Invité Invité
| Sujet: prudence bresling Mar 4 Oct - 21:58 | |
| Prudence Leah Bresling ft. misha bartonNOM Bresling PRÉNOM(S) Prudence ÂGE 19 ans ORIGINE. Américaine STATUT CIVIL célibataire OCCUPATION métier ou études. Étudiante en histoire GROUPE Filthy Youth AVATAR Misha Barton CREDITS cycy.
feel the shine and cast the line
Une porte qui claque, des bruits de pas précipités qui montent un long escalier; une voix masculine qui hurle quelque chose d’inaudible; le tintement d’un rideau fait de voiles aux couleurs pâles telles le blanc, le doré et le bleu et de pierres argentées qui s’entrechoquent cammouflant à peine l’entrée d’une chambre. Puis, un silence pénétrant. De longues minutes s’écoulent sans que rien ne vienne perturber l’endroit où une jeune femme de dix-neuf ans vient de pénétrer. Couchée à plat ventre dans son lit simple, depuis longtemps trop court pour elle, la tête appuyée sur son bras plié devant elle, Prudence Leah Bresling regarde l’immense fenêtre de sa chambre. Le paysage lui est malheureusement invisible, la nuit est trop sombre, noire pour qu’il soit possible de discerner quoi que ce soit. Enfin, le calme est brisé par quelqu’un qui s’approche, avec précaution. Prudence ferme les yeux un instant, elle prie, supplie cette force supérieur, ce dieu en qui elle est censé croire, qu’il ne s’agit pas de son père. Une voix de femme l’appelle « Prue, ma chérie.. Pourquoi tu entres à cette heure, tu sais que ton couvre-feu est fixé à vingt et une heure, il est presque minuit. Si tu savais à quel point ton père et moi on s’est inquiétés». Elle se relève, s’assied en indien dans son lit et regarde sa mère en haussant les épaules. Elle ne se sent pas vraiment coupable, la jeune femme vient tout juste de passer la plus belle soirée de sa vie, il est simplement impossible que sa mère comprenne, encore moins son père. Car malgré la bonne relation qui unissait Merredith Lowell, de son nom de jeune fille, et Prudence, son plus jeune enfant, elle avait vécu de trop longues années avec son mari. Elle avait adopté la religion protestante, elle qui venait pourtant d’une famille complètement athée et croyait maintenant en Dieu aussi fort qu’un enfant croit au Père-Noël. Jonh, son époux et également, ou serait-il plus juste de dire principalement, pasteur protestant et militant pour la parole du Seigneur, lui avait mit toutes ses belles idées en tête et désormais, ils étaient toujours d’accord. Merredith était une écrivaine; elle qui autrefois, durant ses jeunes années, avait écrit de courts romans ou des reccueils de nouvelles traitant de sujets personels, passionnés et plutôt tabous s’adonnait maintenant à l’écriture de récits historiques concernant majoritairement des figures illustres de la religion au cours des siècles. Ce n’en était pas moins intéressant, mais Prudence n’avait pas l’impression de réellement connaître sa mère, pour elle, il ne s’agissait que d’une pâle copie de qui elle était vraiment, un rôle qu’elle jouait pour plaire à son mari. Ils s’étaient rencontrés assez jeunes tous les deux, vers l’âge de vingt-trois ans et s’étaient mariés dans la même année. Jonh n’avait probablement jamais lu les premiers récits de sa très chère femme, œuvres qui traitaient d’infidélité, d’homosexualité et de possession de produits illicites. Un univers dans lequel elle avait vécu au cours de son adolescence, ayant grandit à Riverdale, ce n’est pas si étonnant. Il y a plusieurs variétés de protestantisme, certains ne font que nier l’histoire qui concerne la vierge Marie et son enfantement par Dieu. Dans le cas de Jonh Emmanuel Bresling, sa religion occupe toute sa vie. Il aura développé cette passion pour la théologie à son entrée au lycée. Sa famille respectait plusieurs des coutûmes telles que la présence à la messe du dimanche et la célébration de Noêl et Pâques, mais sans plus. C’est un professeur qui l’aura beaucoup influencé, un de ses idoles en quelque sorte. C’est donc dans un univers très puritain et conventionnel qu’aura été élevée Prudence et ses deux frères; Taylor et Lewis. Il faut dire que sa petite dernière, sa fille par-dessus tout, aura eu beaucoup moins de liberté que les deux autres. Jonh tenait à la protéger, à la garder pure le plus longtemps possible. Elle n’avait donc jamais eu la permission de fréquenter des garçons. Les deux autres avaient le droit, mais il leur était interdit de se voir en dehors de l’école ou hors de la maison des Bresling; ces rencontres devaient également se faire avec la présence des adultes. Il n’était pas question qu’un des enfants du pasteur aient droit au don de soi, au goût de la chair avait le mariage. Et jamais Merredith n’avait protesté, elle faisait de son mieux pour faire respecter les règles de la maison, même si elle savait très bien qu’enchainer des jeunes trop solidement, les mènera irrémédiablement à la rebellion. « Je suis désolé maman, je n’ai pas vu le temps passer, Denise et moi regardions un film. On ne s’attendait pas à ce qu’il dure si longtemps. » Sa voix était parfaitement calme, bien qu’un feu bouillait en elle. Une joie aigûe tendait tous ses membres au point de la faire souffrir, elle retenait son rire d’éclater et d’emplir la pièce. Un sentiment d’étouffement également, une soif de découverte et de nouveauté l’assaillait de tous côtés. Elle voulait vivre, agir comme elle le voulait au moins une fois dans sa vie, être une véritable adolescente. Prudence voulait fuir les régles, être indépendante et elle-même, elle désirait être libre avant qu’il ne soit trop tard. La jeune femme ne croyait pas en l’existence de dieu, il y avait, selon, beaucoup trop d’injustices et de violence dans le monde. Si il y avait réellement une force supérieur, quelqu’un qui veillait sur nous, il ne laisserait certainement pas tout cela se produire. De plus, il y avait de nombreuses lacunes dans la religion, une coupure entre le nouveau et l’ancient testament, des symboles certes, qui étaient tout de même incroyables. Prue croyait plutôt en la science, à cette théorie du big bang, en l’évolution des espèces. Elle n’était pas une spécialiste, il faut l’avouer puisqu’il lui était interdit d’écouter ou de lire ce qui relevait de la science, il était donc difficile de se ternir informer. Sa mère lui sourit et lui demanda d’aller s’excuser auprès de son père. La châtaine se leva avec désinvolture et se dirigea vers le salon, sa mère derrière elle. Prudence remarqua bien que son frère Lewis dormait déjà. Taylor avait la chance de ne plus habiter cette demeure immense, il avait épousé Claire au mois d’octobre dernier et il vivait maintenant dans une petite maison à Berkley. Il attendait un enfant et faisait la fierté de son papa, il faisait son doctorat en psychologie et sa femme était enseignante à l’école élémentaire. Jonh l’attendait dans la cuisine, un verre de lait devant lui. Ils se regardèrent dans les yeux, quelques instants et l’homme détourna la tête, comme s’il ne supportait pas de l’avoir en face de lui. La belle fronça les sourcils et, les mains jointes derrière elle, les pupilles pétillantes, elle prit la parole : « J’aimerais qu’on retarde mon couvre-feu. Je suis en âge de conduire, je suis à l’université et parfois, mers cours de terminent à vingt heures, je trouve injuste de ne pas pouvoir voir mes amis, de ne pas avoir le droit d’aller voir un film au cinéma ou encore de passer la nuit chez une copine. Je ne suis plus une enfant et j’aimerais que vous m’accordiez votre confiance. Je connais les règles et je ne vais pas les enffreindre que vous me laisser respirer un peu ». Elle ne s’adressa pas à ses parents, uniquement à son paternel qu’elle devait vouvoyer. Il resta muet un instant, perturbé probablement que sa fille émette une telle requête. Il déclara, de sa voix forte et grave, sa voix d’orateur : « Il n’en est pas question. C’est moi qui fait les règles ici et ce sera comme ça jusqu’à ce que tu te trouves un mari ma petite fille. Maintenant file au lit ». Prudence baissa la tête, évitant de soupirer et tourna le dos à Jonh, prête à remonter à sa chambre. Il ajouta, bien entendu : « Tu es privé de sorti jusqu’à nouvel ordre ». Rageuse, la demoiselle s’élança jusque dans son repère et ferma la lumière, pour faire croire à son sommeille. Lorsqu’elle était enfant, Prue était heureuse dans cette maison. Elle n’avait pas de problèmes avec les règles, elle était petite et très sage. C’était une enfant rieuse et dévoué, qui acceptait tout ce qu’on lui proposait. Elle ne savait pas dire non. Elle n’était ni exigente, ni pourrie gâtée. La fillette se contentait de ce qu’on lui donnait et partageait souvent avec ses frères ou ses amis. Or, avec l’âge, les choses avaient changées. Prudence était devenue plus secrète avec ses parents, bien qu’elle soit très ouverte et sociable avec ses amis, il était seulement question de deux univers différents, où dans le premier on lui ordonnait d’être un genre de personne en particulier et où, dans l’autre, elle pouvait choisir qui elle voulait devenir. Et ce qu’elle voulait, c’était d’être appréciée. Elle état amusante, à sa façon et aimait beaucoup la compagnie des autres. Autant elle pouvait être bavarde et curieuse en cours, autant elle ne disait presque rien à la maison. Mystérieuse, timide disait sa mère. Hypocryte, prétentieuse clamait son père. Sa relation avec ses frères étaient presque inexistante, car malgré l’esprit de famille dans lequel ils avaient été élevés, l’âge et le sexe qui les séparait de la jeune femme paressait énormément. Ils s’enduraient, sans plus. C’est en la personne de sa cousine Averey que Prue rencontra sa sœur, ce lien qu’elle aurait dû avoir avec ceux qui partageaient sa vie à chaques heures du jour, cette possibilité de tout raconter. Petites, les deux filles s’amusaient même si Prudence était beaucoup plus réservée et calme que sa cousine. Leur lien était peut-être tout naturel, vue leur dix-sept jours seulement de décalage. La jolie blonde était née le premier novembre de l’année 1992 et sa cousine suivait, un peu plus de deux semaines plus tard. Elles avaient toujours tout fait ensemble, leur mères étant très proches à une certaine époque et quoi qu’il arrive, c’était toujours elle que PLB défendait. En grandissant, elles étaient restées de très bonnes amies, bien que leur caractère révèle quelques oppositions. Au contraire de sa cousine, Prue est quelqu’un d’assez réfléchie, qui ne souhaite pas se laisser guider par des pulsions. Elle n’aura pas toujours été aussi prévoyante, mais après avoir appris que le couple d’Averey, le couple pour lequel elle avait tout laissé tombé n’avait pas duré, elle avait préféré ne plus prendre de décision à la légère. La jeune femme attendait donc quelques temps avant de prendre une décision ferme, pour éviter de faire le mauvais choix. Ce n’était pas une méthode infaillible, mais même si cela se terminait mal, elle savait avoir pesé le pour et le contre et ne regrettait donc pas. Elle est très curieuse, elle aime connaître l’histoire des gens, des choses, elle est également créative et déterminée, traits qui ne conrespondent pas tout à fait à A., puisqu’elle n’a pas conscience de son potentiel et qu’elle est réaliste. Puis, Averey est beaucoup plus forte que Prue au niveau psychologique, puisque la châtaine se laissera souvent emporter par ses émotions. Heureusement, les deux femmes se rejoignent sur plusieurs point, ce qui fait en sorte qu’elles s’entendent si bien, sans doute. Elles sont toutes les deux très orgueilleuse, têtue. Elles n’aiment pas avouer leurs torts, j’ajouterais même que Prue est butée parfois, beaucoup plus qu’A. peu l’être. Lorsqu’elle a quelque chose en tête, lorsqu’elle a réfléchit et qu’elle sait ce qu’elle veut, il vait mieux ne pas se mettre dans son chemin. Prudence se réfugia dans son garde-robe, endroit qu’elle avait aménagé à sa guise. Une lumière reposait sur la tablette de droite et éclairant assez le grand espace qui devait servir uniquement à entreposer des vêtements. Elle pouvait s’y tenir debout et faire six pas tellement il était immense. C’est là qu’elle faisait ses dessins, qu’elle faisait sa couture. Car Prue avait une passion, son esprit toujours pleins d’idée lui faisait dessiner des vêtements, morçeaux qu’elle reproduisait dans la réalité par la suite. C’était quelque chose d’inée, qu’elle avait développé par elle-même, tout naturellement. La moitié des vêtements qu’elle portait étaient de sa création. Cela lui donnait donc un style unique, qu’elle adorait. La jeune femme s’inspirait beaucoup d’autres cultures, parce qu’elle aimait beaucoup l’histoire, matière qui l’intéressait au point de l’étudier à l’université. Le voyage, découvrir de nouveaux endroits, être libre. Tout cela la faisait rêver et c’était sa manière à elle de s’évader et d’apporter avec elle un peu de ce qu’elle lisait. Car elle lisait énormément. Prue possède une culture littéraire très développée, la chose seule qu’elle doit à son père. Il lui offrait des livres, à chacun de ses anniversaires, à chaques Noël, la belle reçevait des livres. Et elle appréciait, elle aurait seulement aimé qu’il puisse lui porter une plus grande attention et se rappeler des romans qu’il lui avait déjà offert. Car dans sa bibliothèque, très bien remplit pour une fille de son âge, reposaient quatre éditions différentes du roman de Victor Hugo; Les Misérables. Une œuvre excellente, sans aucun doute, mais qu’il n’est pas utile d’avoir en autant de copies. Elle ferma les yeux quelques secondes, et se remémora la soirée qu’elle venait de passer. Prudence Leah Bresling avait, pour la première fois de sa vie, embrasser un garçon. Pire encore, elle avait fait l’amour avec Gabriel et ne le regrettait pas. La jeune femme ne coyait pas en une vie après la mort, il n’y aurait pas d’enfer pour elle puisqu’elle n’avait pas attendu d’être mariée. Dans son esprit, lorsqu’elle perdrait la vie, elle cesserait simplement d’exister. Elle n’aurait plus conscience du temps qui s’écoule, elle n’aurait plus aucun souvenir, ce serait noir dans sa tête. Elle ne serait plus rien. Prue le fréquentait, du mieux qu’elle le pouvait vu le mode de vie imposé par la religion de son père et ce soir, ils avaient eu la chance d’être seuls. Ils s’étaient d’abord embrassés doucement, du bout des lèvres. Elle avait sa longue et frêle main contre la joue du garçon, alors qu’il tenait dans la sienne la longue masse de cheveux pâle de Prue. Il la caressa avec lenteur, ne tenant surtout pas à l’obliger, à lui faire peur. Ce fût doux, loin de ce qu’elle s’était imaginée. À la façon dont son père en parlait, il ne s’agissait que d’un moyen de féconder, il n’y avait pas de plaisir, c’était un devoir le moment venu. Pourtant, Prue avait aimé ce moment, elle avait frissonné au contact des mains de son amant sur son corps, elle avait ressentit une petite douleur au départ, certes, mais bien vite cela c’était tranformé en une douce jouissance. Il y avait quelque chose de beau dans ce geste, c’était bien plus qu’un moyen de faire des enfants. C’était une communion des âmes, un moment prévilégié qu’on partageait avec quelqu’un. C’était du bonheur à l’état pur. Pendand ces deux heures, Prudence avait désobéit à quatre règles fondamentales de la maison : -Ne surtout jamais avoir de relation sexuelle avant le mariage. –Ne jamais utiliser de moyens de contraception, il ne faut pas empêcher les naissances qui sont des cadeaux de la vie. – Ne pas dépasser le couvre-feu. –Ne pas désobéir aux règles instaurées par Jonh. Un sourire prit place sur son visage, alors qu’elle réalisait qu’elle n’en pouvait plus de vivre ici. Elle aurait aimé pouvoir parler avec quelqu’un de cet événement si important pour elle, elle aurait aimé ne pas devoir mentir, ne pas se sentir si bien d’avoir désobéit. Elle passa une petite heure à dessiner la robe dont quelle avait rêvé la veille avant d’aller dormir, sans avoir terminé son croquis. Le sommeille ne se fait pas attendre, à peine à-t-elle posé sa tête contre l’oreiller qu’elle plonge dans le merveilleux monde des rêves. Le lendemain, elle s’éveilla et sentie tout de suite qu’elle était seule. Il y avait quelque chose qui le lui disait, un sentiment de bien-être, son cœur semblait plus léger et le calme qui régnait dans la maison lui faisait du bien. Prue se leva et sortit ses tissus, avec ses croquis et tout son matériel de coutûre et commença la frabrique d’un chandail qu’elle avait commencé deux jours plus tôt. Rares étaient les fois où elle pouvait sortir de sa cachette et travailler ainsi, à la vue de tous- car le rideau qui recouvrait sa porte ne servait qu’à prétexter l’intimité, mais c’était dans le bus unique que son père puisse voir ce qu’elle faisait. Un sourire accompagnait ses mains à la tâche. Habituellement, elle se servait le moins possible de la machine, de crainte qu’on ne l’entende, cela lui prenait donc un temps fou pour chaques morçeaux qu’elle confectionnait majoritairement à la main. Elle ne savait pas où était tout le monde, mais s’en fichait bien pour dire la vérité. Si elle tenait à garder secret cette activité, ce n’est pas parce que son père l’aurait immédiatement empêcher d’agir. Cela n’allait en rien à l’encontre de leurs croyances, c’était un talent qu’elle avait développé et qui pouvait être profitable. Ce qu’elle souhaitait éviter, c’est Jonh tentant de la contrôler davantage. Il n’approuvait déjà pas son style vestimentaire et la forçait souvent à aller se changer lorsqu’il la voyait descendre avant l’école, même à dix-neuf ans, elle n’était pas libre de porter ce qui lui plaisait. Il trouvait ses vêtements trop sombres ou encore trop voyants, trop rebelles. La pasteur Bresling envoyait même sa femme magasiner pour leur fille, lui faisait acheter des vêtements doux, qui faisaient propres et sans aucune valeur artistique. S’il apprenait qu’elle frabriquait ce qu’elle portait, il l’obligerait sans doute à créer devant lui, selon ses goûts à lui. Il pourrait ainsi lui dire de changer la couleur de ce haut, d’allonger cette jupe. Le seul point positif serait qu’elle aurait la chance d’utiliser sa machine à coudre toutes les fois et ainsi aller beaucoup plus vite. Mais à quoi bon si le talent qu’on a ne sert pas, pas réellement du moins. Son ventre grogna et Prudence se dirigea vers la cuisine, avec grâce, effectuant une petite danse du bonheur. Une note sur le comptoir lui indiquait qu’ils étaient partis rendre visite à Taylor, en famille et que sa punition l’empêchait de venir. Un soupire s’échappa de ses lèvres, elle regarda autour d’elle, déçue. Son frère ainé n’était peut-être pas son meilleur ami, ils se chamaillaient toujours sur tout, opinion politique, faits divers, famille et valeurs, et pourtant, il manquait à la jeune femme. En ouvrant le réfrigérateur, elle réalisa qu’il n’y avait rien de prêt et qu’il lui était impossible de sortir. Le système d’alarme ne pouvait être éteindu sans que Jonh ne l’apprenne et le détecteur de mouvements près de l’entrée l’empêchait de s’en approcher de trop près. L’homme savait comment garder ses enfants prisonniers. Elle saisit une pomme, faute de mieux et sortit du congélateur un pot de sauce à la viande, pour le faire décongeler. Puis, elle retourna à sa chambre et inséra un cd dans son lecteur radio, lorsque le son parvint à ses oreilles, un éclata de rire et commença à se déancher. Elle dansait de manière provoquante, comme la plupart des filles d’aujourd’hui. Elle le faisait pour le plaisir, pour se libérérer un peu de ce moule dans lequel elle avait vécu. Son père rougirait de la voir bouger de la sorte et c’est ce qui lui faisait si plaisir. La journée passa et Prudence n’eut pas une minute de répit. Elle occupa son temps au mieux, terminant sa journée bien enfoncée dans le fauteuil du salon, un pot de crème glacé au chocolat dans les mains et le regard rivé sur une bande de jeunes adultes. C’était une émission de télé-réalité qui était complètement interdit de regarder dans la maison. Et c'est en cet instant qu'elle se promit que les choses allaient changer...
PSEUDO OU PRÉNOM Marilyn ÂGE 21 ans COMMENT AS-TU OUVERT LA PORTE DE THUB ? Une amie m’a donné l’adresse TU LA TROUVES COMMENT LA DÉCORATION CHEZ NOUS ? Très jolie PARLE MAINTENANT OU TAIS-TOI À JAMAISJe me tais
|
Dernière édition par Prudence Bresling le Mer 5 Oct - 20:19, édité 4 fois |
|