Sujet: dorian . définir, c'est limiter (o.w) Jeu 27 Oct - 21:59
dorian (alexis) duke
Seuls les sens peuvent guérir l'âme, tout comme l'âme seule peut guérir les sens. (oscar wilde, la portrait de dorian gray)
no one can be two different people.
nom : Duke. Ҩ prénom : Dorian. Ҩ âge : Vingt-et-un ans. Ҩ origines Né à Arroswic, maman américaine, papa britannique. Ҩ statut civil : Célibataire. Ҩ occupation : Etudiant en art par correspondance (ça en fait sourire quelques uns). Ҩ avatar : Sean O'Pry. Ҩ crédits : wereallalright | tumblr.
leave your story behind and be the present.
Les conversations téléphoniques avec ma sœur ont toujours eu le don d’illuminer ma semaine. Mais il y a toujours une exception à la règle. « Dorian ? Tu réponds enfin ! » « Des reproches, toujours des reproches … » « C’est vraiment pas le moment pour ton sarcasme. Il s’est passé quelque chose de grave à la maison … » « Maman ? » « Oui, Maman. Elle est … elle est à l’hôpital … Mais elle va bien, hein ! Son état est stable et normalement elle pourra sortir dans peu de temps. » « Bordel, Luce, que lui est-il arrivé ? » « Elle … Elle a fait une sorte de malaise, j’ai pas tout compris … » « J’arrive tout de suite ! » « Ah oui ? Et comment, tu m’expliques ? Non, c’est bon, Dorian, reste là-bas, je te rappellerai pour te donner de ses nouvelles. »
* * * * *
Je revoyais la petite maison de mon enfance pour la première fois depuis six mois. Six longs mois et pourtant, elle n’avait absolument pas changé. C’était rassurant. Mais il me suffisait juste de me rappeler mes conversations téléphoniques avec ma sœur pour me souvenir que le foyer familial n’avait pas bougé seulement en apparence. L’essence même de notre petite famille, son noyau, s’était brisé. D’abord par le départ de mon père pour de contrés meilleures – et pour une femme avec une meilleure endurance – et ensuite par l’accident de ma mère qui s’était révélé moins bénin que prévu. Soupirant, déjà las de la situation alors que je venais d’arriver, je sortis mes clés de ma poche avant de franchir le seuil. L’atmosphère était lugubre, les lumières étant tout éteintes et la poussière s’étant accumulée. C’était étrange de voir ces lieux si inanimés. Je revoyais nettement les silhouettes familières s’activaient dans la pièce. Oui, c’était exactement ça qui avait changé. A partir d’aujourd’hui, il n’y aurait plus personne pour s’afférer aux quatre coins de la maison. Le cœur lourd, je posais mon sac de voyage sur le parquet du salon, puis j’allai ouvrir toutes les fenêtres, pour pouvoir aérer. L’odeur de renfermé s’estompa petit à petit alors que je restais pencher à la fenêtre de mon ancienne et future chambre. J’avais toujours apprécié me plonger dans une contemplation sans fin, bien loin de mes pensées, bien loin de toute réalité. Je redécouvrais cette habitude d’adolescent un peu rêveur. Je me fis la réflexion que le retour aux sources ne serait pas que bénéfique. J’avais évolué en six mois, quoiqu’on en dise, et pourtant il était facile de retrouver le jeune homme que j’étais avant entre ses murs. Allais-je régressé ? Cette idée m’inquiéta. Je n’eus pas le temps de m’appesantir sur mon angoisse puisqu’on appuyait sur la sonnette. Dévalant les escaliers, terminant avec un dérapage presque contrôlé, j’atteignis la porte sans dommage – un exploit. « Bienvenu à la maison Dorian ! » Je fis un sourire amusé à ma mère qui m’adressait ces quelques mots, avant de la prendre dans mes bras. Une autre chose n’avait pas changé : son odeur. Et pourtant, elle ne serait plus jamais la même personne qu’avant.
* * * * *
Il s’agissait juste de l’aider les premiers temps. Mais tout ne se passa pas comme prévu : elle était incapable de retrouver ses réflexes d’antan, était essoufflée d’un rien, avait besoin de repos à tout moment de la journée. En définitive, elle ne pouvait pas vivre seule. Alors parce que la seule solution – à part la maison de retraite – qui restait était que l’un de nous – Luce ou moi – reste près d’elle, je m’installais définitivement dans la vieille maison.
reveal yourself.
Je me prénomme Camille. J'ai dix-sept ans - dix-huit dans ... eh bien même pas trois mois, mais trois mois c'est très long, hein ? *-* . Ma vie est toujours très belle, c'est une constante incroyable qui me fait dégouliner d'amour et de bonne humeur (a) - on va finir par croire que je suis insipide. Vous devez mon ignoble présence à Sabychou d'amour, s'il faut taper quelqu'un, c'est elle ! Sinon ... J'adore déjà le forum, sûrement parce que je me suis trop baladée dessus pour mon propre bien.
Dernière édition par Dorian Duke le Mar 27 Déc - 22:18, édité 21 fois
Sujet: Re: dorian . définir, c'est limiter (o.w) Jeu 27 Oct - 22:00
Il y a quelque chose de profondément nostalgique dans les souvenirs. Une mélancolie intrinsèquement liée qui vous submerge dès que vous jetez un coup d’œil en arrière. Ca laisse un goût d’inachevé sur la langue, de regret, et parfois, quand on a de la chance, de beauté éternelle. C’était bien avant que ma mère ne devienne infirme, que mon père ne parte, que je ne parte moi-même pour Londres, et que ma sœur ne se marie. Bien avant qu’on soit trop grand pour ne pas comprendre à quel point nos parents ne s’aimaient plus. Bien avant qu’on ne puisse regarder avec la permission des parents les bisous sur la bouche dans les films. Peut-être même avant que je sorte du complexe d’Oedipe. Nous avions l’habitude d’aller tous les quatre à chaque été en Caroline du Sud, retrouver nos grands parents maternels. Les parents de mon père restaient des étrangers pour moi : vivant de l’autre côté de l’océan Atlantique, il était rare que nous venions chez eux ou qu’ils débarquent chez nous. Ce n’était pas le cas avec les parents de ma mère. Leur petite maison dans un quartier privé qui renfermait un golf m’avait toujours émerveillé. J’avais dit plusieurs fois à ma mère qu’un jour nous aurions une maison comme ça, et elle riait, trouvant mon enthousiasme et ma rêverie adorable. Mais le plus important à mes yeux ce n’était pas cette maison, ni le paysage magnifique, non, c’était cet homme, aux yeux bleus pâles et à la moustache grise. Ce type qui me racontait des histoires jusqu’à pas d’heure, qui me faisait part de toutes ses trouvailles, qui m’emmenait faire un tour dans sa voiturette de golf. Mon grand-père.
C’était un été comme un autre, en Californie du Sud. Une belle fin de journée, qui promettait pourtant un orage terrible durant la nuit. J’appréhendais déjà ce moment où le vent gronderait au dehors, où la pluie battrait contre les fenêtres, où la nuit serait zébrée de nombreux éclairs lumineux, et où le bruit sourd du tonnerre ferait vibrer mes tympans. La seule que je détestais ici. Mais ce n’était qu’un moment à passer contre des milliers d’autres agréables pendant la journée. Comme celui-ci. La main ferme et rêche du vieil homme s’abattit sur mon épaule, alors qu’il me tournait dans sa direction. « C’est le moment, fiston ! » J’applaudissais, courant vers le garage où se cachait la voiturette. Grimpant dedans comme un chat, je laissais mon aïeul prendre le volant. Il nous conduisit jusqu’à un ponton, où étaient accrochés de nombreux fils. Sans l’attendre, je filais vers l’un deux, le notre, et entreprenait de remonter la cage qu’elle retenait au bout. Les muscles de mes petits furent mis à l’épreuve, et je lançais un regard noir – très peu crédible – à mon grand-père à qui ne venait même pas l’idée de bouger le petit doigt pour m’aider. Je remontais donc la cage, écarquillant les yeux en dénombrant les habitants. Un sifflement appréciateur se fit entendre. « Eh ben dis donc, six crabes ! » Comme si cela était mon œuvre, je souriais fièrement à mon papi qui me félicita silencieusement en passant une main dans mes cheveux. « T’as vu papi, comme il est trop beau celui-là ! Il est tout bleu ! » La pêche aux crabes était vraiment une activité divine. Connaissant mon incroyable manie de relâcher les crabes dans l’eau – c’était beau à voir, mais je détestais en manger si bien que la seule solution pour ne pas en avoir dans son assiette était de les relâcher – il ne me laissa pas le temps de prendre le sot lorsqu’ils furent tous à l’intérieur pour se diriger vers la golf-car et reprendre la direction de la maison.
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J’avais toujours rêvé de devenir cet homme-là. Mais je n’aurai jamais les mains rugueuses, j’étais, selon mon père, trop délicat. Je n’aurai probablement jamais de petite maison en Caroline du Sud, toujours selon mon père parce que mon maigre boulot d’artiste ne m’en donnerait jamais les moyens. Je n’aurai jamais de femme à mes côtés, car selon lui, toujours, avec le peu de succès que j’avais auprès des filles, je ne risquais pas d’en trouver une potable. Mais ça ne m’attend plus. Je n’avais ni besoin de mains rugueuses, ni de maison au bord de mer, ni de femme aimante pour devenir un homme comme mon grand-père. Il me suffisait de ne jamais devenir comme mon père. Facile.
usw.
Dernière édition par Dorian Duke le Sam 29 Oct - 16:29, édité 10 fois
Sujet: Re: dorian . définir, c'est limiter (o.w) Ven 28 Oct - 4:40
OMG CAMIIIIIILLLLEEEEEEEEEEEEEE ! Je pensais justement à toi quand je t'ai vue te connecter sur msn y'a deux jours ! =OOOO Putain la classeeeee ! C'est génial, je suis contente de te retrouver ici *-*
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche, ma belle <3
Sujet: Re: dorian . définir, c'est limiter (o.w) Ven 28 Oct - 13:06
MON AMOUR. T'es super belle en Sean. Bon, cette fois tu me fais pas l'affront de disparaître hein ? Sinon, je te jure que cette fois, je te bouderai éternellement. Mais je t'aime, et j'aime ton pseudo. Toujours obsessionnelle de Wilde, comme je vois ! Héhé. Bref, bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de la lire.
Sujet: Re: dorian . définir, c'est limiter (o.w) Ven 28 Oct - 17:39
Un menbre en plus dans le gang de colton :) en tout cas bienvenue et bonne chance super choix d'avatar que je ne connaissais pas :) bonne chance pour ta fifiche
Sujet: Re: dorian . définir, c'est limiter (o.w) Sam 29 Oct - 1:12
(On envisage de tous se donner la main et de créer une chaine jusqu'à la lune, pour ceux que ça intéresse de nous rejoindre, on lui fera découvre la face cachée des étoiles [ouais, y'a une connotation perverse dans ce que j'dis, j'assume !])
Sujet: Re: dorian . définir, c'est limiter (o.w) Sam 29 Oct - 9:34
Abbey Jill Strugatsky a écrit:
Mais jusqu'où ira le gang de Colton ?
VERS L'INFINI ET AU-DELA. Non mais vous savez qu'en vrai, c'est pas ma faute ? Les gens me demandent sur quel forum je suis, alors je dis la vérité et après ils viennent ! C'est votre faute, fallait faire un forum pourri.
Sinon, je crois que le truc pervers se rapporte à "la face caché". Mais je suis pas trop sûre, pour le coup. C'est parce qu'elle est manque, elle voit du sexe partout, faut l'excuser. *out*
Camille, faudra que je lise ta fiche en rentrant lundi !
Sujet: Re: dorian . définir, c'est limiter (o.w) Sam 29 Oct - 17:51
merci beaucoup tout le monde, vous êtes tous délicieusement adorables
OH MA JAJA ! Punaise de punaise, ça fait plaisir de te retrouver Mi amor de ma vie, je te promets sur ma vie virtuelle que je n'abandonnerai pas (les smileys sont tous incroyablement incroyables XD) Faudra quand même qu'on m'explique l'origine du gang de Colton XD pas que y faire partie me dérange, mais ça m'intrigue tout ça (a) Roh et puis je suis contente que Sean fasse l'unanimité, il le mérite ce brave petit (j'parle de mon vava, hein (a))
et puis, je pense avoir terminé ma fiche, même si elle est minuscule et pas détaillée, et rien de très bien ...