il s'en rend compte. on ne parle plus, on ne se touche plus et on ne couche même plus ensemble. six ans de relations, deux ans de mariage. La vie est belle, mes amis. Mais je n'ai pas été voir ailleurs pour autant, même si un jour, il me l'a suggéré. quel enfoiré. Et pourtant, je continues de l'aimer d'un amour inconditionnel.
la porte s'ouvre. Il rentre. je ne pense même pas à lui. je continue de regarder la télé. il s'approche vers moi. Il m'entoure de ses bras. seul le canapé nous sépare. « Je suis désolé de rentrer si tard... » il dépose ensuite un baiser sur ma joue que je ne put esquiver. je ne bouge pas et ne réponds rien. à croire que pour lui, tout semble normal. « Ta journée s'est bien passée ? » J'ai envie de crier. Mais à quoi bon? Il ne bouge pas, ne desserre pas l'emprise qu'il a sur moi. Je daigne répondre à sa question. « pas aussi bien que la tienne, à mon avis. » Puis, je me lève. Je ne le regarde même pas, je n'ai pas envie. Je pense ensuite qu'il ne doit pas avoir mangé. Il est tout de même sept heures trente. Je m'en vais vers la cuisine. « J'ai déjà mangé. » Ces paroles étaient totalement fausses. Je voulais juste éviter de manger avec lui. Comme beaucoup de soirs. je me dirige ensuite vers la cuisine, sans me préocuper de mon mari. Je regarde dans le frigo. Rien. Il n'y a rien à manger, les courses n'ont pas été faite. Mais évidemment, il fallait que ce soit moi qui les fasse. J'en ai ras le bol. Je soupire et m'assois sur la table, un instant. quand se rendra-t-il compte de ce qu'il se passe? à croire qu'il s'en fou. Que pour lui, ce n'est rien. Je ne sais plus quoi faire. Je me renferme de plus ne plus sur moi-même, je m'éloigne de plus en plus de lui. Et je ne suis même pas sûre qu'il le remarque. Et c'est ça qui me tue encore plus. Je retiens mes larmes, je ne veux surtout pas lui montrer ma sensibilité et ma faiblesse. Bien qu'après six ans de relations et deux ans de mariage, il sait très bien ce que je suis, réellement.

Ashton J. Clarke a écrit:

« J'ai besoin de toi autant qu'un coeur a besoin de battre. »

L'ambiance est aussi froide que la banquise, pire encore elle ne connaît pas le réchauffement climatique. L'atmosphère était devenue pesante, insupportable pour le jeune marié. Pourquoi fallait-il que ce soit comme ça entre eux ? Ils s'aiment putain ! Ça devrait pourtant suffire. Non, évidemment ça ne suffisait pas, dans ce monde, l'amour ne suffisait pas, il se contentait de faire vivre des romans à l'eau rose mais, dans la vie de tous les jours, on peut aimer quelqu'un de tout son coeur, ça n'est jamais suffisant. Il y a toujours quelque chose qui vient perturber l'amour, le bonheur d'un couple, il y a toujours un truc pour tout foutre en l'air. Enfin, Lou-Amaryllis daigne enfin à répondre à la question de son mari, sans le moindre enthousiasme, avec ce ton froid qu'Ashton ne supporte plus. « pas aussi bien que la tienne, à mon avis. » ça voulait dire quoi ça ? Il n'avait pas passé une journée exceptionnelle, il n'en passait plus depuis que son couple prenait un aller simple pour l'enfer. Comment pouvait-elle dire une telle chose alors, que toute la journée il se torturait à coup de questions assassines, alors qu'à chaque seconde, il pensait à elle, celle qui l'aimait. Est-ce qu'il sentait encore la bière pour qu'elle dise ça ? Il en doutait mais, de toute façon il n'en serait pas plus puisque sa femme se levait déjà, se dégageant de son emprise. Putain qu'est-ce qu'il avait fait pour qu'elle le déteste à ce point ? Il n'en savait rien, il refusait que de croire que ce n'était qu'une histoire de bébé.

La belle s'en va vers la cuisine et il ne la lâche pas du regard. Il la suit. « J'ai déjà mangé. » Il s'était attendu à ce qu'elle lui dise ça, même s'il n'y croyait pas. Elle était prête à tout pour ne pas manger à ses côtés. Elle était prête à tout pour ne pas se retrouver en quatre yeux, avec lui. Le brunet se contente de pousser un long soupir. Que pouvait-il répondre ? Rien de toute évidence. De toute façon la tension pesante de l'appartement lui avait littéralement coupé l'appétit, lui, le sportif qui ne loupait jamais un repas. L'amour pourrait rendre fou n'importe qui, surtout un amour aussi fort. Sa femme ouvrit le frigo qui était vide -depuis un moment déjà- et Ashton baissa les yeux durant une fraction de seconde. Il aurait pu faire les courses, c'est vrai mais, en fait, il n'en voyait plus vraiment l'intérêt. Ils mangeaient si rarement dans leur lieu de vie que ça en avait quelque chose de pitoyable. Généralement, le seul repas qui se déroulait ici, c'était le petit déjeuner -qui se faisait rarement en même temps- oui, les courses n'étaient plus d'un réel intérêt mais, soit, il irait demain, acheter le minimum vital. Lou prend son air exaspéré avant de s'asseoir sur la table. Elle aussi en avait marre de cette situation ? Parce que son mari était à bout et même si elle ne s'en apercevait pas, il souffrait énormément. Il la sent fragile, comme si elle avait envie de pleurer et cette idée lui massacre le coeur. Il la connaît, sa femme, il sait qu'elle n'est pas toujours aussi forte qu'elle voudrait paraître, c'est une femme très sensible, une femme avec un coeur en or. Doucement, il s'approche d'elle avant de prendre son visage entre ses mains, avec délicatesse, pour la forcer à affronter son regard. « J’en ai assez Lou. Dis-moi ce qui ne va pas. Dis-moi pourquoi tu t’éloignes de moi comme ça… » Il y avait cette sincérité et l’émotion dans sa voix, il appréhendait les réponses, les réactions de sa tendre épouse. Il craignait qu’elle s’énerve. Il craignait que le ton monte entre eux et ce n’était pas ce qu’il voulait, loin de là. Il voulait retrouver son épouse.

mais qui sans amour Existe?

Mes paroles étaient tellement froides qu'il ne prenait même plus la peine d'y répondre. A croire que c'est ce que je veux. Je ne sais même plus ce que je veux, ce qu'il veut. Ce que nous voulons. Je suis perdue et je n'en peux plus. pourtant, dieu sait qu'on s'aime. on s'est quand même pas mariés sur un coup de tête. On a vécu quatre ans ensembles avant. Personne n'a jamais vraiment compris, on est si différent. Mais on s'aimait. On s'aime toujours. Je l'aime, vraiment. Et pourtant, maintenant, tout semble voué à l'échec. On ne se parle plus. Plus rien. Ça me fout mal et je pense que lui aussi. pourtant, il n'a jamais daigné le montrer. A vrai dire, j'essayais de ne pas lui montrer non plus. Au lieu de ça, à chaque fois que je lui parle, je suis froide, je l'agresse. A qui la faute? Je ne sais même plus. Il m'a refusé quelque chose que je souhaite vraiment, mais il n'a pas l'air de comprendre. Plus personne ne comprend rien. Je mens sans cesse. Lorsque ma mère me demande de ces nouvelles, je réponds que tout va bien. Quand elle me demande comment se passe notre mariage, sans cesse je réponds merveilleusement bien. Je sais que si je réponds que c'est la misère, elle me le reprochera. Enfin, pas elle. Mais mon père. Il n'a jamais été vraiment pour ce mariage. Il me dirait, vous n'avez rien en commun. Vous avez des caractère bien trop différents. Tu n'aurez jamais du te marier avec, rien ne vous unis. Si, l'amour inconditionnel que je lui porte et qu'il me porte. Alors pour éviter ça, je mens. A tout le monde. Je n'en peux plus, ça devient insupportable. Mais je souris, à ma famille, à mes amis. Je fais en sorte qu'il croit que je suis la plus heureuse des femmes. Alors que ce n'est plus le cas, depuis quelques temps, déjà.
J'étais assise sur la table, à penser. Je ne faisais que ça de mes journées, quand je ne suis pas occupée avec des enfants. Oui, des enfants. Mon rêve le plus cher. Je rêve d'un enfant, avec Ashton. Mais non, il ne veut pas. On en a déjà parlé mais ça s'est finis en dispute. J'ai essayé d'en reparler avec lui, un peu plus tard. On s'est disputés. Depuis ce jour, je ne lui parle plus. Je me force, à parraître forte et intouchable. Mais je ne peux plus. Surtout devant lui, c'est de plus en plus difficile. Il le voit. Il lit en moi comme dans un livre ouvert. C'est incroyable de connaître quelqu'un comme ça. Je le connais aussi, comme si je l'avait fait. Mais là, je ne veux plus le connaître. Je ne veux plus que ça continue. J'aimerais que tout redevienne comme avant. Et plus le temps avant, plus je me demande si c'est possible. Il s'approche de moi, prenant ma tête entre ses mains fortes et me force à le regarder. Je ferme les yeux. « J’en ai assez Lou. Dis-moi ce qui ne va pas. Dis-moi pourquoi tu t’éloignes de moi comme ça… » J'ouvre les yeux, humides. Je le regarde, l'engueule du regard. Pourquoi? Il ne comprend dont rien? Je m'échappe de ses mains et me lève, me mettant face à lui. Je hausse légèrement le ton, à contre-cœur. « Parce que tu crois pas que moi aussi j'en ai assez? Pourquoi? Tu sais très bien pourquoi! Mais tu fermes les yeux en permanence en espérant délibérément que les choses s'arrangeront. Mais tu vois, rien ne s'arrange et tout s'empire. Et tu sais très bien pourquoi! Mais tu ne veux pas le reconnaître! » Je me poste devant lui, respirant fort. Je m'étais emportée et désormais, je suis énervée. Il doit bien le savoir. Je le regarde, froidement, méchamment. Pourquoi a-t-il fallu que les choses tournent ainsi? Pourquoi a-t-il fallu qu'on l'on se perde? Que je le perde? Je ne sais pas où notre mariage va, si il va se solder par un échec ou non. Je n'en sais rien, mais tout au fond de moi, j'espère que non. J'espère que c'est un mauvais rêve et que je vais me réveiller, trouvant endormi à mes côtés, l'homme que j'aime et a qui je tiens. Chose qui n'arrive plus ces derniers temps puisque dans la nuit, je me lève et je vais finir ma nuit dans le canapé. Quand j'arrive à dormir. La plupart du temps, je reste à le regarder en me disant que je suis en train de perdre la plus belle chose qui me soit arrivée ces vingt dernières années.

Ce qu'il y avait de plus oppressant pour eux c'était certainement ce silence de mort qui prenait possession des lieux dès qu'ils se retrouvaient tous les deux. Il n'avait jamais cru toutes les personnes qui lui disaient que ce mariage était voué à l'échec, il n'avait pas écouté les mauvaises langues qui disaient sans cesse qu'elle était trop bien pour lui. Personne n'avait jamais voulu comprendre qu'il était lié par l'amour. Aujourd'hui ? Ashton ne voulait pas croire qu'ils avaient raison, parce qu'en dépit de toutes les disputes, de tous les silences, ils s'aimaient toujours autant. Mais, certain soir, le brunet se laissait aller à des pensées plus douloureuses. Et si son amour pour elle n'était plus réciproque ? S'il y avait quelqu'un qui la retenait au bureau, tous les soirs où elle rentrait tard ? Et si elle voulait partir ? Ou si elle voulait lui faire un coup-bas ? Le mettre devant le fait accompli ? Non, il ne pensait pas sérieusement que sa Lou-Amaryllis pouvait faire ça mais, dans les mauvais jours, il imaginait le pire. Dans les mauvais jours, il cherchait la raison de tout ce bordel parce que ça ne pouvait pas être une simple histoire de nourrisson qui avait causé ça. Il ne voulait pas croire qu'un simple désir puisse tout briser. Pourtant, il fallait qu'il s'y résout, il n'y avait pas d'autres raisons apparentes.

Une nouvelle fois, la jeune épouse fuis le regard du brunet. Elle ferme les yeux, se contentant d’écouter son homme. Lui, il a le cœur qui se brise de la voir ainsi, il voudrait tout lui donner, sa chair, son sang, sa vie pour qu’elle lui parle, pour revoir un sourire sur son doux visage. Il est vrai qu’il n’avait pas besoin de faire tout ça, il lui suffisait simplement d’accepter d’avoir un bébé… Mais, il savait que s’il cédait, pour faire plaisir à sa femme, il ne parviendrait pas à lui faire l’amour. La peur d’avoir un enfant le hanterait à chaque fois. Il n’était pas prêt du tout, il était trop immature pour ça et il avait toujours cette envie inconditionnelle de faire la fête, de danser jusqu’au bout de la nuit. Il paraît que les hommes se sente père seulement une fois que l’enfant est né, peut-être que c’était pareil pour lui mais, pour le moment, il ne voulait pas confirmer cette théorie. Il a à peine finit de parler que déjà la demoiselle le fusille du regard. C’était comme si dans ses paroles il avait commis un crime contre l’humanité. Sans plus attendre, elle libère son visage et se lève, avant de lever le ton. « Parce que tu crois pas que moi aussi j'en ai assez? Pourquoi? Tu sais très bien pourquoi! Mais tu fermes les yeux en permanence en espérant délibérément que les choses s'arrangeront. Mais tu vois, rien ne s'arrange et tout s'empire. Et tu sais très bien pourquoi! Mais tu ne veux pas le reconnaître! » Elle se poste là, devant lui en respirant fort, lui faisant sentir toute la colère qu'elle a en elle. Son regard est froid mais, pire encore il est surtout méchant. Son mari reste là, face à elle, le regard vide pour ne pas laisser rouler les larmes. Il est ce genre de mec, à penser qu'il ne doit pas pleurer sous prétexte que c'est un homme. Pourtant, au fond de lui, il a l'impression de n'être qu'un gamin et il aimerait bien pleurer sans crainte, sans honte mais, ce n'est pas possible. « Ce n'est vraiment qu'une histoire de bambin qui nous détruit ? Lou, tu sais comme moi que ce n'est pas en nous éloignant que nous allons régler le problème... » C'était fou, avant même que ce truc existe -enfin s'il existe un jour- il était déjà cause de nombreuses disputes, s'en était désolant « Je n'attends pas que les choses s'arrangent d'elle-même...mais, je ne trouve pas de solutions miracles et chaque jour, tu t'éloignes un peu plus de moi... » Il murmura les derniers mots avant de faire dos à sa femme, sentant les larmes lui monter aux yeux. Il ne pouvait pas craquer .

mais qui sans amour Existe?

(j'adooore ce sujet! )

Parfois, je me dis qu'ils avaient tous raison, à l'époque ou je ne voulais pas les écouter. Je me dis que j'aurai peut-être bien fait d'en écouter certains. Ces jours ou je me dis que c'est finis, que le bonheur est derrière nous. Ces jours ou je me sens mal, déprimée, seule et conne. Que pouvait-il bien penser de moi les soirs où je rentrais à onze heures passées, parfois en ne le prévenant même pas. Que je vois quelqu'un d'autre, que je le trompe, que je couche avec quelqu'un d'autre? Je ne sais pas. Je ne voulais pas vraiment lui faire mal. A moitié. Je lui en voulais d'être aussi con, aussi immature. Pourquoi voulait-il absolument me refuser ça? C'était normal pour une femme de le vouloir, à un moment de sa vie. Et moi, c'est maintenant. Mais lui non, c'est trop tôt. il est trop con pour le comprendre.
alors que je venais de hausser le ton, je le voyais, lui, l'homme de ma vie, mal. Je le sentais. Même si il ne voulait pas trop me le montrer, il était mal. par ma faute. Moi, je le regardais toujours aussi méchamment. Pourquoi? je ne sais pas. Peut-être tout simplement parce que je lui en veut. A lui, de ne pas me donner ce que je désire le plus au monde après lui. Mais je n'abandonnerai pas. « Ce n'est vraiment qu'une histoire de bambin qui nous détruit ? Lou, tu sais comme moi que ce n'est pas en nous éloignant que nous allons régler le problème... » C'est à croire qu'il veut me tuer. QU'UNE histoire de bambin? Mais il ne comprend rien. Non, mon mari ne comprend rien. Il va finir par me faire croire que mes désirs sont irréalisables, que je suis folle de lui demander ça. Je me sentis mal. J'ai envie de prendre mes affaires et de me barrer d'ici. Chose qui risquera surement d'arriver. « Je n'attends pas que les choses s'arrangent d'elle-même...mais, je ne trouve pas de solutions miracles et chaque jour, tu t'éloignes un peu plus de moi... » je ne pus retenir mes larmes avant de laisser échapper quelques larmes. il me tourna le dos. Je ne compris pas pourquoi. J'étais énervée. Pourquoi? Il avait au moins remarqué que je m'éloignais de lui. Mais il ne pouvait pas comprendre, il ne pouvait pas admettre que je sois comme ça à cause d'une histoire de bébé. Je me mets à lui frapper le dos, de rage, de colère, de tristesse, de faiblesse. Je pleurais de rage, tout en le frappant. « mais pourquoi tu ne veux pas comprendre que ce n'est QU'UNE histoire de bambin, comme tu dis?! tu ne m'aimes pas assez pour comprendre ça? Que je veux cet enfant, avec toi? Ouais, ça doit être ça! » je ne mesure plus l'ampleur de mes paroles. Je le frappe une dernière fois avant de me diriger dans le salon. Je regroupe mes affaires éparpillées un peu partout. Je ne prends pas le temps de réfléchir. Je pars. Je ne sais pas où je vais aller mais je m'en vais. Je prends mon sac, mes clefs et essaye de regrouper mes affaires. Portefeuille, clef de voiture, toutes mes affaires. Mais impossible de remettre la main sur ma veste. Je cherchais ma veste, tout en pleurant de rage et de tristesse.

Comme à son habitude le jeune professeur avait été très mal adroit dans ses paroles. Il n'aurait jamais dû dire que ce n'était « qu'une histoire de bambin » mais, il ne voyait pas comment formuler les choses autrement. Dire autre chose aurait été comme donner une certaine réalité à quelque chose d'abstrait, il était certainement difficile à suivre mais, c'était sa logique qui l'avait poussé à dire cela ainsi. Lou-Amaryllis semblait si mal depuis qu'il avait osé dire ça. Il aimerait la prendre dans ses bras, pour la rassurer, pour qu'elle aille mieux mais, il ne peut rien faire parce qu'elle va encore l'envoyer loin, c'est une évidence. Faute de pouvoir avoir un contact avec elle, il parle. Il se retourne pour éviter de pleurer devant sa femme mais, c'est ses larmes, à elle qu'il entend et son coeur semble se briser encore un peu plus. Il déteste la faire pleurer, la rendre si mal. Ce n'était nullement son attention, il a toujours détesté voir ses yeux humides. La jolie brune se met alors à frapper le dos de son amant, elle fait ressortir toute cette rage, toute cette faiblesse. L'avait-il déjà autant blessé que ce soir ? Certainement pas. Elle n'avait jamais agi comme ça même dans leurs pires disputes mais, peut-être y avait-il aussi la fatigue. Après tout, ils étaient tous les deux épuisés par cette situation, par cette semie guerre, par la loi du silence. Ils voulaient tous les deux retrouver l'être aimé et pourtant... ça ne suffisait pas. « mais pourquoi tu ne veux pas comprendre que ce n'est QU'UNE histoire de bambin, comme tu dis?! tu ne m'aimes pas assez pour comprendre ça? Que je veux cet enfant, avec toi? Ouais, ça doit être ça! » Et son coeur n'est plus rien alors qu'elle lui offre le dernier coup. Comment pouvait-elle dire ça ? Il l'aimait bien plus que tout ! Il était persuadé qu'il ne pouvait pas y avoir d'histoire d'amour plus forte que celle-ci. Quelque part, son refus était aussi pour protéger son couple. Il était cerné par la peur, de ne pas savoir, de ne pas pouvoir, de voir sa femme lui échapper parce qu'il y aura toujours le bébé...Il l'aimait ! Le problème n'était vraiment pas là.

Il n'a pas le temps de rester figé là plus longtemps. Il se dirige déjà vers le salon où sa belle fait un vacarme pas possible, cherchant ses affaires, prête à partir. Cette vision l'assassine, comment ont-ils pu en arriver là ? Cette question ne reste pas plus longtemps dans son esprit. Il n'a pas le temps de penser. Il faut qu'elle reste avec lui. Elle pleure, de rage, de tristesse et d'un tas d'autres sentiments dont le brunet est désolé. Il se plante devant elle et sans vraiment lui laisser le choix il la prend dans ses bras, délicatement mais, tout en étant ferme, il l'oblige à lâcher le sac, sans une parole, simplement en faisant ouvrir sa main qu'il n'a pas effleuré depuis bien trop longtemps à ses yeux. Tout ce qu'elle peut faire c'est tapé son torse et pleurer. Il en a marre de la voir s'éclipser de ses bras, il en a marre de voir qu'elle lui échappe. Cette fois, il ne lui laisse pas le choix même si ça ne lui plaît pas. Il a plus de force qu'elle mais, au fond il n'a pas vraiment envie de l'utiliser sa force, il aimerait tant qu'elle veuille de lui. « Je t'aime bien plus que tout, ma Lou ! Ce n'est pas une question de sentiment, loin de là... » doucement, il s'emporte, c'est simplement parce que son coeur crève à petit feu, parce qu'il est au bord des larmes et que c'est sa seule façon de les combattre mais, il n'en a pas fini alors, il garde sa femme dans ses bras musclés et reprend la parole. « Je n'arrive tout simplement pas à croire que si je te disais là maintenant que je veux avoir un bébé, tout s'arrangerait entre nous...» Il s'était radouci et doucement il déglutit avant de murmurer. « Je comprends, j'entends, j'ai conscience de ce que tu veux. Je sais pertinemment que tu ne me demandes pas l'impossible, je sais aussi que ce n'est pas qui porterait cet enfant mais... je ne me sens absolument pas prêt Lou, j'aimerais que tu comprennes que ... j'ai la trouille. Un bébé, c'est censé renforcer un couple mais, j'ai peur que ça nous éloigne... et c'est déjà ce qu'il fait avant même qu'il existe. » Il poussa un long soupir, il espérait sincèrement qu'elle comprenait, parce qu'il était rare qu'il s'ouvre autant, qu'il admette qu'il avait peur... il la comprenait mais, elle ? Pouvait-elle accepter son point de vue ?

Moi aussi j'adore ce sujet (: & ça devrait être interdit d'être aussi sex (ta signature et ton avatar )

mais qui sans amour Existe?

(je te retourne le compliment. il est à tomber sur l'avatar et la signature, aussi. )

J'étais consciente d'avoir blessé mon mari dans mes paroles. Je savais très bien qu'il m'aimait plus que personne. mais non, il a fallu que je remette ces sentiments en question parce que ce n'était pas la question. Je ne sais pas vraiment le pourquoi du comment mais je ne tarderai pas à le savoir. Je cherchais mes affaires. Pour partir. Loin d'ici, loin de lui, loin de cette ambiance pourrie. Cela faisait combien de temps que ça durait? Je ne saurais le dire. Cela fait tellement longtemps que nous n'étions plus un couple comme nous en étions un. Et tout ça pour quoi? Pour une histoire de bébé. J'en voulais un, mais pas lui.
j'étais en train de chercher ma veste et les quelques affaires que je désirais emporter. Je voulais aller faire un sac avec des vêtements de rechange mais une force soudaine m'en empêcha. Celle de mon époux. De mon Ashton. Il m'avait attraper les poignets. Je dois lâcher l'emprise que j'avais sur mon sac. Il tombe sur le sol, répondant quelques objets personnels. Une photo s'échappa. Une photo de lui et moi, quelques années auparavant. Une chose sur cette photo me fit pleurer un peu plus. Notre sourire. Son sourire. Un sourire si beau, que je n'avais pas vu depuis longtemps. Il ne me lâche pas, à ma plus grande surprise. ensuite il se met à parler. Je le sens énervé, légèrement. « Je t'aime bien plus que tout, ma Lou ! Ce n'est pas une question de sentiment, loin de là... » Je le sais. J'ai envie de lui crier. Que je le sais, que moi aussi. Mais non, ça ne sort pas. « Je n'arrive tout simplement pas à croire que si je te disais là maintenant que je veux avoir un bébé, tout s'arrangerait entre nous... » il se radoucit et me regarde avant de murmurer. « Je comprends, j'entends, j'ai conscience de ce que tu veux. Je sais pertinemment que tu ne me demandes pas l'impossible, je sais aussi que ce n'est pas qui porterait cet enfant mais... je ne me sens absolument pas prêt Lou, j'aimerais que tu comprennes que ... j'ai la trouille. Un bébé, c'est censé renforcer un couple mais, j'ai peur que ça nous éloigne... et c'est déjà ce qu'il fait avant même qu'il existe. » je le regarde, stupéfaite. mon grand ashton, puissant, beau et fort, a peur. Non, ce n'est pas possible. Mais de quoi? il n'est pas prêt. mais ça viendra sur le moment. pourquoi est-ce si compliqué? je le frappe légèrement sur le torse avant de venir y pleurer, les deux poings dessus. je pleurais sur le torse de mon mari. je n'avais plus touché mon mari depuis des semaines, voire des mois. ensuite, je me redresse avant de le regarder avec un regard perdu. « mais tu as peur de quoi? ce bébé ne va pas te manger! c'est la plus belle chose qui pourrait nous arriver. bon sang ashton, je ne comprends. pourquoi est-ce si compliqué tout ça? où on va comme ça? ça fait des mois qu'on se parle plus, des mois que j'ai l'impression que tu m'en veux, que tu ne me désires même plus. des mois qu'on a pas fait l'amour. pourquoi? POURQUOI?! » je craque. je n'en peux plus. j'ai envie d'envoyer tout bouler. je me débat fortement avant de ramasser mon sac avec mes affaires. je stoppe un moment, accroupis en prenant notre photo dans les mains. je la range furtivement dans mon sac et me relève. je regarde ashton après avoir mis ma veste et mon sac sur l'épaule. j'avais tellement envie de lui, de ces lèvres, de son corps. mais non. « qu'est-ce qu'on fait maintenant? je vais devoir mentir encore longtemps à dire aux gens, à nos amis et nos proches que tout va bien, que notre couple va bien, que JE vais bien? mentir devient de plus en plus insupportable. Je n'y arrive plus. on fait quoi hein? je prends une chambre à l'hôtel, on réfléchit et puis quoi? c'est tout? ça peut pas se finir comme ça, merde! mais tu vois une solution toi? » je passe délicatement mais rapidement ma main sur son torse. je le regarde. qu'allons-nous faire? je m'éloigne de lui tout en le regardant, en le désirant.

Un coup sur son torse avant d'accueillir les larmes de sa femme. Elle était là, sur son torse et ça faisait si longtemps qu'il n'avait pas eu un tel contact avec elle, il l'encercla de ses bras avec une tendresse réconfortante alors, qu'il avait envie de chialer comme jamais. Elle lui manquait tellement, son épouse, la femme de sa vie. Ce n'était pas juste. La vie n'avait pas le droit de faire ça, elle ne pouvait pas séparer leurs chemins, pas eux. Cette étreinte n'avait pas duré bien longtemps mais, Ashton avait su l'apprécié, sentir l'odeur de sa femme, sentir son corps contre le sien avant d'affronter son regard perdu et rempli de peine. Il l'aimait comme jamais personne n'avait aimé.« mais tu as peur de quoi? ce bébé ne va pas te manger! c'est la plus belle chose qui pourrait nous arriver. bon sang Ashton, je ne comprends. pourquoi est-ce si compliqué tout ça? où on va comme ça? ça fait des mois qu'on se parle plus, des mois que j'ai l'impression que tu m'en veux, que tu ne me désires même plus. des mois qu'on a pas fait l'amour. pourquoi? POURQUOI?! » Non c'est vrai ce bébé n'allait pas le manger mais, il pouvait faire bien pire, il pouvait l'éloigner de la femme qu'il aimait, il pouvait le haïr en grandissant, juger qu'il n'était pas à la hauteur. Il y avait tant de choses qui pouvaient se passer avec un enfant, tant de risques à prendre mais, ce n'était pas les risques qui faisaient peur à Ashton, il avait simplement cette crainte incessante de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir changer. Quant à dire où ils allaient ou encore pourquoi les choses tournaient ainsi, pourquoi ils ne se parlaient plus, pourquoi ils ne faisaient plus l'amour, il était incapable de répondre. Il avait voulu laisser sa femme prendre le recul dont elle avait besoin et finalement il l'avait laissé s'éloigner. En voulant respecter une certaine pudeur, il avait perdu sa femme. Putain, c'était douloureux.

Cependant, pas le temps de rester là, à penser au pourquoi du comment. Lou-Amaryllis se débattait, elle s'activait pour partir le plus loin possible de lui. Elle ramassa une photo qui était tombée précédemment. Le jeune prof n'avait même pas osé porter un regard sur ce cliché, il savait pertinemment qu'il reflétait les jours heureux. Il souffrait suffisamment il ne retiendrait pas ses larmes devant un tel souvenir. La belle était déjà prête à partir alors qu'Ashton voulait la retenir. Il la désirait de tout son être. Il refusait de la voir partir. C'était tellement douloureux, atroce. L'amour était sans aucun doute la pire des saloperies. « qu'est-ce qu'on fait maintenant? je vais devoir mentir encore longtemps à dire aux gens, à nos amis et nos proches que tout va bien, que notre couple va bien, que JE vais bien? mentir devient de plus en plus insupportable. Je n'y arrive plus. on fait quoi hein? je prends une chambre à l'hôtel, on réfléchit et puis quoi? c'est tout? ça peut pas se finir comme ça, merde! mais tu vois une solution toi? » Délicatement mais, malheureusement, avec brièveté elle passa sa main sur le torse de son homme, en s'éloignant, un regard rempli de désir et de peine, un regard troublant. Les mots se percutaient dans la tête du jeune époux mais, sans réfléchir, il attrapa encore une fois sa femme. Il lia sa main à la sienne et alors que ses yeux peinaient à retenir les nombreuses larmes, il daigna à s'exprimer .« Ne prend pas de chambre d'hôtel, je t'en supplie Lou, reste avec moi... » une larme roula sur le visage du brunet et à cet instant il se détesta, comme jamais. Pleurer ? Devant Lou ? Il ne s'était jamais senti aussi honteux. « Je sais que cet enfant ne me mangera pas mais, j'ai cette crainte de ne pas être à la hauteur ! Regarde-moi ! Tu sais très bien que sans toi je ne suis rien, qu'un gosse immature. Tu penses vraiment que du haut de mes douze ans d'âge mental je pourrais être à la hauteur pour un petit bout ? » Il doutait sincèrement qu'il puisse offrir à un enfant ce que ses propres parents lui avaient offert, il souffla avant de reprendre. « Je ne sais pas pourquoi mais, ce que je sais, c'est que je n'ai jamais cessé de te désirer, tu es la seule que je désire et je désirerais toujours. Ne mens plus ma Lou. Arrêtons de mentir, de nous voiler la face et mettons les choses à plat. Laisse-nous l'occasion de nous retrouver...je t'en prie. Tu l'as dis toi-même, ça ne peut pas se finir comme ça ! » Exaspéré par une nouvelle larme qui roulait lentement, le long de sa joue, le brunet se mit dos à sa femme, rêvant à l'instant de pouvoir exorcisé tous ses démons. Il lâcha une dernière tirade, parce que malgré tous les mots, douloureux, il n'avait pas fini. « J'ai voulu qu'on vienne ici parce que c'est le seul endroit où je m'imagine construire une famille. Je te promets, Lou-Amaryllis, que si nous parvenons à nous retrouver après tout ce qu'on a subi ces derniers temps, je te le jure, nous aurons cet enfant. » Que venait-il de faire là ? Certainement le plus gros compromis de sa vie, celui qui pouvait tout changer. Pouvait-elle encore douter de son amour après ce qu'elle venait d'entendre ? Il était vraiment prêt à tout pour sauver son couple .

mais qui sans amour Existe?

ce qui me rend encore plus folle, c'est l'impuissance. je suis impuissante face au chemin qu'est en train de prendre mon couple. celui de là séparation, de la rupture. ou même du divorce. je ne sais même pas pourquoi je pense à ça car je serai incapable aussi bien que lui, de demander le divorce. je ne pourrai pas. tout simplement parce que j'aime mon mari comme personne n'a jamais pu aimer quelqu'un. mais là, je me sens vraiment impuissante. je ne sais pas ce que je dois faire, dire pour arranger les choses. j'ai l'impression de tout empirer chaque fois que je l'ouvre. quoi que je dise, ça va contre ashton. et je culpabilise rapidement. malgré mes airs de femme forte, je suis faible. mais ça, seul ashton le sait. « Ne prend pas de chambre d'hôtel, je t'en supplie Lou, reste avec moi... » Ces mots résonnèrent dans ma tête. Chambre d'hôtel. Même moi je n'en avais pas envie. L'idée de dormir si loin de lui me donne envie de vomir. Mais j'espère que ça le fera réagir. je n'en sais rien, vraiment. Je ne peux plus retenir mes larmes. Il m'avait attrapé la main avant de la serrer. Il se trouvait là, devant moi, l'air abattu. Je vis une larme couler sur sa joue. Mon coeur se serra. « Je sais que cet enfant ne me mangera pas mais, j'ai cette crainte de ne pas être à la hauteur ! Regarde-moi ! Tu sais très bien que sans toi je ne suis rien, qu'un gosse immature. Tu penses vraiment que du haut de mes douze ans d'âge mental je pourrais être à la hauteur pour un petit bout ?» je frémis. tout simplement parce que je me rends compte qu'il est aussi mal que moi de la situation présente. Je le regarde avec un léger air de tendresse dans les yeux. « tu as toujours été à la hauteur, ashton. pour moi, tu l'a toujours été. alors pourquoi tu cesserai de l'être, comme ça, d'un coup? je ne peux pas le croire. et quand à ta maturité, je ne peux rien faire pour toi. » c'est vrai. après tout je n'y suis pour rien moi, si il s'estime avec si peu d'âge mental. je me rappelle même qu'un de mes anciens amis m'avaient dit que j'étais trop bien pour lui. pour mon ashton. qu'il me rendrait malheureuse. putain mais si je pouvais le recroiser celui-là et lui gueule ô combien je suis heureuse. « Je ne sais pas pourquoi mais, ce que je sais, c'est que je n'ai jamais cessé de te désirer, tu es la seule que je désire et je désirerais toujours. Ne mens plus ma Lou. Arrêtons de mentir, de nous voiler la face et mettons les choses à plat. Laisse-nous l'occasion de nous retrouver...je t'en prie. Tu l'as dis toi-même, ça ne peut pas se finir comme ça ! » je ne pus rien répondre à ça. de plus, il se tourne. surement honteux de ces larmes. pour moi, il n'était pas si immature que ça. il savait se montrer juste et avec beaucoup de maturité, quand il le voulait. mais ce qu'il voulait surtout, c'est s'amuser. il serait temps qu'il se rend compte qu'il n'a plus vraiment l'âge de s'amuser comme autrefois. « J'ai voulu qu'on vienne ici parce que c'est le seul endroit où je m'imagine construire une famille. Je te promets, Lou-Amaryllis, que si nous parvenons à nous retrouver après tout ce qu'on a subi ces derniers temps, je te le jure, nous aurons cet enfant. » je déglutis difficilement. que venait-il de dire? je ne peux le croire. et puis, le pense-t-il vraiment ou est-ce juste pour calmer le jeux? « ne dis pas ça pour arranger les choses. si tu ne le pense pas, retire ce que tu viens de dire ashton. » mais je voyais bien dans ses yeux qu'il était sincère. je ne peux plus douter après ça. je le regarde et soudainement, j'approche mon visage du sien. non. je me ravise, je recule. ce n'est pas à moi de faire le premier pas. morale ridicule, lou. je me ravise, oui. mais alors que je tourne la tête pour le regarder, encore et toujours, je ne peux résister cette envie que j'ai depuis des mois, de l'embrasser à nouveau. alors tout doucement, je m'approche de son visage et vient déposer sur ses lèvres, un baiser des plus tendres, des plus amoureux.

C’était une chose folle que de pouvoir imaginer sa femme le ventre rond sans jamais pouvoir s’imaginer tenir son propre enfant dans ses bras. Ashton ne parvenait pas à s’imaginer un futur avec des responsabilités, avec autant d’amour, d’attention à donner. C’était tellement difficile pour lui de se faire confiance, de parvenir à se dire qu’il en était capable, qu’il serait à la hauteur. Il n’était même pas fichu d’être à la hauteur pour son couple, pour sa Lou, comment pouvait-il l’être pour un être qui n’avait rien demandé ? Il n’en avait pas la moindre idée. Enfin, sa femme était d’un tout autre avis. « tu as toujours été à la hauteur, ashton. pour moi, tu l'a toujours été. alors pourquoi tu cesserai de l'être, comme ça, d'un coup? je ne peux pas le croire. et quand à ta maturité, je ne peux rien faire pour toi. » ça faisait chaud au cœur d’entendre ça -la dernière phrase mise à part- mais, pouvait-il vraiment y croire ? Après tout, aujourd’hui c’était de sa faute si son mariage allait droit dans le mur. Il n’arrivait même plus à rendre heureuse la femme qu’il aimait alors… il se permettait de douter de ce qu’elle disait là même s’il aurait vraiment voulu y croire, dur comme fer.Enfin, s'il y avait quelque chose dont il ne doutait pas à cet instant c'est qu'il voulait à tout prix la retrouver. Il était près à tout, il pouvait tout mettre de côté de sa fierté à sa dignité en passant pour son honneur il n'était plus rien sans elle alors, il n'avait plus qu'à tout donner pour la récupérer pour avoir une chance de retrouver une petite place dans le coeur de celle qu'il aimait plus que tout au monde. Il lui ouvrait son coeur tant bien que mal, laissant même des larmes le trahir, l'anéantir, l'assassiner, sur place, devant son épouse. Mais, tout ceci n'était pas suffisant. Il était temps qu'il prenne ses responsabilités et qu'il affronte ce qui lui faisait peur. Il ne pouvait plus reculer, chercher des raisons de repousser ce bébé, s'il voulait avancer aux côtés de sa femme, il devait grandir. Elle voulait vraiment un bébé de lui ? Eh bien c'était d'accord, à condition que leur couple en soit à nouveau un...

Néanmoins, comment pouvait-elle y croire ? Il refusait catégoriquement d'avoir un enfant depuis un moment déjà et là soudainement, il cédait ? C'était normal qu'elle doute mais, elle aurait dû savoir que le brunet l'aimait au point de tout lui donner, qu'il était prêt à tout pour elle. « ne dis pas ça pour arranger les choses. si tu ne le pense pas, retire ce que tu viens de dire ashton. » Oui, il disait pour elle mais, non ce n'était pas pour arranger les choses. Il lui avait juré et il tiendrait sa parole. Il voulait retrouver sa femme, la combler alors, il n'allait pas retirer ce qu'il venait de dire. Il n'allait pas non plus lui faire croire que l'envie lui était tombée subitement, au coin de la tête, ce n'était pas le cas. Il s'agissait là d'une immense preuve d'amour et c'était certainement la preuve qu'Ashton n'était pas si immature, aussi. La belle approcha doucement son visage de celui de son mari, plongeant son regard dans le sien alors qu'il murmurait. « Je ne vais pas retirer ce que j'ai dit. Tu crois vraiment que j'aurais pu te dire ça, pour calmer le jeu le temps d'une nuit ? Tu crois vraiment que j'aurais pu te faire autant souffrir ? Réduire tes espoirs en cendre ? » Alors que sa princesse recule, il la regarde avec tristesse. Pouvait-elle imaginer ça de lui ? S'il n'avait pas fait de promesses dans le vent jusqu'à présent ce n'était pas pour en faire aujourd'hui. Il avait tout d'un gamin, certes, mais, il n'était pas assez immature pour sacrifier le coeur de sa femme contre une nuit, un sourire, une lueur d'espoir ou n'importe quoi d'autre. Il n'aurait jamais était capable d'un tel carnage. Pourtant, malgré toute la sincérité dont il a fait preuve, elle semble s'éloigner. Comme si, rien n'y faisait, elle partait loin de lui. Il était là, complètement interdit, il n'osait pas faire un geste alors qu'elle se retournait pour l'observer. Il ne savait plus quoi penser, il avait sa tête qui lui hurlait de la laisser partir si c'était ce qu'elle voulait et son coeur qui suppliait de la retenir, de l'embrasser, de tout faire pour qu'elle reste. Il ne savait plus, il était au bout du rouleau incapable de choisir alors qu'elle avançait lentement vers lui. Elle était magnifique et il rêvait de ses lèvres, il la désirait de tout son être, il avait l'impression de le redécouvrir une nouvelle fois, comme s'il ne connaissait pas cette facette d'elle. Il s'apprêtait à s'éloigner, encore persuadé qu'elle allait lui échapper lorsqu'elle posa amoureusement ses lèvres sur les siennes.

Doucement, Ashton resserra son emprise sur la jeune femme, elle était tout contre lui alors qu'il retrouvait enfin celle qu'il avait épousé. Il en aurait pleuré de joie tellement le bonheur était intense. Son coeur recommençait à battre, ses sens étaient à nouveau en éveil et il se sentait enfin vivant. Il ne voulait plus mettre fin à ce baiser, de peur de la perdre. Sans hésiter, il fit tomber la veste qu'elle avait sur les épaules. Il n'était plus question qu'elle parte, il lui interdisait formellement de faire un coup comme ça. Il caressait sa femme du bout des doigts, avec une tendresse rare qui rappelait les premiers rendez-vous, c'était comme si Lou était en verre. Un court instant il décolla ses lèvres pour glisser quelques mots à l'oreille de celle qu'il aimait par-dessus tout. « Tu m'as manqué... » Et je veux une petite fille, non, il n'en était pas encore dans ce genre de conversation. Pour le moment il voulait simplement retrouver sa femme tout en intégrant l'idée qu'il allait voir son ventre devenir tout rond... Ouais, il fallait qu'il s'y fasse.]

mais qui sans amour Existe?

(désolée, c'est riquiqui..)

tout petite déjà, je voulais devenir mère. lorsque j'ai vu ma mère donner naissance à des jumeaux, j'étais comblée. une petite sœur et un petit frère. on avait huit ans d'écart alors je me suis souvent occupée d'eux. c'était bien, je m'en rappelle encore. et c'est à ce moment précis que j'ai su que je voulais devenir mère. que je voulais avoir des enfants. peu importe que ce soit une fille ou un garçon. je désirais un enfant. et ce avec l'homme que j'aimerai. oui, je voulais un homme grand, musclé, beau, qui m'aime et qui saurait me protéger contre les méchants garçons. c'était ce que je voulais, petite. et maintenant, je l'ai. j'ai trouvé mon homme et je me suis mariée avec. et dès les premiers instants, j'ai su que je voulais avoir un enfant avec lui. malheureusement, mon souhait, mon rêve ne s'est toujours pas réalisé. et c'est d'ailleurs cela qui a conduit mon couple à foncer dans le mur. et ce soir, depuis des mois, nous avons enfin une vraie discussion. une discussion à cœurs ouverts.
« Je ne vais pas retirer ce que j'ai dit. Tu crois vraiment que j'aurais pu te dire ça, pour calmer le jeu le temps d'une nuit ? Tu crois vraiment que j'aurais pu te faire autant souffrir ? Réduire tes espoirs en cendre ? » J’espérais vraiment qu'il le ferait. Je savais très bien qu'il n'était pas assez con pour me promettre quelque chose qu'il ne tiendrait pas. Mais quand? Combien de temps devrais-je attendre encore? Je n'en savais rien et j'avais peur de lui demander. De peur qu'il se sente forcé, obligé. Surement que c'est déjà le cas, alors je ne voulais pas empirer les choses. Je ne savais pas trop quoi lui dire. « non, tu m'aimes trop pour ça. » je ne pu que sourire très légèrement après avoir dit cela. oui, ça me fait sourire. mais mon sourire était presque imperceptible. j'ai l'impression de le retrouver. comme ça, d'un coup. mais il manque quelque chose. incapable de dire quoi, il faudra attendre que je le fasse pour deviner. lorsque je dépose mes lèvres sur les siennes, je suis parcourue de frissons, mon cœur s'emballe, comme au premier jour. et c'est à ce moment là que j'ai su que je le retrouvais. enfin. il était temps parce que je n'en pouvais vraiment plus. il retira ma veste avant de m'attirer un peu plus vers lui. je le désirais comme jamais. il mit fin à notre petit moment de retrouvailles et me murmura à l'oreille quelque chose qui me toucha. « Tu m'as manqué... » lui aussi m'avait manqué. je le regarde et souris doucement. « toi aussi tu m'as manqué... » mais j'avais du mal à croire que tout se termine comme ça. alors pour éviter d'y penser, je donna un coup dans mon sac et ma veste pour les éloigner et j'attire ashton vers moi et l'embrasse à nouveau. cela faisait des mois que je n'avais pas sentit son corps contre le mien, sa chaleur m'envahir. et son odeur qui m'avait tellement manquée était toujours là, toujours la même. que c'était bon. tout à coup, le téléphone sonne. mais je n'ai pas envie de répondre. je continuais d'embrasser ashton et l'appel se poursuivait. mais l'inconnu laissa un message. il était d'alec. alec est mon meilleur ami. et lorsque j'entendis son prénom, je frémis et j'arrête d'embrasser ashton. je sais, ô combien, il déteste alec et son appel tombe au mauvais moment. il y a quelques mois de ça, il m'avait suggéré d'aller le voir, lorsque pour la première fois nous avions parlé du bébé. il m'avait incité à le tromper, à avoir un bébé avec un autre. et ça m'avait fait mal. comment pouvait-il douter du fait que je veuille un enfant avec lui? alec le père de mon enfant? jamais. c'était ashton, point barre. mais je sentais que cet appel n'allait vraiment pas plaire à mon époux.

Il ne pouvait réduire tous ses espoirs en cendre, elle le savait. Il l'aimait bien trop pour ça et les paroles de la belle ne firent que le confirmer. « non, tu m'aimes trop pour ça. » Elle afficha un maigre sourire, il était à peine visible. En fait, Ashton ne l'avait pas vraiment vu, ce sourire, il l'avait surtout deviné. Il faut dire que sa femme, il la connaissait mieux que quiconque, il ne pouvait pas dire par coeur parce que malgré six ans de vie commune, elle le surprenait un peu plus chaque jour. Enfin, il retrouvait sa femme, sa Lou-Amaryllis après un moment bien trop long. Il pouvait à nouveau sentir son tendre corps contre le sien, il pouvait à nouveau inhaler son odeur délicate, caresser ses cheveux, embrasser sa peau de bébé. Le bonheur avait reprit possession de son corps et c'était déstabilisant de remarquer à quel point sa vie ne lui plaisait qu'aux côtés de celle qu'il aimait de tout son être. Il se permit de décoller leurs lèvres pour murmurer quelques mots doux. Ça faisait bien longtemps qu'il n'avait pas pu se permettre une telle chose. Il admira son sourire avant de se plonger dans ses prunelles qu'il chérissait tant et d'entendre sa voix mélodieuse. « toi aussi tu m'as manqué... » Il afficha un large sourire qui cachait toute sa surprise. C'était presque trop beau pour être vrai tout ça. C'était comme si, tout allait s'écrouler après quelques minutes de bonheur. Mais, Ashton ne prit pas la peine de s'inquiéter plus longtemps, il voulait profiter et en voyant sa femme éloigner son sac, sa veste, il savait que sa Lou voulait la même chose que lui. Se laissant attiré par la belle, ils se lancèrent dans un baiser passionné. C'était si bon de parcourir sa peau du bout des doigts, de la faire frissonner. Il avait envie de lui faire l'amour, là tout de suite, maintenant, dans le salon, sur le sol, qu'importe.

Il s'aventurait doucement sous son haut, caressant son soutien-gorge, effleurant sa poitrine. C'est à ce moment-là que le téléphone sonna. Ashton avait bien sûr entendu la sonnerie tout comme Lou-Amaryllis mais, aucun des deux n'avaient l'intention de répondre si bien qu'ils poursuivaient leur échange endiablé. Le brunet commençait à retirer doucement le t-shirt de son épouse mais, il stoppa tout mouvement quand l'abruti au téléphone laissa un message. Lou cessa d'embrasser son mari. Ils avaient tous les deux entendu le même nom, Alec. C'était le meilleur ami de la demoiselle et Ashton le haïssait. Il le voyait comme un rival, un mec dont elle était bien trop proche. Il avait bien souvent envie de lui casser la gueule, ils ne pouvaient se voir en peinture, depuis le premier jour. La première fois que Lou avait parlé d'avoir un bébé, sous la colère, Ashton lui avait dit de demander ça à son connard de meilleur ami. Il ne le pensait nullement, il ne voulait pas qu'elle aille voir ailleurs, ce n'était qu'une marque de jalousie. N'empêche que ce type, il ne pouvait pas le sentir. « Il manquait plus que ce petit trou du cul. » Il venait tout briser au moment où le couple se retrouvait seulement. Qu'est-ce qu'il pouvait bien vouloir à sa soit disant meilleure amie à une heure pareille ? Lui dire qu'il l'aimait ? Trop tard la place était déjà prise et il refusait catégoriquement de la laisser à qui que ce soit. Encore moins à un boulet de son espèce. Ashton se décolla de sa femme, agacé par la situation, il prit le téléphone dans sa main, il avait envie de rappeler le numéro et d'insulter ce petit con. Il adressa un regard à sa femme, elle pouvait comprendre en un éclair son intention et sa colère. Oui la tempête était de retour, les retrouvailles n'étaient pas pour tout de suite.

T'en fait pas, ça me convient tout à fait & puis j'ai pas fait long non plus ;)

mais qui sans amour Existe?

(j'adore. )

je sentais que quelque chose changeait en moi. était-ce parce que je retrouvais mon mari? probablement, oui. à croire que la flamme de notre amour se retrouvait ravivée. j'en étais plus que contente. je n'aurais pas supporté un jour de plus loin de mon ashton. bien qu'en réalité, je ne l'étais pas vraiment. juste que je ne lui adressait plus la parole, que je ne pouvais plus le regarder sans lui jeter un regard noir. c'était devenu notre quotidien tout ça. les méchancetés, les paroles blessantes, les retour tardifs, les nuits passées séparément. au moins, ce soir serait différent. je pourrai enfin dormir dans les bras de celui que j'aime.
nous nous embrassions de nouveau et je sentais les mains de mon époux sur mon corps. il descendit ses doigts le long de mon dos avant de s'enfuir sous mon léger tee shirt. elles prirent le chemin de mon soutient gorge et je frémis à ce contact. ce contact qui m'avait tant manqué. il saisit ensuite mon vêtement, commençant à l'enlever avant de se stopper. nos regards se croiser. il avait entendu aussi bien que moi, le prénom de mon meilleur ami. je savais qu'il le haïssait. je ne savais pas trop vraiment pourquoi, mais il ne pouvait pas le voir, même pas en peinture. pourtant, ces derniers temps, je l'avais souvent vu. mais ça, ashton ne le savait pas. il serait surement prit d'une soudaine envie de le tuer. bien que je pense que c'est déjà le cas. il s'écarte de moi. ashton se dirige vers le téléphone et le prend dans ses mains. alec continue de parler. il dit sans savoir ce qu'il l'attend, qu'il aimerait qu'on dîne ensemble, demain soir. je me mords la lèvre inférieur. non pas par plaisir ou désir, mais parce que je sens qu'ashton va péter les plombs. « Il manquait plus que ce petit trou du cul. » je soupire doucement. que suis-je censée faire? rappeler alec pour lui dire que je ne peux pas? lui dire que j'aimerai bien mais que ce n'est pas possible? à vrai dire, je ne sais même pas ce que je veux. j'aurai juste voulu qu'il n'appelle pas. j'aurai pu retrouver mon mari si il ne l'avait pas fait. mais non, il a choisit son moment. toujours le bon, comme d'habitude. « ashton, repose le téléphone. » pas un geste. nos regards se croisent et je vois bien qu'il est hors de lui. surement avait-il les mêmes plans que moi. je m'approche doucement. « repose ce téléphone, je t'en prie. » je sais à quel point il peut s'énerver, être violent. je sais qu'il a souvent voulu casser la gueule de mon meilleur ami. mais je sais qu'il ne me fera strictement rien alors je me risque à l'approcher. je pose ma main sur son torse, doucement et l'autre dans le bas de son dos. « chéri... laisse le tomber. je le rappellerai demain. mais pour ce soir, je t'en supplie oublie le. ne le rappelle pas, pas maintenant. » non, pas maintenant. il ferait ce qu'il voudrait avec lui demain, mais pas ce soir. je veux continuer ce que nous étions en train de faire. je le supplie du regard et avec ma main posée dans le bas de son dos, je l'attire vers moi. je dépose mes lèvres sur les siennes pour reprendre notre baiser si passionné d'il y a quelques minutes. alec avait raccroché, il avait terminé par un tu me manques, bisous. j'ai prié pour qu'il n'y a ajoute pas un je t'aime. il avait raccroché juste avant. un petit je délicat peut se faire entendre. mais je m'en fiche. j'ai retrouvé mon mari, et je me fiche de ce que désire mon meilleur ami. ce qui compte le plus, c'est ce que je désire moi et ce que désire mon mari.

Dîner avec Lou-Amaryllis, demain soir. Ce petit trou du cul ne perdait pas de temps, un nuage dans le couple et déjà il sautait sur l'occasion pour charmer la demoiselle. Ashton était à deux doigts de broyer ce putain de téléphone, faute de pouvoir tuer ce petit merdeux sans limite. La belle pouvait bien soupirer, elle avait épousé Ashton en connaissance de cause, lorsqu'il tenait à quelqu'un il était d'une jalousie sans limite, il était près à tout pour protéger cette personne de ce qu'il jugeait nocif. En autre, Alec était nocif aux yeux du brunet, un poison pour leur couple, celui qui pouvait tout détruire en moins de temps qu'il ne fait pour le dire. La preuve était là ce soir, comme par hasard il appelait au moment même où les deux amants étaient en train de se retrouver, il arrivait avec sa petite voix agaçante pour mettre le jeune époux dans une colère noire. « ashton, repose le téléphone. » Leurs regards se croisèrent, trop de colère pour obéir sagement pourtant, c'était certainement la décision la plus sage mais, il avait tant envie de dire à ce connard que Lou était sa femme et qu'elle ne serait jamais la sienne. Les paroles qu'il pourrait avoir pour ce crétin serait certainement jugée comme macho mais, sous la colère, il ne cherchait pas les mots justes, il voulait simplement rappeler à cette sous-merde qu'il n'était rien. C'était certainement en voyant toute cette rage que Lou avait prise le risque de s'approcher. « repose ce téléphone, je t'en prie. » Elle savait pertinemment que son mari pouvait être extrêmement violent et pourtant la belle ne reculait pas. Soit elle était totalement inconsciente, soit elle se sentait capable de calmer son homme. Dans tous les cas, ce n'était pas très prudent. Doucement la jeune femme posa une main sur le torse de son époux avant de laisser glisser la deuxième au bas du dos. « chéri... laisse le tomber. je le rappellerai demain. mais pour ce soir, je t'en supplie oublie le. ne le rappelle pas, pas maintenant. » Son regard suppliait le brunet mais, il avait encore la colère accrochée à son visage. Il ne voulait pas qu'elle le rappelle, il aurait voulu qu'il disparaisse de sa vie. Putain mais, si seulement il pouvait lui écraser la tête contre le béton, ce petit con.

Attirant doucement son homme vers elle, Lou montrait à nouveau ses talents pour tourner la situation à son avantage et déconnecter Ashton de ses envies violentes. Elle avait pris en otage les lèvres de son époux et il lui avait finalement cédé, même si le téléphone occupait toujours l'une de ses mains. Un « tu me manques, bisous » de l'autre abrutit au bout du fil se fit entendre et Ash stoppa à nouveau leur baiser. Il plongea son regard dans celui de sa femme. « Je le haïe, vraiment. ». Il allait reposer ses lèvres sur celle de sa femme, il se décidait à oublier ce petit con quand un faible « je » se fit entendre. Je quoi ? Ça voulait dire quoi ? Oh putain il allait lui péter la gueule. « Je, quoi... ? » En temps normal, un pote pouvait bien dire je t'aime à sa Lou, ça ne lui faisait ni chaud ni froid mais, là il s'agissait d'Alec. Certes, il ne l'avait pas dit mais, il l'avait pensé bien trop fort ! Et si pendant la crise de couple il avait réussi à faire tourner la tête de sa femme ? S'il avait suffisamment blessé la belle pour qu'elle aille voir ailleurs, dans les bras de ce boulet ? Oh putain. « Lou... Il ne s'est rien passé avec cet enculé ? » Il avait un mal fou à poser cette question parce qu'il ne voulait pas y croire, il avait peur de la réponse que la belle pouvait donner, peur qu'elle se vexe si elle n'avait rien fait mais, il avait tellement mauvais la première fois qu'elle lui avait parlé de bébé qu'elle aurait pu vouloir se venger. Ou ce crétin aurait pu la faire boire...ou... il envisageait le pire. Le temps des retrouvailles était comme repoussé.

mais qui sans amour Existe?

lorsque j'ai épousé ashton, il y a deux ans de cela, je savais dans quoi je m'embarquais. je savais très bien qu'il était extrêmement jaloux. qu'il pouvait devenir violent, impulsif, lorsqu'un mec s'approchait trop près de moi. je le savais très bien en lui disant oui. mais pour tout vous dire, ce genre de comportement de la part d'ashton ne me déplaît pas car j'ai ce sentiment de protection quand il s'énerve devant un mec, quand il manque de lui casser la gueule. c'est vrai quoi. quelle femme n'a pas ce désir de protection venant d'un homme? moi je l'ai, avec ashton. j'ai aussi ce sentiment de sureté quand je suis dans ses bras, persuadée qu'il ne m'arrivera rien. tout ça, c'est ce que je cherchais chez un homme. et je l'ai trouvé, avec ashton. ça lui fait une corde en plus à son arc, c'est sur. et moi, ça me rassure. mais lorsqu'il s'agit d'alec, ce n'est plus de la colère, c'est une rage immense qui s'empare de lui, si bien que j'évite de voir alec en compagnie d'ashton, - chose que je n'ai jamais faite - car je sais très bien que la tête de mon meilleur ami finirait écrasée sur le béton du mur ou de la route. je ne sais pas vraiment pourquoi il se met dans un état pareil dès qu'on parle de lui. enfin, peut-être. les très rares fois ou nous en avons parlé, il m'a dit trouver qu'il était bien trop proche de moi. je n'ai jamais fait vraiment attention, mais c'est vrai que parfois, il est collant. mais je m'en fou, moi, de ce type. enfin, en tant que copain, pas en tant que meilleur ami. mais après tout, c'est normal que nous soyons proches, étant meilleurs amis. mais mon époux ne supporte vraiment pas cette proximité.
« Je le haïe, vraiment. » j'étais en train de l'embrasser et il stoppa tout lorsqu'il entendit alec prononcer ces dernières paroles. alors je m'éloigna légèrement. je repense à ces soirées passées ensembles. ça fait un moment que je ne l'ai pas vu, d’où la raison de son appel. j'ai un peu coupé les ponts. je recule légèrement. « Je, quoi... » je savais très bien ce qu'il voulait dire, mais je ne le dis pas à ashton. je reste muette, regardant mon mari. j'ai envie de hurler à quel point je déteste alec, là, sur le moment. pourquoi a-t-il fallu qu'il appelle? pourquoi maintenant? « Lou... Il ne s'est rien passé avec cet enculé ? » je frémis. comment pouvait-il penser une chose pareil? je cris. oui, je cris, devant mon mari. je m'approche de lui, calme avec un air désolé. « comment oses-tu douter. de mon côté, non, il ne s'est rien passé. » je marque un arrêt. je me rappelle de nos soirées, plus particulièrement de la dernière, il y a quelques jours de ça. « écoute ashton, je ne te l'ai pas dit mais... ça fait quelques jours maintenant que je ne le vois plus... » je marque une pause, me rapprochant un peu plus de mon homme. « je pense que c'est pour ça qu'il appelle. et avant que tu ne me demandes pourquoi, je vais te le dire... » une larme se mit à couler alors que je faisait tout pour qu'elle ne m'échappe pas. « il y a de ça deux semaines, ou même un peu plus, on a été boire un verre ensembles. j'avais bu, lui aussi et il a essayé de m'embrasser. évidemment, je l'ai repoussé. on en a parlé le lendemain et il m'a juré que ça ne se reproduirait plus. mais il y a une semaine environ, on est retournés boire un verre ensembles. et lorsqu'il m'a raccompagné, il a tenté, à nouveau, de m'embrasser et m'a touchée. je l'ai repoussé et je suis rentrée. » je regarde ashton, désespérée. « ashton, tu sais très bien que je t'aime, je te jure qu'il ne s'est rien passé. je ne l'ai pas revu depuis, c'est surement pour ça qu'il veut qu'on se revoit. mais écoute moi, avant de t'emporter. ne le rappelle pas. pas ce soir. s'il te plaît, le laisse pas gâcher notre soirée, j'ai tellement envie de toi... » je pose de nouveau une main sur son torse et l'autre dans ses cheveux que j’ébouriffe délicatement. je savais très bien que ça ne lui plairait pas et qu'il s'énerverait. mais il fallait que je lui dise, qu'on en parle. mais je n'avais pas envie de ça ce soir. j'avais envie de lui, point à la ligne.

C'était affreux de tout remettre en doute à cause d'un petit con. Ashton avait toujours eu confiance en sa femme même si paradoxalement, il faisait des crises de jalousie assez régulièrement. Il était sans cesse pris d'assaut par cette peur de la perdre, qu'un autre lui vole son coeur. Il fut surpris d'entendre sa femme crier. Il ne s'attendait pas à une telle réaction même s'il comprenait qu'elle puisse être vexée, c'était inattendu. Enfin, elle s'approcha doucement de lui, avec calme un air désolé sur son visage, un air qu'Ashton ne comprenait pas et qu'il redoutait déjà. « comment oses-tu douter. de mon côté, non, il ne s'est rien passé. » De son côté ? Comment ça ? Du sien non plus il ne s’était rien passé et puis avec qui aurait-il bien pu tromper sa femme ? Il n’en avait même pas l’intention ! Enfin il ne comprenait pas cette phrase, il était complètement perdu mais, après un court arrêt, Lou-Amaryllis se lança dans quelques explications. « écoute ashton, je ne te l'ai pas dit mais... ça fait quelques jours maintenant que je ne le vois plus... » Eh bien c’était une bonne nouvelle ! Enfin débarrassé de ce crétin ! Enfin…tout dépendait de la raison de ce changement brutal. Le brunet laissa sa tendre épouse s’approcher de lui et continuer son discours, il ne disait pas un mot. « je pense que c'est pour ça qu'il appelle. et avant que tu ne me demandes pourquoi, je vais te le dire... » Oui, en effet il fallait qu’elle lui dise parce qu’il ne tenait plus et avec chaque seconde il craignait un peu plus les mots de sa femme. Une larme roula le long de la joue de Lou et son mari l’effaça à l’aide de son pouce, il était plus attentif que jamais à tout ce qu’elle pourrait lui dire. « il y a de ça deux semaines, ou même un peu plus, on a été boire un verre ensembles. j'avais bu, lui aussi et il a essayé de m'embrasser. évidemment, je l'ai repoussé. on en a parlé le lendemain et il m'a juré que ça ne se reproduirait plus. mais il y a une semaine environ, on est retournés boire un verre ensembles. et lorsqu'il m'a raccompagné, il a tenté, à nouveau, de m'embrasser et m'a touchée. je l'ai repoussé et je suis rentrée. » Elle le regardait désespérée alors qu’il était là, bouche bée, ne sachant plus quoi dire. La stupéfaction n’avait pas encore laissée place à la haine, la colère. Il avait raison depuis le début, ce crétin voulait son épouse, il l’avait toujours ressenti ainsi. Putain, il n’en revenait pas. Il était complètement sur le cul. « ashton, tu sais très bien que je t'aime, je te jure qu'il ne s'est rien passé. je ne l'ai pas revu depuis, c'est sûrement pour ça qu'il veut qu'on se revoit. mais écoute moi, avant de t'emporter. ne le rappelle pas. pas ce soir. s'il te plaît, le laisse pas gâcher notre soirée, j'ai tellement envie de toi... » La belle ébouriffa doucement les cheveux bruns de son mari tout en posant une main sur son torse. Il sera son épouse contre lui, caressant doucement ses cheveux. Il n'allait pas s'énerver, il n'allait pas lever le ton, il n'avait aucune raison de le faire. Elle l'avait repoussé alors, que dans une crise comme celle-ci elle aurait pu céder, elle aurait pu être infidèle mais, non, elle avait encore une fois prouvé à son mari à quel point elle l'aimait, à quel point il pouvait avoir confiance en elle. « C'est d'accord... Je ne ferais rien ce soir. » Non, pas ce soir, parce que Lou-Amaryllis n'avait pas à subir les cris, les insultes mais, ce qui était sûr c'est que demain, ce petit merdeux allait bouffer la poussière et qu'Ashton n'allait pas se contenter d'un appel. Demain, cet abruti allait payer cher d'avoir voulu embrasser une femme mariée, d'avoir voulu embrasser Lou. Le brunet ne passa pas un instant de plus sur cet épisode, épuisé par tant de contrariété, il voulait se laisser aller et c'est sans aucune hésitation qu'il embrassa avec ardeur la femme qu'il aimait. Tout en couvrant son épouse de baisers brûlants, il termina ce qu'il avait commencé précédemment le t-shirt de sa femme se retrouva rapidement au sol. Il redécouvrait enfin les trésors charnels de sa femme, il resta quelques secondes à observer la poitrine de sa femme, prisonnière de son sous-vêtement, il avait ce petit sourire qui marquait le désir qu'il avait pour elle. Il caressa cette poitrine tout en embrassant le cou de la belle.

mais qui sans amour Existe?

(désolée, c'est un peu - beaucoup - court..)

pendant des années, j'ai tenter de croire que mon meilleur ami n'éprouvait que de l'amitié envers moi. c'est vrai quoi. c'était mon meilleur ami, rien d'autre. ça l'est toujours. enfin, je n'en sais rien. après ce qu'il a tenté de faire, je ne sais plus. il a essayé de foutre en l'air mon couple. et si c'est ce qu'il attendait depuis le début? que je quitte ashton pour me mettre avec lui? non mais ça va bien là dedans, il est fou lui. dans notre situation, une autre fille se serait laissée embrasser. mais pas moi. parce que j'aime ashton, tout simplement. et que même si il m'avait blessée, fait mal, je ne pouvais pas me venger de cette façon, c'est tout juste impensable. je ne pourrai pas.
alors que je venais de tout raconter à mon mari, malgré ce que je craignais, il ne s'énerva pas. je suis soulagée. mais il s'énervera demain, sur mon meilleur ami. il ne dit rien de spécial, il me prit juste dans ses bras et je passe mes bras autour de sa taille avant de soupirer de soulagement. « C'est d'accord... Je ne ferais rien ce soir. » non, il ira demain, bien évidemment. j'ai un peu peur de ce qu'il pourrait faire. alors je lui dis tendrement. « merci ashton. je suppose que tu comptes y aller demain et surement pas avec moi... mais ne t'attire pas d'ennui s'il te plaît. et ne t'énerve pas de trop. » je sais qu'il comptait aller le voir, mais j'ai peur qu'il ne s'attire des ennuis. qu'il s'énerve de trop. mais ce n'est pas le sujet du moment. ashton continua ce qu'il était en train de faire, quelques minutes plus tôt. il m'embrasse de nouveau, mettant ces mains sur mon tee shirt, le retirant et l'envoyant voler à terre. je me retrouve en soutient gorge et short, face à mon mari. je souris délicatement, le voyant poses ses yeux sur ma poitrine. il caressa mes seins et je ne pu m'empêcher de lui enlever son tee shirt à mon tour. il était tellement beau. je l'attire contre moi, posant ma poitrine sur la sienne. mais étant plus petite, je du me mettre sur la pointe des pieds, et encore. je l'embrasse avec envie. « bon sang ashton, tu m'as tellement manqué, si tu savais... » je le pousse doucement vers le canapé et le fait ensuite tomber dessus. je m'assis sur lui et lui souris. il est tellement attirant. je me penche sur ashton avant de l'embrasser sur le bouche, sur le cou et je finis sur son torse. « je sais que tu en meurs d'envie, alors je t'en prie, enlève-le. » je lui fis un petit sourire avant de descendre mes mains sur son pantalon. j'enlève doucement sa ceinture avant de la laisser tomber. toutes ces choses m'avaient tellement manquées avec ashton. d'un autre côté, je ne l'avais fait qu'avec lui. et jamais je n'ai eu envie d'aller voir ailleurs car il me suffisait amplement. je ne me suis jamais lassée, jamais. je l'embrasse à nouveau, caressant délicatement son torse.

Sa belle avait l’air soulagé. Elle avait certainement eu cette crainte, que son mari passe ses nerfs sur elle puis sur son meilleur ami, ce soir. Mais, il n’en avait nullement le courage, il voulait seulement retrouver sa tendre épouse, demain serait un autre jour et il était certain qu’il ne laisserait pas passé. D’ailleurs, Lou-Amaryllis l’avait largement deviné. « merci ashton. je suppose que tu comptes y aller demain et sûrement pas avec moi... mais ne t'attire pas d'ennui s'il te plaît. et ne t'énerve pas de trop. » Elle le connaissait trop bien mais, là, elle lui en demandait bien trop. Ne pas trop s’énerver ? Non, ce n’était pas possible. Il allait défigurer ce morveux, il allait l’envoyer à l’hôpital. Les emmerdes ? Il avait été viré pour attouchement sexuels et abus d’autorité, qui avait-il de pire ? Surtout qu’il n’avait rien fait. Ouais, non, il ne pouvait pas promettre une telle chose à Lou alors, il se contenta de caresser sa douce crinière, d’un geste rassurant.

Leurs échanges avaient repris de plus belle. Le t-shirt du brunet ne tarda pas à rejoindre celui de sa tendre épouse. La jeune femme avait pris les choses en main, attirant son mari à elle, colla sa poitrine à la sienne, le brunet savourait chacun de ses baisers, chacun de ses sens, elle était plus désirable que n'importe quelle femme. « bon sang ashton, tu m'as tellement manqué, si tu savais... » Un sourire s'afficha sur ses lèvres, elle aussi, elle lui avait vraiment manqué, c'était leur moment, leurs retrouvailles, plus rien ne pouvait les déconnectés, c'était dit. La brunette avait la situation bien en main, elle poussa son mari sur le canapé et alors qu'il caressait son tendre corps, qu'il embrassait son tendre corps dès que l'occasion se présentait elle lui offrait diverses positions équivoques. « je sais que tu en meurs d'envie, alors je t'en prie, enlève-le. » Qu'est-ce qu'il voulait retirer à ce point ? Tout. En fait, il la voulait nue, il voulait voir son corps sans barrières de textiles. Elle s'attaquait à son jean alors qu'il affichait un sourire coquin. Il accepta un dernier baiser avant d'inverser les rôles. Sans crier gare, il s'était arrangé pour que la belle soit en dessous et lui au-dessus. Il passa la main dans son dos pour dégrafer le sous-vêtement gênant et sans plus attendre, il l'envoya valser, le plus loin possible. Il posa ses lèvres sur cette poitrine qui semblait l'appeler alors que l'un de ses mains parcourait les cuisses nues de sa femme. Tout en essayant de retirer -comme il pouvait- le short, il se lança dans un baiser fiévreux qui ne faisait qu'augmenter la température. En un rien de temps, les cheveux de sa femme étaient vraiment en bataille et l'impatience semblait avoir pris possession des deux corps.« Tu m'as affreusement manqué aussi, plus jamais ça .» Non, ce soir il n'y avait pas de doute, les deux amants allaient se retrouver.

moi aussi c'est court t'inquiète ;)

mais qui sans amour Existe?

(le sujet est clos, donc? j'en veux un autre!)

le sujet alec semblait clos. nos esprit étaient déjà partis ailleurs. j'avais eu peur que pendant un instant, il ne cesse de penser à cette idée d'aller trouver alec, mais fort heureusement, j'avais réussi à l'en dissuader. je réussissais toujours à le dissuader de faire certaines choses. je lui avais demandé de ne pas y aller trop fort mais évidemment, et je le sais très bien, il ne tiendrait pas en compte ma demande. trop furieux qu'un autre mec que lui ait osé me toucher ou essayé coucher avec moi. ça le rongeait, ce genre de choses. et je le comprenait. j'aurais réagit pareil. peut-être moins voilement, mais j'aurais pété les plombs, c'est sur.
j'embrassais ashton avec toujours autant de passion, d'envie. j'avais la situation en main, chose que j'aime beaucoup. et avec mon travail, j'ai l’habitude d'avoir toutes les situations en main. il m'arrivait de faire pareil avec mon mari mais la situation changeait souvent et très vite. comme ce soir. alors que je venais de le faire basculer doucement sur le canapé, afin de me retrouver sur lui, il se mit, sans prévenir, au dessus de moi. je fus consternée de sa rapidité. mais bon, il est entraîné. j'étais en train d'enlever son jean lorsqu'il inversa les rôles. alors je continue, sans plus attendre, ce que j'étais en train de faire. ce n'était pas simple et j'ai du me servir de mes pieds. comme souvent auparavant, d'ailleurs. une fois enlevé je l'envoya un peu plus loin. quand à mon époux, il passa ses mains sous mon dos afin de dégrafer mon soutien gorge. il l'envoyer valser dans la pièce et m'embrassa. je ferma les yeux, pendant quelques secondes. ensuite je sentis ces mains sur mes cuisses, tentant de retirer mon short. je souris délicatement. après quelque secondes, je me retrouvais entièrement nue, sous mon mari. je lui enlève le dernier vêtement qui lui reste et il était aussi égal que moi. « Tu m'as affreusement manqué aussi, plus jamais ça. » je repense à ce qu'il s'était passé, l'histoire du bébé. mais ce n'était pas le moment. « plus jamais ça. » je l'embrasse à nouveau tout en l'attirant contre moi. une chose était sure. ce soir, nous allions enfin nous retrouver.