le cœur d’une femme est un
océan de secrets.

« la séance est levée. » je laisse tomber lourdement mon marteau sur la table. peut-être mon geste est-il un peu trop exagéré. je ne l'ai pas fait exprès. je suis fatiguée. je suis restée toute la nuit au bureau et depuis mes retrouvailles avec ashton, je ne l'ai pas vraiment vu. du boulot par dessus la tête. je ne sais même pas ce qu'il s'est passé quand il a été voir alec. il ne m'en a pas parlé. je ne sais rien et je ne saurais probablement jamais rien. mais toujours est-il que je n'ai pas vu mon mari depuis deux jours. oui, je l'ai vu pour la dernière fois il y a deux jours, au soir. et hier j'ai passé ma journée au boulot ainsi que ma nuit. je n'en peux plus. et comme je risque de passer mon après-midi ici aussi, je souhaiterais manger avec ashton. alors je lui envoie un message.

Code:

mon coeur, j'ai beaucoup de boulot mais je me libère pour ce midi. rejoins moi au restaurant dans une demie heure.

je soupire légèrement avant de me lever. je ferme tout derrière moi et me replie dans mon bureau. c'est le bordel. des dossiers partout, des fringues dispersées ainsi qu'une couverture et un cousin trônant sur mon canapé. oui, je dors sur le canapé de mon bureau. ça évite de perdre trop de temps mais je ne le fais pas souvent. juste quand je suis débordée et que je dois rattraper mon travail ou que j'ai trop à faire. je décide de me changer tout de même, pour être présentable même si ashton m'a déjà vue dans des états pires que ça. mais tout de même. mais je me rends compte que je n'ai rien d'autre que mon tailleur blanc avec un tee shirt noir en dessous et mes chaussures. tenue de travail oblige. mais j'aime tout ce qui touche à la mode. chaussures, sac, fringues, bijoux ... bref. je m'assois pour vérifier que je n'ai pas de nouveaux emails ou de messages sur le répondeur. rien. alors j’attrape mon sac, ferme mon bureau et sors. le soleil est levé depuis déjà un bout de temps et après avoir mis la tête dehors, j'en conclus qu'il réchauffe l'atmosphère depuis un bon petit bout de temps déjà. il me reste dix-minutes pour aller jusqu'au restaurant. et se trouvant assez près de mon lieu de travail, je décide d'y aller à pieds, plutôt qu'en taxi. ça me fera prendre l'air et me permettra de repérer quelques petits trucs pour des achats futurs. j'entends mon téléphone sonner mais ne réponds pas. je viens d'arriver devant le restaurant mais apparemment, ahston n'est pas encore là. alors je demande une table isolée vers l'arrière du restaurant, avec une fenêtre qui donne sur le magnifique jardin. et le serveur me dirige vers la même table que nous prenions ahston et moi, quand nous venions ici avant. car depuis notre dispute, nous ne sommes pas revenus. « merci. » dis-je au serveur. j'enlève ma veste qu'il prend et m'installe à la table. je n'ai plus qu'à attendre ashton, désormais. ça fait tellement longtemps qu'on a pas eu ce genre de moments. avant, je ne mangeais plus avec lui, je restais constamment au boulot. je n'ai pas peur de le dire; je l'évitais. mais avec une discussion à cœur ouvert, tout est rentré dans l'ordre. ou presque. j'entends toujours sa voix me dire ces mots. sa voix me promettant ce que je désire tant. mais tiendra-t-il sa promesse? je l'espère.

Les réunions administratives concernant la rentrée des classes. De loin ce qu'Ashton détestait le plus dans son boulot, c'est vrai quoi ! En quoi un prof d'EPS pouvait bien être utile pour ce genre de choses dont il n'écoutait pas un traître mot. Il n'attendait qu'une chose : la pause de midi, histoire de manger avec ses collègues. Il pourrait manger avec sa femme mais, depuis leur nuit d'amour, il ne l'avait pas vraiment revu. La belle avait certainement du boulot par-dessus la tête. Soit, faute de nouvelles, Ashton se rabattait sur ses collègues. La réunion devait se lever dans cinq minutes, comme un gosse, le brunet ne tenait plus en place. Les dernières minutes furent les plus longues et la seule phrase entendue par le professeur fut « Bon, on se voit cet après-midi, bon appétit. » Bon il était un peu tôt pour manger, il allait boire un café vite fait avec les autres.

Dans la salle des profs, Ashton écoutait ses collègues se plaindre de leurs gosses, de leurs adolescents, des nuits sans sommeil. Le jeune homme frissonnait en entendant chacun des discours épuisés. « Ashton, franchement, si tu veux rendre un service à la communauté masculine : ne fait jamais de gosse. » Un rire nerveux se fit entendre, il avala rapidement une gorgée de café. Oui, lui il voulait bien rendre ce service aux autres mecs mais, sa femme c'était une autre histoire ! Et il avait promis. Oui, comme tous ses collègues, il était dans la merde. « Petit c'est les nuits blanches... » Son portable le sauva de cette conversation qu'il ne voulait pas entendre de peur de fuir devant ses responsabilités une fois le ventre de Lou arrondi.

Lou-Amaryllis a écrit:

mon coeur, j'ai beaucoup de boulot mais je me libère pour ce midi. rejoins moi au restaurant dans une demie heure.

« Les mecs, je vous laisse à vos histoires, je vais rejoindre ma femme ! » Tous les regards se tournèrent vers lui, ils avaient tous le même sourire amusé. « Mets du fond de teint sur ta gueule d'ange ! » Le jeune prof ria avant de claquer la porte. Il s'était battu avec Alec et il restait quelques marques sur son visage, un bleu, une belle balafre, rien de grave. C'était toujours mieux que le nez cassé de ce pauvre type. Il eut un sourire rien qu'en y pensant, ce connard n'avait eu que ce qu'il méritait. Oui, Ashton avait toujours été trop protecteur, trop jaloux. Bref, après vingt bonnes minutes de marche, il arrive devant leur restaurant. Celui où ils allaient si souvent, avant leur dispute. Ça fait longtemps qu'il n'est pas venu et il sent son coeur battre à tout rompre, comme si c'était le premier rendez-vous. C'est un peu le cas, disons que c'est le premier depuis longtemps. Le serveur lui indique que sa femme est déjà là. Il le suit à leur table habituelle.

Elle est là, assise et presque impatiente. Il la regarde attendri, elle est magnifique. Il s'approche d'elle et murmure un petit « Bonjour mon amour » plein d'enthousiasme. Un tendre baiser va se poser sur les lèvres de la jeune femme et il s'assoit en face d'elle, tout sourire. Il aimerait lui dire qu'elle est belle mais, elle penserait certainement qu'il se moque d'elle. « Merci de t'être libérée. » Il est sincère, c'est une évidence. Peut-être que la phrase est un peu maladroite mais, elle a certainement compris ce qu'il a voulu dire. « Tu vas bien ? » Il a à peine fini sa question qu'un serveur arrive. S'ils veulent boire quelque chose ? Pourquoi pas. « Un whisky pour moi... et toi Lou, tu veux quelque chose ? » Ashton travaillait cet après-midi mais, ça ne le dérangeait pas de boire, ce n'était que des réunions. Pour sa femme, c'était certainement une autre histoire.

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j’espérais vraiment qu'ashton ne m'en voudrait pas. depuis notre nuit de retrouvailles, je ne l'avais pas revu. et ce n'était pas super de ma part de lui faire endurer ça. pourtant, je l'avais fait. j'avais à peine eu le temps de lui envoyer un sms pour le prévenir que j'avais du travail par dessus la tête. et ça aussi, je m'en voulais. alors ce matin, j'ai débarqué dans le bureau de mon patron en lui disant que je prenais une pause déjeuner de midi à treize heures trente. il m'avait laissé jusqu'à quatorze heure trente. je l'avais remercié, étonnée puis était repartie travailler. je n'avais pu prévenir ashton qu'à onze heure moins vingt.
je suis arrivée depuis cinq minutes environ. je me doutais que mon mari ne serait pas encore là. alors je me suis installée et je me suis mise à regarder dehors imaginant un peu mon futur. je nous imagine quelques années plus tard, parent, vivant dans une grande maison. mais peut-être que cela ne sera jamais mon futur. je l'ai toujours imaginé étant petite, et il n'est pas comme je l'imaginais. il est encore mieux.
une main sur mon épaule me sort de mes pensées. « Bonjour mon amour. » le temps de voir son visage se baisser sur le bien, il dépose ses lèvres sur les miennes. « bonjour mon chéri. » je dépose mon regard sur mon époux et mon visage se fige. je ne vois que le bleu énorme sur son visage. je suis stupéfaite. « Merci de t'être libérée. » je lui fais un bref sourire. je ne préfère même pas imaginer d'où ça vient. puis soudain, ça me revient, comme une baffe en pleine figure. je serre les dents. « Tu vas bien? » pas vraiment, après ce que je viens de comprendre. je ne parviens pas à répondre. j'ouvre la bouche mais aucun son ne sort. j'eus envie de lui crier dessus comme on cri sur un gamin. mais j'étais tellement choquée que je dus me calmer avant. mais le serveur arrive nous demandant si nous souhaitions quelque chose à boire. pas d'alcool pour moi en tout cas. je prendrais peut-être un verre de vin pendant le repas. « Un whisky pour moi... et toi Lou, tu veux quelque chose ? » je regarde le serveur et mon mari à tour de rôle pendant quelques secondes. « hum pardon, un perrier citron s'il vous plaît. » il nous souris et nous donne la carte. je la prends et la dépose sur la table. ashton ne me regarde pas. je manque de me lever et de le secouer comme un prunier et lui demander ce qu'il lui a prit. je ne pensais même pas qu'il le ferait. allez trouver alec. non mais quelle idée! « ashton! qu'est-ce que c'est que ça? » je lui jette un regard noir, désignant son bleu. « je pensais que tu n'irai pas! qu'est-ce qui t'as pris? » je le regarde avec des yeux plus doux, car au fond, si il a fait tout ça, c'est parce qu'il m'aime. mais je me laisse trop influencer par mes sentiments. ça me perdra un jour!

Un tendre baiser et quelques mots doux qui se résumaient par « bonjour mon chéri. » et le visage de Lou-Amaryllis changea radicalement. La surprise se lisait sur son visage figé. Au début le brunet parlait à sa femme, émerveillé par sa beauté, il ne remarquait même pas sa gêne, c'était un mec il ne fallait pas trop lui en demander. C'est seulement après lui avoir demandé comment elle allait qu'il avait remarqué qu'elle serrait les dents. Il n'avait pas tout de suite compris pourquoi. Puis, comme un enfant pris en faute, il baissa les yeux, un sourire d'excuse sur les lèvres. Oui, il s'était battu mais, il n'avait jamais dit qu'il ne le ferait pas. Lou le connaissait et au fond, elle ne pouvait pas s'attendre à autre chose, en l'épousant elle avait parfaitement conscience de son côté violent et impulsif qui plus d'une fois aurait pu faire tomber le brunet du mauvais côté de la balance. Elle avait vraiment l'air choqué et quelque part, Ashton se disait qu'il aurait peut-être dû écouter ses collègues et tenter de camoufler ça. Boarf... ce n'était pas vraiment son genre, il n'aimait pas cacher quelque chose -et certainement pas ça- à son épouse. Elle aurait fini par le savoir tôt au tard. « hum pardon, un perrier citron s'il vous plaît. » Ahh oui, le serveur il l'avait oublié après lui avoir demandé un whisky. Il esquissa un sourire niait . Lou était bien raisonnable avec son Perrier citron et ça ne l'étonnait pas. Lors de certains déjeuners comme celui-ci, le jeune Clarke se rappelait les repas bien alcoolisé, le boulot avec quinze grammes dans chaque veines, une jeunesse qui semblait bien loin. Une jeunesse qu'il n'avait aucune chance de revoir s'il devenait papa... Oui, c'était dur de faire croix sur tout ça, il ne s'en cachait pas.

Enfin après un sourire pour leur serveur, le professeur avait accepté la carte et s'était plongé dans la lecture du menu sans se soucier de ce sa femme pourrait lui dire à propos de ce bleu. De toute façon c'était trop tard. « ashton! qu'est-ce que c'est que ça? » Avec un regard plus noir que les ténèbres, elle désigne son bleu comme s'il s'agissait là de la petite culotte d'une amante -qu'il n'avait pas-. Levant les yeux, Ashton ne put retenir un sourire idiot en repensant à cette bagarre, il s'en était pas trop mal sorti quand même. « je pensais que tu n'irai pas! qu'est-ce qui t'as pris? » Son regard se fait plus doux et son mari affiche un tendre sourire, le même qu'il abordait quand il avait quelque chose à se faire pardonner et qu'ils étaient ensemble depuis à peine deux mois. « Tu savais que j'irais Lou, tu l'as dit toi-même l'autre soir... » Il sourit en se souvenant des paroles de sa femme qui lui avaient si gentiment rappelé qu'elle le connaissait vraiment très bien. « Je suis désolé, je sais que tu n'aimes pas ça mais, il ne pouvait pas s'en tirer si facilement ! » Il avait fait ça parce qu'il l'aimait, plus que n'importe qui. Il ne supportait pas l'idée qu'un connard touche à sa femme. Enfin il afficha une mine de chien battu devant les belles prunelles de son épouse. « Tu m'en veux ? »

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savoir que mon mari avait été voir mon meilleur ami me rendait folle. mais ce qui me rendait complètement dingue, c'était le fait qu'il s'était battu. voilà pourquoi je n'avais eu aucunes nouvelles d'alec depuis ce fameux soir. ashton été passé par là. je ne pu m’empêcher de soupirer. c'était inévitable. jamais je ne pourrai empêcher à mon mari de casser la gueule à un mec qui tente de me toucher. jamais je ne pourrais empêcher mon mari de prouver au monde entier combien il m'aime. mais il y a tellement de façon de le faire. lui il le fait en se battant. pas toujours, mais dans le cas présent, si. mais je ne pourrai jamais l'empêcher d'agir ainsi. il m'aimait trop pour laisser passer ce genre de chose. et entre nous, si ça avait été l'inverse, si les rôles avaient été inversés, j'aurai agit pareil. ça, c'est sur.
ashton arborait son sourire de ''pardonne moi s'il te plaît''. je déteste ce sourire. tout simplement parce qu'il me fait craquer et qu'après ça, je ne peux pas lui résister. mais là, pas question! un peu de courage lou! « Tu savais que j'irais Lou, tu l'as dit toi-même l'autre soir... » Il marque un point. c'est vrai, je l'ai dit. mais je n'ai pas réfléchis. ça m'apprendra.« c'était plus pour apaiser ta colère qu'autre chose. je ne voulais pas que tu y ailles ashton. tu vas t'attirer des ennuis. » je soutiens son regard qui se fait de plus en plus lourd et qui m'empêche de garder les idées claires. ce qu'il peut être chiant avec ses regards parfois. et comme il sait que ça marche, il continue, évidemment! « Je suis désolé, je sais que tu n'aimes pas ça mais, il ne pouvait pas s'en tirer si facilement ! » non, c'était sûr. mais il y avait certainement un autre moyen. un autre moyen que d'en venir au mains. je ne veux même pas savoir si le sang de mon mari ou d'alec a coulé. je ne pu m'empêcher de le faire remarquer à mon époux. « il y avait sans doutes une autre solution, ash... » une nouvelle fois, je soupire. je ne supporte pas l'idée que mon mari se batte. ça me donne envie de vomir. je déteste la violence. je m'évertue à l'enseigner à des enfants, que la violence c'est mal, et mon mari ne trouve rien de mieux que de se battre. pire qu'un enfant. « Tu m'en veux ? » discrètement, je lui balance ma serviette. « bien sûr que je t'en veux! c'est mon meilleur ami tout de même! ashton, je ne supporte pas que tu te batte, tu le sais très bien! c'est dangereux tout ça! » j'imaginais toujours le pire. et je ne pouvais m'empêcher d'imaginer qu'un jour, ça finirait mal. et je ne peux supporter l'idée de le perdre. mais c'est moi ça, toujours à penser aux pires des cas. il est toujours revenu vivant jusqu'à présent. mais pour combien de temps encore? je le regardais, en colère. mais au fond, je ne lui en voulais pas vraiment. j'allais prendre sa main quand le serveur arrive. il nous sert. « merci. » comme nous n'avons pas encore choisis, je lui demande de revenir un peu plus tard. je regarde ashton et glisse doucement ma main sur la table. je la passe délicatement sur celle de mon mari, posée sur la table et lui sourit légèrement. « bien sur que non je ne t'en veux pas. il n'a eu que ce qu'il méritait. il n'avait pas a essayer de... » je ne peux continuer ma phrase. je la laisse en suspend, regardant tendrement et avec amour mon mari.

Certes, Lou-Amaryllis ne pouvait pas féliciter son mari mais, au fond de lui Ashton savait pertinemment que si les rôles avaient été inversés -bien qu'il n'ait pas de meilleure amie vraiment attitrée- sa femme aurait réagi comme lui. « C'était plus pour apaiser ta colère qu'autre chose. Je ne voulais pas que tu y ailles ashton. Tu vas t'attirer des ennuis. » Elle soutenait son regard alors qu'un doux sourire se pointait sur le visage de son époux. La voir jouer la femme forte, sûr d'elle avec qui on ne fait pas de compromis, c'était attendrissant. Oui, attendrissant, parce qu'il savait ce qu'il y avait à l'intérieur et c'était tout ce qui comptait. En ce qui concernait les éventuels ennuis, ça ne lui faisait pas peur. Ça ne pourrait jamais être pire que d'être accusé d'attouchements sexuels sur mineurs, abus d'autorité et un tas d'autres chefs d'accusations totalement stupide.

Enfin, il savait pertinemment que la jolie brune était totalement contre la violence, toutes ses tentatives pour expliquer son geste ne servaient strictement à rien. Aux yeux de sa femme, il y avait forcément une autre solution et elle ne garda pas cette pensée pour elle d'ailleurs. « Il y avait sans doutes une autre solution, ash... » Elle soupire et il sourit. Il y avait peut-être d'autres solutions mais, c'était celle-ci qu'il préférait. Se battre, il adorait ça, il n'avait pas peur de donner et recevoir des coups. Il aurait peut-être dû prendre des cours de boxe mais, c'était tellement moins drôle que de sa battre dans la rue, ou de régler ses comptes avec quelques personnes. Non, là-dessus, il était irrattrapable, il ne fuyait jamais une bagarre et parfois même, il les provoquait. Soit, il demanda tout de même à sa femme si elle lui voulait. Non, il ne pensait pas que c'était le cas, du moins pas vraiment. Elle faisait comme si. Le brunet eu le droit à une serviette discrètement lancé à la figure. Évidemment, le jeune homme gloussa. Non, le sérieux ce n'était pas son fort. « Bien sûr que je t'en veux! C'est mon meilleur ami tout de même! Ashton, je ne supporte pas que tu te battes, tu le sais très bien! C'est dangereux tout ça! » Son meilleur ami. Alec était un crétin rien de plus et il n'avait eu que ce qu'il méritait. Le professeur leva les yeux au ciel, si elle se mettait à défendre ce trou du cul, ça n'allait pas lui plaire, vraiment. Et puis, ce n'était pas si dangereux. Au pire, un séjour à l'hôpital, ce n'était pas bien méchant. Il verrait Robyn... quoique...elle serait capable d'essayer de le convaincre que les bébés sont merveilleux durant toute la durée du séjour. Oui, le risque c'était ça. Le serveur et le « merci » de sa femme le coupèrent net dans ses pensées. Ah oui, merci. Il reviendrait plus tard pour le choix du plat. Ashton avala une gorgée de whisky alors que sa femme glissait subtilement sa main sur la sienne. Elle sourit et il ne peut s'empêcher d'en faire autant. Elle est si belle quand elle sourit. « Bien sur que non je ne t'en veux pas. Il n'a eu que ce qu'il méritait. Il n'avait pas a essayer de... » Elle ne termine pas sa phrase. Peu importe, il a compris. Du bout des doigts il caressa la fine main de sa femme alors que son regard se noie dans les yeux amoureux de Lou. « Je savais que tu me comprendrais. » Une grande lignée de dents blanches s'aligne pour offrir un beau sourire. Puis c'est un autre sourire qui prend place sur son visage, plus mystérieux, cette fois. « Dis-moi, tu rentres à la maison ce soir, hein ? » Hors de question de passer encore une nuit loin de ses bras ! Le boulot c'est bien mais, faut savoir décrocher par moment ! Il espérait sincèrement qu'elle lui réponde « oui »... et puis bon, ce n'est pas en étant dans son bureau et lui à l'appart que le projet bébé de la brunette allait avancer...

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comment en vouloir à son mari si fort et si beau? ce n'est pas possible, je ne peux pas. je n'ai jamais pu en vouloir à ashton de me protéger. après tout, c'est ce que je cherchais chez un homme. tout ce que je cherchais, je l'ai trouvé. et ashton représente tout ça. alors lui en vouloir de se battre pour me protéger ou pour affirmer sa place dans mon cœur, c'est impensable. mais ça n'enlève pas le fait que je déteste la violence. on ne sait jamais comment ça peut se terminer. je ne voudrai pas que l'hôpital m'appelle en m'annonçant que mon mari est à l'hôpital. non, je ne veux même pas y penser. bref, maintenant, le mal est fait et je ne peux plus rien pour ça.
alors que je viens de dire à mon mari qu'alec est tout de même mon meilleur ami, je vois son visage se crisper légèrement et ses yeux levé au ciel. c'est à ce moment là que je me rends compte de ce que je viens de dire. et bien évidemment, je le regrette. alec n'est pas plus important qu'ashton pour moi. surement pas non. le plus impotant c'est ashton et ça sera toujours ashton. jusqu'à ce que nous ayons un enfant tout les deux. mais pour le moment, on en est pas encore là. « Je savais que tu me comprendrais. » je ne dis rien. je me contente de lui sourire légèrement et de lui caresser légèrement la main. il m'a manqué ces derniers jours. « il n'est pas plus important que toi ash, tu ne l'a jamais été. mais je suis contre tout ça et tu le sais. » je lui souris doucement. il est tellement beau, mon mari. je jette un coup d’œil à la carte quand je vois un menu qui me plaît. étant donné que j'ai pas mal de temps devant moi, je vais prendre un menu complet. il me tira de mes pensées. « Dis-moi, tu rentres à la maison ce soir, hein ? » il arborait un sourire mystérieux. je souris doucement. « pourquoi ça? » je voulais savoir ce que voulait dire ce sourire. j'avais l'espoir au fond de moi qu'il pense à la même chose mais je n'en savais rien. attendant sa réponse, je me replonge dans la lecture du menu. l'entrée comprenait du homard et des saint-jacques avec sa sauce, le plat comprenait de la sole avec son accompagnement et le dessert est un fondant au chocolat et sorbet au citron. le total s'élevait à cinquante huit euros. « tu as choisis? moi je prends le menu à cinquante huit euros. » je regardais toujours ashton, attendant toujours une explication de ce sourire si... mystérieux.

Elle caressait doucement la main de son époux. Un geste tendre et affectueux qui montrait au brunet qu'il lui avait manqué et que le boulot n'était pas une excuse bidon, cette fois. Elle esquissa un tendre sourire avant d'entendre ses douces paroles. « Il n'est pas plus important que toi ash, tu ne l'a jamais été. Mais je suis contre tout ça et tu le sais. » Il le savait. Mais, ça faisait du bien de l'entendre. Il aimait vraiment sa femme et chaque il craignait de la perdre, chaque jour il avait peur qu'elle s'éloigne de lui et qu'elle aille voir un autre. Ce sentiment l'habitait depuis les premiers jours et il s'était renforcé avec cette histoire de bambin. Il avait plus que jamais pris conscience que si l'amour était à l'épreuve des balles, la vie de couple tenait à très peu de choses. Elle était si belle, il ne pourrait jamais accepter de perdre un pareil trésor. Il se sentait vivant uniquement à travers son regard, à elle. Elle le rendait plus fort, plus grand, il était capable de tout pour elle et surtout de casser la gueule d'Alec, meilleur ami ou non. Néanmoins, Ashton tira sa femme de son menu -qui semblait l'inspirer- pour lui demander si elle rentrait ce soir. Il avait envie d'elle, envie de folie, envie de la retrouver. Il était fou d'elle et s'ils n'avaient pas été dans un restaurant à l'heure actuelle, il se serait certainement jeté sur elle comme si sa vie en dépendait rien que pour s'enivrer de sa délicate odeur. Elle afficha un doux sourire avant de lui répondre « pourquoi ça? » Ashton afficha un air faussement innocent, comme s'il s'agissait là d'une simple curiosité. En même temps, sa femme était censée dormir dans le même appartement que lui, enfin ça lui semblait logique, il ne devrait pas lui poser de telles questions mais, avec Lou et son travail, il posait plus d'une question étrange. « Et pourquoi pas ? Je peux avoir ma femme pour moi ce soir ? Toute seule, sans dossier, sans boulot, sans problème...» Il affichait une mine d'enfant suppliant. Vous savez celle du gamin au rayon jouet qui supplie sa chère mère de lui acheter un cadeau alors que papa a dit un « non » catégorique. Oui, la petite bouille devant laquelle toutes les mamans craquent. Ashton était un vrai gosse par moment.

Il se plongea dans le menu à son tour. Ce qu'il voulait ? Il n'en savait rien. Rien de très gastronomique. Rien de très lourd. Il allait passer sa journée sur une chaise, par conséquent il ne pouvait pas manger autant que d'habitude. Oui, monsieur était vraiment chiant avec sa ligne. Pire qu'une femme, il surveillait tout ce qu'il mangeait sans pour autant le montrer mais, il se refusait bien des plaisirs par moment. En contre partie, il n'avait aucun problème à boire quelques bières devant un match de foot, ce qui était tout aussi malsain. Soit, c'était Ashton, il ne fallait pas chercher l'explication très loin. « Tu as choisis? Moi je prends le menu à cinquante-huit euros. » Visiblement, elle avait le temps ce midi. Elle avait pris un vrai menu, ce qui était assez rare. Il tenta de masquer un sourire plein de sous-entendu. « Je crois j'ai envie d'un délicieux dessert... » Il s'arrêta net, sa phrase était elle-même pleine de sous-entendu. Il n'avait pas faim, il avait simplement envie d'elle. « Euhm, non, je vais prendre le pavé de saumon avec un bon vin. » Rien de plus, ça lui convenait parfaitement, il avala une gorgée de whisky avant de plonger ses prunelles joueuses dans celle de sa femme. Enfin il le fit rapidement avant de devoir regarder le serveur pour commander. Il annonça rapidement que sa femme voulait un menu à cinquante-huit alors que lui il prendrait un pavé de saumon. Du vin ? Oui, le meilleur qu'il avait. Le prix ? Peu importe ils étaient deux et autant profiter de la vie tant qu'ils en avaient encore l'occasion. Enfin tranquille, il replongea ses douces prunelles dans celle de la beauté en caressant doucement et discrètement sa cuisse, sous la table.

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je ne disais pas souvent - à mon goût - à mon mari, ô combien je l'aime. ô combien il est important pour moi. alors dès que je le peux, je lui fais savoir. bien qu'il le sait, j'en suis consciente. mais parfois, je me dois de lui dire, c'est tout. lui il me le fait savoir aussi, mais d'une manière que je ne cautionne pas vraiment. se battre, non mais quelle idée. mais je ne lui en voulais pas, vraiment. je ne peux pas lui en vouloir. sauf pour des choses vraiment graves ou importantes. je caressais doucement la main de mon époux que je n'avais pas vu depuis deux jours. mais au fond de moi, je me disais que ce n'était pas plus mal, qu'il pourrait réfléchir à cette histoire d'enfant, calmement, de son côté. du moins, je l’espérais. je ne sais même pas si il y a pensé ne serait-ce qu'une minute. je ne le saurai probablement jamais. alors que je lui avais demandé pourquoi il tenait tant à ce que je rentre ce soir à la maison, il me répondit simplement « Et pourquoi pas ? Je peux avoir ma femme pour moi ce soir ? Toute seule, sans dossier, sans boulot, sans problème... » je le regarde, quelque peu déçue. il faisait sa mine d'enfant pourri gâté qui suppliait sa mère de lui céder un autre de ses caprices. je souris légèrement. « normalement, je serai là.. » je n'en étais moi-même pas sûre. il se plonge ensuite dans la lecture de la carte. je lui demande si il a commandé, apparemment non, puisqu’il ne me répond pas. mais qu'est-ce que j'ai fais au bon dieu pour mériter ça! « Je crois j'ai envie d'un délicieux dessert... » je le regarde, légèrement - et faussement - étonnée. tous les mêmes, les mecs. il se rattrape cependant. « Euhm, non, je vais prendre le pavé de saumon avec un bon vin. » il plongea son regard dans le mien mais très peu de temps. le serveur prit nos commandes et je lui dis aussi. « rajoutez une demie bouteille d'eau, s'il vous plaît. » je lui souris. je prendrais surement un peu de vin, mais je préférais boire de l'eau en même temps. et puis, bouteille finie ou pas, je l'emmènerai avec moi. une fois le serveur repartit, ashton replongea son regard dans le mien. puis je sentis une main forte mais délicate à la fois, se poser sur ma jambe. je jette un coup d’œil à mon mari. « faut choisir ahs. c'est le désert ou moi. mais pas les deux. » mes paroles suivies d'un clin d’œil, je porte mon verre de perrier à ma bouche et je bois quelques gorgées. après quelques minutes de silence, je demande à ashton. « qu'as-tu fais ces derniers jours? » j’espérais qu'on en viendrait peut-être à parler du sujet qui fâche. ou pas.

Il fallait qu'elle rentre ce soir. Pas spécialement pour faire l'amour, bien qu'Ashton en avait envie mais, au moins pour qu'ils soient tous les deux, en amoureux. Il n'y avait que dans ce contexte que son époux pourrait aborder le sujet du bébé. Ce midi, au restaurant, il avait trop peur d'une dispute, même si en somme il n'y avait pas grand-chose à dire mais, il avait toujours peur de dire un mot de travers. Il ne voulait pas non plus que quelqu'un surprenne leur conversation et qu'une rumeur fasse le tour d'Arrowsic alors qu'il n'avait même pas abordé le sujet avec sa petite soeur. « normalement, je serai là.. » Le « Normalement » ne lui plaisait absolument pas mais, que pouvait-il faire ? Il n'allait pas la ramener à la maison de force. Il n'allait pas l'attacher dans le lit pour pouvoir dormir avec elle. Il verrait bien ce soir, si elle était là tant mieux et si ce n'était pas le cas... eh bien il devrait faire avec. Soit, c'est sur ce « normalement » qu'Ashton se décida à lire le menu.

Le professeur passa la commande et sa femme rajouta une petite chose. « rajoutez une demie bouteille d'eau, s'il vous plaît. » L’eau, non il n’y pensait pas. Il afficha un sourire amusé. Lou-Amaryllis, contrairement à lui ne se permettait pas vraiment de boire de l’alcool le temps de midi et puis elle n’en avait certainement pas l’envie. Son mari, lui, le reconnaissait sans problème, il aimait le bon vin et au restaurant il ne savait pas s’en passer. Enfin, une fois le serveur parti et au contact de la main de son époux sur sa cuisse, la belle brune laissa retentir sa douce voix. « faut choisir ash. c'est le désert ou moi. mais pas les deux. » Un petit clin d’œil tout en buvant un peu de Perrier citron. Le jeune Clarke avala son verre de whisky d’une traite, avant de prendre son petit air dragueur de sa femme lui connaissait bien. « Dans ce cas, le choix est vite fait, c’est toi que je veux. » il caressa doucement la cuisse de la belle pour appuyer ses paroles. Malheureusement, ce n’était ni le lieu, ni le moment.

Après quelques minutes, Lou brisa le silence avec une question quelque peu déroutante. « qu'as-tu fais ces derniers jours? » Que voulait-elle entendre ? Qu'il avait pensé à cette histoire de bébé ? Bien sûr que c'était le cas mais, il n'y avait rien à dire là-dessus. Il était toujours bloqué entre ce qu'il voulait et la promesse qu'il avait fait. Bien évidemment il tiendrait sa promesse -même si c'était plus un compromis qu'une promesse- mais, bon, il fallait tout de même qu'il se fasse à l'idée qu'il allait être... papa. Puis, il fallait qu'il le désire un minimum. Elle voulait très certainement entendre parler de ce sujet, parce que savoir qu'il avait été voir sa soeur et ses parents, qu'il détestait toujours autant les réunions de début d'année ou même qu'il avait écouté ses collègues se plaindre de leurs marmailles, elle s'en moquait très certainement. « De quoi veux-tu vraiment qu'on parle, Lou ? » Ce n'était pas méchant. Simplement sincère. Il avait senti l'espérance dans sa voix, comme si elle attendait des mots bien précis. Ashton ne les avait probablement pas. Enfin, toujours est-il qu'il préférait qu'elle lui parle directement plutôt qu'à demi-mots.

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océan de secrets.

pas de soucis. (:

j'ai bien vu que ma réponse ne lui a pas vraiment plus. dire à son mari qui vous demande si vous rentrer le soir, que normalement vous serez là, c'est un peu ... je sais pas trop en fait, mais je n'aurai pas fort apprécié non plus à sa place. et je m'en veux un peu. il ne mérite pas trop ça, le pauvre. il souhaitait tout simplement que je sois là, avec lui. et moi aussi, évidemment, quelle question. je m'enfonce un peu dans ma chaise. je fais une très légère grimace. m'en veut-il? surement un peu. quelle idiote.
je sens une main se balader sur ma jambe. je sais évidemment à qui elle appartient. cependant, je ne suis pas trop à l'aise. on est tout de même dans un restaurant! mais ça n'a pas l'air de déranger ashton. et puis, entre nous, je préfère qu'il me caresse la cuisse plutôt qu'il regarde d'autres femmes. je suis atteinte du syndrome de la jalousie excessive. je ne supporte pas d'autres filles autour de mon mari. il le sait et parfois, il s'en amuse. pour plaisanter un peu, j'ai demandé à ashton de choisir entre le dessert ou moi. son choix me fait sourire. « Dans ce cas, le choix est vite fait, c’est toi que je veux. » une caresse me fit frissonner après ses paroles. il est si gentil, mon ashton. « ce soir, alors. » oui oui, j'essaye de me rattraper tant bien que mal! mais bon, il ne peut pas m'en vouloir longtemps.

alors que je demande à ashton ce qu'il a fait ses derniers jours, sa réponse me laisse de marbre. elle n'est pas méchante en elle-même, loin de là. mais je sens qu'il devine mes pensées et je n'aime pas ça. « De quoi veux-tu vraiment qu'on parle, Lou ? » nier. ça a beau être la plus mauvaise des solutions, c'est quand même celle-ci que je choisis. « rien, je veux juste parler. » menteuse. ouuuh, la menteuse. t'es vraiment une menteuse lou! oui mais je ne sais pas ce que je dois dire, ce que je dois faire. mon cerveau va à trois cent à l'heure, essayant tant bien que mal de trouver une issue. en vain. il a deviné mes pensées et lui mentir ne servirait à rien. non vraiment à rien. j'allais parler mes aucun son ne sortit de ma bouche. me voilà bien. tétanisée? non, pas jusque là. mais presque. je regarde ashton doucement. j'ai faim. j'ai soif. mais rien n'arrive. je ne peux que lui faire face. il m'aura fallu cinq minutes supplémentaires pour réussir à parler. « en réalité, j'aurai aimé parler de notre discussion, l'autre soir. » je ne prononce pas le mot de peur qu'il ne se sauve en courant. je le regarde à peine, guettant l'arrivée du serveur. bingo. quelques minutes plus tard, le voilà qui m'amène mon entrée. je dois manger seule, ashton n'ayant commandé qu'un plat. en revanche, il a déjà amené le vin, à servit un verre à ashton et j'en ai demandé un petit peu. dans l'autre verre, j'y verse moi-même l'eau. « merci beaucoup. » le serveur repart s'occuper des autres clients. je prends mes couverts, sans regarder ashton. puis, je plante ma fourchette dans une noix de st-jacques, que je porte à ma bouche. bon sang que c'est bon. oui, j'aime la bonne cuisine, et je n'hésite pas à y mettre le prix. « mmmmh. tu veux goûter? » demandais-je tout de même à mon époux.

« ce soir, alors. » il afficha un doux sourire à l'entente de ces quelques mots qui venaient de sortir de la bouche de son épouse. Ce soir, si elle était là... enfin, il ne pouvait pas lui en vouloir indéfiniment. Il était même très nul pour faire celui qui en voulait à sa femme mais, ça l'irritait, de la savoir au bureau, tard le soir. Soit, il verrait ce qu'il en ait ce soir. Le sujet tourne totalement à autre chose. Ce qu'il a fait ces derniers jours. Il aurait pu répondre simplement mais, non, il savait que sa Lou voulait parler d'autre chose. Et avec son tact et sa délicatesse inexistante, il lui demanda ce qu'elle voulait vraiment savoir. La belle resta de marbre en entendant ça. Est-elle surprise ? Peut-être, pourtant, elle devrait avoir pris conscience, depuis le temps qu'Ashton la connaît vraiment très bien. Pas par coeur, parce qu'on ne connaît jamais vraiment quelqu'un par coeur mais, au moins, très bien. « rien, je veux juste parler. » Nier. À croire qu'elle avait été prise de cours. Qu'elle n'avait pas trouvé d'autres solutions. Le brunet ne dit rien de plus, il se contente d'assaillir sa femme déjà bloquée de regards qui ne peuvent que l'intriguer. Il n'aimait pas qu'elle nie ainsi et il ne dirait pas un traître mot tant qu'elle n'aurait pas avoué qu'elle voulait parler du bébé. Sadique ? Peut-être un peu en effet. Mais, il voulait simplement qu'elle soit honnête. Il patienta cinq bonnes minutes avant que sa femme relance la conversation. « en réalité, j'aurai aimé parler de notre discussion, l'autre soir. » Elle n'ose même pas le regarder. Le brunet tourne la tête dans le même sens que sa femme pour voir arriver le serveur. Se croyait-elle sauvée ? Mais, sauvée de quoi ? Elle n'avait jamais eu peur de parler de cette foutue histoire de bambin avec Ashton, même dans les mauvais jours, elle n'avait pas eu peur d'en rajouter une couche. Peut-être que finalement, elle avait peur d'entendre qu'il ne tiendrait pas sa promesse. Il n'en savait rien. Enfin il dégusta le vin alors que Lou se régalait avec son entrée. Il eut un regard amusé mais, ne dit rien, il n'était pas prêt à reprendre la conversation, pas tant qu'elle fuserait son regard. « mmmmh. tu veux goûter? » Il lui offre un petit sourire de remerciement avant de refuser. « Non merci, ça ira. » il inspire un grand coup avant de se lancer dans ce fameux sujet, celui de toutes les disputes. « Lou... regarde-moi, tu veux bien ? » Il redressa le visage de la belle en lui faisant gentiment lever le menton. « Je ne sais pas ce que tu veux entendre à propos du bébé. Je sais la promesse que je t'ai faite l'autre soir et elle tient toujours. Je ne briserais pas cette promesse. » Il s'arrêta ne sachant pas quoi dire d'autre. Putain c'était con tout ça. Il pouvait s'occuper des gamins des autres à longueur de journée, être un grand frère, un protecteur pour des adolescents dit difficiles. Il pouvait être présent pour des gamins avec qui il n'avait pas de sang en commun et à côté de ça, il ne voulait pas d'enfant. C'était presque irrationnel. Il avait peur de ne pas être à la hauteur pour son enfant alors qu'il était à la hauteur pour ceux des autres.

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elle est DÉJÀ enceinte. c'est pas vrai hein.
et désolée, c'est nul et très très court... :/

dans ma tête, je pensais au travaille qu'il me restait à faire. j'avais encore un dossier aujourd'hui plus un à étudier. parfois, tout ce boulot m'exaspère. mon patron le voit bien, c'est pour ça qu'il me laisse parfois plus de temps libre que les autres. mais aussi parce que je travaille bien. très bien même. je fais du bon boulot, j'en suis consciente. mais parfois j'en ai par dessus la casquette. combien de fois j'ai laissé ashton tout seul avec comme minable excuse que j'avais du boulot? combien de fois j'ai du annuler une soirée ou un restaurant à cause du travail? c'était sans cesse. toujours. et ça ne peut plus durer. d'ailleurs, j'en toucherai deux mots à mon patron, en rentrant et ce soir, je serai à la maison, près d'ashton.
je fuis le regard d'ashton. j'ai peur de l'affronter. bien que ce soit beaucoup dire. mais si au final, il reculait? si ce qu'il m'avait dit c'était juste pour calmer le jeu? j'ai peur. peur qu'il me refuse cet enfant avec lui. peur qu'il ne parte parce que j'insiste trop. je ne sais pas comment je dois agir. j'aimerai en parler. mais je n'ose pas. et comme ce n'est pas lui qui en parlera en premier, l'affaire n'avance pas. il me tire de mes pensées. « Non merci, ça ira. » je souris légèrement, toujours sans le regarder. je continue de manger, doucement. soudain, je sens une main sur mon menton. « Lou... regarde-moi, tu veux bien ? » il me redresse la tête, gentiment. je ne peux que le regarder dans les yeux. « Je ne sais pas ce que tu veux entendre à propos du bébé. Je sais la promesse que je t'ai faite l'autre soir et elle tient toujours. Je ne briserais pas cette promesse. » je me sens toute chose. mes yeux s'humidifie. je renifle doucement avant de détourner mon regard. « ... » incapable de parler. je ne rétorque rien. que puis-je bien lui dire? je pense, je pense, je n'arrête pas. je laisse tomber ma fourchette. je le regarde, bien en face. « je sais que tu ne la brisera pas. mais ... qua... » je respire, fort. je prends mon courage à demain et hop! « mais quand est-ce que ça se fera? quand est-ce qu'on fera l'amour ayant pour idée d'avoir un enfant ash? dis moi. » c'était surtout ça que j'avais besoin de savoir. quand? quand pourrais-je enfin lui annoncer que je suis enceinte. quand pourrais-je enfin le crier au monde entier? quand? lui seul avait la réponse. sans une parole de plus, je dépose ma serviette sur la table. une envie pressante. ou une excuse minable. « excuse moi. je reviens. » ça le fait, genre je vais aux toilettes. bah oui j'y vais. mais pas pour faire pipi. non. je vais juste me passer un peu d'eau sur le visage et me calmer. je ne m'attarde pas de trop, ne voulant pas manger froid. après m'être rhabillée, essuyée et recoiffée, je sors des toilettes et retourne à table. de nouveau, je n'ose pas adresser un regard à ashton. je me replonge dans mon plat, essayant de faire comme si tout aller bien.

La voir comme ça lui faisait mal mais, il voulait avoir une conversation franche avec son épouse. Elle renifle doucement et la seule chose qu'il voudrait faire c'est la serrer dans ses bras, caresser doucement ses cheveux de princesse et lui répéter combien il l'aime. Elle n'arrive pas à articuler la moindre phrase, elle fuit son regard avant de faire tomber sa fourchette. Putain, pourquoi fallait-il qu'il lui fasse autant de mal ? Pourquoi n'était-il pas simplement l'homme qui la comblerait de bonheur sans tous ses moments de gênes. « je sais que tu ne la briseras pas. mais ... qua... » La belle inspire un grand coup avant de reprendre, son courage bien en main. « mais quand est-ce que ça se fera? quand est-ce qu'on fera l'amour ayant pour idée d'avoir un enfant ash? dis moi. » Quand ? Mais, qu'est-ce qu'il en savait lui ? Et puis, il ne faudrait certainement pas qu'une tentative...enfin, il n'en savait absolument rien. Quand ? Et bien quand elle passera du temps chez eux, quand elle en aura envie... Il n'eût pas le temps de lui répondre que déjà la demoiselle s'éclipsait. « excuse moi. je reviens. » Les toilettes, ou l'excuse bidon préférée des filles pour reprendre ses esprits. Le brunet reste assis à sa table, l'air totalement impuissant. C'était compliqué cette histoire de bébé. Il aurait voulu avoir sa Ella sous la main. Lui en parler, lui demander ce qu'elle pensait. Il aurait aimé avoir les conseils d'une adolescente... Oui mais, voilà c'était sa petite soeur et ça changeait pas mal de choses. Il aurait aimé qu'elle soit au courant de ses projets mais, il n'avait tout simplement pas le courage de lui en parler. Certainement pour ne pas mettre une réalité sur la chose... Soit. Il ne parvenait toujours pas à réfléchir convenablement à ce « quand ». Il avait beau chercher ce qu'elle voulait entendre il ne trouvait pas. Il avait beau chercher ce qu'il voulait lui dire, il ne trouvait pas. Un bébé... ça se programmait vraiment ?

Lou-Amaryllis était revenue à table, mine de rien, la tête dans on plat. Pourquoi fallait-il que ce sujet soit source de conflit ? Maintenant qu'il avait plus ou moins accepté le fait d'être papa d'ici un peu plus de neuf mois - oui il fallait tout de même le temps de la conception- le sujet aurait dû être clos ou moins tendu. Mais, non ! C'était la même catastrophe, sauf que cette fois sa Lou était au bord des larmes au lieu d'être hors de ses gonds. « Quand tu auras cessé de prendre la pilule... » Il avait lâché ça sans même y réfléchir, sans même imaginer la réaction de sa femme. Il avait dit ça, naturellement. Lui-même était choqué et il ne savait pas à quoi s'attendre en guise de réponse, de réaction. En même temps, elle ne pouvait pas s'énerver, le projet bébé devenait très proche étant donné qu'elle avait les cartes en main... ou presque. « Et que tu passeras un peu plus de temps à la maison. » Quand il disait ça, il voulait surtout parler des soirs. Il n'aimait vraiment pas ce grand lit vide et froid. Il acceptait sans trop de problèmes qu'elle rentre tard, très tard, qu'elle bosse toute la journée mais, il voulait vraiment qu'elle dorme chez eux. Il avala une gorgée de vin, comme pour être sûr de tout ce qu'il venait de dire... il n'avait plus qu'à assumer ses paroles maintenant.
Eheh, elle pourrait (a) t'en fais pas, moi je trouve ça très bien, je 'excuse du temps que je mets à répondre hein, la rentrée

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ouais. (a) pas de soucis. (:

je pense qu'au final, j'ai peur. j'ai peur qu'en insistant de trop, il ne se braque. ou carrément, qu'il se barre. oui, ça serait tellement plus simple pour lui. trouver une femme qui ne veut pas de môme. pas de pleurs, pas de couches, pas de nuit à ne dormir quelques heures. pourtant, un enfant, c'est le plus beau cadeau. et cette aventure, je veux la partager avec ashton.
mais oui, j'avais peur. alors bêtement, j'ai fuis. c'est tellement plus simple. je suis tellement nulle, tellement fragile, tellement sensible. mais seul ashton le sait. les autres me voit comme une femme de pouvoir, franche et déterminée. mais pas vraiment. seul ahston peut voir qui je suis vraiment. car il n'y a qu'avec lui que je suis moi-même. alors j'avais pris la direction ... des toilettes. minable et typiquement féminin. peut-être que c'est le meilleur lieu pour retrouver nos esprits. c'est ridicule, je l'avoue. mais où aller d'autre? il n'y a aucuns autre endroits. alors les toilettes font très bien l'affaire! après quelques minutes, je retourne à table. et là, je me remets à manger, comme si de rien était. je termine mon assiette, à la limite de la lécher tellement c'était excellent. mais ashton ramène bien vite le sujet - et tant mieux. « Quand tu auras cessé de prendre la pilule... » je me stoppe. il n'y allait pas par quatre chemins. et cette réflexion me fit prendre conscience qu'il allait tenir sa promesse. je n'ai même pas le temps de répondre qu'il enchaîne. « Et que tu passeras un peu plus de temps à la maison. » je frissonne. tout simplement parce que j'ai l'impression que ça se concrétise.. et j'ai cette pointe d'excitation qui me tiraille. il boit un peu de vin. est-il stressé par ce qu'il vient de dire? de peur de ne pas assumer ou tout simplement parce qu'il ne se rend pas compte qu'il vient tout juste de me faire comprendre que nous allions bientôt être parents? je n'en savais rien, mais cette idée me réjouissais déjà. je me mords délicatement la lèvre inférieure. je ne sais pas à quelle réaction m'attendre après ce que je vais lui dire. « pour passer du temps à la maison, ça doit pouvoir s'arranger. » je lui adresse un léger sourire. « pour ce qui est de la pilule... j'ai déjà arrêté de la prendre. le lendemain de notre fameux soir à deux. ça fait deux jours que je ne l'ai pas prise... » j'ai peur de sa réaction? va-t-il penser que je lui faisais un coup dans le dos en arrêtant la pilule sans lui en parler? je comptais le faire. mais quand? je n'ai pas eu une minute à moi. maintenant, c'est fait. j'affronte son regard et le serveur arrive pour débarrasser ma table. sauvée. mais pour combien de temps? « ça s'est bien passé? » je lui souris. « très bien, c'était excellent. » il reprend mon assiette. « merci. la suite ne va pas tarder à arriver. » je le remercie d'un signe de tête et il s'éloigne. me voilà de nouveau face à ashton. mon ashton, mon mari, mon amour.

Lou était une femme bien plus fragile qu'elle ne paraissait. Son mari le savait pertinemment. Il savait qu'elle avait eu peur de sa réaction. Qu'elle avait préféré fuir de peu de dire la phrase de trop. Mais, pâtir loin d'elle, il n'en était absolument pas capable. Il l'aimait et aucun bébé, aucun sujet ne changerait cela, il l'avait épousé en croyant vraiment qu'il finirait sa vie avec elle. Alors, sans la moindre délicatesse, le jeune professeur se décida enfin à lui dire qu'il était prêt. Qu'elle avait toutes les cartes en main, il avait peur mais, n'avait rien laissé paraître La belle semblait excitée à cette idée, ça se lisait dans son regard. Elle mordit sa lèvre inférieure et Ashton sourit face à cette manie adolescente. « Pour passer du temps à la maison, ça doit pouvoir s'arranger. » Elle lui adressa un beau et léger sourire. Heureusement qu'elle allait pouvoir s'arranger, après tout c'était la seule condition et puis c'était normal non ? Enfin il afficha un doux sourire, attendant la suite. « Pour ce qui est de la pilule... j'ai déjà arrêté de la prendre. Le lendemain de notre fameux soir à deux. Ça fait deux jours que je ne l'ai pas prise... » Il n'eut pas le temps d'afficher la moindre réaction ou même de réaliser que le serveur venait déjà à leur rencontre. Il n'écoutait rien de ce qui se disait entre sa femme et le serveur. Des banalités certainement, il était simplement sous le choc et il affichait un sourire niais, un sourire figé, celui du mec qui n'a pas encore percuté face aux paroles de sa femme. Elle avait déjà arrêtée la pilule, il ne s'y attendait pas. Lou-Amaryllis était vraiment le genre de femme à prendre des initiatives mais, là ! Il était carrément sur le cul, sans voix. Lui aurait-elle dit s'ils étaient venus à faire l'amour sans avoir reparler sujet bébé ? Il espérait sincèrement que oui parce que même s'il avait ait une promesse, il ne voulait pas que ça se fasse dans son dos. Il s'agissait d'un enfant et non d'un anniversaire surprise. Le professeur semblait vraiment absent, absorbé dans ses pensées, près à réagir tout en étant un vrai légume. Puis, il se décida enfin à afficher un tendre sourire à sa femme tout en posant ses yeux amoureux sur elle. Il attrapa sa main avec une douceur qui ne lui ressemblait pas et caressa cette dernière comme pour lui prouver tout son amour. « J'espère seulement que tu m'en aurais parlé, si je n'avais pas dit ça. » Il afficha un grand sourire pour lui dire j'ai confiance. Il savait qu'elle n'avait pas trouvé le temps de lui dire. Elle n'allait pas prendre son téléphone et lui dire « au fait chéri, j'ai arrêté de prendre la parole, sinon, tes réunions, toujours aussi ennuyeuses ? » Non, ce n'était pas le genre de la maison et il préférait nettement qu'elle lui dise en face. « Tu as eu raison mon amour... » Il semblait prêt à accepter tout et n'importe quoi pour elle, pourtant, il était connu pour être têtu, borné à en devenir chiant. Oui, il l'aimait sans limite, il l'aimait au point de lui faire un enfant. Il l'aimait au point de ne pas remarquer l'assiette qui venait de se poser devant lui.

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je remarque bien que cela fait un choc à ashton de savoir que, sans lui dire, j'avais arrêté la pilule. je me suis bien demandée comment il allait bien pouvoir réagir. et bien... il ne réagit pas. il semblait figé avec un sourire niais sur le visage. il ne devait surement rien écouter de mes échanges avec le serveur. j'aurai pu dire tout et n'importe quoi, il n'aurait pas bougé le petit doigt. j'aurai bien voulu le prévenir. mais quand? par sms? par téléphone? surement pas. ce n'est pas mon genre. quand j'ai quelque chose à dire, je le dis en face, point. je ne suis pas ce genre de personne à user de tout les artifices possibles pour dire ce que j'ai à dire. surtout pas à ashton. c'est en face ou c'est rien. une fois le serveur partit, il prit ma main avec une douceur incroyable avant de déclarer, doucement. « J'espère seulement que tu m'en aurais parlé, si je n'avais pas dit ça. » évidemment. quelle idée. mais je n'en ai pas eu l'occasion. ça ashton est assez intelligent pour le comprendre. je lui souris délicatement en signe de 'oui'.et il enchaîna, chose qui me surprit. « Tu as eu raison mon amour... » ce fut à mon tour de ne pas savoir réagir. avoir eu raison? comment ashton a-t-il bien pu changer presque radicalement d'avis en si peu de temps? mais le faisait-il par obligation? « tu sais très bien, ashton, que je ne veux pas que tu le fasses par obligation. mais que tu le veuilles. » c'est mieux, en effet. que de se dire : elle veut un enfant, elle l'aura. mais sans assumer par la suite. non, je ne veux pas de ça. on le fait ensemble, cet enfant, après tout. alors je veux qu'il le fasse par désir - ou presque - et non, par obligation. « je serais là ce soir. » j'eus un petit sourire avant de me lever. je me dirige vers ashton et vient déposer un délicat baiser sur ses lèvres. puis, au creux de son oreille, je lui murmure « je t'aime. » suivit d'un merci, presque inaudible. je retourne m'asseoir et commence à manger. voyons que mon mari ne mange pas, je me dis qu'il serait bon de lui signaler. « chéri, ton plat est arrivé. » je lui souris, une nouvelle fois. je commence à manger. bon sang ce que c'est bon. puis, je décide de changer un peu de sujet. « ta matinée c'est bien passée? »

Ashton n'avait pas changé d'avis concernant le bébé, il avait simplement accepté la promesse qu'il avait fait à sa femme. Il avait accepté l'idée d'être père et c'est pour cette raison qu'il n'était pas énervé, qu'il avait dit qu'elle avait raison. Cela semblait étonné sa belle d'ailleurs, elle ne savait pas comment réagir. « Tu sais très bien, Ashton, que je ne veux pas que tu le fasses par obligation. Mais que tu le veuilles. » Il sourit bêtement, il n'avait pas réalisé que sa réponse avait pu laisser penser ça. Enfin, il ne se sentait pas forcé, s'il l'avait été, il aurait quitté Lou, non, il faisait ça par amour. Il est vrai qu'il avait mis du temps à faire son choix, à accepter mais, cela ne voulait pas dire qu'il se sentait forcé. « Je le fais parce que je t'aime Lou. Je le veux cet enfant de toi... » Bon d'accord, il aurait bien attendu un peu plus longtemps avant d'avoir un enfant mais, son épouse ne tiendrait pas deux ans de plus alors, autant cédé de toute façon, elle était la seule avec qui il voulait ce rôle difficile de parent. « Je serais là ce soir. » Le brunet esquissa un beau sourire. Oui, oui et oui ! Il voulait sa femme à ses côtés, il avait déjà hâte d'être à ce soir, retrouver son odeur, sa douceur, leur intimité. La belle se lève pour venir embrasse son époux. Il aurait voulu être ailleurs qu'au restaurant, pour pouvoir l'embrasser encore et encore. Il lui offrit son plus beau sourire alors qu'elle se pencha pour murmurer à son oreille un délicat « je t'aime. » auquel il répond sans hésiter« Moi encore plus. » Il la regarda retourner à sa place avec un sourire idiot et amoureux sur le visage. Elle est belle sa femme, fantastique, fragile, douce et délicate, c'est une femme exceptionnelle, il n'aurait pas trouvé mieux et il n'y aucun doute sur le fait qu'elle soit trop bien pour lui. « Chéri, ton plat est arrivé. » Hein ? Euh quoi ? Son plat ? Ah oui, en effet, il baissa les yeux pour regarder son saumon. Il répond au sourire qu'elle lui offre par le même sourire. « Ah oui, c'est vrai. » il a l'air ridicule à dire des bêtises comme ça, un adolescent dans un corps d'adulte. Enfin, il goutta son plat sans plus attendre. C'était vraiment délicieux, il savait pourquoi il venait si souvent là avec son épouse. « Ta matinée c'est bien passée? » Il leva les yeux sur Lou-Amaryllis en lui offrant un délicat sourire avant de boire une gorgée de vin. « Ça allait, elle était simplement ennuyante à mourir. Les réunions de rentrée sont toujours aussi chiantes et les jérémiades de certain collègue sont toujours aussi agréables. Mais, je ne suis pas à plaindre. Et toi alors ? » Elle savait qu'il détestait les réunions de rentrée, chaque année c'était le même couplet. En même temps, il vivait la même chose chaque année donc il ne pouvait pas changer son discours. Son truc à lui c'était de travailler avec les gosses, pas avec les adultes, pas avec le directeur. Il se foutait bien du budget, de classes, des options, des changements dans le règlement. Enfin, généralement les journées de sa femme étaient plus palpitantes que les siennes dans cette période là.

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(tu me diras quand le bébé sera mis en route. faudrait s'arranger.(: )

nous avions enfin réussi à tomber d'accord. il y a une semaine de cela, on ne se parlait plus. du moins, je ne lui parlais plus. et ça avait duré des mois. des mois qui ont été durs à supporter. mais je n'avais rien fait pour arranger les choses. peut-être parce que je ne le voulais pas. mais on avait finit par parler, à cœur ouvert et finalement, ça s'est arrangé. mais j'ai bien cru que toute cette histoire allait mal se terminer. mais aucun de nous d'eux n'auraient laissé faire une chose pareille. « Je le fais parce que je t'aime Lou. Je le veux cet enfant de toi... » je lui sourit. sa dernière phrase - même si je le savais - m'a touchée. je ne sais pas trop quoi répondre à ce genre de chose. alors je ne dis rien. je me contente juste de lui sourire comme je le fais depuis quelques secondes, voire quelques minutes déjà. « Moi encore plus. » telle est sa réponse à mon 'je t'aime'. il sait très bien à quel point je n'aime pas qu'il prétende m'aimer plus que moi je ne l'aime. alors je souris délicatement. « si tu le dis. » ashton n'avait pas remarqué que son plat venait d'arriver. je ne sais pas si c'est le fait d'avoir été choqué ou d'être complètement ailleurs. bref, je me dois de lui rappeler, tout de même, avant que le plat ne refroidisse. un vrai gamin. parfois, il est désespérant. je soupire avant de me remettre à manger. à sa tête, son plat devait être bon. le mien était excellent. et c'est en mangeant que je me rappelle pourquoi nous venions mangé ici si souvent. il m'y emmenait souvent, avant. et puis on a eu notre petite période de bas, très bas même et aujourd'hui, c'est moi qui lui demande de venir. il faut bien reprendre nos vieilles habitudes. je le regarde tendrement. plus je le regarde, plus je le trouve beau. l'amour surement. mon époux reprend la parole. « Ça allait, elle était simplement ennuyante à mourir. Les réunions de rentrée sont toujours aussi chiantes et les jérémiades de certain collègue sont toujours aussi agréables. Mais, je ne suis pas à plaindre. Et toi alors ? » j'eus un léger rire. je termine ma bouchée avant de lui répondre. « qu'ont-ils encore dis? » j'aimais bien de savoir un peu ce qu'il se passe au boulot d'ashton. ça me change des affaires dont je dois m'occuper. « moi? beaucoup de boulot, des petites affaires, des grosses. enfin, ça va plutôt vite généralement, mais ils sont juste insupportable. et puis, ma secrétaire s'est barrée sans prévenir. alors je dois en retrouver une. enfin, la routine. » je lui adresse un nouveau sourire. je n'aurais pas été au restaurant, j'aurai mangé mon assiette comme un porc. mais je sais me tenir là où il faut alors je mange de petites bouchées. bien que ce plat est exquis, je me retiens. « au fait, tu dois retourner travailler pour quelle heure? » en effet, j'avais tout mon temps mais lui? je ne lui avais même pas demander...

Il savait pertinemment qu'elle n'aimait pas entendre qu'il l'aimait plus qu'elle. En même temps qui aimerait ? Mais, Ashton aimait la taquiner avec ça, lui dire, pour la voir souffler ou le contredire ou sortir son fameux « si tu le dis. » comme elle venait de le faire. Il Afficha un très large sourire, il était fou d'elle, c'était même pire que ça. Il avait fini par savourer son plat maintenant, que Lou lui avait fait remarquer sa présence. Il n'était pas venu ici depuis longtemps. C'était un petit plaisir qui lui avait manqué surtout avec sa femme. Oui, parfois il venait avec d'autres personnes mais, c'était très rare. Enfin, ils en étaient venus à parler de leur journée. Ashton n'aimait pas trop se plaindre mais, bon autant lui dire la vérité. Et puis, il n'était pas au bord des larmes ou du suicide non plus. D'ailleurs, sa femme eu un léger rire, elle était tellement habituée à ce discours que ça en devenait pitoyable, il comprenait qu'elle puisse en rire. Il afficha un beau sourire avant de mettre le nez dans son plat. « Qu'ont-ils encore dis? » Il supposait qu'elle parlait de ses collègues et de leurs plaintes incessantes. Il fit une moue dubitative. Devait6il vraiment lui dire la vérité à ce sujet ? Après tout, elle pourrait penser qu'il retournait le cerveau d'Ashton ou un truc dans le genre. Mais d'un autre côté, ce n'était pas son avis, ce n'était pas ce qu'il disait, lui. À quoi bon lui mentir ? C'était idiot. « Disons que quand ils ne font pas l'éloge de leurs marmots, ils font l'inverse. Les nuits blanches, les crises d'enfants pourris gâtés et surtout les crises d'adolescents ont eues raison d'eux. » Il haussa les épaules avant de rajouter d'un air totalement détaché. « L'un de mes collègues m'a demandé, pour le bien du sexe masculin de ne jamais avoir d'enfant. » Il afficha un sourire en espérant que sa femme ne grince pas des dents. Ce n'était pas lui qui avait dit ça et il n'avait pas dit qu'il le ferait, simplement ses collègues le voyait comme un homme qui ne fonderait jamais de famille, parce qu'il ne parlait pas de ses problèmes de couples, de sa vie. Ils avaient tous qu'il était marié et c'était largement suffisant.

À son tour, sa femme lui parla de sa journée qui était sans aucun doute plus intéressante que la sienne. « Moi? Beaucoup de boulot, des petites affaires, des grosses. Enfin, ça va plutôt vite généralement, mais ils sont juste insupportable. Et puis, ma secrétaire s'est barrée sans prévenir. Alors je dois en retrouver une. Enfin, la routine. » Ouais, c'est sûr que ce n'était pas ce que sa femme préférait. Il fit un sourire compatissant pour son épouse, ils étaient deux dans une routine qui n'était pas forcément plaisante. Enfin, le reste du temps, ils aimaient tous les deux leur boulot, c'était tout ce qui comptait. « De toute façon, ta secrétaire ne valait pas un clou. » Non, il ne l'aimait pas celle-là avec sa voix infecte et sa façon de vous dire d'aller vous faire foutre en toute politesse, elle avait un manche à balai dans le cul, bref, une femme qu'il trouvait ignoble même si elle avait certainement les qualités requises. « Au fait, tu dois retourner travailler pour quelle heure? » Bien trop tôt à son goût, ça c'était certain, il ferait bien comme beaucoup d'élèves, sécher mais, malheureusement, il n'avait plus l'âge, il devait être responsable et aller au travail. « Treize heures trente me semble-t-il, et toi ? » Il prit une bouchée de son plat, c'était délicieux mais, ce soir, la salle de gym s'imposait.

je t'envoie un Mp (:

le cœur d’une femme est un
océan de secrets.

nous en venons enfin à parler normalement, de nos matinées. ça fait du bien d'entendre autre chose que ce que j'entends à longueur de journée. j'entendais toujours des gens qui se plaignaient que rien n'allait assez vite à leur goût, que rien n'allait comme ils le souhaitaient. généralement, j'envoyais chier ce genre de personne. parce que j'en ai marre que les gens se plaignent pour de si petites choses. il y a bien plus grave dans la vie. mais non, les gens sont égoïstes et ne voient jamais plus loin que le bout de leur nez. ashton aussi se plaignait. mais lui, ça passait. au moins, on ne s'engueulait pas. c'est déjà ça. « Disons que quand ils ne font pas l'éloge de leurs marmots, ils font l'inverse. Les nuits blanches, les crises d'enfants pourris gâtés et surtout les crises d'adolescents ont eues raison d'eux. » bah tiens. à croire qu'ils sont au courant de notre situation et qu'ils veulent dégoûté ashton. c'est bien, continuez ainsi! je peux même vous aider si vous voulez! bon sang, que les gens sont cons. si ça les dérange tant que ça, qu'ils changent de métier. non mais et puis quoi encore? j'allais rétorquer lorsqu'ashton m'acheva. « L'un de mes collègues m'a demandé, pour le bien du sexe masculin de ne jamais avoir d'enfant. » j'eus presque envie de crier. qu'avaient-ils demandé à ashton? ils se lient tous contre moi, c'est pas possible autrement. je ne réponds pas. rien qu'un simple son. « hann.. » quand je vous dis que les gens se plaignent toujours.

il m'avait demandé comment c'était passé ma matinée. normale. sauf que ma secrétaire s'est barrée sans prévenir personne. elle a juste laisser une lettre. je ne sais pas ce qu'elle contient, elle ne m'était même pas adressé. après tout ce que j'ai fais pour elle. saloprie. ne te pointe plus jamais devant moi. « De toute façon, ta secrétaire ne valait pas un clou. » je ris. ashton semble en savoir plus sur les femmes que je n'en sais moi-même. de l’expérience? je ne sais pas. mais il ne la connaît pas, et il prétend - ce qui est vrai - qu'elle ne valait pas un clou. surement qu'un simple coup d’œil lui suffit. elle n'était vraiment pas faite pour travailler avec moi. pour de multiples raisons. « ça, c'est sûr. » je continue de manger doucement, assise en face de mon mari. je regarde ma montre, il est déjà treize heures dix. alors je demande à ashton quand est-ce qu'il doit repartir travailler. il me répond, je fais la moue. « Treize heures trente me semble-t-il, et toi ? » foutu horaire! l'école, c'est naze. je le dirai bien aux petits qui viennent me voir, ou encore aux adolescents. mais l'unique raison pour laquelle je trouve ça naze, c'est que mon mari à des horaires très peu flexible. et ce n'est pas une excuse pour prétendre devant des pauvres jeunes, que l'école ne sert à rien. ce serait une très mauvaise idée. « déjà? » je mets ma fourchette dans ma bouche, tout en regardant ashton. je bois un peu de vin. je ne pensais pas que le temps passerait aussi vite. moi, j'ai encore le temps. surement irais-je faire les magasins. ça me fera pas de mal et puis ça fait quelques jours que je n'y suis pas allée. oui, je suis une accroc au shopping. que voulez-vous, je suis une femme qui se respecte.

Il savait qu'elle n'aimait pas ce qu'il lui disait. Mais, ce n'était pas lui qui pensait ainsi. Certes, de tels discours n'allaient pas l'aider à accepter d'être père mais, il n'y pouvait rien. De toute façon, même sans ses collègues, il savait que la vie de famille n'était pas toujours rose. Combien de fois son père c'était-il mis dans une colère noire parce qu'il s'était battu ? Combien de fois sa mère avait été épuisée de constater qu'il était incapable de ranger sa chambre ? Mais, c'était ça, être parent. Il y avait les bons moments, il y avait l'amour mais, aussi toutes ses petites choses qui agaçaient, qui rendraient chèvre. « hann.. » Fut la seule réaction de son épouse. Elle était certainement en colère, elle pensait certainement que le monde était contre elle. C'est pour cette raison que le professeur murmura un pauvre « je sais. ». Pour qu'elle sache qu'il comprenait son point de vue mais, que ce n'était pas ses propos. Ils auraient cet enfant, ils seraient parents, aucun collègue ne pourrait changer ça.

La secrétaire de sa femme s'était barrée. Ashton avait clairement rétorqué qu'elle ne valait rien, il l'avait senti dès le début. Pourtant, il ne connaissait pas cette femme et il ne désirait pas sa connaître. « ça, c'est sûr. » il fut ravi d'entendre sa femme confirmer ses propos et afficha un tendre sourire. Il avait toujours raison de toute façon... ou peut-être pas. Enfin toujours est-il qu'il reprenait dans vingt minutes Le temps de finir son plat avant d'y retourner, dire qu'il faisait ça pour rien ! Ça le déprimait au plus haut point. « déjà ? » Oui, malheureusement. Il souffla en signe d'exaspération, elle savait très certainement que ça ne l'enchantait guère. Il mangea son plat, tout comme sa femme avant de rajouter une petite phrase. « Ne fais pas trop chauffer la carte bleue, si tu prends plus tard » il afficha un sourire malicieux, il savait combien sa femme aimait le shopping. Une vraie accroc des boutiques. Elle aimait toutes les belles choses, elle aimait la mode, d'où son second métier d'ailleurs. C'était quelque chose qu'il aimait chez elle et heureusement, sinon, que feraient-ils ensemble ? La jeune femme ne pouvait pas se passer de shopping. Il but un peu de vin avant d'offrir un beau sourire à sa femme. Lui, les boutiques, une fois de temps ça allait, chaque semaine ? C'était l'overdose mais, il comprenait. Et dans un couple il faut des points communs ainsi que des différences, l'un ne va pas sans l'autre.

le cœur d’une femme est un
océan de secrets.

(c'est nul, excuse moi...)

déjà qu'ashton n'était pas super chaud pour un enfant, mais si en plus ses collègues ne vantaient pas les leurs, me voilà pas dans la merde. mais bon, ashton est assez grand pour prendre en compte ce qui a le mérite de l'éêtre et ce qui ne l'a pas. du moins je l'espère. « je sais. » il comprenait, c'était déjà ça. mais je ne laisserai surement pas ses collègues prendre cette décision à ma place. à notre place. surement pas!

ashton n'allait pas tarder à retourner au travaille. je n'en avais absolument pas envie. j'aurai bien aimé qu'il reste toute l'après-midi avec moi. mais nous avions nos boulots respectifs et donc cela impliquait que nous ne pouvions pas rester autant de temps ensemble que nous le voulions. je suis sûre que c'était la même chose de son côté. alors j'avais décidé d'aller faire du shopping. et contrairement à mon mari, c'est une chose que j'adore, faire les boutiques. si je le pouvais, je les ferai tout les jours. j'en ai le moyen. seulement, je n'en ai pas le temps. « Ne fais pas trop chauffer la carte bleue, si tu prends plus tard. » ce petit sourire malicieux me confirma qu'il parlait bien de la grossesse. c'est sûr qu'enceinte, je doublerai de volume. j'espère qu'ashton s'y fera facilement. « je vais essayer. pour plus tard, tu viendras avec moi. » je lui fis un léger clin d’œil, tout en terminant mon plat que le serveur vint chercher quelques minutes plus tard. il me dit que mon dessert arrivé. il m'adressa un franc sourire et un léger sourire. « j'espère que tu ne vas pas rentrer trop tard ce soir. » en effet. depuis notre discussion, j'étais toute impatiente! mais je pense que ashton ne l'est pas autant que moi. « et n'écoute pas tes collègues surtout! » je ris légèrement. si je pouvais leur dire de se taire à eux, je le ferai.

Lou-Amaryllis, même avec un ventre rond, Ashton était certain qu’il la trouverait toujours aussi belle. Tout d’abord, parce qu’il avait toujours trouvé que la grossesse donnait aux femmes une beauté époustouflante mais, aussi parce que Lou était la seule femme qu’il avait trouvé magnifique dès le premier regard. Il ne l’avait pas trouvé attirante, sexy, charmante ou belle mais, belle et bien magnifique. Il avait senti que ce n’était pas le genre de fille qu’il mettait dans son lit avant de partir sans donner la moindre nouvelle. Elle n’avait pas de soucis à se faire de ce côté-là. « Je vais essayer. Pour plus tard, tu viendras avec moi. » Elle lui fait un clin d’oeil tout en terminant son plat. Le professeur affiche un sourire. Oui, il ferait les boutiques avec elle pour tout ce qui concernait le bébé. Il les voyait déjà en train de réfléchir aux détails les plus idiots, les jouets qui seraient ou non dans la chambre, la couleur du lit. Bébé, c’était vraiment le synonyme de l’avenir, leur plus beau projet mais, certainement le plus dur et le plus long parce qu’il ne s’arrête pas à neuf mois, il continue bien au-delà. Le serveur débarrassa la table tout en annonçant à Lou que son désert arrivait. C’était déjà la fin de ce tête-à-tête et chacun allait retourner à ses occupations. Il n'en avait pas envie, il voulait rester avec elle mais, il n'avait pas vraiment le choix. Le directeur du lycée n'était pas du genre à tolérer les absences même si la présence d'Ashton était plus qu'inutile. « J'espère que tu ne vas pas rentrer trop tard ce soir. » ça, il ne pouvait pas savoir. Tout dépendrait de ce que ces crétins avaient à dire à la réunion. Tout dépendrait du nombre d'abrutis qui prendraient le temps de se plaindre des restrictions budgétaires avec un visage outré alors que tout le monde le savait d'avance. Ce n'était pas vraiment à lui de choisir. Et puis, il avait bien envie d'aller faire un petit tour à la salle de sport, au moins une petite heure, pour être en forme avant de retrouver son épouse. Non, il ne fallait pas que cette réunion s'éternise mais, il ne pouvait pas savoir à l'avance. « Je l'espère aussi. J'aimerais bien passer un peu de temps à la salle de sport... avant de te retrouver. » Petit sourire faussement angélique sur les lèvres, il se plongea dans les douces prunelles de sa femme. Il l'aimait plus que tout, sa petite française. C'est comme ça qu'il l'appelait au tout début de leur relation, en repensant à ça, un sourire niais s'installa sur son visage, ce qu'il avait pu être con à l'époque. Le problème, c'est qu'il l'était encore aujourd'hui. « Et n'écoute pas tes collègues surtout! » Elle ria et lui aussi alors que le désert arrivait, devant la belle brunette. « Même si j'écoute leurs conneries, ça ne change pas ce que je pense ou ce que je veux. » Il afficha un tendre sourire tout en caressant la main de sa femme. À peine aurait-elle eu le temps d'avaler son désert qu'il devrait la laisser. Bordel, pour une fois qu'elle avait du temps, à croire que c'était fait exprès.

Moi je trouve ça très bien, c'est ma réponse qui est nulle :$

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(désolée du retard, de la longueur... )

le repas se terminait petit à petit. voilà que le peu de temps que j'avais avec mon mari s'évaporait. j'avais du temps devant moi, mais lui, pas vraiment. j'aurai pourtant bien voulu qu'il reste un peu plus. mais malheureusement, ça n'était pas possible, avec ses horaires. j’espérais d'ailleurs qu'il ne rentrerait pas trop tard ce soir. histoire de profiter un peu. seulement, je savais bien qu'on ne sait jamais dire avec lui et son boulot. parfois, je pouvais l'attendre des heures avant qu'il ne point le bout de son nez. généralement, je ne l'attends plus. « Je l'espère aussi. J'aimerais bien passer un peu de temps à la salle de sport... avant de te retrouver. » évidemment. je ne pouvais pas l'empêcher de faire du sport afin d'éliminer son surplus de graisse, qu'il n'avait pas d'ailleurs. mais mine de rien, ashton, c'est un peu comme une fille. « pas de soucis, comme tu veux. » je lui souris. je trouverai bien quelque chose à faire, en l'attendant. en riant, je lui demande de ne pas écouter les conneries de ses collègues, ne vantant pas les enfants. je ne veux pas qu'il soit découragé avant même que nous ayons entamé quoi que ce soit. ça m'énerverait de savoir tout ce qu'ils disent à propos des enfants. surtout à mon mari et dans la situation actuelle. « Même si j'écoute leurs conneries, ça ne change pas ce que je pense ou ce que je veux. » je souris. je ne savais pas vraiment si il le pensait mais ça me faisait plaisir. « tant mieux. » mon dessert arriva. il semblait tellement bon à la vue. je commence à le manger tout en regardant ashton. je profite des dernier moment pour le regarder, encore, encore et encore. je ne sais pas comment j'ai fait pour tenir ces longs moi sans lui parler, ni même le toucher, sans rien. je lui en voulais vraiment, ça doit être ça. et je me rend compte que ça n'a pas dû être facile pour lui non plus. en repensant à cette situation, j'ai un petit pincement au cœur. je termine le dessert en silence puis demande l'addition. je sortis ma carte bancaire afin de régler la note puis regarde ashton. « on y va? » je lui souris, me levant et prenant mon sac. j'attendis qu'il daigne se lever avant de me diriger vers la sortie. je remercie le serveur et dit au revoir. une fois dehors, une brise légère me caresse le visage. c'est le moment de dire au revoir à mon homme. je me tourne vers lui, dépose mes mains sur ses hanches. « c'était sympa. et puis, ça faisait longtemps qu'on avait pas dîner ensemble. » je dépose un délicat baiser sur ses lèvres avant de plonger mon regard dans le sien.


(je te laisse achever? et dis moi quoi pour le prochain sujet. (: )