ne me laisse pas, à la lisière des rêves, m'éteindre entre tes lèvres...
nom : rush. ❉ prénom : lesya, diana. ❉ âge : vingt ans. ❉ origines : américaines. ❉ statut civil : en couple. ❉ occupation : étudiante en psychologie. ❉ avatar : ellen page. ❉ crédits : tumblr. ❉ scénario : non. ❉
this is where we're meant to be
J'ai décidé d'écrire – allez savoir pourquoi. J'ai décidé d'écrire : sur moi. Je n'ai jamais tenu de journal intime, jamais couché sur le papier mes sentiments et mes tourments. Je n'en voyais pas l'utilité, à vrai dire. Aujourd'hui, rien n'a changé. Je n'en ressens pas forcément le besoin, mais j'en ai l'envie. Je ne me souviens pas de tout et je ne veux pas tout raconter – loin de là. Revenir sur certains évènements, seulement. Écrire pour m'en souvenir, pour y réfléchir – pour comprendre. Écrire pour moi, rien que pour moi.
1991
Je commence par le début. 1991 : année de ma naissance. Je ne me souviens plus de cette année, ni de quelques unes qui ont suivi. Mais on m'a raconté des choses – des détails, des bribes, des souvenirs. Je vais essayer de retranscrire ça. Je suis née un sept mai. Mon second prénom, Diana, c'est ma mère qui l'a choisi : c'est une fanatique de la princesse décédée. Quand j'y pense, j'ai quand même de la chance : mon père adore Mickey. Oui. Mickey, la souris avec de grandes oreilles et tout le tralala. Il collectionne des figurines à son effigie, y'en a pleins dans mes toilettes. Mes parents sont étranges, un peu délurés – mais je les aime, plus que tout, malgré la honte que je ressens parfois. Ils ne savent pas se comporter en public, ont des sujets de conversation complètement fous, mangent des algues et parlent à leurs plantes vertes. Mais ce sont mes parents, ils sont là pour moi et je les aime. Je sais qu'ils acceptent chacun de mes choix et qu'ils sont fiers de moi, même à travers mes échecs. Le premier mot que j'ai dis fut « oui » ce qui correspond plutôt bien à mon caractère : je suis une fille conciliante, même si parfois j'ai envie d'exploser. J’acquiesce même quand je pense tout le contraire. Ce n'est pas dans mes habitudes de défrayer les chroniques ou même d'hausser le ton. Je n'aime pas me faire remarquer : la plupart du temps, ça me fout mal à l'aise. J'ai fais mes premiers pas vers un an et trois mois. Maman aime raconter ça, je ne sais pas ce qu'elle trouve d'exceptionnel au récit de mes premiers pas. Rien de plus banal. J'étais une enfant banale. Je suis toujours cette fille banale, qui fait tout comme la norme. Je suis une fille « moyenne », voilà tout. Si vous voulez du sensationnel, allez voir ailleurs – chez mes parents, par exemple. Et encore.
2009
Huit ans. J'ai passé huit ans à la voir au moins une fois par semaine, chez moi. Elle restait la soirée, parfois la nuit. Elle jouait à des jeux idiots avec moi, me faisait à manger et me lisait des histoires pour que je m'endorme et me bordait. J'entendais dans un bruit de fond lointain la télévision, qu'elle regardait en attendant le retour de mes parents. Je l'aimais bien. Je l'aimais comme une gamine peut aimer sa baby-sitter. D'un amour enfantin et candide, empli de légèreté et de naïveté. Quand j'ai grandi, c'est pour mon frère qu'elle venait, quand je sortais le même soir que papa et maman, ou que je ne voulais pas le garder. On se croisait, sans vraiment se parler, s'adressant à peine un regard ou un bonsoir. Elle n'était pour moi que la baby-sitter de Nathanael. Presque un meuble. Comme un membre de la famille éloigné, tant elle était souvent là. Une habitude. Et puis, il y a eu ce soir. Ce soir où ce connard de Liam m'a plaquée, préférant une blondasse fadasse à moi, sa copine depuis trois mois. Il a choisi de faire ça au plein milieu d'une soirée qu'il organisait chez lui : bien sûr, tout le monde était au courant et il n'a pas pris de pincettes pour m'annoncer la nouvelle. C'est en larmes et relativement tôt que je suis rentrée chez moi. Elle était là, bien sûr. Assise devant la télé. Je lui ai dis qu'elle pouvait rentrer chez elle, que c'était bon, elle a rétorqué qu'elle était là et qu'elle allait attendre mes parents maintenant. Que c'était son boulot. Au lieu de monter dans ma chambre, je me suis assise à côté d'elle. Au début, aucune de nous deux n'a ouvert la bouche. Et puis, on a commencé à parler. Je ne sais plus qui a lancé tel ou tel sujet de discussion, ni même combien de temps on pu parler, elle et moi, confortablement assises dans ce canapé. Je posais un regard nouveau sur elle : elle n'était plus qu'une simple « employée », elle était une potentielle amie, une fille intéressante avec qui je m'étonnais de me trouver des points communs. Vous savez quoi ? Ce moment me hante. Pas notre discussion, non, elle était des plus banales. Non. C'est l'instant juste après. Il y a eu un silence. Un silence lourd. Un silence planant. C'est comme si son regard me pénétrait, comme si elle pouvant lire en moi, comme si. Oui, je crois que je me faisais des films, que j'idéalise la scène. J'avais dix-sept ans, c'était la première fois qu'on me regardait comme ça et ça me faisait quelque chose. Tout mon corps était attiré vers le sien – comme dans un trou noir, ou des sables mouvants, bien je ne me sois jamais approché d'aucun des deux. Nos visages se rapprochaient – mon souffle se coupait. Ce n'était rien, rien qu'un. Non. Rien du tout, puisque mon frère est arrivé et qu'il a brisé l'instant suspendu hors du temps. J'ai repris mes esprits, et j'ai fui. Si je vous parle de ce moment – cette heure, peut-être un peu plus – de ma vie, c'est parce qu'elle m'a marqué. Ce n'était rien, absolument rien. Un baiser avorté – ou alors, c'est mon esprit qui me jouait des tours et tout cela n'était que le fruit de mon imagination. Je ne sais pas, vraiment. Toujours est-il qu'elle a été la première – et la seule, sûrement – fille à m'attirer. J'avais envie de ce baiser, je crois. Pour voir ce que ça fait. Pour savoir. Et aujourd'hui encore, je suis partagée entre le dégoût et le regret en repensant à cette brève période de ma vie. Heureusement pour moi, je ne l'ai pas revue depuis. Elle est partie une semaine après, je ne sais trop où, je ne sais trop pourquoi. Elle est restée dans ma vie, dans mes pensées, comme un fantôme, un vague souvenir et une question presque existentielle. J'y repense, parfois, quand je m'ennuie et que je croise une jolie fille. Une jolie fille dont j'aimerais goûter les lèvres. Juste pour savoir.
TEDDY (écrit en lettres majuscules et souligné trois fois, comme pour ne pas oublier).
2011
Si les autres parlaient de nous, je pense qu'ils nous couvriraient d'éloges, les yeux emplis d'étoiles. Ils diraient que nous sommes un beau couple, un couple exemplaire, un couple qui fait croire à l'amour. Ils murmureraient des « oh, comme ils sont mignons ensemble » ou des « ça se voit qu'ils s'aiment, je pense qu'ils se sont bien trouvés ». Je le sais parce que c'est ce que disent nos amis, presque tous les jours quand ils nous voient. Ils n'ont pas peur de nous le dire, comme des parents fiers de leurs enfants désormais grands. Fiers de leur travail, de leur éducation, de je ne sais quoi. Mais ils ne savent pas. Ils ne savent pas que ce n'est plus l'amour fou depuis longtemps, que ça n'a jamais été l'amour fou et que ça ne le sera jamais. Je l'aime bien, oui, mais je ne l'aime pas tout court, c'est comme ça. Je n'y peux rien, on ne choisit pas l'amour : c'est lui qui nous choisi. L'amour, ça nous tombe dessus, ça ne s'apprend pas. En apparence, ils n'ont pas tort. Andrea et moi avons des tas de points communs – cet amour pour la littérature et le cinéma, ce calme constant, ce magnifique don de passer inaperçu, souvent. C'est un ami, peut-être le meilleur. Mais ce n'est pas un amour, non, loin de là. Nos amis nous ont poussé dans les bras l'un de l'autre, voyant en nous l'union parfaite, le couple mignon qui passera l'année – et qui finira par, un jour, se marier, et alors, ils pourront dire : ce mariage, c'est grâce à moi, je les ai présenté, il y a dix ans de ça. Ne voulant pas faire de vagues, on les a laissé faire. Il m'a invitée au cinéma, au restaurant, et le soir du troisième rendez-vous, il a tenté de m'embrasser et je ne l'ai pas repoussé. Je n'avais aucune raison de l'en empêcher. Ce n'était pas un baiser passionné. C'était un baiser plat. Un baiser de couples qui ont déjà dix ans de mariage derrière eux et qui s'embrassent par habitude, ou parce qu'ils se sentent obligés d'embrasser l'autre. Oui. C'était ça. Ce baiser résonnait comme une obligation. Pas déplaisante, certes. Mais ce n'était pas le pied non plus. Bien sûr, le lendemain, j'ai enjolivé les choses et ce baiser s'est transformé en un truc merveilleux. Pour faire rêver les copines, ou pour me persuader que c'était une bonne idée, que je le voulais vraiment. Alors oui, tout s'est emballé autour de nous et nous sommes devenus le couple parfait. Tout ceci n'est qu'une habitude. Nous restons ensemble par habitude, par peur d'être seul, par peur de décevoir nos amis, par peur de... Nous restons ensemble car la peur nous empêche de nous séparer. D'ailleurs, je crois que c'est la première fois que je pense à la séparation. Ça me semble être une hypothèse lointaine et irréalisable. Ce couple, pour moi, c'est une bouée de sauvetage. Quand rien ne va, je sais qu'il sera là. Pour moi. Et même si quand je le vois, j'ai souvent envie de lui faire un bisou sur la joue et non de l'embrasser, j'aime sentir ses bras autour de moi quand j'ai froid, j'aime dormir chez lui tous les vendredis soirs et j'aime son odeur douce. Oui. J'aime tout ça. Cette routine rassurante. Ce train train continuel et cette main dans la mienne, comme pour me rassurer : je ne suis pas seule pour affronter le monde extérieur. Nous sommes deux. Deux. Je sais que tout ça ne durera pas toujours. Je sais qu'un jour, l'un de nous deux tombera amoureux – réellement amoureux – et que tout cessera. Que cette union explosera, tendrement, doucement, sans heurt et presque en silence. Que la vérité éclatera et tout le tralala. Mais en attendant, je suis heureuse d'avoir Andrea près de moi. Réellement.
living young and wild and free
t'arrives d'où : du ciel et les étoiles entre elles ne parlent que de toi. ❉ pourquoi thub : parce que ça a l'air chouette ici. ❉ des avis : le forum est super joli, les membres ont l'air actifs et le contexte est cool ! ❉ des questions : dites, vous aimez les bananes ? et les canards en plastique ? ❉ règlement lu : oui ! ❉ dernier mot : j'offre un cookie à qui veut. ❉
bonjour, bonsoir, bonne année ! je m'appelle clara, j'ai dix-huit ans (et demi, si si), toutes mes dents et les ongles vernis (comment ça, on s'en fout ?). j'habite à toulouse, petite bourgade du sud-ouest ensoleillée (et actuellement enneigée). j'aime écrire, lire et faire de la merde (ah ça oui, j'adore). ça fait bientôt que 4 ans je rp, toujours (ou tout du moins très souvent) avec ma "soeur", l'autre débile qui raconte n'importe quoi sur moi. j'espère que vous allez me faire une petite place parmi vous, toute petite minuscule, je prends pas de place et j'ai presque pas de bagages. mais si je commence à m'installer pour de vrai et à prendre mes aises, faites gaffe à vous.
Dernière édition par Lesya D. Rush le Ven 10 Fév - 10:26, édité 7 fois
merci mignons petits ethan, elle est jolie, ellen, hein ? je voulais prendre un mannequin, comme d'hab, mais je suis amoureuse de cette fille, c'est plus fort que moi. blake, quel parfum, le cookie ?
merci mignons petits ethan, elle est jolie, ellen, hein ? je voulais prendre un mannequin, comme d'hab, mais je suis amoureuse de cette fille, c'est plus fort que moi. blake, quel parfum, le cookie ?
Elle est jolie, mais elle est surtout chouette en tant qu'actrice, je l'avais bien aimée dans Juno. J'suis pas contre le cookie au chocolat non plus tiens.
dans ce cas, distribution de cookies au chocolat alors. (j'espère une compensation, dans le futur ) c'est vrai que c'est une super actrice. j'ai vu -presque- tous ses films, elle joue vraiment bien.
J'ai un GROS BUG avec cette fille. Je sais pas pourquoi, mais à chaque fois que je la vois j'ai envie de l'appeler Juno Temple, alors que c'est PAS DU TOUT elle tu sais. En fait je crois que c'est parce que la référence à Juno du coup voilà. Voilà en gros je suis conne. Enfin bref donc Ellen Page est un très bon choix. J'aime beaucoup le gif dans ta fiche, et aussi le pseudo, et aussi la citation tiens. Oh c'est vrai que les étoiles parlent de moi ? Je trouve ça trop cool en vrai, tu viens de m'apprendre quelque chose. OH SA MÈRE, JE T'AIME DÉJÀ. Les canards en plastique c'est genre mes objets fétiches, sans eux ma vie est fichue. Et les bananes of course que j'adore ça. Je suis un vrai monkey kong qui bouffe des bananes à longueur de journées & qui a des poux dans les cheveux, accessoirement. Oh mais faut pas parler de cookies, j'ai faim. Et j'ai la flemme de descendre en bas chercher un truc en plus. D'ailleurs ça me fait penser que ça fait trop longtemps que j'ai pas fait de cookies, faudrait peut-être que je m'y remette. Osef ma vie je sais, mais j'aime bien m'étaler (spread/spread/spread verbe irrégulier en anglais, tchek ça je connais tout par cœur ) comme du beurre (oui oui s'étaler comme du beurre c'est possible ) Ah moi aussi j'ai les ongles vernis. Quelle couleur toi ? Blanc ? Jaune ? Orange ? Le mien il est violet et il tient, chose miraculeuse. Faire de la merde hein ? Mais euh comment tu fais pour fabriquer du caca ? C'est fait à partir de quoi, je comprends pas ? Tu veux des camions de déménagement sinon, pour t'aider à t'installer ? Bon avec tout ça j'ai complètement oublié l'essentiel. BIENVENUE ET BON COURAGE POUR FAIRE TA FICHE CLACLA. (diminutif de Clara, si t'avais pas compris ) Et je suis désolé pour ce message de débilité complète plus débile que d'habitude, j'étais en pleine révision de mon bac blanc de français & je saturais alors je me suis défoulée sur ta fiche. J'espère que tu m'en veux pas trop. (a)
tout d'abord, merci beaucoup à tous. c'est le genre d'accueil qui donne envie de rester toute la vie ! evalee, tu veux un cookie toi aussi ? à quoi ? abbey, oh le pavé ! t'aimes tout quoi, avoue. pseudo, citation, avatar, la classe ! les étoiles parlent de toi, un peu. à vrai dire, elles parlent encore plus de toi maintenant qu'elles ont lu tout ça ! je peux toujours t'offrir un cookie, et une banane, et un canard en plastique multicolore. cool, non ? mon vernis ? j'ai une couche de noir et une couche de bleu craquelé dessus. et il tient pas super bien, va falloir que je le change. ce soir, sûrement, si j'en ai le courage quoi... je veux bien un ou deux camion, ouais. la location est chère ou tu me l'offres ? tu me l'offres, merci, c'est gentil. je vais m'installer ici, je crois. pour la vie, même. ET NE M'APPELLE PAS CLACLA, non mais oh. c'est quoi ce surnom pourri, genre, retour express en maternelle ? d'un seul coup, je te hais. et puis, ton avatar quoi. je t'épouse quand tu veux, hein. je t'en veux pas trop. et j'aime bien ce petit pétage de plomb, ne t'en fais pas. blazhe, c'est clair que ça doit être dur de passer après elle. mais t'assure, t'en fais pas.
Oui j'aime tout. Tout, et surtout tout le monde, comme ça j'ai le choix. Oh c'est trop bien, le ciel s'intéresse à moi. Oui tu peux m'offrir tout ça. Ça fera Noël avant l'heure comme ça. Pire c'est trop chiant de changer le vernis, si seulement quelqu'un pouvait le faire pour moi. Mais installe toi ici pour la vie, pour l'éternité même si tu veux. Non mais t'es obligée de m'aimer déjà. Sinon j'te tue, t'es prévenue. Bon bah je t'appelle pas Clacla alors, c'est mignon pourtant, non ? Non c'est gentil mais je suis déjà mariée. Et ouais je suis fidèle moi.
Un cookie nougatine avec pépites de chocolat, s'il te plaît Mais pas trop de nougatine, hein, sinon c'est écoeurant Abbey, tu me fais rire, t'as jamais fais un message d'acceuil aussi drôle je crois