Lou-Amaryllis ne disait rien sur le fait que son mari désire faire du sport avant de la voir. C’était une question d’habitude, elle savait pertinemment qu’Ashton surveillait sa ligne de près même s’il niait tout en bloc. « Pas de soucis, comme tu veux. » Elle sourit, le brunet en fait tout autant, elle était si belle avec ce sourire d’ange. Ce petit ange qui rêvait d’un enfant alors que tout soufflait aux oreilles de son mari de rester un couple et de ne pas avoir de nourrisson. Les premiers à souffler ça, c’était ses collègues, ce qui inquiétait sa femme mais, elle n’avait pas de soucis à se faire, Ashton venait de lui confier en toute sincérité. Il n’écoutait que lui et son cœur qui battait pour elle. « Tant mieux. » C’est la seule qu’elle ajouta alors que son dessert arrivait. Il la regardait manger, sans un mot, il était simplement émerveillé par sa beauté.

Après avoir savourer son dessert, la belle paya l’addition. Ce n’était pas galant du tout mais, ils avaient un compte commun et surtout, Ashton, comme à son habitude, n’avait pas sa carte bancaire sur lui. Il faut dire qu’il avait prévu de manger la nourriture indigeste de la cantine, quoique depuis qu’il y avait un nouveau cuistot, elle était tout de même mangeable, enfin soit. « On y va? » Sorti de ses pensées, Ashton se lève sans un mot, il se contente d’un beau sourire. Sans oublier de dire au revoir, le couple se dirigea vers la sortie pour sentir une légère brise caresser leurs visages. Il fallait qu’il lui dise au revoir et une chose est sûre, il n’en avait absolument pas envie. La belle française avait dû le sentir puisque c’est elle qui s’approcha de lui, posant ses mains sur les hanches du professeur. « C’était sympa. Et puis, ça faisait longtemps qu'on avait pas dîné ensemble. » C’est vrai que ça faisait longtemps, et ça faisait tellement de bien qu’il aurait voulu que ça ne se finisse jamais. Elle déposa un baiser sur ses lèvres avant de se plonger dans son regard. Elle était envoûtante, il n’y avait pas plus belle femme sur terre, elle était celle à qui il appartenait et il lui appartiendrait toujours. Il la serra contre lui avant de murmurer à son oreille. « J’ai envie de tout envoyer sur les roses, pour rester avec toi… » Mais, il savait qu’il ne pouvait se le permettre alors, il embrassa sa femme, avec fougue, avec amour et surtout avec passion. Un dernier baiser avant de retrouver la salle de réunion.

Sujet Terminé