kylian (maëlie) de balzac

« hakuna matata »

NOM(S): de balzac, le nom de mon père riche homme d'affaire qui a lancé une grande marque à ce nom à paris. ❖ PRÉNOM(S): kylian, okay okay, en france ce prénom est essentiellement un prénom de garçon, mais c'est le mien et je l'adore personnellement. maëlie, voilà un prénom de fille, mais celui-ci je ne le supporte pas, ma mère me prénomme toujours comme ça quand elle ne m'appelle pas "mon chat" ❖ AGE: vingt et un ans. ❖ ORIGINE: c'est simple, ma mère est brésilienne, d'où ma peau un peu plus bronzé et mon père est un américain issu de parents français. ❖ STATUT CIVIL: en relation libre, je n'ai jamais été stable, et niveau vie sentimentale c'est un vrai bordel. ❖ MÉTIER OU ÉTUDES: je suis gogo danseuse parfois dans une boite de nuit, parfois dans un bar. ❖ GROUPE: filthy youth. ❖ AVATAR: adriana lima, la superbe bombasse.

hola amigos, je m'appelle Sinda c'est pas trop sexy comme prénom ? Disons, soit disant passant, (le début de ma phrase ne veut absolument rien dire *sors*) je suis moi-même sexy et presque aussi atteinte que ma pauvre sœur Justement, je suis ici grâce à cette tarée de la vie qui est sheila je crois :celestine: (oh 'sont trop choupy les smileys *ouuuuuuut* Je trouve que ce forum à l'air sympathique, en même temps noémie ne m'a pas prié, la coquine ! Non pour de vrai elle m'a dit que du bien de ce forum et vu que ça fait un moment que je ne me suis pas inscrite sur un forum avec une bonne activité, j'en profite, surtout que maintenant que l'autre grosse est en vacances je vais être en mode je-squouatte-l'ordi-de-ma-sœur Autrement, j'ai genre trois poissons dont mon gros noir qui vient de se faire bouffer par ces cannibales de poissons jaunes et rouges Sinon : J'AI EU MON BAC, rien que pour ça je vous paie le champagne, le caviar et moi-même Sur la tête de sheila, on va tous faire la fête parce que je pense qu'il y a des bacheliers ici, donc encore mieux, on se comprend entre beaux gosses Aussi, j'ai la chanson de l'âne de shrek dans la tête à cause de ma cassos de sœur, because i'm tout seuuuul Bon sinon, j'espère me plaire ici et bien m'intégrer

bannière de poon &
icon de marley smith.

→ On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d’entre nous, les déterminés s’accrochent à leurs rêves.


Sourie un peu, fait un effort Maëlie. Je fis un sourire forcé tout le long de la rue. J'essayais de marcher le plus vite possible pour échapper aux paparazzis et aux journalistes qui voulaient interviewer ma mère. Esperenza, c'est ma mère, un célèbre mannequin brésilien, un bombe sexuelle et fantasme de tous les hommes, mais elle n'était pas plus connue pour cela. Kylian maman. Je soupira un bon coup avant de lui prendre la main pour qu'elle se dépêche. Ma mère détestait tellement mon père qu'elle ne m'appelait même plus par mon prénom, de quoi montrer qu'elle était d'un pathétisme incroyable. Enfin assises dans un bar à Paris, je regardais ma mère avec des yeux assez sévères. Qu'est-ce qu'il se passe mon chat ? Cela sonnait tellement faux quand ça sortait de sa bouche, de plus je détestais ce genre de surnom, c'était humiliant et stupide. Je n'avais plus cinq ans, il fallait qu'elle se mette cela dans la tête. Rien, laisse tomber. Dans le fond, je n'osais pas vraiment lui parler de ce qui me tracassait, je pensais qu'elle s'en foutait royalement, que la seule chose qu'elle aimait c'était elle et c'est tout. Par contre, je ne manquais jamais une occasion pour la remettre en place, comme cette fois-ci. Je veux aller vivre chez papa. Le coup de massue, elle ne s'y attendait pas. Une telle annonce pouvait lui gâcher la journée, elle détestait tellement mon père. Il l'avait trompé avec une fille beaucoup plus jeune qui est devenue la nouvelle égérie de sa célèbre marque de haute couture. Cela, elle ne l'a jamais digéré alors elle a demandé le divorce mais moi je ne supportais pas ma mère. Je te paie un soda et on va faire les boutiques ? Elle semblait passer à côté de mon annonce, cela m'énervait, cette réaction de gamine me poussait à bout à chaque bout de conversation que j'avais avec elle. J'avais l'impression qu'elle n'entendait que ce qu'elle souhaitait. T'as pas entendu ? Je me casse chez papa et tu n'as plus ton mot à dire. Cela faisait parti de mon caractère de cochon, mon immense colère. J'étais colérique et lunatique, mais cela n'était pas avec tout le monde, ma mère faisait ressortir mon côté le plus sombre. Me dirigeant vers la sortie, ma mère avait l'air abattu mais elle se reprit, elle ne manquait jamais une occasion pour casser mon père. Tu n'iras pas vivre avec ton père, c'est un salaud. J'aimais mon père, j'avais beaucoup d'estime pour lui, c'était un grand homme et même avec tous les défauts du monde il reste l'homme de ma vie. Je m'en fou Esperenza. Je vais vivre chez mon père si j'ai envie, j'ai 15 ans, j'ai le droit de choisir. Cela n'était pas dans mes habitudes de manquer autant de respect à une personne, moi qui était toujours droit dans les règles de la vie en communauté. J'avais poussé le bouchon un peu trop loin et ma mère était elle aussi énervée. Ne m'appelles plus jamais comme ça, je suis ta mère ! Elle était impuissante pour la première fois de sa vie, j'avais le pouvoir, le choix de la décision, tout était entre mes mains et cela me réjouissait de voir que ma mère ne pouvait rien faire. J'aimais le pouvoir, un point commun avec ma mère. Je rectifie, tu n'es rien d'autre que ma génitrice. Fin de la conversation. J'ai l'air d'être une fille sûre d'elle et totalement indépendante, mais ce n'est absolument pas le cas. Quand je suis allée vivre chez mon père et même avant, je suis devenue une petite fille pourrie gâtée. Je n'avais pas besoin de lever le petit doigt, j'avais tout ce dont je voulais. Je suis paresseuse, enfin j'étais devrais-je dire. Aller vivre chez mon père, c'était comme aller vivre au paradis. Je suis sa petite princesse, il m'a gâté, il ma chouchouté. Quand je dis que c'est l'homme de ma vie, mais j'étais loin de me douter qu'il me cachait beaucoup de chose. Je n'aurais jamais su la vérité si je n'étais pas tombée sur cette conversation téléphonique. Non... Non, ne vous inquiétez pas j'ai trouvé une solution. Je pars en Chine, je vais implanter une petite entreprise et repartir à zéro. Mais écoutez, je n'aurais plus la police à ma recherche. Il faut vraiment que je parte, c'est urgent et la Chine est le seul endroit assez loin où je peux refaire des bénéfices. Il se tut un instant avant de reprendre. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il disait à son interlocuteur, en tout cas il avait l'air inquiet, il faisait les cents pas ce qui n'était pas dans son habitude. Non, bien sûr que non ma fille n'est pas au courant. Ne lui dîtes pas, elle risquerait de mal le prendre, elle ne m'adresserait plus la parole. Je trouverais une excuse. L'impatience, j'aurais bien voulu qu'il me dise clairement ce qu'il se passait. Tout ce que j'avais compris c'est qu'il avait un problème quelconque avec son entreprise et qu'il était recherché par la police de Paris. Écoutez, j'ai l'argent ce soir et je pars demain à la première heure. L'argent, quel argent ? Mon père avait une immense fortune il n'avait pas besoin d'argent de qui-que se soit. Il me cachait quelque chose d'important, il raccrocha son cellulaire. Il devait me dire ce qu'il se passait, je ne lui laisserais pas le choix. Papa ?! Il tentait de détourner la conversation qui allait naître. Il savait que je voulais lui demander quelque chose, il priait juste pour que je n'ai rien entendu. Dommage pour lui, je n'en n'avais pas manqué une miette. Tu as des problèmes avec la police ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Le silence était roi. Il ne me regardait même pas. Il avait honte de lui ? Peut-être. Il guettait par sa fenêtre comme à son habitude quand il ne voulait pas parler ou quand il voulait réfléchir. Pourquoi tu vas en Chine ? Je ne lâcherais pas, c'était sûr. A force d'insister j'aurais peut-être les réponses que j’attends à toutes les questions que je pose. Il vient d'où l'argent que tu attends pour ce soir ? Plus j'insistais, plus il fronçait les sourcils. Kylian, tu retournes chez ta mère dès ce soir. Vas faire tes valises.


→ Toutes les filles devraient refuser les règles du jeu stupide qu’on nous impose et qu’on s’impose à nous-même. Il ne faut pas être trop grosse, ni trop maigre. Il ne faut pas avoir la peau trop claire, ni trop foncée, il ne faut pas être trop délurée, ni trop coincée, pas être trop intelligente, ni trop bête. Il faut être soi-même mais tu as intérêt à être dans la norme.


Retourner chez ma mère ou la pire punition que mon père n'ait jamais inventé. Je n'aie pas eu le choix, être avec elle toute la journée me plombait le morale, c'est donc pour cela que je ne lui ai pas adressé la parole jusqu'à mes dix huit ans. J'ai appris une tragique nouvelle aux informations. Kristofer Junior de Balzac, le célèbre homme d'affaire qui a fait faillite et célèbre voleur de l'état a été arrêté après trois ans de cavale. La télévision était désormais éteinte, j'étais assise sur le canapé, la bouche bée. Mon père a été arrêté par la police, ramené en France et a été mit en examen pour vol d'argent à l'état. C'est pas possible, pas papa. Anéantie, je ne savais pas quoi dire ni comment réagir. J'étais déçue de l'homme de ma vie. J'avais besoin de quitter Paris, éloigner ma famille de ma vie personnelle et d'enlever tous mes souvenirs. Je suis désolée mon chat, ton père avait des soucis avec sa société, il a perdu beaucoup d'argent. Je sais que rien n'excuse son geste. En colère, il fallait que ma mère en rajoute une couche. Elle n'était vraiment pas douée pour remonter le moral à quelqu'un. Parce que t'étais au courant en plus ?! Tu sais quoi, je me casse. La valise dans la main je saisissais mes affaires. J'étais énervée, dans un état au summum de la colère. J'étais trahis par mon père, c'était un salaud. Ne soit pas bête, tu vas aller où ? Elle était marrante elle. Je continuais, mais mes larmes vinrent prendre le dessus. Je me sentais seule sans mon père qui était maintenant en prison. De plus mon nom venait d'être salit, les de Balzac n'était plus la famille connue et respectée, mais la famille renié. J'ai réservé des vacances en croisière. J'ai besoin de ça, de m'éloigner de toi. Mes vacances en croisière, j'en rêvais et avec l'argent qu'il me restait sur mon compte j'ai pu me les payer. Mes vacances ont été catastrophique, comme ma vie actuelle. Kylie, tu as fait quoi après la fête d'hier soir ? A vrai dire je ne m'en souvenais pas vraiment. La fête avait été arrosé, j'avais un peu abusé sur la boisson et sans que je le sache un garçon avait mis de la drogue dans mon verre. Je ne sais pas. Je suis allée dormir, surement. Le garçon amusé se rapprocha de moi, son cellulaire dans la main démarrant une vidéo enregistrée. Je ne pense pas, quelqu'un nous a envoyé cela. La vidéo en question était une sorte de sex tape. Je n'avais pas le souvenir d'avoir couché avec qui que se soit et encore moins d'avoir filmé mes ébats. Sur le moment, je n'ai pas compris l'importance de cette vidéo, celle qui ruine ma réputation en quelques secondes. Je venais de comprendre que j'étais dans une vidéo pornographique qui sans que je le sache allait être publier sur Internet. Cette vidéo à fait le tour de Paris, ma réputation je pouvais lui dire au revoir, un père qui a volé l'état et en plus nouvelle star du X. Depuis ce jour là je suis en quelque sorte devenue quelqu'un d'autre, à force de recevoir des regards méchants et des préjugés de la part des Parisiens, je suis devenue forte et j'ignorais toutes ces attaques. La pornographie est interdite en France, d'ailleurs celle-ci m'a mis un point pour trouver un emploi. J'avais une longueur de retard par rapport aux autres, je n'étais que la petite salope qui s'était faite fourrée par une bande de riche et qui s'était faite filmé. Je n'ai pas porté plainte, cela ne sert à rien je ne connaissais pas ces garçons. J'ai quitté Paris et la France par la même occasion pour venir m'installer à Arrowsic dans un petit appartement.


→ J’étais très bien comme j’étais, occupé à me détruire, et puis tu t’es pointée et tu m’as dis de me bouger, et pour la première fois de ma vie j’ai eu l’impression que quelqu’un en avait quelque chose à foutre de ma gueule et que cette personne méritait que je fasse des efforts. Aujourd’hui, je pulvériserai le record du plus gros sandwich si tu me le demandais, je tabasserais les mamies, je remplirais de soda les fleuves du pays.


Que dire de ma vie à Arrowsic ? J'avais dix huit ans, pas de diplôme et un manque d'affection immense. Je n'avais pas d'amis pourtant j'avais besoin de quelqu'un, d'une personne avec qui partager quelque chose. Pendant un an je n'ai rien fait, j'ai juste essayé de m'intégrer mais cela n'a pas marché dans la gente féminine. Elles sont féroces par ici et je ne suis pas de nature solitaire alors j'ai crée un personnage. Mon premier but ? Choquer les personnes, le plus de personnes qu'elle ne peut. Beaucoup de personnes pourront vous certifier avec beaucoup d'exemples que j'y parvient à merveilles. Que se soit par mes vêtements assez provoquant, par mon régime alimentaire, par mon maquillage, ma façon de me coiffer ou que se sois par mes paroles, je sais comment faire pour déranger. Embêter les gens, c'était comme mon quotidien pendant un an. Je ne suis pas une mauvaise personne, mais je recherche la popularité dans cette petite ville d'Arrowsic. Un an a passé drôlement vite grâce à ce personnage crée qui a quelque fois prit possession de moi. Mes dix neufs bougies soufflés je me devais de trouver un emploi pour assurer mes factures et l'argent manquait. Durant trois mois, je suis devenue prostituée ce qui m'a tué le moral, je me détesté à cette époque. Je suis par la suite devenue gogo danseuse dans la discothèque du coin et parfois dans un bar. C'est un métier plus décent que de faire la prostituée tous les soirs sur le même trottoir. Aujourd'hui ma vidéo refait surface, j'ai eu une demande de film pornographie, je n'étais pas emballée mais un film pouvait me rapporter beaucoup alors j'ai accepté d'en faire un pour essayer. Voici ma nouvelle occupation la journée, à vingt et un ans je suis actrice de film érotique et gogo danseuse la nuit. Voilà ce que je suis devenue, partir d'une fille à papa à cette fille qui se débrouille seule et qui se crée à elle seule un personnage choquant et provoquant.