Sujet: Delilah Carys Burgess - La violence sucrée de l'imaginaire console tant bien que mal de la violence amère du réel. Dim 29 Jan - 20:27
Delilah Carys Burgess
Au fond, j'crois qu'la terre est ronde pour une seule bonne raison : après avoir fait le tour du monde, tout c'qu'on veut c'est être à la maison.
nom : Burgess ❉ prénoms : Delilah Carys ❉ âge : 22 ans ❉ origines : Américaine et Anglaise ❉ statut civil : Célibataire ❉ occupation : Étudiante en art ❉ avatar : Lana Del Rey ❉ crédits : Tumblr ❉ scénario : Oui :chazi&abbey: ❉
this is where we're meant to be
Delilah, c'était une petite princesse. Elle vivait avec ses deux parents qui s'aimaient, dans une jolie petite bâtisse blanche aux volets bleus, une maison qui sentait les vacances et le bonheur. Elle n'avait pas de petit frère, ni de petite sœur, mais elle n'en avait pas besoin. Delilah a toujours vécu dans son petit monde parfait, dans sa bulle dans laquelle tout le monde est gentil tout le monde est mignon. Elle s'inventait des histoires de princesses et de cerfs-volants, courrait après les papillons et jouait à la corde à sauter avec sa peluche rose. l'école, elle obtenait des résultats moyens. Elle, ce qui l'intéressait, ce n'étaient pas les mathématiques, ce n'était pas le français. C'était le papillon blanc posé sur le muret, plus loin. C'était la feuille d'arbre qui venait de se décrocher de sa branche et qui du coup, se retrouvait toute seule, la pauvre. C'était la petite bille ronde et bleue qui trônait près de la plaque d'égout.
Et puis, un beau jour, on peut dire qu'il y a eu comme un nuage sur le soleil de Delilah. Un gros nuage, d'une couleur rouge, rouge sang. Elle était à l'école, ce jour-là. Elle venait d'entrer en sixième, elle n'avait pas beaucoup d'amis, elle n'avait pas beaucoup d'ennemis. C'était une élève papier peint, une de ces élèves qu'on oublie dans un coin, qu'on ne remarque pas vraiment, qui se fond si bien dans le décor. La principale venait de frapper à la porte, avait abaissé la poignée. Des années encore, elle se souvenait si bien de ces petits détails, oh oui, si bien.
«Delilah Burgess ? Prenez vos affaires et suivez moi. »
« T'es vraiment trop conne, Delilah. »
La porte de la chambre claqua et Antoine disparaissait ainsi de son champ de vision. Elle essuya une larme rageuse qui roulait le long de sa joue avant de rassembler ses livres de cours qu'il venait d'éparpiller par terre. Ses parents étaient morts il y a quelques années. Un accident de voiture. Ce n'était même pas de leur faute. Un chauffeur de camion qui avait trop bu. Ils avaient été percutés en plein carrefour et n'avaient pas survécu.
Et c'est la mère de ce type qui avait choisi de l'aider, de l'épauler, de la prendre sous son aile. Delilah, elle n'avait pas de famille. Ses parents étaient fils uniques, et elle n'avait jamais connu ses grand-parents. Elle n'avait plus personne. Et c'était elle qui avait choisi de l'héberger. Pourquoi, pourquoi ? Delilah ne savait pas, ne savait plus, elle s'en moquait. Elle, elle se contentait d'être là, présente, tout du moins matériellement. Elle souriait à cette femme, à cette personne qui l'aimait sans raison, qui l'aimait comme si elle était sa propre fille. Mais son esprit était ailleurs. Elle s'était renfermée sur elle-même comme une huître, n'adressait plus la parole à personne. De toute façon, plus personne ne souhaitait lui adresser la parole. Pourquoi ? Cette raison se résumait en un mot, en un nom, qui sonnait si douloureux à son oreille ; Antoine.
Ce mec, c'était un diable, un démon. Il faisait de sa vie un enfer, de chaque secondes passées en ce monde une punition. Elle qui n'avait jamais rien demandé à personne. Elle était seule, désespérément seule. Il avait fait le vide autour d'elle, l'avait rendue encore plus impopulaire qu'elle ne l'était avant. Et elle le détestait, oh oui, de toute son âme, de tout son être. Mais elle l'aimait.
Elle rêvait qu'il lui dise '' Je t'aime '', qu'il la prenne dans ses bras et qu'il la serre contre son cœur. Qu'il dépose ses lèvres contre les siennes et qu'il l'emmène loin, très loin, de toute cette douleur. Elle l'aimait autant qu'elle le haïssait. Devant lui, elle perdait tout ses moyens. Et elle n'arrivait pas à lui dire ce qu'il était. Un connard. Un salop. C'était comme si, devant lui, soudainement, son corps cessait de fonctionner comme elle le voulait. Sa bouche restait close, et elle se contentait de pleurer, immobile, silencieuse, presque invisible, se faisant la plus petite possible. Souhaitant de toute son âme se faire oublier, disparaître. Simplement.
Et puis, il y a eu ce jour durant lequel il a compris. Où il a compris qu'elle l'aimait. Au fond, peut être aurait-il mieux valu qu'il ne s'en rende jamais compte. Il se fout d'elle. La fait rêver et la désillusionne à coup de paroles dures et froides qui la rongent de l'intérieur, petit à petit. Il fait tout pour la faire craquer, elle est presque certaine que c'est son petit jeu préféré. Et elle, elle n'arrive même pas à réagir.
Il y a eu ce jour où il lui a demandé de venir. Et elle ? Elle était venue, bien sûr. Comme une conne. Elle croyait qu'il allait lui dire qu'il l'aimait. Oh, non. Il l'a insultée, oui. L'a poussée à bout, comme d'habitude. Et dès qu'elle ouvrait la bouche, elle bégayait, les mots se mélangeaient sur sa langue, elle ne savait même plus quoi dire. Elle n'avait jamais été douée pour détester les gens, Delilah.
Il l'a embrassée. C'était son premier baiser, à vingt-deux ans. Elle l'avait si souvent imaginé, seule, le soir, sous sa couette, en rêve. Elle l'avait giflé, oui. Elle voyait encore sa propre main s'écraser sur son visage de petit con prétentieux. Et puis, elle avait été si horrifiée par son propre geste qu'elle était partie. En courant. Sans se retourner. Sans répondre à son appel.
Parce que Delilah avait des principes, oui. Elle ne voulait jamais tomber dans la drogue ou dans l'alcool, n'allait jamais à des fêtes. Elle ne voulait pas qu'on la touche, supportai mal qu'avec ses airs enfantins on la prenne pour une fille facile, une traînée. Et c'est principalement pour cette raison qu'elle était et demeure aujourd'hui encore vierge, '' pucelle ''. Et elle ne voulait pas laisser à Antoine le plaisir de la faire céder. Parce qu'elle l'aimait autant qu'elle le détestait. Parce qu'elle savait, quelque part, que tout ça n'était qu'un espoir, un mirage. Et que tout allait finir par lui retomber dans la gueule en beauté.
Les contes de fées, ça n'existe pas.
living young and wild and free
t'arrives d'où : De PRD ❉ pourquoi thub : Parce qu'il est beau, qu'il a l'air fun et puis que ça change des RPG '' ville de la débauche '' et gna et gna ❉ des avis : Que dire ? Il est beau, le codage est simple et sympa, il a l'air bien tenu itou donc moi j'dis c'est tout bonus ❉ des questions : Bagah ? ❉ > règlement lu : Vois me prenez pour qui ? ( Wii j'ai lu ) ❉ > dernier mot : Gloups ❉
Hello, moi c'est Bagheera, mais IRL ce serait plutôt Amandine. J'ai l'âge que j'ai, mais on peut dire que mon âge mental équivaut celui d'une moule à marée basse. J'aime les RP et les smileys, et puis j'aime aussi dire n'importe quoi et faire n'importe quoi. Vous êtes mal barrés avec moi
Dernière édition par Delilah C. Burgess le Mer 1 Fév - 19:10, édité 18 fois
Sujet: Re: Delilah Carys Burgess - La violence sucrée de l'imaginaire console tant bien que mal de la violence amère du réel. Dim 29 Jan - 21:59
Bienvenue ! Je préviens que c'est MA Delilah. Personne ne la touche ok ? C'est MA MIENNE ! Sinon bienvenue dans le coin, merci d'avoir choisi mon scénario, ça me fait vraiment plaisir Alors bonne chance pour ta fiche et j'ai hâte de rp avec toi !
Sujet: Re: Delilah Carys Burgess - La violence sucrée de l'imaginaire console tant bien que mal de la violence amère du réel. Dim 29 Jan - 22:41
Je suis la reine tu dois t'implorer. ET SINON WESH JE CHERCHE LA MERDE, ÇA TE POSE UN PROBLÈME ? TU VEUX UN BABOUIN DANS TES FESSES, C'EST ÇA QUE TU VEUX HEIN AVOUE ?
Sujet: Re: Delilah Carys Burgess - La violence sucrée de l'imaginaire console tant bien que mal de la violence amère du réel. Lun 30 Jan - 21:55
Antoine Johnsen a écrit:
Bienvenue ! Je préviens que c'est MA Delilah. Personne ne la touche ok ? C'est MA MIENNE ! Sinon bienvenue dans le coin, merci d'avoir choisi mon scénario, ça me fait vraiment plaisir Alors bonne chance pour ta fiche et j'ai hâte de rp avec toi !
Sujet: Re: Delilah Carys Burgess - La violence sucrée de l'imaginaire console tant bien que mal de la violence amère du réel. Mar 31 Jan - 15:28
Abbey Jill Strugatsky a écrit:
Je suis la reine tu dois t'implorer. ET SINON WESH JE CHERCHE LA MERDE, ÇA TE POSE UN PROBLÈME ? TU VEUX UN BABOUIN DANS TES FESSES, C'EST ÇA QUE TU VEUX HEIN AVOUE ?
tu m'as fait rêver nempêche je garde quand même l'image d'un babouin dans les fesses d'Antoine quoi, grrr bienvenue, j'viens juste de la voir à la télé ta célébrité