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| Sujet: léonie җ hold me in your arms and sway me like the sea. Dim 21 Aoû - 21:17 | |
| Le destin n'est pas une chaîne mais un envol. BLACKWOOD, GINNY LEONIE ft. ashley smithNOM blackwood ۱ PRÉNOM(S) mes parents m'ont appelé ginny, mais depuis le succès d'harry potter, j'utilise mon second prénom : léonie. ۱ ÂGE vingt-quatre ans. ۱ ORIGINE américaine. ۱ STATUT CIVIL fiancée. ۱ OCCUPATION secrétaire, au lycée. c'est mal payé, long et chiant. mais avec ses piètres études, elle ne pouvait pas obtenir beaucoup mieux. ۱ GROUPE écrire ici. ۱ AVATAR ashley smith. ۱ CREDITS riddle.
feel the shine and cast the line 16 ans.Mon amour,
Déjà quatre ans que tu es parti. Quatre ans à t'attendre, espérer apercevoir ta silhouette au coin de la rue. Tant d'années à imaginer ton rire rebondissant sur les murs de ma chambre, tes doigts effleurant les miens et nos corps enlacés. Souvent, j'ai pensé te rejoindre, en France. Mais les billets d'avion coûtent bien trop cher pour ma petite bourse. Je me console en regardant tous les documentaires traitant de la France, de ses paysages, de ses villes, son histoire ou sa gastronomie. Je t'imagine habitant les rues ou les maisons sublimes que j'aperçois. Dans les foules, je ne peux m'empêcher de scruter le moindre visage. Tu vois, je suis complètement atteinte. Chaque nuit, avant d'éteindre la lumière, je pense à toi et à ces chansons que tu me chantais, ces histoires que tu m'inventais quand on s'endormait ensemble. Parfois, je crois même entendre ta voix et ça me fait frémir. Tu me hantes, Ywen. Mais c'est trop. Je ne vis plus. Je suis dans l'attente constante et ça me bouffe. J'arrive plus à respirer, à sourire, à rire pour de vrai. Je sais plus danser, profiter ou lire. La vie me paraît fade et bien pâle sans toi. J'ai beau t'écrire que ma vie est belle, je mens. J'étouffe, Ywen, je crève. Oui, je t'aime. Plus que tout, je t'aime. Ça, ça ne changera jamais. Tu seras toujours mon rayon de soleil. Mais j'ai décidé de dire « stop ». Je veux tourner la page. Tu comprends, j'aimerais pouvoir être comme ces autres. Ils semblent heureux, j'ai envie de leur ressembler. Et pour ça, comment dire, je dois t'oublier – même si ce mot est mal choisi, je ne t'oublierais jamais. Oublier que l'amour que j'ai pour toi est immense et que personne ne pourra jamais m'apporter autant. Parce qu'à côté de toi, tous les mecs me paraissent inutiles. Pourtant, je voudrais bien m'endormir dans les bras d'un beau brun, juste pour voir ce que ça fait. Alors, la prochaine fois, je dirais oui. Oui, embrasse-moi, oui, viens dormir avec moi. Oui. Je suis désolée Ywen. Je t'aime. Vraiment. Mais t'attendre ne me réussit pas. Je ne suis pas digne d'être l'héroïne d'une tragédie sentimentale. Je n'ai pas la stature d'une Juliette, je suis bien trop faible. Je pense toujours à toi. Mais ta prochaine lettre, je n'y répondrais pas. J'ai besoin de vivre.
Si tu reviens un jour, je serais sûrement là. Malheureusement, je ne peux être sûre de rien. Vis ta vie comme tu le sens, comme tu sais si bien le faire. N'espérons pas trop, juste ce qu'il faut. Tu auras toujours une place dans mes rêves, Ywen.
Tendrement tienne, Ginny.17 ansHé, Léo ! Je viens de recevoir un mail d'Ywen et... La blonde fait volte face, scrute le jeune homme qui lui fait face. Clyde, meilleur pote d'Ywen, beau brun à la réputation frivole. S'il te plaît, ne me parle pas de lui. Son ton est sec et clair. Voilà maintenant trois mois qu'elle a envoyé sa lettre, trois mois et pas de réponse. Trois mois, et toujours cette boule au ventre, ce mal de vivre. L'adolescent sourit, se passe la main dans les cheveux et enchaîne, plutôt sûr de lui. Ah. Ça marche. Tu vas bien sinon ? Enfin, le lycée, tout ça... Elle sourit, un peu nerveuse. Elle n'a pas l'habitude que les mecs comme lui lui adressent la parole. D'habitude, elle reste dans son coin et se donne des airs de fille inaccessible, forte et fière. Sa réponse est automatique. Oui, ça va. Court instant de silence. Et toi ? Il répond, elle n'écoute pas vraiment, entortillant une mèche de ses cheveux autour de son index. Elle a l'air ailleurs – comme toujours, pense-t-il. Il lui prend l'envie de la bousculer, de la secouer, de la faire réagir. Ywen lui a demandé de prendre soin d'elle, mais il ne sait pas comment s'y prendre. Il se perd dans un flot de paroles. Elle, elle cherche une excuse pour s'éclipser. Disparaître. Elle songe à la pile de devoirs qui l'attend, dans sa chambre. Désolée, Clyde. Va falloir que j'y aille. J'ai des devoirs à faire, tu sais. Elle regarde le bout de ses chaussures et s'en va, tête baissée. Clyde voudrait la rattraper, mais il reste sans bouger. Il ne sait pas comment faire. Et c'est bien la première fois que ça lui arrive. 18 ansLéonie ! La demoiselle se retourne. C'est Clyde. Il trottine derrière elle, un sourire étrange sur les lèvres. Tous les jours, il vient prendre des nouvelles de la jeune fille et tous les jours, elle trouve une excuse pour s'échapper. Après coup, elle s'en veut toujours. Elle ralentit. Tu vas bien ? Elle hoche la tête, de haut en bas. Silencieuse, pensive. Tu veux qu'on aille boire un verre, tous les deux ? C'est bientôt la fin des cours, ne me sors pas l'excuse des devoirs. Et puis, la seule réponse possible et acceptable est oui. Ne fuis pas une nouvelle fois, je te veux pas de mal. Tu vas pas aller t'enfermer avec un beau temps pareil, si ? Elle s'arrête, le dévisage, sourit. Après tout, elle avait promis à Ywen de prendre de bonnes résolutions. Et de vivre. Alors, pourquoi pas ? Je... Je sais pas. Pour lui, c'est gagné. Sans réfléchir, il prend sa main et l'entraîne vers le pub, au coin de la rue. Elle ricane devant le regard médusé des blondasses peroxydées qui ne veulent qu'une chose : finir dans le lit du beau brun. Elle, elle s'en fout, elle comprend même pas pourquoi. Ils s’assoient en terrasse. En silence. Leurs regards s'évitent. Ils ne savent pas par où commencer. Tous deux commandent un café, qu'ils sirotent. Léonie se sent conne, vraiment conne. Elle n'aurait pas du accepter. Elle aurait du fuir, comme d'habitude. Tu fumes ? Il sort une cigarette, lui tend le paquet. Non, elle ne fume pas, mais pourquoi pas. Elle en prend une, met une bonne minute à l'allumer et s'étouffe avec la fumée qu'elle avale. Elle tousse, puis rit devant le regard un brin moqueur de Clyde. Très vite, elle éteint la cigarette. En fait, non, je ne fume pas. Elle a l'air d'une petite fille prise en faute. Ses joues sont rouges et elle fait la moue. Il la trouve jolie, mais ne lui dit pas. Tout à coup, il comprend Ywen. Il éteint sa clope, en prend une nouvelle entre ses doigts, l'allume et la glisse entre les lèvres de la demoiselle. Tu veux que je t'apprenne ? T'aspire la fumée, et là, t'imagines que ta mère apparaît. Alors, tu dis « oh, maman ! » et c'est bon. Oublie pas de recracher la fumée, quand même. Elle essaie, s'étouffe, réessaie et recrache la fumée blanchâtre qui s'envole vers le ciel. C'est vraiment dégueulasse, lâche-t-elle en avalant une longue gorgée de café. Mais elle tire encore une fois, peut-être pour lui faire plaisir. Elle grimace. Peut-être que si elle essaie tous les jours, elle y prendra goût un jour. Peut-être. Mademoiselle parfaite, j'ai pour mission de prendre soin de vous. Tu fais quelque chose ce soir ? On sort ? Dis pas non. Je fais une soirée, en petit comité, chez moi. Viens, ça me ferait plaisir. Elle ne répond pas. Elle sait à quoi ressemble les soirées chez Clyde. C'est la débauche, la vraie. Elle ne sait pas si elle a envie de ça. Elle hausse les épaules, mais déjà elle se referme. Il sait qu'elle ne viendra pas. Avec elle, il faut y aller petit à petit. 22 ans.Tu connais le bruit qui court ? Non ? Putain, sérieux, Cam, tu devrais sortir de chez toi un peu. Clyde et Léo, ils sont fiancés. Oui, c'est normal, ça fait longtemps qu'ils sont ensemble mais... Pourquoi elle ? Sincèrement, je sais pas ce qu'il lui trouve à cette fille. Léonie ne peut retenir une grimace. Elle et Clyde, fiancés ? Toute la ville ne parle que de ça. Elle doit être la dernière au courant. Quittant le lycée, elle se dirige vers la maison de Clyde – son fiancé, à ce qui se dit. Furieuse, elle s'allume une cigarette – après tant d'années à côtoyer son ami, elle a pris goût à ce genre de choses, les cigarettes, l'alcool et parfois même la drogue. Toutes les rues qu'elle emprunte lui rappelle sa jeunesse, ses rêves d'enfants, ses projets... Jamais elle ne se serait imaginée comme ça à vingt-deux ans. Une vie bien trop routinière, sans passion, sans amour, sans couleurs, sans rien. Vide de sens. Elle se laisse entraîner, ne prend aucune décision. Vois sa vie défiler sans se poser de questions. Arrivée devant chez Clyde, elle frappe. Sans ménagement. Quand le jeune homme ouvre, elle marque un moment d'hésitation avant d'hurler. Alors comme ça, on est fiancés ? T'aurais pas pu m'en parler avant d'annoncer la chose à toute la ville ? Je suis comblée par la nouvelle, vraiment. Mais la prochaine fois, prends la peine de me tenir au courant. Idiot. Le beau brun sourit, invite sa désormais fiancée à entrer chez lui et ferme la porte derrière elle. Quelle magnifique façon d'accepter ma demande. Je n'aurais pu espérer mieux de ta part, Léo. Si j'ai fais ça, c'est pour faire plaisir à mes parents. Ils arrêtaient pas de me tanner avec ça, alors bon... Tu sais, ça veut rien dire, c'est juste un mot, comme ça. Et puis, si tu veux bien, j'aimerais que tu viennes vivre ici. Et que tu quittes ton boulot idiot. Elle s'assoit sur le fauteuil et reste pensive. Cet homme est un parfait connard quand il s'y met. Un idiot fini, un goujat, un macho. Et pourtant, elle dit oui à tout. Peut-être juste pour ne pas se réveiller seul sans son lit le matin. Peut-être parce qu'il est le seul à s'intéresser un peu à elle. Peut-être parce qu'elle a l'impression d'avoir une vie quand elle est avec lui. Peut-être. Tais-toi Clyde, t'es ridicule. Je veux bien venir vivre ici, quitter le domicile familial devrait me faire du bien. Mais, attention, je veux une pièce rien qu'à moi. Et je ne quitterais mon boulot pour rien au monde. Je ne veux pas dépendre d'un gosse de riche comme toi. Je suis une fille indépendante. Cette réponse, il l'attendait. Forte et fière d'elle, comme d'habitude. Entre eux, tout était clair : pas d'amour, pas de passion, un peu de tendresse, de l'attention, de la protection, des premières fois, des disputes, des réconciliations sur l'oreiller, une sincère amitié latente, un souvenir commun. Et des tas d'autres choses.
PSEUDO OU PRÉNOM clara. ۱ ÂGE dix-huit ans. ۱ COMMENT AS-TU OUVERT LA PORTE DE THUB ? bazzart. ۱ TU LA TROUVES COMMENT LA DÉCORATION CHEZ NOUS ? sublime. ۱ PARLE MAINTENANT OU TAIS-TOI À JAMAIS je me tais (oupas). ۱
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Dernière édition par G. Léonie Blackwood le Dim 28 Aoû - 22:07, édité 7 fois |
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