Sujet: love is not finding someone you can live with, it's finding someone you can't live without. Ҩ anne-sophie&nathan. Mar 27 Sep - 10:11
i was born to tell you i love you.
Anne-Sophie. Rien que son prénom me faisait vibrer. Mon cœur était dans tous ses états, si heureux à l’idée de la revoir. Cinq ans. Cinq ans, c’est long, dans toute une vie. J’ai fait tellement de choses en cinq ans. Je suis devenu professeur de philosophie, je me suis stabilisé avec quelqu’un, et j’ai essayé de vivre sans Anne-Sophie. Mais il fallait voir la réalité en face : je n’y arrivais pas. Et sans doute n’y arriverais jamais. C’était ma Anne-Sophie. Mon amour. Ma vie. Toute ma vie. Sans elle, je n’étais rien. C’est grâce à elle que j’en étais là où j’en étais aujourd’hui. Autrement, j’aurais continué à arpenter les rues de Paris, couvert de misère. Mais ce n’était plus ma vie à présent. Jamais je ne retournerais là-bas. Jamais je ne pourrais revivre l’enfer dans lequel j’ai vécu. Et l’ange qui m’avait sauvé, c’était Anne-Sophie. Je lui devais tout, absolument tout. Elle était arrivée à un moment de ma vie où je n’étais plus capable de me battre. Elle a su rallumer la flamme qui était en moi. Elle a su redonner un sens à ma vie. Inutile de préciser donc, que pendant cinq ans, j’ai vécu une vie misérable. J’ai vécu une vie morne et sans passions. J’ai vécu une routine plus que lassante. Mais elle allait revenir. Anne-Sophie. Je me demandais bien si elle avait changé, si elle avait rencontré quelqu’un d’autre, si elle était toujours aussi amoureuse que moi. Parce que moi, je l’étais. Je crois que j’étais encore plus fou amoureux d’elle qu’il y a cinq ans. J’avais tellement envie de la revoir. Moi et elle, à Arrowsic, notre ville à nous. Notre lieu d’amour et de liberté. Le seul endroit où on se sentait bien tous les deux. J’avais tellement hâte. Je n’en pouvais plus. Je ne pouvais pas rester cloitré dans cet appartement que je partageais avec une fille dont Anne-Sophie ignorait l’existence. Il fallait que je sorte. Alors je pris ma veste, et je partis dans un endroit qui était le nôtre.
La prairie. Cela faisait cinq ans que je n’y avais pas posé les pieds. Pourquoi ? Parce que je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas me recasser tous les souvenirs sans elle. Je ne pouvais pas y aller sans elle, car ça aurait été comme une trahison. Pendant cinq ans, je suis passé à côté de cette magnifique prairie où nous nous étions échangés nos doux baisers et où nous avions fait l’amour à multiples reprises. Je ne pouvais pas m’empêcher de regarder avec beaucoup de nostalgie cet endroit. Pendant cinq ans, je suis passé à côté. Et enfin, le jour était arrivé où j’y reviendrai. Et je savais qu’Anne-Sophie allait me rejoindre. Je savais que j’allais l’apercevoir à travers cette longue plaine couverte d’herbe. Cette idée eut le don de me chambouler le cœur. Tout cela était si irréel. Je n’arrivais toujours pas y croire. Moi elle, réunis, pour toujours. Enfin je l’espérais. J’étais convaincu qu’elle allait rester pour toujours sinon, pourquoi reviendrait-elle ? Pourtant, dans sa lettre d’adieu, elle me disait clairement que nous nous ne reverrions plus jamais. Il s’est sans doute passé quelque chose. A force, j’avais finir par y croire, à cet « adieu ». J’avais fini par accepter que jamais elle ne reviendrait. J’avais dû m’habituer à son absence, bien que mes pensées étaient ambulées par elle. Je pensais à elle-même quand je me brossais les dents. C’était dingue. Je n’aurais jamais cru m’attacher autant à quelqu’un aussi follement, moi, le petit enfant des rues sales de Paris. Et pourtant, j’avais un cœur, qui aimait très fort. J’avais un cœur qui appartenait entièrement à la jolie Anne-Sophie.
Je n’avais aucune idée de quelle heure il était. Je n’avais pas réussi à dormir de toute la nuit, et personne n’était encore réveillé à Arrowsic. Et de toute façon, je m’en fichais de qui pouvait nous voir. Car ce qui importait le plus à ce moment-là, c’était Anne-Sophie. Je finis par m’assoir sur l’herbe. J’avais l’impression de sentir Anne-Sophie dans tout le paysage. C’était tellement revigorant. Les quelques rayons de soleil qui se levaient me caressaient doucement le visage. Je ne savais pas à quelle heure Anne-Sophie arrivait. De toute façon, je n’avais plus la notion du temps. J’étais complètement perdu dans ce paysage qui avait été pendant longtemps le nôtre, et qui le sera pour toujours. Je m’allongeai tranquillement, profitant de ce paysage si sublime et parfait à mes yeux. Je profitais de l’agréable brise qui s’offrait à moi. Mes pensées divaguaient. Je repensais à tout ce qui s’était passé ici. Je repensais à nos discussions, à nos baisers, à nos câlins. Je ne pouvais m’empêcher de sourire. Cela avait duré un an. Et cette année-là avait été sûrement la plus belle de toute ma vie. Alors, je m’endormis, les pensées pleines de souvenirs et de douceur.
Sujet: Re: love is not finding someone you can live with, it's finding someone you can't live without. Ҩ anne-sophie&nathan. Mar 27 Sep - 18:06
Son prénom résonnait dans ma tête. Nathan. Comment aurais-je pu l'oublier ? Cet homme qui a pendant un temps fait partie de ma vie, mais qui d'un côté est toujours présent. Que ça soit dans mes pensées ou mon cœur. À peine eus-je posée le pied à Arrowsic que des souvenirs me revinrent en tête. Des souvenirs si agréables emplis de tendresses. Qu'elle me manque cette tendresse. Qu'elle me manque sa chaleur. Et je ne parle pas de ses baisers. Mais qu'est-il passé dans ma tête pour que d'un coup je quitte ma vie bien construite, mes études, mon mari. Et si lui de son côté il avait également refait sa vie, avec qui sait une jolie demoiselle et avec qui il aurait eu de merveilleux enfants. Pourquoi suis-je venue jusqu'ici alors que c'est par ma faute si je ressens en moi un tel regret. Je lui ai dit adieu, il m'a sans doute oublié. Oui je me faisais énormément de films, pour moi, Nathan était passé à autre chose. Un instant je regrettai d'être venue jusqu'ici. Mais voilà l'appartement vient d'être acheté, les cartons semi-déballés, je ne peux faire marche-arrière. Et une bonne fois pour toute il faut que je prenne mes propres décisions, fasse mes propres choix et non m'enfuir comme je l'ai souvent fais. Car bien souvent ma vie m'a été dictée selon les bons vouloir de ma mère. Qu'elle me réclame en l'instant présent, je ne quitterais plus cette ville.
Sur le chemin menant à la prairie, j'eus malgré tout, une petite pensée envers Newton, resté à Paris. En voilà un autre que j'ai fait souffrir en l'abandonnant dans son désespoir qu'un jour je puisse aussi l'aimer autant que lui m'aime. Sauf qu'il y a Nathan, et ça rien ni personne ne pourra y changer quoi se soit. Cet homme, j'en suis complètement dingue. Assez dingue pour abandonner toute une vie rien que pour le voir, si ce n'est que pour une fraction de seconde. Car en moi flottait le doute que celui-ci soit passé à autre chose. Me concernant, mes sentiments étaient restés intact quoi que quelque peu heurtés par mon histoire avec Newton. Mais plus mes pas se rapprochaient de la prairie, plus mes sentiments s'amplifiaient à son égard. Je ne désirais plus que d'une chose, lui sauter dans les bras et humer l'odeur délicieuse que dégage son eau de toilette. Quand sur le chemin je croisai le café du coin, le souvenir de lui et moi installés sur la petite table ronde de la terrasse avec cafés et petits croissants nos regards noyés dans celui de l'autre, me sauta au visage, systématiquement mes foulées se sont mises à s'accélérer. Limite si je ne courais pas pour aller le retrouver. Mais sachez que cinq ans c'est long, très long. Ne pas avoir, l'être tant aimé près de soit pendant une si longue période vous refroidis le coeur comme si celui-ci avait été placé dans un congélateur et que d'un jour à l'autre on le ressorte. Et en ce moment même je sentais mon coeur, battre à toute allure que ça soit par le rythme accéléré que je venais de prendre mais également l'excitation provoquée par ses retrouvailles.
Quand enfin je me mis à arpenter les petits chemins caillouteux menant vers la fameuse prairie, je ne sus dire si mon coeur battait encore. Tant de moments partagés se sont déroulés dans cette prairie. Même si tous les lieux de la ville me fait penser à lui, cette prairie est un endroit bien spécifique. Un endroit si chaleureux où on a beaucoup échangé. Que ce soit de longs baisers, de belles paroles, des regards langoureux et intenses. Finalement cette prairie c'est un peu notre nid d'amour. Si amour il y a encore. Malgré, que cette crainte qu'il se soit envolé persiste, mon engouement ne flanchai pas et ma course ne fut guère cessée par ses doutes. L'entrée de la prairie se dessina à l'horizon, puis mes pieds foulèrent l'herbe fraîche et au loin je vis la silhouette de Nathan. Net, je stoppai ma course. Puis pendant un brève instant je restai planté tel un piquet à l'observer. Il n'avait pas changé, toujours aussi beau. Comme un véritable automatisme, un fin sourire se dessina sur mes lèvres. Fermant les yeux, ne voulant précipiter les choses, je me mis à humer l'air frais. Une fois les paupières de nouveaux ouvertes, je le vis se lever, lui qui était sagement allongé dans l'herbe. Il m'aperçut de loin et nos regards se croisèrent. Nous restâmes ainsi durant de longues secondes, avant que ma première réaction soit de courir vers lui et de lui sauter au cou. Je n'avais pas réellement pensé à comment se déroulerait les choses, ce que j'allais lui dire, faire. Finalement mon instinct de femme amoureuse prit le dessus. Lui déposant un délicat baisé dans le cou, je me suis ensuite décalée. Désirant prononcer quelque chose, rien de ma bouche ne sortis.
Sujet: Re: love is not finding someone you can live with, it's finding someone you can't live without. Ҩ anne-sophie&nathan. Mar 27 Sep - 22:42
i was born to tell you i love you.
Les bruissements de l’herbe sous ses pas fragiles m’avaient réveillé, comme un électrochoc, comme un doux picotement. Par réflexe, je m’étais levé. Et elle était là, devant moi, belle comme elle ne l’avait jamais été. Au début, je crus à un mirage, une illusion. Mais non, Anne-Sophie était à Arrowsic. Et ça me paraissait si impossible que j’avais l’impression d’avoir décroché la terre et plonger dans un rêve. Et même si c’était un rêve, je ne voulais pas en sortir. Jamais. Plus jamais. Mon cœur manquait d’exploser tellement il battait fort. Incapable de faire quoi que ce soit, j’essayais de capter son regard au loin, parmi ses millions brins d’herbe qui me caressaient les pieds. Et puis elle me sauta au cou, avec une vivacité qui me rendait fou de joie. J’avais envie de pleurer tellement le fait qu’elle soit là me rendait heureux. Juste ça. Anne-Sophie. Ici. C’était tout ce qui comptait, tout ce qui importait réellement à mes yeux. Je serrai mes bras contre son dos, comme pour m’assurer qu’elle était vraiment là, et qu’elle n’était pas un simple mirage. Finalement, je la reposai, et entourai son visage avec mes mains. Je la contemplais ainsi, quelques minutes, sans m’en gêner. Mon dieu, elle était encore plus belle que dans mes rêves. Son visage respirait la douceur et manquait de me retourner le cœur. Ses beaux yeux étaient si fascinants à regarder que j’aurais pu m’y plonger dedans toute ma vie. Un grand sourire s’afficha sur mes lèvres. Je me sentais renaitre. Je me sentais revivre. Comme un second souffle. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien. Cela faisait exactement cinq ans que je ne m’étais pas senti heureux. Et maintenant qu’elle était là, tout changeait. Tout. Ma vie, ma façon de voir les choses, tout. Absolument tout. Une bouffée d’air frais remplissait mes poumons. « Je n’arrive pas à croire que tu es là. » soufflais-je. Et, d’un geste, je posais mes lèvres contre les siennes, lui offrant un baiser passionné. Je n’avais pas réfléchi. J’en avais juste envie. J’en avais juste terriblement besoin. J’avais besoin de ça pour me persuader qu’elle était mienne, pour toujours. Et j’aurais pu rester accroché à ses lèvres éternellement, tellement elles m’avaient manquées.
Mes yeux pétillaient de bonheur. Mon visage s’était illuminé en la voyant. Mon cœur pouvait rebattre à nouveau, comme avant. Je détachais finalement mes lèvres des siennes, à contrecœur. Je ne savais pas quoi dire. J’en avais perdu les mots. Trop heureux. Un trop plein de bonheur qui m’avait frappé le visage. Un choc qui avait manqué de me faire tomber. J’avais des millions de choses à lui dire, mais je ne savais pas par où commencer. Des centaines de mots se confondaient dans ma tête, se mêlant à une excitation folle. « Tu m’as tellement manquée, si tu savais. » finis-je par dire. En partant, elle avait laissé un vide, un trou énorme, un trou que j’avais tenté de combler, sans succès. Son absence m’avait percé le cœur et m’avait anéanti. En partant, elle m’avait laissé seul, dépité, et complètement perdu. Cinq ans. Cinq ans maintenant que nous avions vécu loin de l’autre, sans aucun contact. Cinq ans d’incompréhension, d’espoir, et de chagrin. Cinq ans que je m’étais résolu à vivre sans elle. Mais il fallait voir la vérité en face : je ne pouvais pas. J’avais essayé, mais c’était impossible. Sans Anne-Sophie, je n’étais rien. « Je me sentais complètement perdu sans toi. » lui avouais-je, d’un air attendri. Mon cœur s’était arrêté de battre. J’étais parti ailleurs, dans une autre dimension, dans un monde parfait. Je ne voyais qu’elle, et le reste je m’en fichais. Complètement. Des millions de questions se bousculaient dans mon esprit. J’aurais voulu arrêter le temps, juste pour pouvoir lui dire tout ce que j’avais sur le cœur, juste pour nous retrouver, tous les deux, et rattraper le temps perdu. « Rassure-moi, tu restes ici, n’est-ce-pas ? Pour toujours, comme on se l’était promis ? » J’avais besoin de ça. J’avais besoin qu’elle me dise ce que j’avais envie d’entendre. J’avais besoin qu’elle me rassure. Je ne voulais pas me faire de faux espoirs, encore une fois. Je ne voulais pas la voir partir, une autre fois. Parce que je ne l’aurais pas supporté.
Sujet: Re: love is not finding someone you can live with, it's finding someone you can't live without. Ҩ anne-sophie&nathan. Lun 3 Oct - 20:26
Il était là, devant moi à me regarder de son doux regard bleu azur. Je ne pourrais dire combien ce regard m'avait manqué. Le voir en chair et en os face à moi me faisais la sensation d'être dans un rêve. Mais j'aurais beau me pincer autant de fois que possible, je me retrouve bel et bien en face de lui, lui que je considère comme l'homme de ma vie. Il est vrai que mes sentiments à son égard sont toujours aussi fort que par le passé. Même si entre nous il y a un écart de cinq ans, et qu'en cinq ans de chacun de notre côté il y a pu s'en passer des choses, des rencontres, de nouvelles histoires, se retrouver face à face en l'instant présent réduisait totalement ce laps de temps et c'était comme si on ne s'était jamais quitté. Ça avait l'air si beau pensé ainsi, mais fallait se rendre à l'évidence, on ne peut zappé cinq ans d'une vie ainsi. Et pourtant face à Nathan, ces cinq ans se sont envolés comme par magie, il n'y avait plus que lui et moi. Mon premier réflexe fut de lui sauter au cou mais rapidement les mots me manquèrent. Comment rattraper cinq années de sentiments refoulés, j'ai tant de choses à lui raconter, des « Je t'aime » à lui susurrer à l'oreille, des anecdotes à lui confier. Finalement ce fut lui qui brisa ce silence de plomb qui venait de s'installer entre nous. « Je n'arrive pas à croire que tu es là. » « Et moi donc ... je crois que je ne réalise pas encore ... ». Un fin sourire se dessina sur mon visage. Un visage angélique, comme celui d'une enfant qui après mainte et mainte caprices vient d'obtenir ce qu'elle désirait. Puis subitement Nathan approcha son visage du mien. Sans trop me poser de question je laissai volontiers ses lèvres se poser sur les miennes. Je lui rendis son baiser ne voulant qu'un tel moment ne s'arrête. C'était si revigorant de sentir de nouveau ses lèvres contre les miennes, de le savoir là, près de moi. C'était comme une grosse claque en pleine figure. Une claque qui me fit réaliser ce que j'avais loupé durant ses cinq années. Des baisers comme celui-là j'aurais pu en avoir des centaines, mais ma stupidité dans le temps m'a rattrapé. Mais oublions le passé, pensons au présent, pensons à cet instant présent et ceux à venir, profitons de ce doux baiser qui n'est que le début d'un futur bien prometteur. Car dorénavant que je suis ici, je ne quitte plus cette ville, ni Nathan. Il va devoir faire avec le boulet que je suis, car je compte bien rattraper le temps perdu dans ses bras.
Finalement il écarta enfin son visage du mien, même si j'aurais préféré que ce baiser perdure encore et encore. Mes yeux ne pouvaient se détacher de son visage, je l'épiais de haut en bas, voir si quelque chose chez lui avait changé. Mais il était toujours le même, toujours aussi beau. « Tu m'as tellement manquée, si tu savais » . Il brisa finalement le silence. Moi même encore sous le choc, avais du mal à aligner deux mots. Du coup je le laissai parler. « Je me sentais complètement perdu sans toi. » . Ses paroles me réchauffaient le coeur. Ses paroles m'ont terriblement manqué. J'étais toute chose, comme une gamine devant son idole qui ne sait quoi dire. « Rassure-moi, tu restes ici, n'est-ce-pas ? Pour toujours, comme on se l'était promis ? » . Et sur cette dernière phrase, je finis par lui répondre sans le quitter un instant du regard. Si il devait me prendre pour sincère, il n'y a rien de mieux que de se fixer dans le blanc des yeux. « Plus jamais je ne repars d'ici, promis ! ». Mon petit sourire au coin revint subitement, et m'approchant de lui, je finis par me blottir dans ses bras. Cette sécurité m'avait manqué, sa chaleur, son odeur. Prenez moi pour folle mais c'est l'amour qui me rend toute chose, et chacun de ses gestes, paroles, ne peut que m'emplir de bonheur.