tumblr & depeche mode (linkin park remix) ▶ enjoy the silence

Maël était tranquillement installé sur son siège, qui était très confortable au passage, tournant sur lui-même, tout en s'arrêtant de temps à autre pour faire tourner son stylo agilement entre ses doigts avant de finir par écrire quelques équations qui seraient surement incompréhensibles pour beaucoup de gens. Il tentait de perfectionner un concentré chimique pour une arme biologique qui était sur le point d'être proposée mais, quelques petites modifications étaient encore à faire, ce n'était pas parfait. Et tout comme son père, le jeune homme aimait que tout soit parfait. Il ne savait pas vraiment s'il aimait son travail, puisque dès petit son père lui avait déjà imposé ce qu'il allait devenir mais, il n'aimait pas faire du travail bâclé. Il devait sans doute apprécier ce qu'il faisait, du moins un peu. Il mit ses mains derrières sa nuque, et inspira profondément, puis il finit par expirer tout l'air qu'il venait d’emmagasiner. Il n'avait pas dormi de la nuit, travaillant sans relâche sur ce projet, il commençait à être tendu, fatigué. Et pour se détendre, il fit tourner sa nuque de droite à gauche, passant par le haut et le bas, ce qui entraîna un léger craquement, et comme par magie il se sentit un peu mieux. Quand soudain la porte de son bureau s'ouvrit laissant place à une petite stagiaire que le jeune homme connaissait de vue puisqu'elle travaillait avec son paternel. « ▬ Monsieur Lecompte ? Désolé de vous déranger mais, votre père souhaite vous voir. » Maël lâcha un petit rire étouffé, surpris mais, à la fois habitué à ça. « ▬ Comme d'habitude mon cher papa n'est même pas capable de venir lui-même me voir. » Dit le jeune homme à lui-même, tout en regardant sa feuille sans réellement la regarder. Il releva ensuite la tête pour regarder la stagiaire qui semblait gênée par cette situation. Le jeune scientifique se leva, s'approchant doucement de la jeune femme, et regarda son badge qui indiquait son prénom. « ▬ Agathe ? » Lit-il alors sur le badge. « ▬ Oui ? » Répondit-elle machinalement. Se trouvant davantage proche, le jeune homme remarqua quelque chose dans la voix de la demoiselle. « ▬ Vous êtes française, non ? » La stagiaire commença à le regarder étonnée, puis se mit à sourire un peu gênée. « ▬ Ça se devine si bien que ça ? » Maël se mit à sourire, tout en repartant sur ses pas pour prendre les feuilles qui étaient sur la table. Car, il savait d'or et déjà pourquoi son père voulait le voir, ou du moins il pouvait l'imaginer : Le travail. C'était souvent ça leur sujet de conversation. C'était même peut-être leur unique sujet de conversation. « ▬ Ne vous inquiétez pas, vous parlez très bien américain. C'est juste que j'ai passé quelques années quand j'étais petit en France, j'ai quelques notions et je reconnais assez bien le timbre de voix des Français, étant donné que j'ai une mère qui était française. » Puis, il se retourna de nouveau vers la jeune femme qui semblait passionnée parce qu'il racontait, ou peut-être qu'elle faisait semblant pour être polie avec le fils de son patron. « ▬ Bref, dites à mon père que j'arrive. » Dit-il simplement avec un large sourire. Agathe, la stagiaire, afficha elle aussi un petit sourire, et quitta le bureau du fils pour rejoindre celui du père. Le jeune scientifique continua à amasser quelques feuilles de son travail, et finit lui aussi par partir vers la même direction que la demoiselle. Maël croisa de nombreux visages connus, par le fait qu'il travaillait avec, faisant alors un signe de tête pour le dire bonjour, et croisait d'autres visages cette fois-ci moins connus. L'entreprise était plus ou moins grande, et possédait donc des étages, et comme par hasard le père du jeune homme avait un bureau dans les derniers étages. Il prit donc l’ascenseur en compagnie d'autres hommes, qui ne portaient par contre pas de blouses blanches tels des scientifiques mais, plutôt des costards très bien coupés et qui devaient sans doute coûter très cher. Pendant la montée de la machine, le scientifique se mettait en équilibre sur ses talons attirant immédiatement l'attention de ces hommes élégants qui étaient figés comme des statuts, le jeune Lecompte se retourna sur l'un d'eux qui le fixait plus que les autres, et afficha un petit sourire désinvolte. Maël était comme ça, il faisait partie des gens qui étaient taquins tout en restant respectueux. Cela amusait souvent la galerie mais, comme dans le cas présent, il y avait des exceptions. L’ascenseur s'arrêta enfin à l'étage désiré, et Maël en profita pour sortir de là pour rejoindre le bureau de son paternel. Après quelques mètres, il arriva à destination, toqua légèrement à la porte, et entra sans attendre une réponse. Il vit alors son père parler avec un scientifique, et vit aussi la stagiaire de tout à l'heure derrière son patron qui s'était immédiatement retournée quand elle avait entendu la porte s'ouvrir. Le vieux Lecompte vit alors son fils, et murmura quelque chose aux deux personnes près de lui, l'inconnu qui semblait travailler ici se tourna donc vers Maël, murmura à son tour quelque chose, et lui et la stagiaire partirent de la pièce. La jeune femme afficha un sourire quelque peu charmeur en regardant le jeune homme en partant, Maël ne releva absolument pas. Le jeune homme se retourna vers la porte pour vérifier qu'elle était bien fermée, et se tourna vers son père tout en restant sur le seuil de la porte. « ▬ La stagiaire française, c'est pour témoigner ta nostalgie pour maman ? » Dit-il amusé, puis il prit un air sérieux quand il vit que son père ne se laissait pas prendre à la plaisanterie. Il s'approcha donc du bureau de son père, s'installant sur le siège en face du meuble puisque que son père s'était installé derrière. « ▬ Narcisse, c'est pour parler de ton arme. » Maël tiqua un peu sur le prénom mais, après toutes ces années où il avait tenté de faire comprendre à son père qu'il en avait assez de ce prénom et que celui-ci avait tout de même continué, il avait abandonné. « ▬ Quelle surprise ! » Dit-il ironiquement tout en remettant correctement sa blouse. « ▬ As-tu fais les améliorations nécessaires ? » Dit-il sans relever l'ironie de la phrase de son fils. « ▬ Oui. » Dit-il tout en tendant les feuilles à son père qui indiquaient les améliorations qu'il, et son équipe, allaient faire sur l'arme. Son père prit alors les feuilles, et s'empressa de les lire. Plusieurs minutes s'écoulèrent, et un silence imposant s'était installé. Maël regardait de temps à autre sa montre pour vérifier qu'il n'allait pas rater son rendez-vous avec sa chère et tendre Eleanor. Elle ne supportait pas le retard. « ▬ Tu sais si je ne sors pas dans deux minutes, je te laisse te charger de la colère de ta belle-fille. » Dit-il un peu amusé. Puis, toujours en ignorant ce que venez de dire son fils, il lui tendit les feuilles. « ▬ Tout cela me semble correct à présent. » Juste correct. Maël était habitué de ne jamais avoir des félicitations par son père, il était à présent dans un stade où si un jour son père lui ferait des compliments, cela serait très choquant. Le jeune homme se mit à sourire sans en avoir réellement envie, prit les feuilles et se leva pour se diriger vers la porte. « ▬ Tu diras bonjour à Eleanor. » Mael se retourna, acquiesça légèrement de la tête, et quitta la pièce. Puis, dès qu'il fût hors du champ de vision de son père, il partit presque en courant vers l’ascenseur pour aller dans son bureau. Quand il fût enfin dans son antre, il enleva sa blouse pour enfiler sa veste beige, tout en prenant sa mallette. Il repartit de nouveau vers la machine et s'empressa d'appuyer sur le bouton qui l’emmènerait dans le hall de la société. Il se mit à regarder les lumières qui indiquaient les étages avec une certaine impatience, tout en regardant de temps en temps sa montre. Quand la porte fût enfin ouverte, il se précipita de sortir pour aller dehors. Puis il vit une jolie blonde dans un tailleur élégant qui était de dos. Sans même se poser la question de qui il pouvait s'agir, il prit la jeune femme par la taille tout en posant délicatement un baiser sur sa joue. « ▬ Excuse-moi du retard. » La demoiselle se retourna immédiatement, quittant alors l'étreinte de son fiancé, tout en prenant un air dur. « ▬ Tu es encore en retard ! » Dit-elle en fronçant les sourcils. Mael prit un air de chien battu pour attendrir sa future épouse. « ▬ Excuse-moi, c'est encore de la faute de ton beau-père. » Eleanor se mit à souffler, avec un air désespéré, puis elle se mit à sourire, glissant malicieusement sa main dans celle de Maël. « ▬ Allez dépêche-toi, on doit aller voir le buffet pour le mariage. » Mael embrassa alors doucement les lèvres de la jeune femme, et ils partirent en direction de la voiture.

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« ▬ J'en ai marre, Maël ! » Dit-elle les sourcils froncés tout en haussant la voix. Le couple se trouvait devant la porte d'entrée, et était en train de se disputer, comme d'habitude. « ▬ On avait dit qu'on ferait ça ensemble ! C'est toujours la même chose avec toi ! Ton travail, ton travail... Je commence à en avoir sérieusement marre ! Moi aussi je travaille dur pour ma société, pourtant, moi, j'arrive à trouver du temps pour nous ! Tu ne fais aucuns efforts ! Peut-être que si tu travaillais moins, on pourrait avoir un enfant ! » Dit-elle toujours avec le même ton, la jeune femme chamboula ses cheveux comme pour se calmer. « ▬ Excuse-moi mon ange... » Dit-il en posant doucement sa main sur sa joue malgré la douleur qu'il avait ressenti suite à ce pique à propos de la conception d'un enfant. « ▬ C'est trop facile ça ! » Dit-elle en enlevant la main du jeune homme avec peu de délicatesse. Puis, elle lui tourna le dos pour se diriger vers le salon. « ▬ A ce soir ? » Dit-il avec un visage triste. La belle blonde se retourna alors, et le regarda avec un air déçu. « ▬ Je ne sais pas Maël... Franchement je sais pas. » Puis, elle alla enfin dans le salon. Quant à Maël, il resta quelques seconde ainsi, puis il partit pour aller travailler. La journée passa lentement, le jeune Lecompte se demandait sans cesse si sa dulcinée serait là ce soir, et comment il pourrait arranger ça. Depuis qu'ils sont adolescents, ils se disputent sans cesse mais, depuis que la date du mariage est à peu près fixée, ils se disputent presque tous les jours. Ne pouvait-elle pas le comprendre un peu ? C'était pour eux qu'il travaillait autant. Pour leur avenir commun. Il était temps de rentrer, Maël rangea ses affaires, et partit en direction de son appartement. Il entra donc, traversa le petit couloir, et à son plus grand bonheur : Elle était là. D'habitude elle partait, et revenait le lendemain ou parfais le surlendemain mais, là elle était juste là, chez eux. Maël posa ses affaires, et se précipita vers sa fiancée qui s'était levée en le voyant. Il prit doucement son visage, et l'embrassa fougueusement. « ▬ Pardonne-moi ! Pardonne-moi mon ange ! Je... Je travaillerais moins, je te le jure. Je ne veux plus qu'on se dispute... » Il la regarda, tout en tenant doucement son visage, elle semblait perdue mais, elle afficha un merveilleux sourire. « ▬ Bien-sûr que je te pardonne. » Maël fut surpris par cette facilité à se faire pardonner, d'habitude Eleanor était plus dur, plus têtue. Mais, la jeune femme lui donna un petit baiser timide, puis elle mit ses mains derrière la nuque du jeune homme, et lui donna un baiser avec plus de passion. C'était différent. Ce baiser était différent que d'habitude mais, tout aussi agréable. « ▬ Je sais que toutes ces heures de travail, ce n'est pas pour rien. Que c'est pour nous. » Le jeune homme se mit à sourire, il était heureux qu'elle le comprenne enfin. « ▬ Je te comprend mieux que quiconque. Et je sais que je n'aurai jamais pu rencontrer meilleur homme que toi. » Dit-elle avec émotion. Eleanor était très discrète sur ses sentiments, savoir un peu ce qu'elle ressentait mettait Maël dans un très grand bonheur. La jeune femme se rapprocha de son oreille, et lui murmura doucement, comme-ci c'était un secret : « ▬ Je vous aime Monsieur Lecompte. » Le scientifique plongea son regard dans celui de sa fiancée, puis il regarda ses lèvres avec envie, et l'embrassa avec passion. « ▬ Je vous aime encore plus mademoiselle Mathesson. » La jeune femme avait les larmes aux yeux, puis elle l'embrassa de nouveau. Ensuite, Eleanor détacha la chemise de son fiancé avec dextérité et envie, puis vint le tour de son pantalon. Et... Enfin, je ne vais pas vous faire un dessin de qui se passa ensuite. Le lendemain matin arriva bien trop vite au goût de Maël, il ouvrit les yeux, et vit le visage paisible de la jeune femme. Il avait compris ce matin-là qu'il ne voudrait aucune autre femme dans son lit, dans sa vie. C'était elle, et uniquement elle. La jeune femme ouvrit ensuite doucement les yeux, et afficha un merveilleux sourire. Le genre de sourire que le scientifique ne pouvait absolument pas résister. « ▬ Bonjour. » « ▬ Bonjour, toi. » Dit-il en l'embrassant. Il posa sa main sur épaule, et la caressa doucement. « ▬ Et si je t'apportais un petit-déjeuner au lit, et que je restais là toute la journée. » La jeune femme s'approcha, et l'embrassa brièvement. « ▬ Ça me parait être une merveilleuse idée ça. » Le jeune homme l'embrassa encore et toujours. Il était difficile ce matin pour lui de quitter les bras de sa future épouse. Puis, avec un grand courage, il réussit à se lever, enfila un boxer, et partit en direction de la cuisine. Il commença à préparer un petit plateau, quand il entendit la porte s'ouvrir. Le jeune homme fût surpris d'entendre la porte alors que les propriétaires de l'appartement se trouvaient ici. Il alla donc vers la porte d'entrée, et vit une jeune blonde avec un petit tailleur. Il crut alors que c'était la soeur jumelle d'Eleanor mais, pourtant elle n'oserait pas entrer ainsi. Puis la jeune femme en question, releva la tête, et partit en direction du jeune homme pour lui faire un petit baiser sur la joue, et le regarda un peu désorientée. « ▬ Je suis désolée pour hier... » Maël ne bougea absolument pas, il était comme figé, son cerveau avait cessé de fonctionner. Il était effrayé. Effrayé de comprendre réellement ce qu'il se passait. « ▬ Ça ne va pas ? » Dit la jeune femme inquiète tout en posant doucement sa main sur la joue du jeune Lecompte. Quand soudain une autre blonde entra en scène, couverte juste avec une couverture. « ▬ Et bien alors ? Qu'est-ce que tu fais... ? » La jeune femme peu vêtue s'arrêta immédiatement quand elle vit sa soeur jumelle : Eleanor qui avait retiré sa main de la joue de son fiancé. Leopoldine lança ensuite un regard à Mael, qui la regarda lui-aussi. Puis, le jeune homme baissa la tête. Bon sang, qu'avait-il fait ?! Pensa-t-il.

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« ▬ Comment... Comment as-tu... » Le couple étaient assis, l'un en face de l'autre. Maël regardait la table, ne bougeant plus depuis plusieurs minutes à présent. Quant à Eleanor, elle, elle tentait de ne pas fondre en larme à chaque instants. Une puissante colère animait son coeur mais, la tristesse la rendait pour le moment trop faible pour riposter. « ▬ Comment as-tu pu nous confondre, bon sang ?! » Dit-elle en tapant violemment sur la table. Maël leva enfin les yeux, sortant de son mutisme pour faire face à son erreur. « ▬ Vous vous ressemblez tellement... Je... » Tenta-t-il de dire, sa voix était chargée d'émotions, et il commençait à avoir les larmes aux yeux. La jeune femme passa sa main dans ses cheveux, les mettant sur un même côté, tout en se posant davantage sur la table. « ▬ Leopoldine me ressemble certes mais, il y a des différences, tout de même ! Comment n'as-tu pas remarqué ça ? » Dit-elle en fondant en larmes. Maël savait pourquoi mais, le dire à haute voix, le dire à Eleanor serait sans nul once d'un doute, la fin de leur histoire, le coup fatal de leur couple si fragile. « ▬ Répond-moi ! » Dit-elle avec colère, tout en se redressant. « ▬ Peut-être... Peut-être parce qu'elle m'a montré ce soir-là quelque chose que je voulais voir en toi... » Puis, Maël regarda les yeux, le visage de la jeune femme en face lui, il vit que celui-ci était en train de se décomposer par la tristesse. Puis, il la regarda respirer un grand coup, et se lever. « ▬ Je crois que les choses sont clairs, à présent. » Dit-elle en prenant la valise qu'elle avait faite une heure auparavant. « ▬ Attends. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Où vas-tu ? » Dit-il suppliant. Ce qu'il avait pensé la nuit avec Leopoldine, il le pensait toujours pour Eleanor. Il l'aimait plus que de raison, et il était en train de la perdre. Ou peut-être l'avait-il déjà perdu ? « ▬ Je ne sais pas mais, je ne peux plus rester ici. Je ne peux plus aller dormir dans ce lit ! Je ne peux plus vivre dans cet appartement ! Je ne peux plus vivre avec toi ! » dit-elle avec rage. Les larmes que contenaient Maël coulèrent donc enfin. « ▬ Je t'aime, Eleanor ! » finit-il par dire avec un air désespéré. Comme-ci cette simple phrase pouvait faire oublier tous les maux mais, le mal était fait. « ▬ Tu en es sûr ? » dit-elle froidement tout en posant doucement sa bague de fiançailles sur la table. Le scientifique resta sans voix, regardant partir la jeune femme.

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Une forte consommation sur la boisson. Une tristesse noyée dans l'alcool. Un fort taux d’alcoolémie dans le sang. Un accident de voiture. Et, voilà les raisons pour lesquels Maël se trouvait à l'hôpital. Il se réveilla doucement, avec un mal de crâne. Il comprit vite qu'il n'était pas dans un état critique, quand soudain il vit une jeune femme portant une blouse blanche, son médecin sans doute. « ▬ Vous avez eu beaucoup de chance, monsieur Lecompte. » Maël repensa aux récents évènements dans sa vie. Il avait trompé sa fiancée avec sa soeur jumelle, il l'avait donc perdu. C'est vrai qu'il était chanceux dis donc... « ▬ Ouais, je suis l'homme le plus chanceux du monde. » Dit-il avec un sourire forcé, puis il se leva doucement de son lit. Ensuite il vit le visage contrarié du médecin. Il n'y avait pas que ça apparemment. « ▬ Nous avons détecter quelque chose d'anormale dans votre coeur dû à des puissants produits chimiques. Et... » Il savait de quoi elle parlait. Les produits qui permettaient d'améliorer l'arme qu'il était en train de faire étaient des produits instables et dangereux. Mais, il aimait que tout soit parfait, et avait décidé de prendre le risque. « ▬ Et c'est en train de me tuer... » dit-il avec aucune expression sur son visage. « ▬ Nous pensons que c'est incurable. » Continua le médecin avec un visage triste. « ▬ Combien de temps ? » demanda-t-il comprenant ce que sous-entendez le médecin avec cette phrase "truc incurable". « ▬ Peut-être deux ans... Peut-être trois. Je suis désolée. » dit-elle avec toujours cette tristesse sur le visage. Maël fit dos à la jeune femme, pour cacher à quel point tout cela le perturbait. « ▬ Je vois... A croire que ce métier m'a tout pris... »

Mael était en train de faire ses affaires, pendant que son père le regardait faire, toujours aussi perturbé par la nouvelle que son fils voulait quitter la société pour d'étranges raisons. Des raisons secrètes. « ▬ Où vas-tu ? » Demanda son père qui croisait les bras. « ▬ A Arrowsic. » Répondit le jeune homme qui venait de finir ses valises, et qui partait en direction de la porte d'entrée. « ▬ Fais attention à toi... » Dit alors le vieil homme qui profita pour faire une accolade maladroite et timide. « ▬ Tu me connais, papa. » Finit par dire Maël, tout en répondant à cette accolade avec cette même maladresse et timidité. Ils n'étaient pas habitués pour faire des choses père/fils. Et pourtant Maël se sentait triste de quitter son père ainsi. Sans lui dire pour son état critique.

« ▬ C'est un appartement parfait pour un célibataire ? » Maël regardait son peut-être futur appartement, et se retourna sur la jeune femme blonde qui portait un petit tailleur. Elle ressemblait beaucoup à Eleanor, ce qui perturba l'ancien scientifique. Et cette question qui voulait tout dire le perturba davantage. « ▬ Oui, oui pour un célibataire. » répondit-il avec un sourire charmeur. Puis, il reporta son attention sur l'appartement, remarquant quelques petits détails déplaisants. « ▬ Il y a peut-être deux ou trois trucs à refaire mais... » Dit-elle en remarquant ce que le jeune homme regardait. « ▬ Je le prend. » Dit-il en se retournant vers la demoiselle, tout en lui souriant. « ▬ Parfait. » Dit-elle avec un grand sourire. Maël la regarda longuement, trouvant la ressemblance avec Eleanor presque effrayante. « ▬ Vous voudriez peut-être un guide pour cette nouvelle ville ? » Dit-elle avec une posture de charmeuse. Maël n'avait plus envie de se prendre la tête, il voulait juste se laisser vivre, profitant du peu de temps qu'il lui restait. Ce qui expliqua la suite... « ▬ Ou on peut rester là... » Dit-il en se rapprochant doucement de la jeune femme dont il ne connaissait même pas le nom. « ▬ Aussi... » Dit-elle en se mordillant la lèvre inférieure. Il l'embrassa fougueusement...

Re-bienvenue et bonne chance pour ta fiche petite Valentyne. Avec Duncan, vous êtes bien frères et sœurs: la même chose en même temps.

Merci à tous. :abbey: :chazi&abbey:

J'ai hâte de lire tes scénarios avec Anna. Bon sang, je l'aime cette série. C'est de la torture la fin de la saison. JE VEUX LA SUITE.



Sinon, rebienvenue.
Ah et putain, les membres. Vous êtes prévenus. Je coupe la tête au prochain double-compte. Je suis sérieux.

rebienvenue

Merci.
J'ai enfin terminé.

Je te valide.
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Et puis bah, rebienvenue hein !