lou-amaryllis vanina blasphème elyànn avàlon clarke-bourgeois

« La foi en l'âme humaine échappe à la raison et défie les frêles certitudes de notre savoir. »

NOM(S): clarke-bourgeois. ❖ PRÉNOM(S): lou-amaryllis vanina blasphème elyànn avàlon . ❖ AGE: vingt quatre ans. ❖ ORIGINE: françaises, italiennes et espagnoles. ❖ STATUT CIVIL: mariée à ashton clarke. ❖ MÉTIER OU ÉTUDES: juge pour enfant. ainsi que mannequin, en second métier. ❖ GROUPE: filthy youth. ❖ AVATAR: alessandra ambrosio.

« voir dans le message ci-dessous. c'est pas top et je m'en excuse.»

moi je suis une fille. je me nomme clémence et j'ai dix-sept ans. je vis en france dans le département de la champagne ardenne, dans les ardenne. je suis toujours à l'école en première. je vais logiquement rentrer en terminale. je suis à l'école en belgique, habitant à deux kilomètres de la belgique.
concernant les forums et les rpg, ça fait un moment que je suis sur différents forums. celui-là je l'ai connu sur pub rpg design. je l'aime beaucoup ainsi que le scénario que je vais tenter de jouer aussi bien que je le peux. mon pseudo est wild fire. je ne pense pas être très connue. bref, long vie à THUB même si je n'y suis que depuis peu. je vous aime déjà.

© bannière de poon &
icon de marley smith.

dans la vie, on choisit ses amis. cela doit surement compenser le fait qu'on ne choisit pas sa famille. non, on tombe dans celle que l'on mérite. ou pas. celle qui veut bien de nous. celle qui veut bien d'un enfant de plus. et puis plus tard, tu te dis, bordel, mais où je suis tombé? tu maudis le bon dieu. ou c'est tout l'inverse. tu te dis que t'es tombé dans la plus belle des familles et qu'on ne pouvait pas rêver mieux. mais malheureusement, le bonheur ne dure qu'un temps. j'ai opté pour ce chemin là. on m'a fait prendre cette voix là.

« je viens d'avoir dix-sept ans et ma vie, c'est pas celle dont rêve toutes les jeunes filles. ça fait dix-sept ans que je vis chez des fous. ils sont bizarres. je suis sûre qu'ils ne m'ont jamais voulue. mais ça fait dix-sept ans que je vis avec. j'ai appris à vivre avec. je me démerde seule depuis mon plus jeune âge. j'ai appris tout toute seule. tout ce que je sais, mes parents n'ont pas ouvert leur gueule pour me le dire, me l'expliquer ou me l'apprendre. ils ne me doivent rien.
j'attendais si patiemment mes dix-huit ans pour me barrer et les oublier. les mois passaient lentement. beaucoup trop lentement. je n'en pouvais plus de vivre sous le même toit qu'eux. je devais tout faire. la lessive, le ménage, à manger. je n'en pouvais plus. j'étais de plus en plus fatigué jusqu'à ce que je sache la vraie raison de ma fatigue. vous l'aurez peut-être deviné. je suis enceinte. je suis enceinte à dix-sept ans passé. j'aurai bientôt dix-huit et je pourrai partir chez mon copain. on élèvera l'enfant comme je ne l'ai jamais été. je lui donnerai tout ce que mes parents ne m'ont jamais donné. tout. »

je n'ai jamais connu mes grands-parents du côté de ma mère. jamais. ils ont parfois essayé. je sais qu'elle a des frères et sœurs que j'ai à peine vu. ils n'ont rien fait pour l'aider elle. elle était la dernière. comme la moins désiré. c'est fou comme on peut ne pas aimer quelqu'un comme ça. même son propre enfant. je ne comprends pas. c'est honteux. et dès que j'ai compris ça, j'ai dis à ma mère que jamais je ne désirais les connaître. oui, elle m'avait dit que si je le voulais, plus tard, je pourrai, uniquement si je le voulais, les voir. j'ai décidé que non. ils mourraient sans même savoir mon prénom.
la famille de ma mère j'ai moi-même fait une croix dessus. mais pas celle de mon père. des gens si gentils. il a un frère jumeau. c'est mon parrain. il est aussi gentil que mon père. il a aussi une petite sœur et une grande. je les vois moins, trop occupée avec leur boulot. comme je le disais plus tôt, on ne choisit pas sa famille. parfois on l'adore, parfois on la regrette. pour ma part, je ne pouvais pas rêver mieux.

mes parents travaillent beaucoup. je ne voyais presque pas mon père. étant chirurgien, il était souvent absent. ma mère elle était propriétaire d'un magasin de mode. j'y passais beaucoup de temps. j'adorais la mode, toujours maintenant. plus âgée, je l'aidais souvent, je conseillais. elle aimait bien quand j'étais là, je lui tenais compagnie. j'ai fais ça toute mon enfance. mon enfance qui fut douce et calme. celle dont plusieurs pourraient rêver. puis les choses sérieuses ont commencées. je vais devoir commencer mes études. je viens de me séparer de mon copain. ce n'était plus comme avant alors nous avons décidé de mettre un terme à notre relation. ce n'est pas plus mal ainsi. j'ai commencé mes études depuis quelques semaines seulement et j'en ai déjà marre. j'ai un caractère un peu fort alors je pète souvent les plombs. et j'ai besoin de sortir. c'est à cette soirée que je le rencontra. mon mari actuel. ashton clarke. on a des caractères complètement différents mais quand je l'ai vu, ce fut comme une évidence. la seule chose qui nous lie, c'est l'amour inconditionnel que l'on se porte.
il y a deux ans de ça, alors que cela faisait quatre ans que nous étions ensembles et quelques temps que nous vivions ensembles, ashton m'a demandé en mariage. j'ai évidemment accepté même si aux yeux de nos proches, ce n'était pas spécialement une bonne idée. c'est vrai. lui et moi, nous sommes totalement opposés et il arrive que nous nous engueulions souvent. mais le mariage s’exécuta quand même avec le soutient de nos familles respectives et de nos proches. nous vivions à portland où j'exerçais le métier de juge pour enfant. je suis aussi mannequin mais en second métier. je suis avant tout une juge pour les enfants. j'aime beaucoup les enfants mais je n'en ai pas. ce fut d'ailleurs un sujet de dispute, un soir.

« Un ... quoi ? » ahston me regardait comme si j'étais la vierge. moi j'étais devant lui, les bras ballants. nous vivions dans un petit appartement tout les deux et ma requête semblait ne pas plaire à mon mari. « ash', t'as parfaitement compris... je voudrais avoir un bébé. » je poussais un long soupir devant les yeux que me faisait mon cher et tendre époux. je ne supportait pas ça. généralement, cela voulait dire non avant même qu'il n'ait prit le temps de réfléchir à la question. ça me mettait hors de moi. je voulais un enfant. mais je ne le voulais pas avec n'importe qui. je le voulais avec l'homme que j'aimais. autrement dit, celui qui s'avérait être mon mari, ashton. j'allais bientôt avoir vingt-cinq ans et je pense que c'est le bon âge. moi j'étais prête. mais pas lui. merde quoi, ce n'est pas lui qui le porte pendant neuf mois. il a juste à faire un peu. après le travail s'effectue à deux, durant des années. je voulais vraiment que l'on soit parent. je devais surement me faire des idées, de croire qu'il voudrait bien faire cette enfant avec moi. « pourquoi t'as besoin d'un truc baveux ? prends une poupée ça chiale pas, puis, pas besoin de changer les couches et mieux encore ça ne bousille pas ta vie. » non ashton n'était pas tendre et durant les soirs comme celui-ci, je venais à me demander pourquoi je l'aime. comment je faisais pour l'aimer? peut-être serais-je mieux sans lui. mais je n'avais jamais de réponses à ses questions. et souvent, j'étais plongée dans le doute. à mon avis, on s'est mariés trop jeunes. je ne sais pas, j'en ai marre. je sais juste une chose. je l'aime et je ferai tout pour lui. il pouvait me demander tout et n'importe quoi, je ferai tout et n'importe quoi. tout ceci est plus que paradoxale, il faut que je réfléchisse. « t'es vraiment trop con, ashton ! » me voilà qui pleurait. je suis perdue entre mes sentiments et la raison. ce que je désirai et ce que j'avais. je désirai un enfant, je voulais un enfant. je ne sais plus où donner de la tête et mon époux semblait obnubilé par sa propre personne, les causes de ces perles salées qui roulaient en abondance sur mes joues ne semblait pas l'inquiéter plus que ça. il était toujours droit comme un i, il semblait imperturbable, certainement parce qu'il ne voulait pas prendre le risque de me céder alors que je pleurais. il m'aimait tellement que s'il venait à croiser mon regard, il céderait, ne serait-ce que pour avoir une chance de revoir un sourire sur mon petit minois. « on a même pas trente ans, j'vois pas pourquoi on bousillerait notre vie avec gosse. après ça, toute ta vie doit être sous contrôle, il n'y a plus de place à la folie... et puis merde, j'me sens pas prêt à être papa lou ! j'ai encore plein de choses à vivre... si tu veux vraiment un gosse, demande à l'autre abruti qui te sert de meilleur ami, il s'en fera une joie ! » ashton avait toujours été très jaloux de mon meilleur ami. pourquoi ? simplement parce qu'il jugeait qu'il était trop proche de moi et qu'il avait toujours eu peur de me perdre. il n'avait pas confiance en ce type et aux yeux de mon jeune professeur -actuellement licencié-, c'était une raison largement suffisante pour faire une crise de jalousie dès que l'occasion s'en présentait. je m'approcha de mon homme, la vue embrumée par les larmes afin qu'il puisse voir combien il était blessant, combien je lui en voulais, combien... il me décevait. « c'est-ce que tu veux ? que j'aille voir ailleurs. » ashton avala difficilement sa salive avant d'essuyer mes larmes à l'aide de son pousse, il fit un signe négatif de la tête. non, il n'avait jamais voulu ça, évidemment, il refusait catégoriquement de la perdre. « non, jamais je ne voudrais jamais une telle chose. lou, je suis désolé. écoute, laisse-moi du temps, je t'en pris, je te promets d'y penser sérieusement. » y penser ? je voulais tellement plus ! et je savais qu'il ne le ferait pas. il ne pouvait pas se contenter d'y réfléchir, d'y penser, je voulais un bébé et je n'allais pas attendre indéfiniment que le jeune homme se sente à la hauteur. j'allaist lui laisser du temps mais, il fallait qu'il comprenne que chaque jour l'éloignerait un peu plus de celle qui jugeait comme l'amour de sa vie. « ce n'est pas un caprice ash', saches-le. » cette fois, il fit un signe positif de la tête, il savait, il avait compris et maintenant en plus d'un procès en cours, de la perte de son emploi, son mariage était en danger s'il ne se décidait pas à prendre plus de responsabilités.

désormais, nous vivons à arrowsic. ashton avait tenu à revenir habiter ici alors je l'avais suivit. je le suivrai partout mais pour combien de temps encore? nous en étions au même point et chaque jour je m'éloignais un peu plus de lui. et j'ai l'impression qu'il ne s'en rend même pas compte. je me renferme suis moi-même, je ne lui parle presque plus. je continue de travailler et je travaille autant de temps que possible pour éviter de ne passer trop de temps avec. j'en peux plus. notre vie de couple ne ressemble plus à rien. notre mariage est en danger. plus que jamais. je vais partir si il ne fait pas quelque chose pour arranger notre situation.