summer aylana callway

« Mieux vaut être saoul que con, ça dure moins longtemps. »

NOM(S): Callway ❖ PRÉNOM(S): Summer Aylana ❖ AGE: 23 ans. ❖ ORIGINE: 100 % américaines ❖ STATUT CIVIL: libre comme l'air. ❖ MÉTIER OU ÉTUDES: se passionne pour la photographie et le mannequinat. elle est actuellement serveuse dans un bar-restaurant. ❖ GROUPE: filthy youth. ❖ AVATAR: ririne bilson la sublime

« Allez Summer, cette fois c'est la bonne ! » Summer leva les yeux au ciel et souria ironiquement. A 13 ans, elle venait, depuis deux ans, de découvrir un nouveau terrai d'entente avec son père. Enfin ... entente ne serait pas le mot. Elle venait de trouver un nouveau terrai de jeux avec son père ; le ping-pong. Ce dernier et Summer s'entendent comme larrons en foire, le père de la jeune fille occupant pratiquement plus le poste de frèrot de Summer que le titre paternel de la jeune fille. Ne cessant de s'envoyer des piques et de préparer des coups foireux pour leur entourage - sans exception - ces deux-là font bien la paire, malgré leur trente - environ - années de différence. Ils se défiaient présentement sur un match de tennis de table, la partie était serré, aucun des deux ne voulait lâcher le morceau ; autant dire qu'ils avaient inventé leurs propres règles. « On va passer à table, mes chéris. » La mère de Summer venait de se poser devant la table de ping-pong et arrachait les raquettes des mains des deux joueurs. SElle savait pertinemment que, si ils ne s'arrêtaient pas maintenant, l'heure du dîner serait reporté dans les trois heures suivantes.

La petite famille et la vie de Summer se résumait à cela. Soirées interminables, rire,bonne humeur, coups bas, bonne humeur ... Elle était entourée d'amis qu'elle aimait et qu'ils l'aimaient, de gens qu'elle apprécie et inversement, bref. Elle aime sa vie et pour rien au monde elle ne la changerait.

On est un samedi, il est neuf heures. C'est le calme plat dans la maison des Callway, tout le monde est encore endormi. Tout le monde ? Seul Summer était éveillé, le drap lui couvrant entièrement le corps, lampe torche à la main, livre dans l'autre, elle essayait sans grand succès d'éclairer les lignes pour poursuivre sa lecture, toujours gêné par le drap qui venait lui estomper la vue. Abandonnant l'idée de lire, elle jeta à l'autre bout de la chambre la lampe et le bouquin, et laissa dépasser sa tête hors du drap. Des secondes s'écoulèrent, et une question surgit de l'esprit de la jeune fille. « Qu'est-ce qu'ils pensent de moi, les autres ? »