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lancaster teddy dorian ☂
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☂ NOM(S): Lancaster. ☂ PRÉNOM(S): Dorian Teddy. ☂ AGE: 29 ans ☂ ORIGINE: Américain. ☂ STATUT CIVIL: Célibataire ☂ MÉTIER OU ÉTUDES: Professeur de langue. ☂ GROUPE: Adult's world. ☂ AVATAR: Austin Nichols.

« Il ne sera rien que je regrette sauf peut être cette vie entière que nous n'avons pas vécu, cette promesse non tenue. »


"Le courage n'est pas une absence de peur. Ce n'est pas vouloir être un nouvel Alexandre, ce n'est pas détrôner les héros d'antant. Non, jeunes gens, le courage c'est d'affronter la tempête pour sauver une vie. Le courage c'est avoir peur, être fébrile et paraître pour un fou parce qu'on défend une idée, un rêve. Parce tout le monde croit que c'est impossible, vous le premier, mais que vous vous lancez quand même. Le courage, se lancer dans le noir, ne pas savoir si vous allez gagner, mais tout donner car le courage c'est la seule chose qui plus que tout nous fait continuer à avancer." "Monsieur, je ne suis pas convaincu de ce que vous dites a vrai dire... " "Et bien lève toi Aaron, maintenant prend un peu ton courage à deux mains. Dirige toi vers cette porte, prend ton courage a deux mains et ne te retourne pas... C'est bien ce que je croyais, rasseyez vous monsieur Calloway, voyez vous, c'était ce que j'essayais de démontrer. Le courage n'est pas une chose facile en soi. C'est ce qui le rend si particulier et beau aux yeux de tous... Merci pour votre attention, le cours est fini n'oubliez pas de me rendre vos travaux au prochain cours, car si vous l'oubliez moi ça ne sera pas le cas." Je me souviens de ce cours comme si c'était hier. De la fragrance particulière qu'un courrant d'air avait porté mes narines. Je me souvenais du regard flamboyant de certain de mes élèves alors que je défendais mon idée. Mais plus que tout je me souvenais de cette étudiante. Son regard envoûtant et sa manière de ce faire petite tout au fond de la classe. Je ne faisais pas particulièrement attention à Loneleï. Elle était effacé, toujours cachée sous sa tignasse de cheveux et j'avais l'impression qu'elle craignait que je ne la remarque. Pourtant cette fois là elle était restée. Occupé à ranger les tas de papiers qui se trouvaient sur mon bureau, remarquant le silence de la classe, j'avais levé les yeux pour la voir ses affaires à moitié rangées en train de me fixer elle aussi. Un regard, des yeux qui se croisent, rien. C'était la vérité, pas de coup de foudre, pas de coeur qui s'emballe. Rien de particulier. Juste un professeur fixant une élève qui semble mal a l'aise de s'être retrouvée dernière dans la classe. C'était si simple. Si doux. Pas besoin d'amour pour aimer. L'amour ce n'était qu'un mot mort a force d'avoir été galvauder. Installé dans mon fauteuil chez moi à ressasser, je pestais contre cette foutue histoire qui n'en avait rien d'une. Pas d'histoire d'amour, pas de supposer toujours. Juste des instants posés contre à contre pour faire croire en quelque chose qui n'avait jamais existé. Loneleï et moi on s'était juste retrouvé dans la même merde, la même voiture qui fonçait droit sur un mur alors qu'on faisait semblant de l'ignorer. Cependant, une fois que la voiture rencontre le mur, ça fait mal. Même si on fait semblant, même si on sourit, dans le fond tout le monde sait qu'on ment. J'allumais une cigarette avec nonchalance alors que mon verre déposé sur la table basse de mon salon trônait là seul comme un échouer.


"Moi j'aurai passé une éternité à apprendre, si ça pouvait me permettre un jour d'aimer."

Faisant tranquillement mes courses, poussant mon caddie sans énergie je tombais sur une connaissance. Enfin, plutôt des connaissances. Il s'agit du voisin d'un gamin qui se trouve dans ma classe, d'une personne de mon quartier lorsque j'étais enfant. Un ancien ami à mes parents. J'avais l'impression de connaître tout le monde ici et d'être connu de tous. Comme si tout mes gestes étaient scannée au rayon X. Enfaîte ce n'était pas les aliments et autres choses que j'achetais qu'on passait à la loupe afin de connaître le prix la provenance et toute autre chose importante. C'était moi qui était scanner. De la tête au pied. Ils se demandaient si j'avais pas changé. Si la barbe naissante que j'arborais n'était pas un signe de dépression. Si le faux pli sur le bas de ma chemise n'était pas un honteux laissé aller. Ils se posaient autant de question sur moi dont il se souvenait enfant, caché derrière une guitare presque plus grande que lui à gratter sur les cordes pour y arracher les plaintes d'un enfant qui ne comprend pas pourquoi il doit grandir. Ils doivent certainement se souvenir de moi à la boom génialissime qu'avait faite Jenny lorsque nous avions onze ans et où j'avais embrassé la dite Jenny poussé par un élan d'hardiesse qui m'avait valu tout les rires de mes camarades lorsque je m'étais fait repousser. J'aurais aimé me retrouver à nouveau à cette boom. J'aurais aimé dire à Jenny que c'était tant mieux si elle ne répondait pas à mon baiser. Que de toute manière elle finirait avec Larry enceinte au lycée finissant ses jours loin d'ici avec plein de mômes à se demander pourquoi on lui a volé son adolescence. Je réagirai comme un gamin si jamais je retournai à cette époque, mais voila j'étais un gamin. Et aujourd'hui encore j'aimerais être un gamin, mais j'ai plus le temps pour ça. Faut penser à tout à mon âge. 29 ans c'est trop tard que pour continuer à rêver. Surtout lorsqu'on sent le quotidien vous achever. Enfin, j'avais de la chance. J'aimais mon emploies, ce métier qui m'avait été donné et que je chérissais avec plaisir. J'aimais parler avec les étudiants. Confronter nos avis, apprendre d'eux tout comme j'espère leur faire apprendre de moi. J'aimes les faire s'ouvrir au monde et réfléchir. Sans jamais cesser de prendre du plaisir. Rire, faire passer la matière en douceur et leur donner envie de revenir. J'ai pour habitude de bien m'entendre avec mes élèves, de les poussés à donner le meilleur d'eux même et à se découvrir. Et le reste du temps ? Ce que je fais ? Ça dépend, de la guitare, je sors, je regarde des films à la télévision, je vais au cinéma en solitaire. Non, pas de petite amie, pas de femme malgré mon age. Je suis à l'aube de ma déchéance et je n'ai personne pour me tirer vers le haut, j'ai perdu la seule qui était capable d'y arriver. J'aurais du m'en aller d'Arrowsic quand j'en avais encore le temps. Lorsque la jeunesse s'attardait encore chez moi et que le monde était à mes pieds au lieu d'attendre. D'attendre pour me retrouver coincer. 29 ans passé, presque trop tard pour encore espéré. Je sors, je rencontre des filles, je sors avec des amis alors que je reste désespérément célibataire. Je n'ai pas le coeur à être en couple. A vrai dire je n'ai pas le coeur à aimer, je ne l'ai jamais eu, je n'ai jamais pu y arriver seulement parce que je n'y ai jamais cru. C'est trop beau pour exister, trop poétique que pour nous être destiné.

"Surtout n'oublie pas l'éclat de nos rêves"

Un verre à la main,le brouhaha grandissant d'une bonne chanson massacré au karaoké en bruit de fond, je sentais mon état d'ivresse légèrement avancé. Cette sortie était sensé me faire du bien, pourtant je savais déjà bien que demain matin je n'allais pas me sentir si bien que ça. Encore une idée d'un de mes collègues de travail. Me faire sortir et boire jusqu'à ce que je me retrouve à recracher mes tripes, le coeur en miette, déposé sur la cuvette des wc alors qu'il contemplerait le spectacle. Du grand n'importe quoi, mais bon, j'avais fini par accepter peu désireux de continuer à subir ses plaintes quant à l'absence de soirée passé à boire entre célibataire. Et voila que je m'y trouvais et je remarquais combien j'avais eu raison de refuser. Mais voila il était trop tard pour revenir en arrière. Les bouteilles d'alcools avaient remplacé les longues discussions gênante et ça expliquait l'état d'ébriété dans lequel je me trouvais. "Je ne te comprends pas Dorian, t'as tout pour plaire pourquoi t'es pas avec une femme, marié, avec des gosses et tout et tout ?" Ne pouvant réprimer les éclats de rire qui s'échappaient du plus profond de ma gorge je me retrouvais appuyer contre le bar à rire sans savoir m'arrêté. Le regard de mon collègue m'amusa encore plus alors que je riais. Reprenant un peu de sérieux, ma voix partant étrangement vers une tonalité que je ne lui avais jamais connue je répondis : "Facile, je préfère les élèves aux femmes de mon âge. Elles sont si fragile, si hilarante, si parfaite..." Devant le regard outré de Karl je ne pu m'empêcher de rire avant qu'il ne se détente enfin et ne rigole avec moi. Demandant un autre verre je comptais noyer chaque parcelle de ma tristesse sous cet alcool brûlant qui laissait peu à peu tomber mon coeur en miette. C'était plus facile comme ça. Plus facile de faire semblant de rire là où je ne trouvais rien de drôle. D'aimer pour une nuit là où j'étais incapable d'aimer pour de bon. C'est alors que j'étais un peu plus vautré sur le bard, que Karl eu la bonne idée de me mettre le micro du karaoké entre les mains et de mettre une chanson que je connaissais que trop bien. Chantant de ma voix cassé d'abord avec retenue, les inhibitions que j'avais s'envolèrent en même temps que le peu de fierté qu'il me restait et que l'alcool dans mon sang avait fini de repousser. C'est con un homme, ça fait tout et son contraire. Sa crève d'envie de la rappeler pour finir par reposer le combiner. Ça s'enferme dans les chiottes sales d'un karaoké pour regarder son numéro sans que personne ne se doute de rien avant de se mettre à écrire un texto. Texto qu'il finira par supprimer n'ayant pas la force de lui demander de venir. Qu'est-ce que c'est con un homme. Qu'est-ce que je suis con plutôt. Je parle de beau sentiment, de courage à longueur de journée et pourtant je suis incapable de faire quoique ce soit. Les poètes sont les êtres les plus peureux de la terre, ils chantent les louanges de femmes qu'ils rêvent d'épouser, écrivent ce qu'ils aimeraient crier mais qu'ils n'ont pas le courage de dire. C'est peureux un poète, je suis peureux comme professeur. Enfermé dans ma classe, caché derrière mon bureau à préférer le silence de cet endroit à la vie bruyante et trop rapide d'un monde qui me semble bien éloigné du miens. Toujours assis dans les wc de cet endroit que je trouve désespérément crasseux, j'entends quelqu'un poussé la porte diffusant par la même occasion les couinements d'une fille qui avait trop bu, ou d'un garçon qui était trop loin. Je m'en fichais bien, j'étais bien mieux à broyer du noir dans cet endroit glauque et désespérément, à croire que... "Bordel Dorian, j'aimerais rentré moi !! " Grognant je tirais la chasse pour faire semblant avant de déverrouiller la porte. Je ne l'avais encore jamais remarqué, mais je n'appréciais absolument pas Karl. Une raison de plus pour ne pas réitérer cette soirée où j'avais eu l'impression de déchirer chacun de mes souvenirs, les broyés avant de les envoyer valser ailleurs. Cette soirée où j'avais réduire à l'état de poussières l'éclats de rêves damnés que je n'étais plus à même depuis longtemps à les réaliser.

"Les souvenirs, ça fait mal. Surtout les bons."

Une pause entre deux cours, un léger courrant d'air dans la classe qui me fait du bien. Les devoirs que je devais corriger de mes élèves sur le bureau, je poussais un soupir à fendre l'âme. Cette salle, cette classe à l'odeur surannée de savoir et d'espoirs dépassé me faisait du bien. J'aimais cet endroit, cette odeur, j'aimais le bois usé de mon bureau ainsi que le bruit d'une crée qui glisse sur un tableau. J'aimais cette vie. J'aimais ma vie, en tout cas je l'avais aimée. Assis, faisant face à ces bancs vides, je me prenais à imaginer le passé. Les heures innombrables de cours que j'avais donné. Je me souvenais encore de ma première heures de cours, le trac, les élèves à l'affût d'un faux pas de ma part et moi qui sentait, qui savait déjà que j'étais fait pour cela. De mon premier cours, j'en venais à d'autre cours, aux visages de ces élèves qui avaient foulé le sol de ma classe, de cette classe pleine de leur rire, de leur sourire. Pleine de ces confidences que je faisais, de ces poètes anciens que je clames et déclamais. J'aimais cet endroit, j'aimais son histoire, son passé. J'aimais ces rêves éparpillé qui collaient au mur comme s'ils y avaient été figé. J'aimais mes espoirs d'aventures détruit par l'impression d'avoir trouvé mon foyer ici. Mais les souvenirs ne font pas du bien. Ne font pas toujours du bien. Les meilleurs, les plus étincelant, ceux dont la couleur vous porte les larmes aux yeux. Ceux dont la vigueur jette votre coeur au feux. Ces souvenirs que vous vous damneriez pour les voir se réaliser, se répéter, une fois encore, juste une fois. Ces souvenirs qui, vous le savez, ne reviendront pas. Bien sur, je pensais à elle. Bien sur, c'était vers elle que s'élevait mes poèmes. De la prose contemporaine à mon humble avis. Le coeur en sang, les larmes séchés par le temps. Il ne restait rien pour prouver ce qui s'était produit. C'était comme si ce passage de ma vie, ces moments d'éternités, de bonheur partagé, s'étaient en allé tel un voleur dans la nuit. Aucune trace de pas, juste le murmure de ce qui ne s'oublie pas. Juste l'écho de son départ, de ses pas. La tristesse est un état, amer bien sur, mais un état temporaire. Un état qui est directement suivit par la résignation, l'indifférence l'oublie. Il s'agit d'un état passager, qu'on ne peut délimiter dans le temps. Il n'y a aucune règle. C'est comme l'amour. On ne peut pas lui donner une limite. L'amour dur six ans. Non, on ne peut pas dire ça. Des couples s'aiment tout une vie, ou croient s'aimer. Des adolescents se séparent après deux mois. Dans l'amour, dans la tristesse, il existe cette inconstance détestable qui vous fait vous demander : "Mais bordel, c'est quand que ça s'arrête ? " Et à cette belle question n'existe jusqu'ici aucune réponse. Dans le silence de la classe, personne pour me faire face, aucun son, aucun bruit, rien. Juste se rien si délicieux qui semblait avoir trouver une place énorme dans ma vie. Comme si l'endroit que je lui offrais pour se loger lui plaisait. Et dans l'attente d'un signe, d'une illumination, il n'y avait rien. J'attendais. J'attendais que ça passe, sachant d'avance que ça ne passerait pas. J'attendais la force de la rappeler, sachant que je ne la trouverais pas. J'attends la chance de la revoir, sachant que je ne serais cette fois encore pas capable de la rattraper. J'attends tout en me disant que je sais que c'est la seule chose que je puisse faire. Attendre, parce que de toute façon je n'y crois pas. Alors, c'est peut-être un peu triste. Ça ne colle pas au cliché du professeur. Surtout que ce n'était pas normal pour un professeur pour entretenir une relation avec une élève. Mais dans le fond, Loneleï n'a jamais été une élève. C'était toujours elle qui enseignait aux autres. C'est elle qui m'a tout enseigné à l'époque. La spontanéité, la joie, l'espoir, ... C'est con d'y repenser, je sais. Mais c'est tellement bon de retourné le couteau dans la plaie quand il s'agit de se rappeler de souvenir qu'on a apprécier.

J'ai 16 ans. Moi, c'est Bakachou pour les intimes je suis de ce très petit pays là un peu plus haut la Belgique, oui voila c'est ça ! Je suis toujours à l'école, j'adore la littérature et la poésie. Je fais aussi un peu de photographie chose que j'adore. Je suis mélomane, fan de Damien Saez, The Script, The Veronicas, Adele, Secondhand Serenade et tout une clique sans fin tellement j'aime de chansons et de groupe, je peux pas m'en passer.
Je suis tombé sur le forum grave à Bazzart ça fait un moment que je voulais m'inscrire puis j'avais finalement oublié le forum. Ensuite je suis revenu et je suis tombé sur le scénario. J'ai longuement hésité, puis j'ai céder. Je trouve le forum magnifique, un design sobre et franchement attirant, un contexte simple et plaisant. Une recette du tonnerre. Sinon, je suis cinglé, je dis beaucoup de connerie, j'inventes des surnoms débiles et on m'aime pour ça .