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 how deep is your love. (levi)

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MessageSujet: how deep is your love. (levi)   how deep is your love. (levi) EmptyVen 24 Fév - 11:25


Dehors, au milieu de cette petite place, mon visage se crispe. La colère est encore présente – sûrement trop. La brise qui se soulève à cet instant précis vient balayer quelques mèches de ma chevelure sur le côté. Je n’en reviens simplement pas. Je me doutais bien que Levi n’est pas resté chaste durant cette année de séparation mais le réaliser vraiment, ça fait foutrement mal. En plus, comme si cela ne suffisait pas, fallait qu’il se tape une amie à moi. J’en veux à Abbey dans une certaine mesure – parce que les derniers temps, j’ai évoqué mon histoire foireuse avec Levi et elle n’a pas vraiment eu le courage de me dire qu’elle avait couché avec. Je ne sais pas si c’est parce qu’elle n’a pas fait le rapport ou simplement parce qu’elle n’a pas voulu me blesser. Quoiqu’il en soit, la situation ne va pas en rester là. Je dois m’expliquer avec elle et surtout savoir si elle a choisi de me le cacher volontairement. Je préfère rester ici, en dehors de toute cette foule parce que me connaissant, j’aurais pu exposer ma jalousie ouvertement au visage de Levi. Je ne veux pas le faire. Je ne veux pas lui donner cette satisfaction de pouvoir me dire que oui, je ne supporte pas l’idée qu’une autre a partagé ses draps. On est divorcés certes mais ce n’est pas pour autant qu’il a cessé de m’appartenir. Il est à moi et il le restera même s’il décide de se reconstruire sérieusement avec une fille. Je n’ai pas envie de m’imaginer cette possibilité parce que ça me rend foutrement dingue. Rien que de me dire qu’Abbey l’a touché, l’a embrassé, ça me donne des envies de meurtres. Je marche vers l’avant – je recule. Je passe une main nerveusement dans ma nuque en me disant que son retour est vraiment significateur de conneries. Je ne voulais pas qu’il revienne. Loin de la ville, loin de moi, je me disais que c’était facile. Il ne me voyait pas douter quant à ma maladie, il devait simplement se dire que le divorce découlait de nos problèmes de couple. J’ai appris à m’habituer à son absence, à ne plus l’avoir à mes côtés, à ne plus sentir son corps se presser contre le mien au petit matin pour un réveil douceur. Il était loin et pourtant si près dans mon esprit. J’avais beau me dire que son absence était la solution, ce n’est pas pour autant qu’elle était facile à accepter. Josh m’a souvent demandé si j’étais amoureuse de Levi, je me contentais de sourire – gênée sans savoir répondre. Je crois qu’il a rapidement compris que notre couple ne serait jamais aussi fort que celui que je formais avec Delmonte. « Siobhàn tout va bien ? » La voix de mon père me fait sursauter. Je soupire dos à lui avant de me tourner vers sa direction. Il sait très bien que je suis encore amoureuse de Levi et au fond il doit être ravi de cela parce qu’il a toujours considéré ce dernier comme son propre fils. C’est lui d’ailleurs qui disait qu’on finirait par se marier et qu’on fonderait une famille alors qu’on n’avait seulement une douzaine d’années. « Je vais bien. Y avait un peu trop de monde c’est tout. » Je mens mal et mon père doit s’en douter. J’esquisse un sourire me voulant rassurante alors qu’il s’approche en me prenant dans ses bras. Je ne dis rien me laissant faire en nichant ma tête dans sa nuque. Il caresse lentement mon dos comme lorsque j’étais gamine et que je me sentais mal. « Tu peux mentir aux autres mais pas à moi Siobhàn. C’est parce que Levi est là et tu le sais aussi bien que moi. » Je me recule, baissant le regard avant de le fixer. J’hausse les épaules sans pour autant répondre, ne sachant pas vraiment quoi dire. « Tu pourras pas continuer à t’en prendre à lui sous prétexte que tu ne veux pas avouer que t’es encore amoureuse et que t’as peur parce que tu es malade. » Qu’il me dit sincèrement. Je sens les larmes monter. Je les retiens en voyant Levi qui sorte de la salle. Je le fixe au loin avant de reporter mon attention sur mon père. « Je sais. » Que je dis simplement alors qu’il comprend que mon ex-mari est là. Il dépose un baiser sur mon front avant de tourner les talons se stoppant à la hauteur de Delmonte tapotant son épaule. Je reste sur place alors que Levi s’approche arrivant à ma hauteur. Je le regarde silencieusement. « Tu peux faire demi-tour. » Que je dis avant de partir plus loin m’adossant à un mur alors que mon ex-mari arrive inévitablement à ma hauteur. Je soupire, agacée de le voir insister, de le voir tenter par tous les moyens de me pousser à bout. Je le regarde de haut en bas et il est foutrement sexy dans son suit. Je sens une part de mon être qui vacille devant lui et l’alcool n’y est sans doute pas pour rien. « Je savais pas que la charité était une chose importante pour toi en tout cas. Tu voulais peut-être revoir Abbey aussi. Je peux le comprendre, elle est charmante. » Que je dis avec un large sourire qui sonne au fond foutrement faux. Je reste adossée sans le quitter du regard, ma langue passant légèrement sur ma bouche.
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MessageSujet: Re: how deep is your love. (levi)   how deep is your love. (levi) EmptyMar 28 Fév - 6:32


« he ain't gon be able to love you like I will »

Je sais pas vraiment pourquoi j’ai accepté de venir ici. Je sais que ce serait une mauvaise idée dès qu’Alec me l’a soufflée, mais ça a été plus fort que moi et il a fallu que j’suive mon instinct, parce que ne pas le faire aurait quand même relevé de l’impossible. J’suis impulsif, c’est dur de rester à l’écart de quelque chose qu’on veut avec une telle conviction qu’on écraserait le monde entier pour l’obtenir, atteindre ce but en particulier qui fait que qu’on se sent invincible une fois qu’on l’a. Damn, je devrais pas, vraiment pas, mais je veux récupérer tous les détails de mon ancienne vie, sauf le côté amer de la fin de la vie que j’ai toujours connu. J’suis un screwed up divorcé qui assume pas vraiment de l’être et qui prétend vivre dans un autre monde pour pas devoir faire face à la réalité. Celle qui me frappe direct au visage dès que j’ouvre les yeux le matin. C’est dur de se rendre compte que la base qu’on s’est tué à construire pendant si longtemps est détruite et que tout ce qui venait avec a éclaté en morceaux. Je me demande comment réagirait mes parents, sachant ce qui s’est passé entre Siobhàn et moi y’a pas longtemps, parce que je me suis laissé aller, j’ai dévié de mon but premier, qui était juste de savoir si elle allait bien. Y’a fallu que ça dérape, je le voulais plus que je le pensais et ça s’est passé. J’suis fier d’un côté de me rendre compte qu’elle est toujours aussi dépendante de moi, de la manière dont elle s’accrochait à moi et qu’elle gémissait, marmonnant mon nom à bout de souffle. De l’autre côté, j’ai l’air du salopard qui revient en ville pour foutre la vie de son ex en couilles parce qu’il brise son couple et sa famille par la même occasion. Je digère toujours pas que Siobhàn ait refait sa vie avec un pourri à la moelle, un mec qui la voulait que pour son corps, son ambition et son argent, et qui maintenant est pris à devoir jouer les maris modèles – modèle mon cul, mari encore plus – et qui doit prendre des responsabilités qu’il voulait sûrement pas au début. Ça a dû être la merde pour lui quand Driscoll lui a annoncé la grossesse. Il a pas eu le temps de profiter d’elle comme il voulait avant de sûrement la larguer lâchement, prétextant devoir se trouver et allant faire sa vie avec une petite conne qui goberait ses imbécilités, ou un mec, on sait jamais avec les gens comme lui de nos jours. Je fais semblant, je fais semblant parce que si c’est pas le cas, je craque et quand ça arrive, c’est jamais beau à voir. Je tiens pas particulièrement à avoir une mauvaise image, ni à foirer la vie de qui que ce soit, en même temps c’est dur de pas le faire surtout quand y’a autant de risques. Je sais ce que je prends comme risque en décidant de faire ce que je fais, mais je le fais quand même parce que sans le risque, la vie est nulle et quand la vie est nulle, on se donne pas la peine de la vivre pleinement. J’ai vécu des milliers de trucs, subi des expériences dont je pourrais parler pendant des heures, des jours, des semaines, mais dont je préfère en garder la confidentialité, parce que certaines de ces expériences m’ont explosé au visage et que c’est jamais une fierté d’avouer qu’on s’est fait battre à son propre jeu. En gros, cette soirée va être un fiasco, je le sens déjà. Avec Rumour has it qui dit que des conneries et qui va me foutre la honte devant la ville au complet, ça va… mais c’est pas mon seul souci… Y’a Siobhàn plus loin, avec Graham – un de ses pères, celui de qui elle tient son nom de famille – avec elle. Ils doivent sûrement être entrain de parler du fait que je sois là, à voir l’expression sur son visage. Graham passe par moi, me tapote l’épaule et disparaît ensuite dans la foule. Le temps que je me retourne, il est déjà loin et a rejoint ma mère. « Bonne soirée. » que je souffle entre mes dents, voulant le lui dire plus fort. Putain, fallait vraiment que ça tombe comme ça… De toute façon, je me suis habitué à ce que rien tourne dans mon sens quand je tente de faire un truc bien. « La charité ne fait pas partie de mes priorités, mais ça reste quelque chose d’important et j’me suis dit qu’une contribution de me part ne pouvait pas faire de mal. » Je m’avance encore vers elle, je sais qu’elle va sûrement être froide, mais je veux voir jusqu’où je peux vraiment aller avec elle avant de laisser complètement tomber pour ce soir. « Et non, c’est pas pour Abbey que je suis venu, mais ouais t’as raison, elle est charmante avec son copain à son bras. » Je sais que le sourire qu’elle m’adresse est faux, mais elle l’admettra pas, trop de fierté. Je m’approche encore, me permettant d’entrer dans la zone dangereuse. « Tu vas m’éviter encore longtemps ? Parce qu’aux dernières nouvelles, il faut être deux pour coucher ensemble, t’sais… » Dis-je, avant de sortir mon paquet de clopes de ma poche et d’en tirer une. Siobhàn n’a jamais vraiment été d’accord pour que je fume, mais ça a toujours été hors de mon contrôle, alors j’ai jamais réellement essayer d’arrêter pour voir ce que ça ferait. Et pour la dernière année ça m’a bien servi, surtout quand je prenais des cuites monstres et que je tentais par n’importe quel moyen de couvrir mes cravings d’elle. J’allume ma clope et taffe dessus, en attendant qu’elle trouve de quoi me répondre qui représenterait une raison plausible pour ne pas vouloir me parler, à part les marques d’ongles qu’elle a laissé dans le bas de mon dos il y a quelques jours…
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MessageSujet: Re: how deep is your love. (levi)   how deep is your love. (levi) EmptyMer 29 Fév - 4:48

Partir ou rester, craquer ou résister. C’était les seuls mots hélas qui résonnaient dans ma tête depuis le retour de Levi. Je ne savais que trop bien l’influence qu’il avait toujours eu sur moi. Une influence sur ma façon de voir les choses, sur mon désir et aussi mes sentiments. J’ai toujours été réticente à imaginer qu’il reviendrait. Mes pères me disaient que ça finirait par arriver. Ils me rappelaient que la famille de Delmonte était ici et qu’elle comptait énormément. Je savais qu’ils avaient raison mais je me contentais d’espérer que ce ne soit pas vrai au fond, que les mauvais souvenirs liés à notre divorce l’empêcheraient de revenir en ville. Je me suis trompée sur toute la ligne. Son retour marque un satané bouleversement dans mon quotidien et surtout dans ma vie de couple avec Josh. Il sait que Levi est de retour et pour être honnête ça ne l’enchante guère du tout. Il m’a demandé à plusieurs reprises si l’on s’était revu. D’un hochement négatif de la tête, j’ai simplement répondu. Je ne me voyais pas lui dire que oui, c’était le cas et qu’en plus on avait couché ensemble. De toute façon, ce n’était qu’une vulgaire erreur. Il était hors de question de remettre le couvert avec mon ex-mari parce que ça finira par vraiment devenir une situation catastrophique. J’aurais mieux fais de rester chez moi, avec Matty et Josh. Je crois que ça aurait pu éviter une telle confrontation et surtout ça : ce jeu stupide qui semble s’instaurer entre nous. On a deux caractères conséquents et aucun de nous n’est prêt à faiblir devant l’autre. Ça a toujours été ainsi et on dirait que même un an de séparation n’aurait pas suffit à nous faire évoluer. Levi compte me pousser à bout – il y arrive parfaitement. Et moi, je ne compte pas lui octroyer le droit de revenir après tout ce temps pour prétendre ruiner ce que je me suis efforcée de construire maladroitement. Un seul regard complice à Abbey aura suffit à me rendre folle de jalousie. Je sais pertinemment qu’il était célibataire et en droit de coucher avec qui il l’entendait mais ce n’est pas pour autant que c’est un fait que je tolère. Levi est et restera à moi quoiqu’on dise et quoiqu’il se passe. On a passé treize ans ensemble, il a constitué toutes mes premières fois, il a été mon premier et surtout au fond mon dernier grand amour. Je compte m’expliquer avec Abbey de toute façon et s’il faut je ferais comprendre à toutes les filles qui estiment avoir une chance avec lui, que ce n’est pas la peine de se nourrir d’illusions qui n’aboutiront pas. Je me sens coupable et sûrement détestable de ressentir cet accès de colère en moi alors que je suis en couple avec Josh. Pourtant, c’est incontrôlable. Je ne supporte pas l’idée d’imaginer mon ex-mari avec une autre que moi et ce n’est pas prêt de changer de toute façon. Le principal concerné me regarde l’espace d’une seconde alors que la silhouette de mon père au loin disparaît totalement de mon champ de vision. Je regarde autour de moi pour être certain d’être seule et que personne n’ira ébruiter des rumeurs infondées – pour l’instant. Levi s’avance encore un peu plus créant une certaine proximité entre nous qui ne me trouble qu’un peu plus. Il me parle de sa rapport à la charité, ce qui me sourire intérieurement parce qu’on sait tous pourquoi il a décidé de venir ce soir. Je ne dis rien, restant statique face à lui. Mon regard toujours aussi froid s’ancre dans le sien. Il remet Abbey sur le tapis et mes poings se serrent d’un cran. Je garde mon sourire de façade alors qu’il s’approche encore pour me parler cette fois-ci de ma capacité parfaite à l’éviter, parlant même de notre moment intime d’il y a quelques jours. Je soupire, gênée de sentir son corps presque contre le mien. C’est ni le lieu, ni le moment. Il finit par sortir son paquet de cigarette en allumant une dans la foulée. « Je sais qu’on est deux pour le faire, mais à mon sens on est pas deux à vouloir que ça se reproduise. C’était une erreur. Une simple et malheureuse erreur. » Je souffle avant de tourner les talons pour marcher quelques mètres plus loin et Levi ne se gêne évidemment pas pour me suivre. Je me retourne agacée alors qu’il s’adosse au mur derrière la salle communal me regardant comme s’il savait au fond de lui que je pourrais craquer à n’importe quelle seconde. « Passer de la place de mari à celle d’amant ou même d’erreur, tu avoueras que c’est difficile Levi. » J’affiche un sourire me voulant blessante avec lui. Il continue de savourer sa cigarette alors qu’une de mes mains se glisse sur le sommet de ma nuque. Je ferme les yeux espérant secrètement qu’en les ouvrants à nouveau, il ne soit plus là. Je le fixe et l’envie monte de plus en plus. Je repense à ce qu’il a fait avec Abbey et ça ne décuple qu’un peu plus mon envie de lui démontrer que la seule capable de le rendre dingue, c’est moi. Je le fixe, me rapprochant dangereusement avant de me stopper devant lui. « Je ne me fais pas de soucis pour toi de toute façon. » Perdant le contrôle une première fois, mon index vient ripper contre sa bouche avant de descendre le long de sa chemise pour s’arrêter à son bas-ventre. Je prends sa cigarette, tirant une latte dessus en oubliant ma maladie et le reste. Je souffle la fumée en direction de son visage avant de lancer le mégot plus loin. « Tu trouveras facilement une remplaçante. Abbey y est passée, va savoir qui sera la prochaine. » Mon souffle gravitent autour de ses lèvres alors que mon corps se presse que très légèrement contre le sien. D’une main, je déboutonne son pantalon oubliant tout autour de nous. Le bout de mes doigts se glisse dans le sous-vêtement de Delmonte, se mettant à frôler son sexe. Il se crispe surpris. Je me mets à déconner encore, l’alcool en cause pour beaucoup et mon désir incontrôlable pour lui aussi. La place dans son pantalon se fait de plus en plus faible et ma main vient à présent caresser franchement sa masculinité. Il soupire et je me rapproche un peu plus. « Je suis certaine que tu pensais à moi quand elle était contre ton corps. Ce n’est pas vrai ? » Il ne répond pas et la pression exercée par ma main autour de son sexe se fait plus grande, entamant à présent une succession de mouvements de vas et vient. « Je le sais. » Ma voix est suave et mes lèvres frôlent les siennes avant de se déporter dans son cou pour remonter jusqu’à son lobe d’oreille. Ma langue passe contre celui-ci. Son odeur titille mes narines et me rappelle les moments du passé. Je continue d’appuyer contre son sexe, connaissant parfaitement ses points faibles. « Tu es aussi faible que moi. » Ma bouche dépose des baisers contre sa peau avant de cogner contre sa mâchoire puis dans un élan de passion démesurée, je capture sa bouche dans un baiser passionné. Il laisse échapper un gémissement contre mes lèvres sûrement du à la façon dont ma main moleste son entre jambe. Mon autre main elle serre sa nuque pour approfondir l’échange de nos baisers. Je sens que la situation m’échappe et ça ne me pousse qu’un peu plus à continuer, refusant de tout stopper.
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MessageSujet: Re: how deep is your love. (levi)   how deep is your love. (levi) EmptyMar 13 Mar - 6:56

De tous les endroits où j’aurais présentement pu être, j’ai choisi la soirée de charité pour une seule et unique raison : pas seulement pour faire des dons, mais voir Siobhàn. Je savais qu’elle y serait, elle est une de ces personnes qui aime donner de son temps aux autres et aider du mieux qu’elle peut en espérant que les gens soient assez bons pour redonner à la société ensuite. Je crois qu’elle a toujours eu cette certaine vision des gens, comme quoi qu’ils pouvaient être naturellement bons et qu’ils avaient pas besoin de motifs pour l’être. C’est faux, pour ma part, en tant qu’avocat ayant défendu bien trop souvent des connards, je sais que c’est pas vrai. Les gens se donnent toutes sortes d’excuses bidon pour agir comme des merdes. Ils pensent que parce qu’ils en ont une qu’ils jugent bonne, d’excuse, ils peuvent sérieusement se permettre de faire chier le reste du monde entier avec des conneries qui sont plutôt inutiles qu’autre chose. Être pris dans ce milieu est pas sain pour quelqu’un de fragile, quelqu’un qui pourrait craquer sous la pression ou tout court, parce que c’est dur de garder un air totalement impartial quand on se fait juger, quand on juge et quand on aide à définir qui juger. Je voudrais aucunement être de l’autre côté des barreaux, parce que j’ai trop à remettre en jeu si c’est le cas. Siobhàn, son enfant avec l’autre pédé, sur lequel je dois m’efforcer d’obtenir plus d’informations. Si je compte la reprendre un jour, il va falloir que je connaisse chaque détail pixellisé de sa petite vie parfaite avec Miller, que je puisse la détruire petit à petit, pour ainsi prendre la place qui me revient de droit : à ses côtés. J’ai jamais demandé à qui que ce soit de prendre Siobhàn d’entre mes mains quand je me cassais pour New York, alors je comprends pas comment il a pu penser qu’il avait le droit de faire quoi que ce soit avec elle. L’idée qu’il l’ait touchée aux mêmes endroits que moi me répugne, pourtant quand je la regarde, je vois la gamine de 15 ans de qui j’suis tombé raide dingue et qui m’envoyait bouler pour me faire comprendre qu’elle voulait pas de moi, mais que ça finirait par changer de toute façon. Quand on a couché ensemble pour la première fois, elle a compris qu’elle venait d’officialiser sa non-réticence envers moi. En acceptant que j’sois le premier à qui elle se donne complètement, elle a relevé la barrière qu’elle avait soigneusement construit pour pas que les gens la voient telle qu’elle est. J’ai vite compris son jeu et j’ai pas pris le temps de rentrer dedans, j’me suis frayé une place parmi les gens importants de sa vie et je l’ai regardé évoluer. Je sais pas comment ça a été possible, mais chaque jour passé avec elle, elle a embelli et m’a rendu meilleur. J’crois que j’ai toujours su qu’elle était la meilleure partie de moi, c’était juste plus dur à admettre à cause de mon orgueil naturel et ma fierté de con. J’aime le fait qu’elle soit autant sur la défensive, ça montre juste que j’ai raison et qu’elle est entrain de s’enfoncer. Je comprends pas comment elle peut croire avec certitude que ses paroles vont me faire fléchir alors qu’elle est là, presque tremblante de rage/jalousie à me les lancer comme si c’était sensé initier en moi une quelconque réaction négative. « Tu le voulais autant que moi. La preuve ? Tu m’as ressauté dessus alors que tu pouvais très bien me foutre dehors. Regarde-moi au moins quand tu dis des conneries, que tu vois dans mon visage l’expression que j’ai face à tes mensonges. Tu peux dire c’que t’en veux, tu sais que t’as tort et ça va sûrement finir par te revenir, tous ces gémissements, les marques d’ongles que t’as laissé dans le bas de mon dos, moi entre tes jambes, toi soufflant dans mon cou… »

Je la regarde gesticuler pour tenter de m’esquiver. Ça ne fonctionne pas, je crois qu’elle sous-estime l’étendue de mon effet sur elle et surtout comment ça paraît de l’extérieur. Je pourrais l’embrasser en ce moment-même que sa gifle partirait seulement après un déclic pendant lequel j’aurais le temps de la serrer contre moi et de l’emprisonner, la forçant à garder sa position. Un déclic qui me permettrait quand même de parvenir à mes fins. « J’ai jamais été ton amant, pas hier, pas aujourd’hui, ni demain. Je serais jamais ton amant Siobhàn… Donne-moi la place que tu veux me donner si ça te chante, ça me fait juste rire que tu crois aussi fermement que je représente plus rien maintenant. » Elle veut jouer à un jeu où elle pense que je vais me gourer et qu’elle va pouvoir gagner. Je suis pas dupe, je connais ses tactiques par cœur et ça me fait presque de la peine de voir qu’elle veut s’y essayer alors que tout ce qu’elle va obtenir de moi sera une réponse détournée à chaque remarque hors contexte et portant sur la vie privée que j’ai en dehors d’elle. « Je sais pas, c’est une question que j’me pose tous les jours, comme quoi j’ai vraiment pas envie d’être seul et que j’ai besoin d’une fille pour combler mes envies incessantes provoquées par la dernière fois que j’me suis retrouvé entre les jambes d’une brunette sulfureuse. » Que la session « erreur inoubliable » commence, j’ai très envie de m’y adonner ce soir. Je pensais pas avoir droit à un bonus en venant, mais faut croire que j’ai bien fait en fin de compte. Son doigt défile le long de ma chemise et s’arrête à ma ceinture. Elle prend une taffe de ma clope et la jette plus loin, merde. Elle me fait perdre mon seul point d’équilibre. Elle s’approche et détache mon pantalon, insérant lentement sa main dans mon boxer. J’avale difficilement ma salive à ce moment-là, serrant les poings le long de mes bras. Je la regarde dans les yeux, la défiant. Elle se gêne pas pour commencer à empoigner mon sexe. Elle veut me faire rager, ça me turn on. Malheureusement pour moi, je suis qu’un pauvre homme qui cède à quelques soupirs quand une femme fait littéralement vibrer sa queue entre ses mains en déversant des mouvements de vas-et-viens. « Autant que tu voulais gémir mon nom quand Josh passait ses mains contre ton corps… » Elle me tease, elle le fait à mort et ça me donne envie de me déchaîner. Sa langue fait le tour de mon lobe d’oreille, avant que sa bouche descende dans mon cou et provoque une cascade de baisers jusqu’à ma mâchoire. « Contrairement à toi, je le nie pas. » Je souffle, commençant à ne pas pouvoir respirer correctement. « Faut croire que c’est contagieux alors d’être faible. » Elle m’embrasse maintenant à pleine bouche et avec une passion inconnue jusqu’à présent. Elle se moque de moi en molestant fermement mon sexe et en souriant contre mes lèvres. Je lâche quelques soupirs, impossible de ne pas le faire. Plus ça va, plus je me dis que si je réagis pas, elle va gagner et je veux pas de ça. Nos langues sont en plein terrain de combat mortel, savoir laquelle va l’emporter, j’refuse que ce soit elle ! Je coupe le contact, sentant mon pantalon vraiment trop serré. Putain de merde, j’suis complètement bandé et le sourire de Siobhàn pour démarquer le fait qu’elle l’ait vu est immanquable. « Tu veux jouer ? C’est bon… Te plains pas après que t’es innocente et que tu sais pas ce que tu fais. » Je la décolle légèrement, me sentant plus pouvoir respirer parce qu’elle a bouffé tout mon air et ma bulle a été complètement pétée par sa main venant s’immiscer dans mon pantalon pour me branler, façon Driscoll. Elle veut me faire ramer, elle va prendre aussi, ça c’est sûr. Je la prends par les bras et la fais virevolter à ma place, une fois que son dos est contre le mur, je remonte sa robe rapidement, me mettant à genoux pour retirer complètement sa culotte – que je vais garder en guise de souvenir de cette soirée animée – avec une main, pendant que l’autre tient sa jambe pour ne pas qu’elle bouge ou qu’elle ait un moment de lucidité qui lui permettrait de se sauver après m’avoir chauffé. Un doigt part du haut de son intimité pour ensuite descendre et remonter lentement. Je reste à l’extérieur pour le moment, relevant une de ses jambes pour la mettre par-dessus mon épaule. Ma langue est fin prête à mener le combat et s’approche ‘gracieusement’ pour commencer à titiller son intimité. Le doigt en question s’immisce en elle, la faisant relâcher quelques soupirs. Un deuxième doigt entre en action et suit le mouvement de vas-et-viens que j’ai lentement commencé à exercer. Ma langue recouvre chaque recoin de son entre-jambes et entre en collision avec mes doigts – maintenant à trois – et j’accélère clairement le rythme de ceux-ci afin d’atteindre mon premier but : son premier orgasme. Étonnement, ou pas, son autre jambe se relève aussi et je réussis dans un élan d’inspiration à la mettre sur mon autre épaule. J’suis en total contrôle de Siobhàn et ses mains serrant mes cheveux me donnent la confirmation qu’elle est complètement dingue. J’entoure ses jambes de mes bras pour mieux la positionner et continue de faire s’agiter avec précision et rapidité ma langue qui tournoie par moment exactement au bon endroit. J’effectue une succion minime sur son point le plus sensible et la seconde d’après, ma langue revient s’étendre sur son entre cuisses de manière à ne pas laisser un seul recoin isolé. Je crois qu’elle tente de me repousser quelque peu parce qu’elle arrive plus à encaisser les coups de langue que j’envoie à tout va, ses cuisses se resserrent autour de ma tête et elle se crispe/cambre un tant soit peu, plaçant ses mains sur mon visage cette fois, baissant la tête pour croiser mon regard, tandis que ma langue est toujours au travail. Elle se mord la lèvre inférieure et je ferme les yeux dans l’instant, savourant la satisfaction de lui avoir fait obtenir un orgasme.
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MessageSujet: Re: how deep is your love. (levi)   how deep is your love. (levi) EmptyMar 13 Mar - 18:51

Je reste contre lui – ma main molestant littéralement son entre-jambe. Quitte à perdre le contrôle, autant le faire franchement. Je le fixe dans les yeux mordant ma lèvre inférieure. Il souffle – se crispe et c’est exactement ce que je voulais. Ses paroles ne m’atteignent pas et je ne lui avouerais jamais que retrouver la chaleur de son corps m’a rendu folle et que depuis je n’avais qu’une envie : recommencer. Cette alchimie qui nous liait avant n’aura pas disparu durant cette année de séparation. Parfois, une part de moi aurait espéré que ce soit là cas, parce qu’on ne serait pas dans une telle situation. Ma main reste enroulée autant de son sexe et ma bouche elle ne quitte pas la sienne. On s’embrasse comme deux acharnés et aucun ne veut réellement quitter l’étreinte de nos lèvres. Sa masculinité prend de plus en plus d’ampleur et ça ne me fait sourire qu’un peu plus. Je suis certaine que toutes les pétasses qui a du baiser pour tenter de m’oublier, ne lui faisait pas un tel effet. Mes mouvements sont plus vifs, déstructurés même à cause de la vitesse. Levi quitte finalement mes lèvres en me disant que si je veux jouer on va jouer, mais qu’il ne faudra pas que je vienne me plaindre. J’affiche un sourire victorieux sur mes lèvres sans le quitter du regard. Ce dernier me retourne alors, mon dos butant contre le mur à présent. Ma poitrine se soulève nerveusement. Je le regarde, la bouche entrouverte quelques secondes. J’en reviens pas qu’on fasse ça ici, derrière cette salle communale. Suffirait que quelqu’un vienne fumer sa clope et on est foutus. Je veux pas que quelqu’un découvre ça, je ne veux pas quelqu’un sache qu’on couche ensemble alors que y a Josh dans ma vie. Ce n’est peut-être pas aussi fort qu’avec Levi mais ça ne veut pas dire que je n’ai pas de sentiments pour lui. Je voudrais être capable de résister, de retourner en arrière et d’empêcher Delmonte de revenir dans ma vie, mais c’est impossible. Il soulève ma robe furieusement avant de se baisser lentement pour se foutre à genoux devant moi. Je sais ce qui va arriver, ça me tue. Je voudrais le repousser – le gifler et me casser loin d’ici mais j’y arrive pas. L’envie, le désir est plus que fort que n’importe quoi là. Ma petite culotte glisse doucement contre mes jambes et ce dernier finit par me l’ôter. Je soupire, une de mes mains se plaquant contre le mur froid. Je sens son doigt se poser sur le sommet de mon intimité. Ce dernier glisse le long de celle-ci sans la pénétrer pour autant. Je me mords l’intérieur de la joue pour ne pas laisser échapper un gémissement tellement cette « punition » est agréable. Je baisse mon regard vers lui, il sourit sûrement fier de l’effet qu’il me fait. Je le déteste à ce moment précis tellement le voir jubiler m’emmerde. Ma jambe se relève avant de se caler contre son épaule. Je me sens déjà tremblante et je crois que c’est rien en comparaison de ce qui va arriver. Je laisse échapper un soupire plus fort, mes ongles et ma main se pressant contre les épaules de Levi. Sa langue se pose lentement sur mon intimité. Je soupire un peu plus alors qu’un doigt s’immisce en moi sans attendre. Je retiens en gémissement en mordant ma lèvre, me laissant aller à onduler mon bassin aussi pour sentir un peu plus son doigt qui est bientôt rejoint par un autre. Mes mains empoignent sa chevelure sans aucune pitié, le forçant presque à accentuer les mouvements salaces de sa langue. Je me crispe de plus en plus tout en penchant ma tête parfois pour le regarder. J’écarte machinalement ma cuisse un peu plus sur le côté pour profiter encore mieux de ses doigts qui viennent et vont profondément dans mon intimité. Je me sens totalement ailleurs, ayant même l’impression de planer à des kilomètres au dessus de la terre. Je me mets à gémir, n’y pouvant plus, n’ayant tout simplement plus rien à foutre de me faire remarquer ici. Je me sens partir, mon corps tremble, mon intimité se fait de plus en plus brûlante. J’ai l’impression que mon bas ventre est en train d’exploser. Dans un soupire final, j’extirpe le prénom de Levi d’entre mes lèvres. Pas une seconde, pas deux, aucun répit et mon autre jambe se place à présent sur son autre épaule. Il me soutient contre le mur et me possède totalement. Je mords ma lèvre en sentant mon cœur battre la chamade. Je me laisse totalement faire, sentant sa langue s’agiter entre mes jambes. Il ne me ménage pas et ça m’importe peu. Je bouge mon bassin contre sa bouche pour sentir un peu plus les effets de celle-ci, ne me gênant pas pour lâcher des gémissements plus puissants que les autres. Mes mains tirent littéralement ses cheveux tellement je suis en train de prendre mon pied. J’ai l’impression que mes sens sont triplés depuis l’accouchement et Delmonte sait exactement comment faire augmenter cette sensation. Mes jambes se serrent autour de son cou alors que je sens clairement un orgasme me transcender de l’intérieur. Je gémis son prénom tout en me crispant de plus belle, sentant une explosion indéfinissable me prendre de tout part. Je reste ainsi quelques secondes sans bouger – mes jambes tremblent. Je tente de retrouver un rythme cardiaque normal avant d’ôter chacune de mes jambes de ses épaules. Il veut se redresser mais ma main se pose contre sa tête l’empêchant de bouger. Je souris en coin. Il a cru pouvoir faire ça sans conséquences de ma part c’est raté. Je descends ma robe d’une main avant de me baisser lentement à sa hauteur – pour frôler ses lèvres. Mon regard croise le sien et une main se pose sur son torse pour le forcer à s’allonger sur le sol. J’oublie tout. Je me mets sur lui à califourchon, ma bouche s’érigeant contre la sienne. Mes deux mains déboutonnent sa chemise alors que ma langue passe sur la commissure de ses lèvres. J’écarte le bout de tissus sur les côtés tout en laissant ma langue glisser sur le sommet de son torse – puis son ventre avant de remonter alors que je le regarde en souriant. Une main descend contre son ventre alors que mon index glisse contre son sexe, commençant à teaser le bout de ce dernier en tournant autour de manière vive. Je remonte près de ses lèvres, ma bouche ripant contre sa mâchoire avant de s’étendre dans sa nuque. Je suçote son lobe d’oreille, l’aspirant et le faisant disparaître entre mes lèvres par moment. « Aucune salope ne te fera autant d’effet. » Que je dis d’une voix suave avant de le fixer en souriant. Je descends progressivement jusqu’à son bas ventre. Je prends son sexe dans ma main remontant celle-ci du sommet de sa masculinité jusqu’à la base. Il se crispe et ça me fait d’autant plus sourire. Mes lèvres se portent finalement contre son sexe, celui-ci disparaissant totalement dans ma bouche. Mes ongles griffent sa hanche alors que langue tourne lentement et sensuellement autour de sa masculinité bien durcie à présent. J’aspire celle-ci par vague la retenant au creux de mes lèvres avant de relâcher la pression reprenant de simples mouvements de vas et vient. Je ferme les yeux pour continuer dans cette voie, quelques bruits de succions résonnant dans le silence environnant. J’avale de plus en plus son sexe dans ma bouche, refusant de ménager Delmonte après ce qu’il m’a fait auparavant. J’accélère le rythme de ma bouche, y allant comme une acharnée par moment et me calmant par d’autres. Quelques mèches de mon chignon sont extirpées et frôlent le ventre de Levi. Mes yeux surplombent les siens et l’objet de son plaisir est totalement coincée dans me bouche subissant les foutres de ma langue taquine. Il se crispe de plus en plus sa main passant près de mes cheveux. Je souris avant de me redresser passant ma langue contre mes lèvres. Je monte sur lui à nouveau, ma bouche déposer une lignée de baisers contre son torse avant de l’embrasser avec passion. Mes mains s’enfoncent dans ses cheveux et je continue de remuer mon bassin. Mon entre jambe humide se bloque contre son sexe et je ne bouge plus, me contentant de le fixer – la bouche entrouverte.
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