Sujet: hazel Ҩ use a wish right now Mar 22 Nov - 19:19
hazel millard-bradford
Can we pretend that airplanes in the night sky are shooting stars ?
no one can be two different people.
nom :millard, son nom de jeune fille, hérité de son cher père, qu'elle n'a pas pu se résoudre à abandonner lors de son mariage - trop fière, la petite. il est donc couplé à bradford, le nom de son cher et tendre. Ҩ prénom :hazel est son prénom, qu'elle tient de sa grand-mère maternelle et qu'elle adore, ne vous essayez donc pas à l'appeler autrement. Ҩ âge :trente-trois ans, plus toute jeune, effectivement. mais terriblement bien conservée. Ҩ origines pure new-yorkaise. américaines, donc. Ҩ statut civil :mariée pour le meilleur et pour le pire, et ce depuis plusieurs années déjà. Ҩ occupation :pédiatre - c'est peut-être ça qui a lancé son obsession pour un bébé... Ҩ avatar : WILDE. Ҩ crédits : midnightwraith | tumblr.
leave your story behind and be the present.
« Tiens-toi droite. Enlève tes coudes de la table. Et ne fais pas ces bruits parfaitement répugnants. » La fillette de huit ans tenta de suivre les instructions de la grande femme en face d'elle. Habillée d'un tailleur gris anthracite qui ressortait sur sa peau blanche, les cheveux roux vif tirés en arrière et le regard sévère, Gwendolyn Millard observait les efforts de sa fille sans piper mot. Mais ce n'était pas assez. Rien n'était jamais assez bien pour elle. « Tu es vraiment impossible, Hazel ! As-tu seulement conscience de l'importance de la famille dans laquelle tu es née ? » La gamine baissa la tête en signe de soumission, le menton tremblant et les larmes aux yeux. Elle n'aimait pas quand sa mère levait le ton comme ça. Elle n'aimait pas quand elle lui criait dessus. De toute façon, sa mère voulait toujours que tout soit parfait, sans un cheveu qui dépasse, sans un pli de travers, mais Gwendolyn semblait oublier que sa fille n'avait que huit ans. « Gwendolyn, toute cette histoire commence à m'agacer. Arrête un peu avec ton obsession de la perfection. » Maximilien Millard se leva avec brusquerie et souleva Hazel de sa chaise pour la caler contre son torse. La petite cala sa tête au creux du cou de son père. « Maman ne m'aime pas. » Il eut un temps d'arrêt avant de pénétrer dans la chambre de sa fille pour la déposer sur son lit et s'agenouiller à même le sol, en face d'elle. « Pourquoi tu dis ça, ma puce ? » Hazel haussa distraitement les épaules en se penchant pour attraper une énorme peluche d'alligator. « Elle doit tout le temps me dire quelque chose parce que j'ai toujours quelque chose de travers. Une maman qui aime son enfant elle l'aime comme il est, peu importe si ses cheveux sont coiffés et si sa jupe est repassée. »
Je ne peux pas dire que j'ai eu une enfance malheureuse. Bien au contraire. Mon père s'appelle Maximilien Millard – tous ceux qui suivent l'économie de près auront donc reconnu le nom du P-DG de Galway & Millard Corporation, une des plus grosses entreprises pharmaceutiques de l'état de New York. Ma mère est Gwendolyn Rockwoods, neurochirurgienne au Mt Sinai Hospital. J'ai toujours vécu à New York, dans l'Upper East Side, et plus précisément sur la Cinquième Avenue. Ma famille a de l'argent. Je n'ai jamais manqué de rien, sauf peut-être d'un peu d'amour maternel. Je faisais tout ce qu'elle me demandait. J'essayais d'être la fille parfaite dont elle rêvait, mais je n'ai jamais réussi à m'attirer autre chose que son mépris. La raison, je ne l'ai connue qu'à l'âge de treize ans.
« Papa ? » Il était tard. Pieds nus, Hazel descendait les escaliers, sa main posée sur le mur pour éviter de se casser la figure. La porte du bureau de son père était entrouverte ; des éclats de voix très peu discrets s'en faisaient entendre. La jeune fille s'approcha à pas de velours, le bruit de ses pieds amorti par le gigantesque et épais tapis persan au sol. « Tu ne peux pas me demander ça. » Hazel se rapprocha un peu plus, intriguée, jusqu'à pouvoir apercevoir l'intérieur de la pièce. Son père était assis à son bureau, l'air fatigué, et sa mère lui faisait face, tournant le dos à la porte. « Tu ne peux pas me demander de l'aimer comme ma fille. » Maximilien poussa un long soupir et se massa doucement l'arête du nez. « Et pourquoi ça ? C'est nous qui l'élevons ! Ne me dis pas que tu ne peux pas l'aimer simplement parce que tu ne l'as pas portée ! » Derrière la porte, l'adolescente fronça les sourcils, de plus en plus intriguée. « C'est exactement ça ! Dès que je la vois, je ne peux pas m'empêcher de penser à cette imbécile de chanteuse de cabaret que tu as engrossée ! » Tout doucement, Hazel recula jusqu'à sentir la première marche des escaliers contre ses talons. Elle fit volte face, grimpa les degrés le plus rapidement et silencieusement possible, et courut jusqu'à sa chambre pour se jeter dans son lit. Elle ne dormit pas, cette nuit-là.
Cette conversation volée expliquait tout. J'étais la fille d'une autre femme. Ca expliquait pourquoi je ne ressemblais pas à Gwendolyn. De mon père, j'avais hérité mes yeux bleus un peu trop pâles. Mais mon père était blond, la peau très mate. Je pensais avoir hérité ma peau claire de Gwendolyn, mais d'où venaient mes cheveux bruns ? Sûrement de cette autre femme... Quoi qu'il en soit, deux mois tout juste après cette conversation, ils divorçaient et mon père avait ma garde. Il ne s'est pas passé grand chose après tout ça. Je n'ai jamais rencontré ma mère biologique, je me suis contentée de travailler avec acharnement à l'école, jusqu'à ce que je sois acceptée à l'université de Columbia, de l'autre côté de Manhattan. Et c'est là que j'ai rencontré Ross, même si rien, au début, ne laissait présager qu'on serait mariés...
« Mais quel connard ! » persifla Hazel, tremblante de rage, en observant Bradford s'éloigner. Elle se retint plus ou moins de balancer quelque chose par terre à la façon d'une gamine et se contenta de quitter le campus pour pouvoir rentrer chez elle via le métro. Maximilien sortit de son bureau quand il entendit sa fille claquer la porte en rentrant et pousser quelques jurons particulièrement vulgaires. « Et bien, fillette, c'est encore Ross Bradford ? » La moue qui s'afficha sur le visage fin de la jeune femme suffit au père pour confirmer son impression. Il soupira et la guida jusqu'à un petit salon, où il l'obligea à s'asseoir. « Dis-moi tout. Qu'est-ce qui s'est passé cette fois ? » Les joues de l'étudiante rosirent. « Une idiotie... Je sortais de Butler Library, il rentrait, il m'a bousculée et m'a engueulée comme une espèce de sous-merde sous sa chaussure... » Ses joues prirent une teinte encore plus soutenue. « Il m'a traitée de bourge mal baisée quand j'ai répliqué. » Maximilien resta un moment silencieux. Et il éclata tout bonnement de rire, sous l'expression interloquée de sa fille. « Mais ! Papa ! Il m'a insultée, je te signale ! » Le père s'essuya les yeux avant d'ébouriffer les cheveux courts de sa fille tendrement. « La façon dont vous vous bouffez le nez tous les jours semble laisser présager quelque chose... Personnellement, je ne serais pas étonné que vous finissiez mariés ! » Il ricana encore une ou deux fois. « Bourge mal baisée... Il me plaît bien, ce gosse ! »
Papa ne savait pas à quel point il avait raison. Nos engueulades quotidiennes se sont vite transformées en discussions civilisées ou presque, puis en soirées en tête à tête pour réviser... Et finalement, nous avons décidé de former un couple bien officiel. J'avais vingt-deux ans. Je l'ai présenté à mon père officiellement, mais lui n'a jamais vraiment voulu me parler de sa famille. Peu m'importe, je l'aime et c'est tout ce qui compte. On a fini nos études. On est partis vivre dans le Maine, à Arrowsic. Mais il y avait quelque chose qui clochait entre nous. Je voulais un bébé, je le veux toujours, d'ailleurs. Et lui trouve toujours des conditions à poser, toujours plus de conditions. Mais c'est une de nos engueulades à ce sujet qui l'a poussé à me demander en mariage, je m'en souviens encore.
« Arrête, Ross ! Il y a toujours des conditions ! Tu voulais qu'on termine nos études, c'est fait. Tu voulais qu'on travaille tous les deux, c'est fait. Tu voulais qu'on emménage ensemble, c'est fait ! Qu'est-ce que tu veux de plus ? » Encore et toujours le même sujet de dispute. Un bébé. Hazel voulait devenir mère, plus que tout. Elle travaillait tous les jours avec des enfants, pédiatrie oblige, et voir toutes ces mères heureuses de tenir leurs bouts de chou dans leurs bras la rendait jalouse. Maladivement. Elle ne se dérida pas quand Ross la souleva, pas plus que lorsqu'il l'embrassa avant de la faire tournoyer. « Epouse-moi. » Son visage prit une forme particulièrement comique d'étonnement, puis la jeune femme partit dans un véritable fou rire incontrôlable. Du moins jusqu'à ce qu'il lui mette une jolie bague de fiançailles sous le nez, ce qui la coupa net. « T'es pas sérieux. » Mais elle savait déjà qu'il l'était. Il lui suffisait de regarder son visage, d'écouter ses paroles. Les larmes naquirent au coin de ses yeux, ne cherchant qu'à rouler sur ses joues. « Ton père est d'accord... » Elle le frappa légèrement au coin du nez pour lui enlever ce sourire malicieux, outrée. « T'as demandé ma main à mon père ? Bordel, Ross ! » Ce n'était pas quelque chose qui la dérangeait, au contraire, mais elle aurait aimé être prévenue avant... Hazel se laissa pousser jusqu'au lit sur lequel elle se laissa tomber, laissant le silence s'éterniser entre eux. Elle se contentait de l'observer de ses grands yeux trop pâles, ses doigts caressant doucement son visage. « Oui. Oui, je veux t'épouser ! »
Notre cérémonie de mariage fut plutôt simple, juste en présence des amis et de la famille. Enfin, de mon père, surtout. Ca fait déjà six ans. Pendant un temps, j'ai arrêté de penser à mon envie de maternité. Mais je suis revenue à la charge. Encore et encore. Ross a toujours refusé.
Il faisait déjà nuit. La lune était masquée par les nuages, et la neige recouvrait toute la rue d'un épais tapis blanc. Ross dormait. Hazel, pour sa part, était assise sur le petit banc en bois placé sous leur porche, emballée dans une couverture épaisse. Elle hésitait à appeler son père. Mais finalement, elle composa le numéro et porta l'appareil à son oreille, tout en essuyant ses joues humides. Il n'y eut que deux sonneries. « Hazel ? Qu'est-ce qui se passe pour que tu m'appelles si tard ? » Le menton de la pédiatre trembla légèrement, de même que sa voix. « Je me suis encore disputée avec Ross, papa. » Maximilien poussa un long soupir au bout du fil. Hazel pouvait presque le voir se frotter le front. « A quel sujet ? » Elle eut un léger rire sans joie. « Toujours le même. Je sais pas comment lui faire comprendre... » Elle renifla piteusement en baissant la tête. « Ecoute, chérie, je sais pas quoi te dire. Tu as essayé d'en parler avec lui ? De savoir pourquoi il ne veut pas d'enfants ? » Hazel hocha la tête. « Plus d'une fois. Dès que j'aborde le sujet, il se ferme complètement. Une vraie huître... » Elle poussa un long soupir. Sa gorge se serra, et quand elle reprit la parole, ce fut sur un ton plaintif de petite fille. « Je sais plus quoi faire papa... Je me vois mal ne pas être mère. Je veux un bébé. Et c'est avec lui que je le veux, pas avec quelqu'un d'autre... » Elle entendit un léger grincement, puis son père poussa un léger grognement mécontent. « Bon... Je vais essayer de voir ce que je peux faire, ma belle. En attendant, va te coucher. Il est tard. » Elle renifla de nouveau. « D'accord. Merci papa. Je t'aime. » Elle raccrocha. Elle n'avait plus qu'à regarder le temps faire les choses.
reveal yourself.
Bon. Moi c'est Camille mais vous pouvez m'appeler panda. ça marche aussi xD J'ai dix-sept ans... petite jeunette... je passe le bac à la fin de l'année (TL FOREVER ! qu'on me pende.) et Bazzart et moi on a un très bon feeling, j'suis sûre il craque pour moi, c'est lui qui m'a refilé l'adresse de votre mâgnifique forum. Bref, le créateur du scénario c'est Ross, l'a intérêt à être content sinon je lui botte les fesses *out* Et... je suis une buse pour me présenter moi-même donc ça suffira, huh.
Dernière édition par Hazel Millard-Bradford le Mer 23 Nov - 22:18, édité 15 fois
Sujet: Re: hazel Ҩ use a wish right now Mar 22 Nov - 22:48
Bienvenue parmi nouuuus et merci d'avoir pris mon scénario *-* La bonne nouvelle c'est que t'auras pas besoin de me botter les fesses parce que je suis méga contente Comme j'ai dis dans le scénar, l'avatar m'importe peu et si tu préfères Olivia, je l'aime beaucoup aussi donc y'a vraiment aucun soucis <3 *-*
Sujet: Re: hazel Ҩ use a wish right now Mer 23 Nov - 19:44
Et bien en fait Chaz te l'as déjà dit je crois mais la fille ne convenait pas pour Ross donc tu as entièrement le droit de tenter. En tout cas bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche. :celestine: La bannière est kiffante.
Sujet: Re: hazel Ҩ use a wish right now Mer 23 Nov - 22:20
Désolée du DP, mais j'ai fini ma fiche ! Ross, je me suis permis de réutiliser la scène de la demande dans ta propre présentation, plus du point de vue d'Hazel, histoire que tout colle. J'espère que ça te pose pas de problème
Sujet: Re: hazel Ҩ use a wish right now Jeu 24 Nov - 3:47
MAIIIIIIIIIS !!!!! Comment elle est parfaite ta fiche !!!! Je surkiffe, sincèrement, je suis en amour toooootal ! *-* Ta façon d'écrire est vraiment géniale et j'ai déjà hâte de faire des tonnes de RPs avec toi ! Wow, je suis aux anges <3 Vraiment, c'est juste ... parfait! *-*