crédit ; unknow Partie 1 ▬ Comment j'ai su la véritéHope V. Winchester ; 23 ansEuhm, cher journal... *akward... ça fait trop longtemps que je n'ai pas écris...*
J'ai toujours été une fille pleine d'imagination. J'ai toujours été une fille qui aime les choses simples. Comme dessiner. Ou jouer avec des jouets qui font de la musique. Ça c'était mes préférés. Ma mère m'a tout raconté mon enfance. Mon enfance que j'ai eu sans père. Et j'ai su pourquoi à l'âge de 14 ans. C'est pas un peu vieux, à cet âge, de savoir les vérités de sa naissance, de sa jeunesse ? Dans ce temps là, mon adolescence, je l'écrivais chaque soir dans un journal. Combien de journaux j'ai passé en ces années ? Une bonne cinquantaine, peut-être ? Bon, d'accord, ce n'était pas juste des mots qu'il y avait là-dedans. Il y avait des dessins, des chansons et les notes à la guitare que j'étudiais en même temps. C'était un peu du n'importe quoi, et quand je regarde tout ça aujourd'hui, je ris ma vie. À voir comment j'ai été naïve, et je le suis surement encore. À voir comment j'écrivais, comme je décrivais et tout. Bref, j'ai tellement changé, j'ai grandis, mes cheveux foncés aussi. Maintenant j'ai un style propre à moi-même - je dis ça, car à 15 ans, on était toutes pareilles avec la mode et tout, et aujourd'hui je me rends compte que la mode, ça n'existe pas tellement comme on le croyait. La mode, c'est nous, tout simplement. - bref, j'ai tant changer. Je me souviens que j'ai voulu des lentilles vertes, ou des bleues, pour cacher mes affreux yeux bruns. J'étais jalouse de ne jamais avoir de compliments sur mes yeux. Mais c'était stupide de ma part de penser ça. À cet âge là, je n'acceptais pas encore la grande fille aux yeux bruns foncés, comme ses cheveux presque noirs toujours en bataille à cause des vagues qu'ils faisaient. Enfin bref, qu'est-ce que je disais ? À oui, comment j'ai appris ma naissance. Voici un extrait de mon journal dans ce temps-là :
Hope V. Winchester ; 14 ansCher journal plein d'étoiles et de navettes spatiales, aujourd'hui, à l'école, précisément dans le cours de morale, nous avons commencé une session de débats. C'était en équipe de 4, et comme je n'ai pas vraiment d'amis, j'étais avec des gens qui ne voulaient pas de moi dans leur équipe. Comme Kaithleen *caricature de Kaitleen avec du feu qui lui sort des oreilles* qui ne m'a jamais aimé. Notre sujet, c'était les mères porteuses et les dons d'ovule et de sperme ainsi que l'adoption. Bon oui, je sais ce que s'est, les mères porteuses et l'adoption, mais pas les dons. D'ailleurs personne dans la classe en savait assez, donc il a fallu faire une recherche. Alors en rentrant chez moi après l'école, j'ai demandé à ma mère ce que c'était. Elle n'a pas répondu tout de suite, mais elle s'est vite retournée, dos à moi, en coupant ses carottes *dessin de carottes* plus vite qu'avant. Moi, je ne comprenais pas. Mais étant curieuse de nature, je lui ai re-demandé. Et c'est là qu'elle me répondit : «C'est quand un homme donne son sperme pour une madame qui veut un enfant, mais pour X raison, ne peut pas avoir d'enfant naturellement. Il y a des gens qui appellent les enfants «Les bébés-éprouvettes»... » J'ai compris, mais pas tout. Pourquoi c'est un sujet de débat ? Et c'est là que j'ai réfléchi plus. Le mot «naturellement» que ma mère a employé m'a sauté dans la face. Voilà pourquoi c'est un débat ! Et quelques minutes après, ma mère m'a annoncé que j'étais un bébé-éprouvette. *dessin de moi qui est comme un peu surprise* C'est donc pour ça que je n'ai pas vraiment de père ! Et c'est pour ça que je m'appelle Hope. *description*
Hope Victoria Winchester ; 23 ansJe n'ai jamais voulu savoir pourquoi ma mère ne pouvait pas avoir d'enfant naturellement. Peut-être parce que je n'avais pas de destin à avoir un père ? Ou que ma mère ne voulait pas partager sa vie avec un homme ? Ou un problème physique que je ne veux pas savoir ? L'important dans tout ça, c'est que ça ne change rien à ma vie. Sauf le fait que mon prénom est relié à ça. Ma mère a déjà eu des futurs, mais comme elle était incapable de faire des enfants, elle s'est retrouvée toute seule. Et son dernier recours, son dernier espoir, c'était ça, l'éprouvette. Espoir, Hope. Et puis j'ai aussi demandé pour mon deuxième prénom, Victoria. Elle a dit que si elle n'aurait pas eu ce genre de problème, Hope n'aurait jamais existée, et ce serait plutôt une Victoria. Maintenant je comprends tout. Et si je me souviens bien, j'ai gagné le débat que j'avais fait à l'âge de 14 ans. On a déjà rigolé de moi à cause de cette histoire de bébé-éprouvette, et encore aujourd'hui, quand je décide de m'ouvrir aux gens, je vois toutes sortes de réactions. C'est encore un débat de nos jours... mais moi, ça ne me fait rien. Je suis toujours la même fille.
credit ; unknow Partie 2 ▬ C'est comme ça que je suisCher journal, je vais t'apprendre à être moi. *n'importe quoi... ahaha*
Alors, comment être une Hope Victoria Winchester de 23 ans...Être célibataire, avoir de longs cheveux noirs et de grands yeux bruns pétillants, avoir un beau sourire, aimer rire, être passionnée de musique, jouer de la guitare, du piano et du piano électrique, dessiner, vouloir un chat, avoir la meilleure cousine du monde, vouloir être en amour, être romantique, rigolotte, aimer faire la fête, être sensible, être têtue, vraiment têtue, être rêveuse et avoir beaucoup d'imagination, aimer parler pour rien, être bordélique de temps en temps, mais aimer faire le ménage en écoutant de la musique dans le tapis, euhm... c'est tout je crois ? Ah non ! Être impatiente aussi, ça m'arrive.
En fait, non, ce n'est pas juste ça. Voici une autre partie de mon journal.
Hope V. Winchester, ; 18 ansSi je suis allée voir une psychologue, c'est parce que ma mère m'a fait remarqué un changement important : mon humeur. Et je suis parfaitement d'accord, parce que quelques fois, je suis confuse. Donc... voilà, je suis bipolaire. C'est quoi ça ? C'est... complexe, voilà. J'en ai appris des bonnes aujourd'hui ! Il se pourrait fortement que mon «père» ait ce bagage là. C'est d'une partie génétique, ce genre de «maladie mentale». Je déteste dire ça. Je ne suis pas malade mentale, mais c'est bien un volet de ce bouquin là. En résumé, mon humeur change très souvent et fortement. La psychologue a dit que des fois, on perd la tête (on, dans le sens tout les bipolaires de ce monde si grand) et on oublie le juste milieu de la réalité quand on devient hystérique. Pour détendre l'atmosphère, elle nous a donné, à ma mère et moi, des exemples vraiment exagérés juste pour me montrer que des fois, si je dis ce genre de trucs, il faut m'avertir que je ne suis pas normale.
Exemple numéro un : Disons que je vois un beau mec de l'autre côté de la rue et qu'il me regarde, du genre «ah, il y a quelqu'un l'autre côté de la rue, okay, je continue, je lui souris parce que je suis poli that's it», et alors pour moi, ce sourire là voudrait me dire « omg c'est l'homme de ma vie, je vais le marier, la salle va être jaune et violet comme Pâques et on va avoir des enfants roux (parce que le mec est roux, voyez-vous) patati et patata... c'est totalement de l'hystérie.
Et comme dans le cas contraire, je pourrais être... dépressive. Même pas besoin d'exemple pour expliquer.
Bref... cette visite chez la psychologue a complètement changer ma vie. Certains vont dire « Ouais bon, tu sais ton problème alors tu vas faire attention pour pas être hystérique ou dépressive... blabla. » Non, c'est pas comme ça. J'ai posé la question à la psychologue, et elle m'a dit qu'on (encore les bipolaires de la vie) ne s'en rend pas compte tout seul.
Et c'est à ce moment que je me suis rendue compte pourquoi il y avait des gens qui ne m'aimaient pas parce que je suis trop sensible, qu'il m'arrive d'éclater en sanglots sans aucune raison valable, ou bien d'autres gens me trouvent trop bizarre et trop folle quand je suis dans une période de joie extrême.
Je me sens définitivement incomprise.
Un mois plus tard...
J'ai beau avoir 18 ans, mais je me cherche encore. Je suis à ma dernière année à l'école, dans seulement 8 mois c'est les vacances, et c'est à ce moment là que je me fais intimider sérieusement. J'ai passé partout en ce mois si... dégueulasse. Dans la poubelle, dans un casier, enfermée dans le placard du concierge. Sérieux... ça pue là-dedans ! On a ri de moi, et quand les coups physiques sont arrivés, je n'en pouvais plus. Pas question que je me laisse abattre plus longtemps. Tu vois, journal, je suis dans ma «passe» dépressive depuis un bout de temps. Eux, ils ne m'ont pas aidé. C'est à ce moment que je suis retournée voir la psychologue, elle m'a donné plein de trucs. Quand je suis revenue, je me suis sentie assez forte pour expliquer en pleine face à tout ces gens qui je suis et ce que je veux.
Hope V. Winchester ; 23 ansEt ils ont arrêtés. La plupart. D'autres ont continués, mais je suis assez forte maintenant. C'est comme ça que je suis devenue plus directe qu'avant.
Un an après tout ça, j'ai réalisé à quel point cette expérience de vie a eu du positif aussi.
Mes tattoos, c'est ma vie.
Justement, cette expérience m'a donné ce tattoo là qui me rend plus forte à chaque fois que j'y pense. Dans le fond, c'est moi Wonder Woman... mais vous, vous ne le savez pas. Je suis unstoppable !
Celui-ci, quand j'ai appris définitivement à m'aimer moi-même. J'ai trouvé l'amour pour moi-même. Mais j'ai pas encore trouvé l'amour à donné à l'homme de mes rêves (j'abuse des contes de fées encore...)
Il manque seulement les cheveux du personnage de Final Fantasy à faire, sur celui-là
Et oui, je t'avoue, journal, que je joue à WoW. Et que j'ai une des épées comme tattoo.
Peut-être un prochain bientôt ?
credits ; lightsart.tunblr.com Partie 3 ▬ Ma vie de 23 ans en résumé...Ma naissance et mon enfance était bien le seul moment ou tout était simple. Quand on grandit, tout devient compliqué, et il faut vivre avec. C'est bien difficile quelques fois, mais c'est tout, c'est comme ça. Savoir que je suis, comme on dirait, un bébé éprouvette, ne me dérange aucunement, tant qu'on ne vienne pas m'insulter. Des fois je peux frapper (c'est mon épée qui me donne la force du combat... GEEK TIME !) Savoir que je suis bipolaire... en fait, c'est un détail qu'il faut que mon entourage sache. Au cas ou. Je pourrais être dangereuse. Mais depuis ma confrontation avec la population de Georgetown, là ou j'ai vécu de ma naissance jusqu'à mes 18 ans. Je suis déménagée tout près, ici à Arrowsic, pour recommencer à nouveau avec de nouvelles personnes. Après l'épisode de l'intimidation, ça m'a fait beaucoup de bien. J'habite ici depuis 5 ans, et je souhaite devenir une chanteuse/musicienne. On m'a toujours dit que mon avenir se place là. En même temps, j'ai rejoins ma cousine, Kimberly, avec qui je m'entends super bien même si on est un peu différente.