this is where we're meant to be


Bon et bien je vois que tout ça n'a pas changé dit la voix bourru qui entrait dans le bureau. Il y régnait une odeur de transpiration masculine immonde qui faisait retroussé le nez de la jeune femme qui se trouvait assise sur la chaise, les mains menottés dans le dos. Elle baissa la tête et un sourire moqueur naquit sur ses lèvres. pourquoi cela changerait ? demanda-t-elle sur un ton moqueur. Ecoute Bloème, je sais que tu traverse une situation difficile mais regarde toi, tu n'as que dix-sept ans et tu ne trouves rien de mieux à faire que du tapage nocturne et en plus insulter un policier, il faut que tu arrête, tu gâche ta vie ! Bloème leva les yeux au ciel, elle en avait marre des leçons de morales de son oncle. Elle ne répondit rien et lui il soupirait. Chef, vous êtes demandé, je reste avec elle, on doit parler. entendit-elle. Son sang ne fit qu'un tour dans ses veines, si bien que son coeur s'arrêta de battre. juste, est-ce que tu peux m'enlever ses menottes, elles me font mal ! demanda-t-elle a son oncle qui était entrain de se lever, il s'arrêta et la jugea du regard, elle le suppliait du sien. Il grommela et lui enleva ses menottes, par réflexe elle se massa les poignets et se réinstalla du mieux qu'elle pouvait sur la chaise inconfortable. Bon, maintenant faut qu'on parle toi et moi. entendit-elle avec un claquement de porte, elle se retourna et fit face à l'homme qu'elle avait insulté un peu plus tôt dans la soirée. Elle soupira tandis qu'il s'asseyait en face d'elle. Bloème fuyait son regard, elle avait pas envie de parler. Qu'est ce qu'il t'arrive ? je ne te reconnais plus Bloème. elle avala difficilement sa salive. Ecoute, c'est pas parce que tu étais dans le même bahut que moi et qu'on a que trois ans d'écart que tu as le droit de me faire la morale toi aussi. D'accord je n'aurais pas du t'insulter, voilà content ? dit-elle furieuse sur le point de se lever de sa chaise. t'es une cause perdue ... tant mieux, j'avais pas l'intention d'être trouvée ! maintenant je peux partir ? demanda-t-elle alors qu'elle commençait à se dirigeait vers la porte, les stores étaient fermés et tout ce qu'il se passait dans ce bureau restait dans ce bureau, heureusement parce que toute les conversations que la jeune femme tenaient sur ses parents avec son oncle, ferait un tabac auprès des commères. plus rien ne te retiens ici de toute façon. lui dit-il alors qu'elle avait la main sur la poignée, son ton avait touché la jeune femme même si ces paroles étaient négatives il essayait de la retenir. tant mieux parce que je me barre de là, je pars ! dit-elle en se retournant. comme tu l'as dis, plus rien ne me retiens ici, mes parents ne s'en rendront même pas compte de mon absence. c'est sur cette phrase qu'elle lui jeta un dernier regard et sans rien dire à personne, la jeune femme rentra chez elle et prit un sac avec toutes les affaires dont elle avait besoin, elle prit beaucoup d'argent et fugua de chez elle. Après ça, la ville fut plus calme. Juste un petit mot qu'elle avait écrit à l'arrache. Je m'en vais, au revoir. Bloème.

paris, france.

La jeune femme avait réussit à prendre un billet pour la belle ville qu'est Paris en France, elle n'allait pas vers l'inconnue, une de ses cousines habitait là bas, elle l'avait recueillit avec un grand sourire et un embrassade qui avait beaucoup manqué à Bloème. A seulement dix-sept ans, Bloème savait très bien se débrouiller toute seule, ayant l'habitude déjà avec l'absence constante de ses parents. Malheureusement, le temps qu'elle passait à Paris l'éloignait de plus en plus de ses racines, ça se passait très bien avec sa cousine qu'elle changea complètement de comportement, le petit garçon manqué qu'on connaissait d'elle s'était complètement envolé, elle avait découvert d'autres vêtements, elle était devenue une autre personne. Mais sa ville lui manquait, c'est un soir de décembre, la jeune femme avait vingt et un, elle était partit depuis quatre ans, décida de quitter Paris pour retourner à Arrowsic. Aurélie, je préfère rentrer chez moi. fit-elle en s'asseyant sur le canapé. tu es sûre Sutton ? Oui j'en suis sûre, je me sens bien avec toi, mais Arrowsic me manque et puis tu sais c'est difficile de s'intégrer dans un pays complètement différent où il t'est difficile de communiquer sans vraiment se faire comprendre. Et puis mes parents ont déménagez et m'ont léguer la maison ! Aurélie sourit et la serra dans ses bras. tu vas tellement me manquer ! Bloème retourna une semaine plus tard chez elle. Beaucoup de choses avaient changé dont elle et son retour.

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arrowsic.

La maison de ses parents était toujours intacte quand à eux, ils étaient partis, ils avaient déménagé. Ce qui laissait le champs libre pour la jeune femme d'emménager tranquillement dans la maison que ses parents lui avaient légué. Rien avait changer, sauf l'épaisseur de poussière qui s'était accumulé sur tout les meubles de la maison, elle resta enfermé chez elle pendant trois jours, trois jours a faire le ménage, ce qui était nouveau chez Bloème qui ne faisait jamais rien avant, mais maintenant que la maison était à elle, elle se devait de lui redonner un petit coup de neuf. Presque tout les gens de son entourage étaient venus sonner à sa porte pour lui souhaité un bon retour, la peur au ventre qu'elle recommence son bordel, mais ils furent tous surpris de voir ô combien elle avait changé en quatre ans, elle avait grandit et était beaucoup plus belle, elle s'habillait de façon très féminine ce qui faisait apparaître une pointe de jalousie chez les filles de son âge. Mais qui dit retour, dit études et travail. La jeune femme postula alors pour être serveuse dans un bar le soir ainsi que laveuse de voiture. Ce qui l'éclatait beaucoup à vrai dire. Et elle reprit ses études, plus des études par correspondance pour être plus avancée dans son programme ce qui ne l'empêchait pas de retourner à l'université où elle retrouva tout ses anciens amis. La vie avait reprit son cours.

une vodka s'il vous plait demanda le jeune homme qui s'était installé au bar. La jeune femme qui n'était autre que bloème ne releva pas la tête. A bientôt vingt deux ans, elle avait réussit à se trouver un job dans un le bar le plus fréquenté de Arrowsic. J'arrive tout de suite. dit-elle en déposant le verre sur la table qu'elle venait de lavé. Elle servit alors le jeune homme sans même le regarder. Bloème ? lui demanda-t-il curieux alors qu'elle partait prendre une autre commande. Oui ? dit-elle en relevant la tête mais fut surprise et lâcha le vers qu'elle tenait dans la main par terre. Elle reprit rapidement ses esprits et ramassa les bouts de verre alors que tout le monde s'était tourné vers elle. Je ne savais pas que je te faisais autant d'effet. Elle grogna mais lâcha rapidement un cri de douleur, elle s'était coupé la main avec un bout de verre et ça saignait beaucoup. Merde ! Qu'est-ce qu'il y a ? Je me suis coupée à cause de toi. Et puis qu'est ce que tu fous là. Billy, je rentre chez moi, j'ai terminé. dit-elle en prenant ses affaires rapidement de sa main valide. Le jeune homme se leva sans avoir consommé sa boisson et la suivit. Bloème attend moi ! Elle ouvrit la porte d'un geste et sortit dehors, le froid lui glaça le sang. Mais qu'est ce que tu me veux à la fin ? dit-elle en se retournant, le coupant dans sa course. De tes nouvelles ? De mes nouvelles tu es sérieux là ? Oui pourquoi. Elle rit jaune. J'ai pas ton temps, By. dit-elle en se retournant mais il lui attrapa le bras si fort que lorsqu'elle se retourna elle se retrouva collé à lui. Tu m'as manqué. Elle se décolla de lui en le poussant. Tu oses me dire que je t'ai manqué alors que c'est toi qui m'as mis les menottes et que tu m'as dis que j'étais une cause perdue cria-t-elle. Je suis désolé. Oh oui tu peux l'être. Mais les choses étaient compliquées à ce moment là. Et ma vie alors, elle ne l'était pas peut être ? Tu savais très bien que j'tais amoureuse de toi depuis que je suis gamine, que mes parents ne se sont jamais occupés de moi. Le jeune homme ouvrit la bouche pour parler mais elle l'en empêcha. Je suis partie, est-ce que tu m'as envoyé une lettre ? est-ce que tu as essayé de me contacter ! Non, alors me dis pas que je t'ai manqué Elle prit les affaires qu'elle avait jeté entre temps par terre. Voilà ma vie et de plus je me suis coupé à cause de toi. dit-elle en lui montrant sa main sous le nez. A sa grande surprise, il la prit dans ses mains. C'est pas profond. Oh parce que maintenant t'es médecin ? dit-elle d'un ton ironique, mais le regard sérieux du jeune homme lui fit comprendre que oui. Viens, je vais te soigner. Elle ne le voulait pas, alors la brune commença à le pousser et le taper, il ne répliquait pas, il encaissait, les larmes coulaient sur les joues de la jeune femme. Puis elle partit en courant. Elle avait fait la même erreur de son enfance, elle avait taper un policier, toujours le même.

Bienvenue excellent choix