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 alexie – call me lexie but dont forget the e.

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MessageSujet: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptySam 8 Oct - 14:36

when i get sad, i stop being sad and be awesome instead.
RUBBONE ALEXIE LAUREN
ft. Alexandra Chando

NOM Rubbone - avec deux B et un seul N. Parfois elle rajoute le nom de sa mère, Berman. ۱ PRENOM(S) Alexie Lauren Alisa Mary. ۱ ÂGE tout juste 17 ans. ۱ ORIGINE ses deux parents sont des américains pur souche, cependant sa mère a de lointaines origines australiennes. ۱ STATUT CIVIL célibataire. ۱ OCCUPATION lycéenne. ۱ GROUPE fluorescent adolescent. ۱ AVATAR Alexandra Chando ۱ CREDITS pour le gif © bazzart

feel the shine and cast the line

Baltimore


– 23 septembre 1994 ; Baltimore

Il est 17h45 et il fait encore jour à Baltimore. Le professeur Will McTeague marche vivent dans les couloirs blancs, très blancs, de la clinique qu’il dirige. Une clinique de maternité, ouverte vingt-deux ans plus tôt, avec sa femme, Joan, une sage-femme. Eux deux n’ont jamais eu d’enfants, trop préoccupés par ceux des autres. En attendant devant l’ascenseur qui l’emmènera au quatrième étage, il feuillette le dossier de la famille Berman. Jeunes mariés, ils ne sont pourtant pas tout jeunes. La femme, Sarah, a 36 ans, et son mari, Philip, en a 42. Le dossier stipule que la femme est enceinte de son premier enfant, une petite fille, censée naître le 30 septembre. La date est rayée, et une main a écrit « naissance par césarienne le 23 sept. » Le docteur rentre dans l’ascenseur, et appuie sur le bouton 4. Les portes se ferment lentement, et, lentement elle aussi, la cabine s’élève. Une petite sonnette retentit : ding ! Il est arrivé au bon étage. Les portes s’ouvrent, McTeague en sort. Il croise un de ses collègues, qu’il salue de la main. Il arrive bientôt au niveau de la chambre 409. Il toque deux fois de l’index sur la vitre de la porte, puis tourne la poignée de la même porte. Il rentre dans la petite pièce blanche, très blanche. Une femme pâle est allongée sur le lit. Elle a un air inquiet, son mari n’est pas encore arrivé, alors qu’elle l’a appelé quinze minutes plus tôt pour lui annoncer qu’elle partait pour la clinique. Le docteur lui serre la main, et engage joyeusement la conversation, en lui demandant pourquoi elle s’inquiète. Une césarienne, ce n’est rien, ça ne lui laissera qu’une toute petite cicatrice de rien du tout, et elle ne souffrira pas, puisqu’elle sera anesthésiée. Sarah explique son problème ; Will lui répond qu’ils pourront encore attendre un petit quart d’heure, mais qu’après, ils devraient commencer. Sarah le remercie, en fixant la porte qu’elle espère se voir s’ouvrir. Le médecin annonce qu’il va se chercher un café à la machine, et qu’il revient bientôt. Il part, laisse la femme sept minutes, puis revient, une tasse en plastique blanc, très blanc, à la main. Le mari n’est toujours pas arrivé. Il boit lentement son café, son regard posé sur la figure anxieuse de la future mère. Il laisse passer 18h00, à 18h04, finit son café. Philip n’est pas encore arrivé, mais Will McTeague décide de lui laisser encore un peu de temps. Il joue avec les grains de sucre qui restent dans le fond de la tasse avec la petite tige en plastique. A 18h13, il n’est pas arrivé, mais ils ont déjà presque un quart d’heure de retard. D’une voix désolée, le docteur annonce qu’il va falloir y aller, maintenant, tant pis, le père verra son enfant après la naissance. Ce n’est pas un problème, n’est-ce pas Madame Berman ? La femme hoche lentement la tête, contrite. Le docteur sort de la chambre, et appelle des infirmières pour emmener sa patiente vers la salle d’accouchement numéro 3.


– 28 septembre 1994 ; Baltimore

Sarah est assise au premier rang. Elle a l’air, en plus d’être triste, très, très faible. Les médecins voulaient la garder plus longtemps à la clinique, mais elle a insisté pour pouvoir sortir, au moins pour la matinée. D’un hochement de tête très, très lent, le docteur Will McTeague a autorisé la femme à assister à la cérémonie. Sarah ne pleure pas vraiment, des larmes coulent lentement le long de ses joues rosies par l’atmosphère froide régnant dans l’enceinte du grand bâtiment, mais elle n’a pas l’air de s’en rendre compte. A côté d’elle, dans un landau gris clair, qu’elle fait avancer et reculer d’une main pour en bercer l’occupant, sa fille Alexie dort. Alexie… Elle a choisi le nom toute seule, elle est sûre que Philip n’aurait pas choisi ce nom. Lui préférait Lauren, alors elle l’a mis en deuxième position. Alexie Lauren… Finalement, peut-être aurait-elle mieux fait d’inverser les deux prénoms. Lauren Alexie… Non, ça sonne un peu vieillot dans son oreille. Un homme parle, d’une voix très, très monotone, mais Sarah ne l’écoute pas. Elle entend juste des bribes de phrases : ‘homme généreux’, ‘famille parfaite’, ‘grand sens de l’humour’, ‘joueur de golf hors-pair’, ‘fan des Rolling Stones’… C’est sans doute Mark, le meilleur ami de Philip. Puis vient une femme, sans doute Cheryl, sa sœur, qui elle, n’en peut plus de pleurer. Elle a le hoquet, et, tout en racontant leur enfance, elle énumère les sales coups qu’ils avaient faits aux gens de Golden, la ville où ils avaient vécu pendant presque douze ans. Les gens rient, mais le cœur n’y est pas vraiment. Deux hommes encore se succèdent, Paul et Hugh, les deux frères de Philip. Mais Sarah n’écoute plus. Elle a sorti son bébé de son landau et la berce très, très doucement, pour ne pas la réveiller. Elle est belle. Elle a les yeux de son père, mais la bouche de sa mère. Elle est toute petite, elle a l’air si fragile. On dirait une poupée. Lorsqu’elle ne dort pas, elle sourit à sa mère, et Sarah a l’impression que sa fille lui dit que ce n’est pas grave, qu’elles vont s’en sortir. Une vieille dame tapote sur l’épaule de Sarah, qui se tourne vers elle. C’est Meredith, la mère de Philip, qui lui dit « C’est votre tour, Sarah, allez-y. Je vais garder Alexie. » Sarah tend alors sa fille à sa belle-mère, et se lève. Elle embrasse la pièce du regard, et voit tous les visages venus spécialement pour eux. Tous ces visages ne sont pas familier à la femme, et elle se dit que si Philip était là, il lui montrerait les visages, un par un, et lui dirait les noms. Philip a une mémoire extraordinaire. Avait. Sarah, à petits pas, va se placer sur l’estrade, en face d’environ 160 personnes dont la plupart lui semblent honnêtement tristes. Elle ne parle pas, hésite, renifle. Elle se sent stupide et veut partir. Mais elle ne doit pas. Meredith, assise elle aussi au premier rang, l’encourage d’un petit sourire. Sarah sort un papier de la poche de son manteau noir, et essaye de le lire, mais n’y arrive pas. Elle le replie, et le range dans sa poche, avant de dire « Je n’y arrive pas, désolée… Je t’aime, Philip… Et… Tu me manques… Tu as vu Lexie ? Elle est très belle. Je suis sûre qu’elle t’aime aussi… Désolée… Désolée. » Elle quitte l’estrade, en pleurant cette fois-ci pour de bon. Meredith se lève, pose une main sur son épaule et l’aide à s’asseoir. Elle reprend sa petite fille des mains de Cheryl à qui elle l’avait passée, puis la rend à la mère de l’enfant. Sarah n’en peut plus, cette cérémonie est insupportable. La vue du cercueil en plein milieu de l’allée centrale est insupportable.


Minneapolis


– 15 juillet 1998 ; Minneapolis

Le camion blanc sur lequel est stipulé, en gros caractères « JONESMAN BROTHERS REMOVAL SERVICE » se gare devant un pavillon dans un lotissement de la ville la plus peuplée du Minnesota. Le lotissement à des allures guindées – bien que ce soit un lotissement – avec ses pelouses parfaitement entretenues, ses arbres placés à distance égale les uns des autres, ses lampadaires en fer forgé un peu rétro, et ses Lincoln soigneusement garées dans les allées doubles des garages des grosses maisons. Le pavillon devant lequel le camion s’est garé n’échappe pas à la règle. Dans l’allée de garage bordée de rosiers blancs, une Buick est garée, et un vieil homme coiffé d’un chapeau de paille est en train d’en laver le pare-brise. La maison est assez imposante, et le jardin n’a pas l’air des moindres non plus, et pourtant, ce n’est même pas la plus grosse demeure de la rue. Quatre hommes vêtus de bleus de travail sortent de leur camionnette, et le plus grand, un homme d’environ 35 ans dont le dos est frappé du prénom Rick siffle d’admiration. C’est à vrai dire la voiture qui retient son attention, plus que le reste. « Bah dis donc, dit-il à ses collègues, y’en a qui ont les moyens, hein. » Il remonte l’allée, et le vieux monsieur, qui doit être le jardinier ou quelque chose comme ça, peut-être le père d’une des personnes vivant ici, le salue. Rick monte les trois marches du perron et sonne à la porte. Une dame d’une trentaine d’année vient ouvrir… Ou peut-être a-t-elle 40 ans ? Elle invite Rick et ses trois collègues, Vince, Keith et Samuel, à rentrer. La maison est très spacieuse, très claire, mais la décoration date d’avant-guerre. Keith fait la grimace, et Rick lui donne un coup de coude dans le ventre en fronçant les sourcils. La femme les précède dans une salle à manger du style « weekend chez la vieille tante Germaine », avec un napperon en dentelle XXL en plein milieu d’une table ronde entourée de chaises à dossiers fleuris. Un bouquet de fleurs est disposé au milieu du napperon, et devant tant de mauvais goût, les déménageurs ne peuvent s’empêcher de sourire. La femme les fait asseoir. Elle appelle « Louisa ! Le café s’il vous plait ! » et bien vite, une petite femme un peu enrobée arrive, tenant dans ses mains un plateau en argent. Pendant qu’ils boivent le café, la femme commence « Excusez-moi, je ne me suis pas encore présentée ! Je suis Sarah Berman. J’ai fait appel à votre entreprise car j’aimerais déménager. Voyez-vous, je suis ici depuis… octobre 1994, après que mon mari soit mort dans un accident de voiture… » Elle marque une petite pause, le regard perdu dans le vide. Philip lui manque tellement… Elle continue, retrouvant son sourire faux « Je suis ici chez mes parents, et je commence à devenir un peu encombrante, je m’en rends bien compte. Et puis ma fille Alexie grandit à une vitesse incroyable… Je n’ai pas énormément de meubles à déménager, mais je pars vivre loin d’ici. A Salt Lake City, dans l’Utah. » Elle continue son petit discours, et Rick hoche la tête de temps en temps. C’est lui le patron, les autres ne sont là que pour l’aider à transporter les meubles. Au téléphone, la femme avait l’air de vouloir déménager assez vite… Dans la nuit, il a inventé la formule « déménagement express »… Il va pouvoir tirer beaucoup d’argent de ce déménagement. Apparemment, tout est déjà en cartons, et la maison à SLC est déjà vide. Elle a les clés, et se dit prête à partir d’ici deux jours. Ils signent les papiers, et les déménageurs repartent. Pendant ce temps, Sarah monte au deuxième étage de la maison voir sa fille, son bébé. Alexie a trois ans maintenant, dans peu de temps, elle en aura quatre. Quatre ans… Quatre ans que Philip sera parti. Quatre ans que Sarah sera seule, désespérément seule… Quatre longues années. La petite fille a développé une intelligence exceptionnelle – du moins, d’après sa mère – et elle n’a pas l’air de souffrir du manque de son père… Elle ne l’a jamais connu, en même temps. Elle n’a même jamais vu de photos de lui, et sa mère ne lui a jamais appris le mot « papa ». Sarah poussa la porte de la chambre de Lexie. La petite fille est assise sur le tapis, et elle serre son ours dans les bras. Elle a joué aux poupées, et comme d’habitude, la chambre est sens dessus dessous. Elle a l’air heureux ici. Tout en serrant sa fille dans ses bras, Sarah se demande si elle sera aussi heureuse que ça, là-bas, à Salt Lake City. Elle l’espère.


Salt Lake City



– 18 mars 2006 ; Salt Lake City

Alexie arpente les rues de Salt Lake City qui séparent son école de chez elle. Elle connait le chemin par cœur, elle habite ici depuis quasiment huit ans. C’est une jeune fille de onze ans, plus ou moins comme les autres. Elle a une meilleure amie, qui s’appelle Brittney, et qui est sa voisine. Elle a des bonnes notes. Les gens l’aiment bien. En fait, la seule chose qui la différencie vraiment des autres enfants, c’est qu’elle n’a pas de père. Mais en réalité, ça ne l’affecte pas vraiment. Elle ne l’a jamais connu, alors il ne lui manque pas. C’est vrai que lorsqu’elle voit ses amies, avec leurs pères, au centre commercial, elle est jalouse. Ou encore, quand Brittney lui raconte qu’elle joue avec son père à la console, où qu’elle fait du cheval avec lui, elle est jalouse… Oui c’est vrai. Mais sa mère est géniale. Sarah se démène pour élever sa fille ; et pense y arriver plutôt bien. La petite fortune laissée par son mari lui a permis d’acheter une grande maison dans la ville, avec une piscine, un terrain de tennis, et un spa. Elle a une bonne, une cuisinière, un jardinier, et paye à ses filles des cours de tennis, de danse et de saxophone. Ayant fait des études de droit, elle est devenue une avocate de renom, et est très active. Lors des procès importants à Salt Lake City, elle est toujours choisie pour représenter les victimes. Car Sarah ne s’occupe que des victimes. Récemment, elle a fait envoyer en prison un homme qui avait tué une famille de sept personnes. Alexie est fière de sa mère. A ses yeux, c’est une femme parfaite, qui sait ce qu’elle fait et ce qu’elle veut. Elle l’admire énormément, oh oui, elle l’admire vraiment. C’est à elle qu’elle voudrait ressembler, plus tard. Elle travaille pour y arriver. Pas un soir de libre dans sa semaine, son emploi du temps est aussi chargé que celui d’un ministre, et les moments de détente sont rares. Sarah ne cesse de lui répéter qu’il faut se donner les moyens de réussir. Alexie arrive au niveau de sa rue. Devant sa maison, qui fait l’angle, une voiture noire un peu vieillotte est garée. Elle ne se pose pas de questions, il y a des voitures garées devant chaque maison. Celle-ci est un peu plus spéciale, elle a un autocollant de taureau jaune fluo collé à l’arrière, et est immatriculée dans le Nebraska. En arrivant à son niveau, Alexie regarde par la vitre de la voiture. Un homme avec une paire de lunettes de soleil sur les yeux dort, un magazine de football américain dans la main. Un mince filet de bave coule de long de sa bouche, et la petite fille éclate de rire d’un rire cristallin. Alors qu’elle s’approche de la porte d’entrée, elle remarque qu’elle est restée entrouverte. La voiture de sa mère est garée dans l’allée, elle doit certainement être rentrée à la maison et avoir oublié de fermer la porte. Alexie monte deux marches du perron et s’approche de la porte… La porte, qui s’ouvre en grand sur un deuxième homme, grand, avec un air mauvais. Lorsqu’il voit la petite fille, il hurle « Putain ! » et la pousse violemment sur le côté. Alexie tombe, se fait un peu mal, mais rien de grave. En reprenant ses esprits, elle entend l’homme crier « Putain mais démarre, Tom, démarre ! » Le moteur de la voiture vrombit, et dans un bruit d’enfer, elle s’éloigne à toute vitesse. Alexie se lève, gauchement, elle titube jusqu’à la porte maintenant ouverte en grand. Elle entre dans la maison et hasarde « Maman ? Maman tu es là ? Maman ? Maman ? » Mais aucune réponse ne lui parvient. En avançant prudemment dans le hall, car un bazar impossible y règne, elle gagne le séjour. Un cri d’horreur sort de sa bouche. Miss Marshall, une vieille dame habitant le quartier, tourne au coin de la rue, et passe devant la maison alors qu’elle promène son chien. Elle entend le cri de détresse de la fillette. Du plus vite qu’elle le peut, elle cout vers elle… A son tour, elle hurle en voyant ce qu’elle voit. Elle se précipite vers le téléphone, appelle le numéro de la police et débite à une vitesse phénoménale : « Vite, vite, vite, venez ! Ma voisine... ma voisine vient de se faire assassiner. »

– 19 mars 2006 ; Salt Lake City

« Tu sais pourquoi tu es là… Alexie ? » demande le policier à la mine patibulaire à la petite fille assise en face de lui. C’est dur à croire qu’elle a douze ans. Maintenant qu’elle est là, recroquevillée, emmitouflée sous une épaisse couverture, elle a l’air d’en avoir à peine six. Elle serre son ours contre elle, et ses joues sont brillantes. Ses pleurs ont laissé des trainées claires sur ses joues. « Oui, je sais. Parce que Maman est morte. » répond-t-elle, et l’inspecteur Mulroy est étonné de sa réponse. Certes, c’est la vérité, mais elle a été énoncée comme ça, sans aucune niaiserie, sans aucun pleur. C’est la triste vérité. Il regarde la gamine quelques instants, sans rien dire, puis il attrape un calepin. Il reprend : « Bon… as-tu vu les gens qui ont fait ça ? As-tu remarqué quelque chose ? » Alexie lève les yeux vers lui. Elle en a marre. Pourquoi ne la laisse-t-on pas tranquille ? On lui a déjà posé ces questions quatre fois depuis hier. Elle s’est couchée à deux heures du matin à cause des policiers, et n’a pas pu fermer l’œil de la nuit. Il est dix heures du matin, et elle est fatiguée. Elle veut dormir. « Oui… Il y avait une voiture devant la maison avec un taureau collé dessus… Il était jaune. C’était une voiture noire, une Chevrolet, je crois. Une vieille… Avec une plaque d’immatriculation du Nebraska. » L’agent Mulroy note sur son carnet les renseignements. Il fait signe à la fillette de continuer : « Euh… Il y avait un homme dans la voiture, mais je ne l’ai pas bien vu parce qu’il avait des lunettes de soleil. Des grosses Ray-Ban. Il dormait. Après, il y en avait un autre, qui a crié Putain ! et qui a dit au monsieur de la voiture de démarrer. Le monsieur de la voiture s’appelait Tom. Et celui qui est sorti de la maison m’a poussée. J’ai pas bien vu sa tête, mais il était grand. Il avait un T-shirt rouge ou orange, avec un dessin dessus. Un truc très moche. » Le policier rigole et continue à écrire les renseignements sur sa feuille. « Rien d’autre ? » lui demande-t-il, dans l’espoir qu’elle ait quelque chose qui puisse faire avancer l’affaire un peu plus. « Bah… Non, rien d’autre. Mais c’est déjà pas mal, non ? Dites, vous allez les retrouver, hein ? S’il vous plait… » Mulroy opine de la tête, et lui fait signe que c’est terminé. Cependant, avant qu’elle quitte la pièce, il lui dit : « Dis-moi Alexie… Le monsieur, il a vu ta tête, n’est-ce pas ? Il a vu que tu l’avais vu ? » et la petite répond « Oui. Il avait l’air méchant. » et sur-ce, elle sort du bureau de Mulroy.


Nacogdoches



– 27 mai 2008 ; Nacogdoches

Alexie est assise à la table de la grande salle à manger des Rubbone. En face d’elle, Sean, son prétendu père, discute avec Amanda, sa prétendue mère, qui est assise à côté d’elle. Et à côté de Sean, son prétendu frère, Chandler, mange en s’incrustant parfois dans leur conversation. Alexie mange lentement le poulet frit fait par Amanda ; et en même temps, elle envoie des SMS à une amie. Elle finit de manger, se sert un verre d’eau. Bientôt, Amanda se lève, et lui demande de l’aide pour emmener les assiettes à la cuisine. Prenant dans sa main droite son assiette et dans sa main gauche celle de Sean, elle suit la femme jusqu’à la pièce toute carrelée. Cela fait deux ans qu’elle vit ici, avec les Rubbone. Sean et Amanda sont une sorte de famille d’accueil, que les services de protection des témoins ont choisi pour Alexie. Il en a été de même pour Chandler, quelques années auparavant. Ils vivaient à Sheridan, dans le Wyoming, lorsque la mère d’Alexie a été tuée. Les tueurs n'ont pas été retrouvés... Cependant, le taureau jaune indiquait qu'ils faisaient partie d'une espèce de société, à laquelle aurait apartenu l'homme envoyé derrière les verrous par Sarah. Les Rubbone ont été contactés, ont accepté de l’héberger, et sont allés vivre à Nacogdoches, au fin fond du Texas, avec leurs deux « enfants ». Alexie a du changer de nom ; ce qui a sans doute été le plus dur pour elle. En revanche, elle s'est de suite bien entendue avec la famille. Les Rubbone sont des gens adorables. Sean est chirurgien, et Amanda est dentiste. Le genre de famille parfaite, avec une photo des quatre membres réunis sur la cheminée, et qui invitent les voisins à faire des barbecues. Ils se sont très bien intégrés ici. Amanda sort une glace du congélateur et Alexie sort quatre coupelles. Elles retournent dans la salle à manger, où Chandler et Sean sont en pleine discussion sur la probabilité que l’équipe de leur école gagne contre celle de l’école adverse. Amanda pose la glace sur la table, et regarde Sean dans les yeux, lui faisant passer un message en haussant les deux sourcils. « Aheum… Assieds-toi, Alexie… Amanda et moi avons quelque chose à vous dire. Vous savez tous les deux que lorsque nous adoptons un nouvel enfant, nous devons déménager… Plus de glace, chérie, s’il te plait. Bref. Avec Amanda, nous avons pris la décision d’adopter un nouvel enfant. Une petite fille très mignonne de onze ans. Elle s’appelle Rachel, et ses parents se sont fait tuer. Elle a assisté au meurtre, et le tueur, toujours en liberté, risque de la retrouver. C’est pourquoi nous avons été appelés. » Un grand silence s’est imposé autour de la table, et tous les regards sont fixés sur Sean. Il avale une cuillerée de glace, puis, après s’être éclairci la voix, il reprend : « Nous allons devoir déménager, comme vous le pensez. Evidemment, vous n’allez pas devoir dire à vos amis pourquoi nous déménageons, et encore moins où… Le mieux serait de ne rien leur dire, d’accord ? Vous allez finir l’année scolaire ici, sans rien dire à vos amis. Nous allons déménager dans une ville du Maine. Arrowsic, c’est ça, Amanda ? »



PSEUDO OU PRÉNOM Scar / Marie ۱ ÂGE 15 ans ۱ COMMENT AS-TU OUVERT LA PORTE DE THUB ? yénécéplou. ۱ TU LA TROUVES COMMENT LA DÉCORATION CHEZ NOUS ? cool ♥ ۱ PARLE MAINTENANT OU TAIS-TOI À JAMAIS j'aime les colibris ; les pingouins ; les oreos ; et je ne sais pas compter ! ­(-ᴥ-) < on dirait un koala qui dort ! :DD ۱


Dernière édition par Alexie L. Rubbone le Sam 8 Oct - 23:08, édité 8 fois
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Mattia Jarvis
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptySam 8 Oct - 16:56

Oh oh une lycéenne !!
Bienvenue parmi nous !!
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https://hideunderbeds.1fr1.net/t2704-mattia-some-days-are-better-than-others https://hideunderbeds.1fr1.net/t2755-mattia-some-days-are-better-than-others
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptySam 8 Oct - 18:29

Bienvenue parmi nous. I love you alexie – call me lexie but dont forget the e.  161626
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptySam 8 Oct - 18:54

Merci vous deuuuuux I love you
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptySam 8 Oct - 21:09

Bienvenue, bon courage pour ta fiche. alexie – call me lexie but dont forget the e.  161626
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptySam 8 Oct - 21:10

Merci :D
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptySam 8 Oct - 22:34

PRESENTATION TERMINEE I love you
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Ella B. Clarke-Jarvis
Ella B. Clarke-Jarvis
DOUBLE-COMPTE : Carlie.
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptySam 8 Oct - 23:54

Ow il est trop choux le Koala qui dort alexie – call me lexie but dont forget the e.  63951
Bienvenue alexie – call me lexie but dont forget the e.  556141
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https://hideunderbeds.1fr1.net/t2728-ella-le-meilleur-moyen-de-realiser-limpossible-est-de-croire-que-cest-possible https://hideunderbeds.1fr1.net/t2731-ella-dans-la-vie-les-choses-qui-ont-le-plus-de-valeur-sont-celles-qui-n-ont-pas-de-prix#91424
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptySam 8 Oct - 23:55

Aaaah tu trouves aussi 8D C'est un peu mon dieu virtuel 8)

En tout cas merci :D
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptyDim 9 Oct - 0:07

Bienvenue à toi!
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptyDim 9 Oct - 0:35

Merci (:
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptyDim 9 Oct - 10:11

Bienvenue parmi nous ! alexie – call me lexie but dont forget the e.  63951 (SCAAAAAAAAAAAR COMME DANS LE ROI LION alexie – call me lexie but dont forget the e.  432336 Arrow)
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptyDim 9 Oct - 10:22

Yoop, bienvenue!
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptyDim 9 Oct - 11:08

Merci vous deux ! :D

(haha oui ! je hais ce film :p)
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptyDim 9 Oct - 12:06


    Welcome ! Un peu de sang frais chez les adolescents d'Arrowsic, yeeahw. alexie – call me lexie but dont forget the e.  161626
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptyDim 9 Oct - 12:09

Merci :DD
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Aaron Lawford
Aaron Lawford
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptyDim 9 Oct - 12:43

Bienvenue parmi nous jolie demoiselle. :celestine:
Je te valide, amuse-toi bien parmi nous. alexie – call me lexie but dont forget the e.  556141
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https://hideunderbeds.1fr1.net/t5712-aaron-hope-when-you-take-that-jump-you-don-t-fear-the-fall#210477 https://hideunderbeds.1fr1.net/t5717-aaron-walk-beside-me
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptyDim 9 Oct - 15:15

Merciiiiiii alexie – call me lexie but dont forget the e.  161626
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptyDim 9 Oct - 17:35

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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  EmptyDim 9 Oct - 17:36

Merci :celestine:
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MessageSujet: Re: alexie – call me lexie but dont forget the e.    alexie – call me lexie but dont forget the e.  Empty

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