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 i was happier then with no mind-set... ✘ -tyler

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MessageSujet: i was happier then with no mind-set... ✘ -tyler   i was happier then with no mind-set... ✘ -tyler EmptyMar 19 Juin - 21:32


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Tu te consume de l’intérieur, tu brûles et tu le gardes pour toi surtout. Autrement tu passes forcément pour un con.SKINS
ft. TYLER &&. SUTTON
2012, ARROWSIC'S STREET.

En fermant la porte de chez Fernando ce matin là, elle poussa un soupir de soulagement. La matinée avait été rude, mais elle était enfin terminée. Et en sortant de l'appartement, elle tira un trait sur tout ce qui venait de se passer. Le jeune homme l'employait depuis quelques semaines et elle n'avait jamais eu à se plaindre. Cette fois là, elle n'eut non plus à rechigner : l'endroit était plutôt propre et elle n'avait à passer qu'un coup superficiel sur tous les meubles et le sol. Elle se demandait tous les jours ce qui avait poussé Ferny à engager une femme de ménage, alors qu'il était soigné et organisé. Rien n'était jamais vraiment sale et de plus, il la payait déraisonnablement. Elle avait un salaire inouï, pour une à deux heures de balai par jour. Mais elle n'avait jamais osé lui demander pourquoi. C'était son choix, à lui. Dans le fond, ça ne la regardait pas. Si ça n'avait pas été elle, ça aurait été une autre. Et puis, elle commençait à vraiment bien s'entendre avec lui. C'était un homme doux, altruiste et profondément gentil. Il ne l'avait jamais traitée comme une sous-merde, alors qu'elle était la boniche qui nettoyait ses chiottes. Et ça, c'était merveilleux. Mais ce matin là, un petit souci vint perturber leur train-train quotidien. Rien de bien méchant, juste de quoi les mettre assez mal à l'aise tous les deux. Alors que Sutton finissait de ranger la vaisselle qu'elle venait de nettoyer, le jeune homme sortit de sa chambre, apparemment pas bien réveillé. Petit détail technique: il était nu. Complètement nu. Sue échappa un cri de surprise, lâcha l'assiette qu'elle tenait entre ses doigts et lui se cacha comme il put avec ses mains. Il rougit, elle ria aux éclats et il afficha un rire jaune. Puis après l'amusement, vint la seconde de la gêne. D'un signe de la tête, ils se mirent d'accord pour que rien ne se soit jamais passé, et il repartit à reculons dans sa chambre, pendant que Sue retourna à sa vaisselle. Incident pas dramatique, mais assez saugrenu, tout de même.
Elle ne put retenir un petit rire en repensant à la scène, et une fois celui-ci expulsé, elle put prendre une grande inspiration afin d'oublier cette anecdote. Ça ne les regardait qu'eux, et ils s'étaient entendus, par un regard, à ce que tout ça soit effacé de leur mémoire. Le lendemain, elle devrait faire comme si ne rien n'était, elle lui avait promis, silencieusement. Quelle folle matinée, tout de même. Jetant un bref regard à son téléphone portable, une vieille cabine téléphonique en noir et blanc -elle n'avait pas l'utilité d'un truc high-tech, n'ayant besoin que de téléphoner et d'écrire des messages, ça lui suffisait bien- elle s’enquérit de l'heure. Onze heures seize. Il lui restait un peu moins de trois quart d'heures avant de prendre son poste à la pâtisserie de Jersey. Elle avait tout juste le temps de repasser chez elle, récupérer deux trois affaires et de s'y rendre. C'est pourquoi elle se mit en route immédiatement.

Dans son appartement, elle ne passa que quelques minutes, le temps de récupérer de quoi se rouler un joint pour la route et de laisser un mot à Edward pour lui dire qu'elle lui avait laissé les cinq dollars qu'elle lui devait sur la petite table du salon. Claquant la porte de l'immeuble, elle alluma son pétard et se mit en chemin. Elle était à deux rues de la pâtisserie, elle n'en avait pas pour longtemps. Mais elle aimait bien arriver un peu à l'avance afin de s'acheter de quoi grignoter pour midi. Le joint, ça donne faim. Et elle avait beau dire, mais les cupcakes de Jersey étaient absolument divins.
Mais une surprise l'attendait au moment où elle tournait au premier croisement. De l'autre côté de la rue, au passage piéton, était assis sur un piquet un homme qu'elle connaissait bien. Très bien. Trop bien. Il n'y avait personne sur la route à ce moment là, si bien qu'elle ne put prendre le temps de réfléchir ou de changer d'itinéraire. Elle ne put faire comme si elle ne l'avait pas vu, puisqu'il lui l'avait vue apparemment. De plus, ses yeux ne pouvaient se détacher de la silhouette du jeune homme. Et s'approchant de lui, lentement, elle marmonna un « Tyler ? ... » à peine audible. Il devait l'avoir entendue, puisqu'il se leva afin de lui faire face. Elle resta plantée là, quelques secondes. Ils se regardaient, sans un mot. Que faisait-il là ? L'attendait-il ? Son coeur battait à tout rompre et sa respiration était haletante. Elle redoutait de devoir s'expliquer. Elle avait peur de ce moment où elle le croiserait, où elle devrait répondre de son absence. Et le voilà qui s'amenait plus tôt qu'elle ne le pensait. « Tu m'excuseras, mon service prends dans cinq minutes. Que... Qu'est-ce qui t'amènes ? » mentit-elle. D'abord, il lui restait un bon quart d'heure avant de prendre son service. Et puis, elle se doutait bien de la raison de son apparition, si tant est qu'il était là pour la voir. Il voulait des nouvelles d'Edward. Il n'était pas au courant qu'il vivait chez elle, tout du moins le pensait-elle. Elle évitait ses coups de téléphones et répondait rarement à ses textos, ce qu'elle n'avait jamais fait jusqu'à maintenant. Elle l'ignorait, oui. Non pas parce qu'il était détestable, mais parce que dans cette histoire, elle avait choisit son parti. C'était Ed', et ça serait toujours Edward. De plus, c'était lui la victime dans l'affaire. Mais de devoir s'éloigner brusquement de Tyler, depuis le drame, la tuait à petit feu. Ils avaient leurs habitudes ; et bien qu'il n'était pas vraiment fréquentable, elle... l'adorait. Et puis, elle n'était pas la personne la plus fréquentable de la ville non plus.
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MessageSujet: Re: i was happier then with no mind-set... ✘ -tyler   i was happier then with no mind-set... ✘ -tyler EmptySam 23 Juin - 9:41




Sue & Tyler Ϟ

Enjambant le désastre total que j'avais fait dans la pièce, je claquai la porte de mon appartement brusquement. J'allumai une énième cigarette avant de m'engager dans la rue. Je crus voir Edward, avec une fille d'un visage inconnu. J'étais persuadé de l'avoir vu devant ma rue, du haut de ma fenêtre. J'étais incapable de parler, de crier son prénom. C'était comme si je n'avais pas le droit de prononcer n'importe quoi. Et si c'était lui, si c'était vrai. L'envie de remonter le temps ne fus-que une minute, pour en avoir le coeur net me brûlait de l'intérieur. Je regardai à gauche, à droite, mais pas de traces de O'Malley. La drogue arrivait-elle à me faire des hallucinations? Si c'était le cas, c'était mal, horriblement cruel de montrer des images inventées au cerveau. Je fermai les yeux un instant, pour respirer et trouver l'air que mes poumons ne voulaient pas recracher. Étouffer jusqu'à mourir. Je sentais la fin si proche, mais pourquoi se faisait-elle petite? Soudain, des pneus de voitures sifflèrent sur la route et un klaxon éveilla tout le quartier. Une femme avait hurlé de frayeur. Je rouvris mes yeux et vu cette voiture qui se trouvait à deux centimètres de moi. Je restai muet face à l'accident que j'avais évité. J'étais en plein milieu de la route, immobile. Le chauffeur arrêta le moteur et vint me voir, il me contourna pour vérifier si je n'étais pas blessé. Il essayait d'attirer mon attention, me faire réagir. Mais je ne bronchai pas, j'apportai juste ma cigarette à mes lèvres fines avant d'expirer la fumée dans l'air. Après de longues secondes, je fis demi-tour et m'engageai sur une autre rue. Je faisais vraiment n'importe quoi. Impossible de me reconstruire. Quelle vie de chien. Comment pouvait-on perde tout en un claquement de doigts? C'était pire que de se faire larguer car en plus d'Edward, j'avais perdu cette bonasse d'Izzie, mais bon je m'en étais déjà remis. Et Sue. Qu'est-ce qu'elle foutait? Je connaissais déjà la réponse; elle avait appris la rupture d'Ed et Izzie ainsi que le coup foireux de ce vieux Tyler. Du coup, elle m'évitait. J'en étais persuadé. Après trois appels manqués sur son téléphone, j'avais abandonné. Elle m'avait abandonné. Pour une fois que j'étais vraiment attaché à une fille... Tout s'écroulait comme un château de cartes au ralentit. Il y avait certaines cartes que je pouvais redresser, mais je ne connaissais plus les règles du jeu. Je jetai mon mégot à terre et l'écrasai. Je mis mes mains dans les poches et décidai soudainement d'aller voir Jersey dans son petit magasin de pâtisserie. Je lui avais manqué de respect la dernière fois près du lac, mais cela ne voulait pas dire que j'allais m'excuser. Ma visite était imprévue comme toutes les autres. Je n'avais vraiment rien à faire de ma journée à part me faire écraser par une seconde voiture peut être. Dix minutes plus tard, je me retrouvai devant la vitrine des petites merveilles sucrées. Jersey était là, elle rangeait des cupcakes sur le comptoir. Elle ne me regardait pas. J'étais invisible. Aussi invisible à ses yeux. Mon regard descendit vers le sol. Pas elle. Je longeai le magasin puis m'arrêtai près d'un passage pour piétons. Je m'assis sur un piquet et allumai une autre clope. La fumée que je recrachai contourna les formes d'une silhouette au loin. Une jeune fille qui, elle aussi fumait. Elle allait dans ma direction. Sue. Je me redressai légèrement en la regardant. La jeune femme avait l'air aussi embarrassée que moi. Elle prononça mon nom. Sa douce voix m'avait manqué. Je me levai et m'approchai d'elle. Je l'observai d'un air si froid et déçu qu'elle hésitait à rompre le silence ou m'ignorer comme elle le faisait jusqu'à ce moment. Ces quelques secondes, voir minutes à nous regarder face à face me faisaient penser que j'étais dans un rêve. Elle ne pouvait pas être là, maintenant. C'était surement encore une autre hallucination. Mais j'espérai, au plus profond de moi, qu'elle était bien en chair et en os. Je fronçai les sourcils et réussis à lui glisser quelques mots. « Tu ignores mes appels, tu m'oublies, mais pas mon prénom. » Je serrai les dents. Je n'osai plus la regarder, je baissai les yeux. « Comment oses-tu?! Espèce de... » Je n'aimais pas l'insulter, je ne le faisais que rarement ou quand elle le méritait. « Sors de ma vue, vas-y dégage de là. Continue ton chemin, va retrouver tes petits-copains débiles, je n'ai franchement plus rien à te dire Sue. » Je bouillonnai sur place. Je n'arrivais pas à contrôler mes émotions. J'avais envie de la prendre dans mes bras et de l'entendre dire que jamais plus elle me fera un coup pareil. Mais j'étais trop rancunier. Je digérais mal cette séparation, ce manque de nouvelles de sa part. Je me remémorai encore nos nombreuses sorties à revenir complètement bourré et shooté. Un léger sourire s'afficha sur mon visage. Je ne pouvais pas en vouloir à Sue, elle avait surement ses raisons. Mais c'était juste que ça me faisait horriblement mal de l'avoir perdue. « Excuse-moi. Je... Je ne m'attendais pas à te voir, c'est surement ça. J'étais venu voir Jersey mais elle semble être occupé enfin peu importe. Mais je t'en prie, fais ce que tu as à faire, te fais pas de bile pour moi. » répondis-je calmement. Par dessus les épaules de Sue, je vis un homme traverser à toute allure. Mon visage se raidit. Je contournai la jeune fille pour essayer de deviner qui était ce piéton. Ce n'était pas Edward. Je soupirai. Je n'avais toujours que des faux espoirs en tête. Tout le temps, n'importe où, n'importe quand. Je me rapprochai d'elle, la mine plus triste. Elle devait surement me prendre pour un fou. « Je croyais avoir vu... Non, j'ai rêvé. » Je mis mes mains dans mes poches puis portai mon attention sur Sutton. Elle avait fumé une saloperie, ça se sentait et j'appréciai cette odeur. Mais depuis que la drogue m'imposait des images d'Edward partout, j'essayai d'éviter. Mais j'allais craquer un jour ou l'autre. Surement dans les heures qui suivent.
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MessageSujet: Re: i was happier then with no mind-set... ✘ -tyler   i was happier then with no mind-set... ✘ -tyler EmptyDim 24 Juin - 21:41

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En se levant ce matin là, Sutton n'aurait jamais pensé vivre une journée si riche en émotions. D'abord, une matinée où elle découvrait l'intimité de son employeur et maintenant ça. Sur le coup, elle se demandait ce qui l'attendait cet après midi au boulot, et plus tard dans la soirée. Mais pour le moment, ses yeux étaient concentrés sur Tyler, son ami, qui se décida à rompre le silence qui s'était installé entre eux. Un silence gênant. Elle n'avait pas l'habitude de cela, et encore moins avec lui. Alors, quand elle le vit ouvrir la bouche, un sentiment de soulagement s’empara d'elle. Le sourire qui commençait à s'afficher peu à peu disparut au tintement de ses paroles. Il était amer, trop amer. Elle ne savait que répondre, elle ne pouvait répondre. Sa gorge était serrée. Elle se doutait qu'un jour, elle devrait s'expliquer de son absence, mais elle ne s'y était pas préparée. Elle évitait au mieux d'y penser. Et là il lui renvoyait tout en pleine face en quelques mots. Le jour où Edward s'était présenté à la porte de chez elle, la mine triste, et lui demandant de l'héberger, elle sut tout de suite qu'elle aurait un parti à prendre. Il ne le lui avait pas demandé, il n'en avait pas besoin. Elle avait lu dans ses yeux qu'il cherchait un soutien, et peu importe la suite, elle s'était promise de lui venir en aide. Il avait toujours été là pour elle, elle se devait donc de lui retourner la pareille. Et si cela signifiait la fin de son amitié avec Izzie et Tyler, qu'il en soit ainsi. Et puis, elle devait bien admettre que c'était aussi une solution de facilité. Elle savait que Ty couchait à droite à gauche, et elle ne manquait pas de bouillir à l'intérieur pour cela. Mais c'était la première fois qu'il le faisait avec une fille qu'elle connaissait. Et une amie, en plus. Toute cette histoire ne la concernait pas, en réalité, mais elle devait s'avouer qu'elle en voulait au jeune homme. Elle n'aimait pas qu'il soit aussi... volage. Après, elle ne savait prendre une décision objective sur la situation. Bien sûr, il était affreux que son meilleur ami lui fasse un coup pareil. Mais elle pouvait aussi comprendre que l'alcool n'était pas le copain de la lucidité, tard le soir. Elle en avait déjà fait les frais. Et elle aurait été hypocrite de prétendre le contraire.
Lorsqu'il l'insulta et la renvoya à ses ébats d'un soir, elle ne sut comprendre ce qu'il se passait. Il bouillonnait, elle le voyait bien. Mais il ne l'avait jamais insultée de la sorte, et elle avait du mal à comprendre la raison qui l'avait poussé à faire ça. Elle l'avait intentionnellement évité, certes, mais entre consoler Edward et trouver un boulot, elle avait été plutôt occupée pour l'instant en plus. Elle fronça les sourcils, lui lança un regard noir et commença à lui répondre avec véhémence. « T'es vraiment un beau salaud, Tyler ! Tu m'engueules, comme ça, gratuitement en pleine rue ? T'as plus rien à me dire parce que j'ai pas retourné trois de tes appels ? Non mais t'es sérieux là ? Ça t'es même pas venu à l'esprit que j'avais peut-être eu des soucis, manqué de temps pour répondre ? Non. Tout de suite, je suis une salope qui ignore tes appels, te boude et compagnie !! Putain d'égoïste que tu fais ! T'es pas le nombril du monde O'Connor ! » elle aboyait. Elle n'aimait pas ça. Elle lui avait sorti tout ce qu'elle avait sur le coeur. Elle se sentait vidée. Elle avait peut être exagéré certaines choses, mais tout était vrai. Elle avait envie de pleurer, mais elle se contenta d'inspirer profondément, pour tenter de se calmer.
Ses lèvres retrouvèrent la compagnie de son joint, et en déplaçant son regard de la rue à son ami, sans arrêt, elle l'écouta s'excuser. Elle piétinait, passait son poids de sa jambe gauche à sa jambe droite. Elle était incapable de tenir en place, alors que Tyler se confondait en explications. Elle avait envie de le serrer dans ses bras, de lui dire qu'elle était désolée, de tout lui dévoiler, mais elle ne pouvait pas. Par égard pour Edward, par amour propre et puis, à cause de la personne qu'il avait mentionné. Jersey ? Il était là pour voir Jersey ? Sa patronne ? Il connaissait donc sa patronne. Et Sutton savait bien qu'il n'était pas le genre de mec à avoir beaucoup d'amies. Elle était donc l'une de ses nombreuses conquêtes. Et du coup, ce n'était donc pas l'histoire d'un soir, entre eux. Elle sentit une étrange sensation en elle. Comme un coup de poignard dans le ventre. Elle souffrait, oui. Mais elle avait déjà du mal à le réaliser elle même, alors lui dire à lui, c'était hors de question. Elle tenta de passer outre le mal, mais c'était trop dur, c'est pourquoi elle resta plantée, sans rien dire. Heureusement pour elle, l'irlandais ne s'attarda pas sur elle. Il avait le regard perdu dans le vide, comme cherchant quelqu'un. Soudain, elle oublia tout. Sa douleur, sa jalousie, sa colère, son amertume, ses résolutions. Et se concentra sur le regard triste de son ami. Elle avait envie de le prendre dans ses bras, encore une fois. Pour le consoler, bien qu'elle n'avait jamais été vraiment douée là dedans. Mais elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas. La jeune fille se contenta donc d'un « Je sais très bien qui tu pensais avoir vu... » sonnant comme accepté, résigné. Il avait les mains dans les poches, style de rien. Il faisait comme si tout allait bien, et là, ayant tout oublié au profit de sa détresse, elle bouillonna intérieurement. Quelle tête à claques ! Prêt à se tuer à petit feu intérieurement plutôt que de demander à quelqu'un de lui tendre la main. Incapable d'accepter la moindre aide. Quel gamin. « Tu peux tromper tout le monde Ty', mais joue pas à ce petit jeu avec moi, s'il te plait... Je sais que t'es meurtri à l'intérieur. Tu te détruis toi même sûrement autant qu'il est en train de le faire là. Admets le. S'il te plait Tyler, me mens pas, et aies au moins le courage d'admettre que tu souffres. Juste entre toi et moi. Après, j'te fous la paix si tu veux. Après, t'auras qu'à me le demander, et je disparaitrais pour laisser la place à ta pétasse de Jersey et vos ébats dans un parc... » prononça-t-elle calmement, et très sérieusement. Bien entendu, une pointe d'amertume se fit sentir sur le passage de Jersey, mais peu importe. Elle tentait de revenir vers Tyler, envers et contre tout ce qu'elle avait décidé jusque là. S'il ne profitait pas de cette perche, elle tournerait les talons et l'occasion ne se représenterait sûrement jamais.
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MessageSujet: Re: i was happier then with no mind-set... ✘ -tyler   i was happier then with no mind-set... ✘ -tyler EmptyMar 26 Juin - 9:22

Je ne savais pas vraiment si j'étais content de revoir Sue. Après avoir perdu de ses nouvelles, je commençais à devenir indifférent petit à petit. Je trouvais ça lâche de sa part de me laisser seul face au chagrin alors que j'étais le premier à lui venir en aide lorsqu'elle avait un problème. J'étais trop bon, trop con. Je commençais à croire qu'elle s'était servie de moi. Elle avait changé, voilà tout. A cause d'un mec surement, un type pas net avec qui elle aurait remplacé ce blaireau de Tyler. C'était la classe. Ça me faisait mal. Je la voyais arriver au loin et je redoutais déjà la confrontation. Elle ne pouvait pas m'ignorer, elle n'avait pas le droit d'ailleurs. Une sensation étrange se fit dans ma poitrine, comme un pincement. Je la reconnaissais bien Sue; ses yeux de drogués qu'elle maquillait avec un peu de noir, ses cheveux fins souvent en bataille, ce sourire large qu'elle offrait à peu de personnes et ce joint, prisonnier entre ses doigts. Je ne savais pas garder mon calme face à elle. Je ne voulais pas lui dire que tout allait bien, car ce n'était pas le cas. Je passais l'éponge avec les autres en leur jurant que je me portais bien, mais je ne voulais pas effacer Sue. D'après sa réflexion, elle voulait me laisser car elle devait travailler. Il me semblait bien avoir vue Jersey en compagnie de Sutton dans le magasin. Cela ne m'arrangeait pas vraiment finalement d'aller rendre visite à Swift. Car il y aurait la jeune brune en face de moi avec laquelle je me sentirai mal à l'aise en sachant que je voyais Jers plus régulièrement. Je répondis avec une pointe d'agressivité après un silence mortel. Je dégageai la colère par un long soupir. J'avais été trop loin dans mes mots, je l'insultais comme si c'était une gonzesse que je ramenais chez moi, comme si c'était Jersey au début de notre rencontre. Je ne devais pas me permettre de lui manquer de respect. Pourtant, tout compte faits, elle y allait aussi niveau insultes et reproches. Je détestais ses fréquentations et elle le savait très bien. Je redoutais qu'elle deviennent comme elles. J'explosai, elle l'avait cherché. J'avançai vers elle si brusquement qu'elle recula d'un pas. « Je t'emmerde pauvre conne! Je ne te crois pas, tu mens comme tu respires. T'as changée Sue, ouais t'es devenue une salope et j'en ai rien à foutre si toute la rue le sait car c'est vrai! Tu m'as nié la gueule en me laissant comme de la merde du jour au lendemain. Donne moi une bonne raison pour te croire. J'ai toujours été là pour toi et quand moi j'ai besoin de toi, hop madame disparaît. T'as bien joué avec mes couilles mais maintenant c'est terminé! » Je crachai ses paroles sur son visage d'une telle violence que j'avais mal pour elle. Je ne faisais que dire la vérité, la vérité qui me rongeait de l'intérieur. Je m'attendais à une gifle ou une nouvelle tartine d'insultes, mais elle préféra d'abord fumer son joint qui me faisait de l'oeil. Au fond, j'espérais qu'elle souffre pour qu'elle se mettait un peu à ma place. Je n'étais pas le nombril du monde et ça m'était égale qu'elle pensait ça de moi. Et maintenant, elle s'occupait plus de joint que de moi, encore une fois. Je serrai la mâchoire pour ne pas jeter cette saloperie à terre. J'étais accro à cette merde et malgré le fait qu'elle me faisait de plus en plus d’hallucinations, je continuai à en consommer. Au point où j'en étais, j'avais juste envie de crever. Et si la drogue avait le pouvoir d'accélérer le processus, je n'allais pas m'en priver. Je reculai et revint poser mes fesses sur le piquet. Sue me considérait comme un moins que rien de toute façon, j'avais tout perdu. Tout ça à cause d'une histoire de cul avec Izzie! Quelle pauvre conne d'être venue me voir en pleur et peu vêtue! Je suis un mec bordel, résister à une bonasse comme ça était cruel. Même en compagnie d'Edward, je n'osai pas trop m'intéresser à elle, de peur de tomber sous le charme comme tous les autres potes d'Ed. J'avais pas besoin de ça. Et le fait que Sutton me rappelait que j'étais un salaud me déchirait encore plus. Le pire, c'est qu'à deux secondes près, je crus voir mon meilleur ami traverser la rue. Encore un fois. Cela ne s'arrêtait pas, j'étais maudis jusqu'à la fin de mes jours. « Non tu ne sais pas. Et d'ailleurs tu ne sais rien. Tu ne sais pas ce que ça fait, ce que je ressens, ce que je sais. Tu sais juste que je suis un gros enfoiré mais tu ne t'imagines même pas à quel point.» Agacé, je glissai mes mains dans mes poches et en sortis un briquet. Je l'allumai et jouai avec la petite flemme qui scintillait dans mes yeux noirs. Pourquoi tout à coup avais-je l'impression que Sue essayait de se racheter, de se faire pardonner. Je lui jetai à peine un regard. Elle savait des choses que j'ignorai, je le voyais. Mais quoi? Je ris doucement, elle se foutait vraiment de ma gueule. « Mais qu'est-ce tu dis? Arrête, n'essaye pas de m'aider parce que je te le demande. C'est trop tard. Avec tout ce que je prends mon coeur devait déjà lâché il y a quelques jours, mais ce con résiste c'est plus fort que lui. Je ne suis même pas capable d'en prendre soin. J'aimerai que les choses se passent différemment, mais même si elles changent, je resterai toujours dans ma merde de vie. Alors vas-t-en s'il te plaît, va bosser pour te payer ta drogue, la mienne ne me sert plus à rien. Tu fais la maline mais tôt ou tard tu auras besoin de moi. Je serai déjà partis. Finalement, je suis content de te voir une dernière fois. J'aimerai garder un souvenir positif de toi. » Je passai ma paume au-dessus de la flemme qui l'a fit mourir. J'étais comme le feu d'un briquet avec lequel on se réchauffait et avec lequel on se brûlait. J'étais triste, meurtris. Sue était la fille la plus importante dans ma vie et je voulais qu'elle le sache avant de couper les ponds avec tout le monde. Je ne savais pas si c'était de l'amour ou de l'amitié. Mais aujourd'hui, c'était aucun des deux. Ce ne sera rien qu'un vieux souvenir d'une gonzesse qui m'aura fait souffrir, mais pas n'importe laquelle. Car je savais que le pire restait à venir.
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MessageSujet: Re: i was happier then with no mind-set... ✘ -tyler   i was happier then with no mind-set... ✘ -tyler EmptyMer 11 Juil - 17:00

Tu te consume de l’intérieur, tu brûles et tu le gardes pour toi surtout. Autrement tu passes forcément pour un con. ♣️ SKINS
ft. TYLER &&. SUTTON
2012, ARROWSIC'S STREET.

Sutton l'écoutait l'insulter, encore et encore. Elle buvait ses paroles, ne pouvant le couper. Elle n'osait pas, elle ne voulait pas. Conne. Salope. Menteuse. Et d'autres. C'était donc ça qu'elle était devenue à ses yeux ? Ça la tuait. Il la tuait à petit feu, en crachant ces mots lourds de sens. Et elle n'arrivait pas à l'arrêter. Tout résonnait dans sa tête, piquant ses pensées à coups de méchancetés gratuites et de mots blessants. Un peu plus tôt, elle avait avancé vers lui la boule au ventre, redoutant plus que tout la confrontation qui l'attendait. Elle avait une peur immense qu'il lui en veuille, ce qu'il était en droit de faire. Mais là, non. Elle n'aurait jamais imaginé qu'il en viendrait jusqu'aux insultes. Elle s'était imaginé et réimaginé la scène un million de fois dans sa tête, mais jamais elle n'avait vu jusque là. Tout au plus, elle pensait qu'il bouderait, qu'il l'ignorerait, ce qui aurait été dix fois pire pour elle que tout autre chose. Mais les insultes, non. La traiter comme il traitait généralement les filles insignifiantes à ses yeux, ses coups d'un soir et compagnie, ça lui faisait bien plus mal que tout ce qu'elle avait pu imaginer. Bouche-bée, elle l'écoutait déblatérer sa tirade d'anti-compliments. Elle se souviendrait à jamais de ces quelques phrases. Marquée au fer rouge. Tyler était l'une des personnes qui comptaient le plus à ses yeux, et d'entendre cela de sa part, c'était traumatisant. Toutefois, elle réussit à prendre sur elle, à l'aide d'efforts énormes. Elle inspira un bon coup, et se reprit en mains. Elle ne pouvait laisser passer ça. Elle n'était pas le genre de fille à se laisser marcher sur les pieds. Elle n'était pas le genre à ne rien dire face à des insultes. Elle n'était pas ce qu'il énonçait. Ce n'était pas elle, non. C'était sa colère qui parlait, rien d'autre. Tout du moins, elle s'en était persuadée. Espérant plus que tout qu'il lui crache dessus jusqu'à la fin de ses jours plutôt qu'il ne pense réellement tout ce qu'il avait dit plus tôt. C'était inconcevable, cela la détruirait. « Je suis devenue une salope parce que je ne réponds pas à trois de tes coups de téléphone ? Non mais arrête un peu, le monde est pas manichéen à ce point là. » elle envenimait la situation. Elle le savait très bien. Mais elle ne se voyait pas lui annoncer de but en blanc qu'il lui manquait plus qu'elle ne l'aurait pensé, qu'elle avait besoin de lui et qu'elle se sentait perdue sans sa bouille. Alors elle se raccrocha à son joint. Un truc insignifiant, mais un repère capital à ce moment là. Portant l'objet à ses lèvres, elle sentit le regard pensif et noir de son ami sur elle. Elle décida de ne pas y faire attention. Que pouvait-il lui faire de plus ? La frapper ? La pousser sous une voiture ? Rien ne pouvait plus la toucher que ce qu'il venait de faire... et ce qu'il continuait à faire. Roulant ses yeux vers le jeune homme, elle expira longuement la fumée et lui tendit malgré tout le joint. « Si tu penses sincèrement que je me suis foutue de ta gueule depuis le début, c'est que tu ne me connais pas... C'est que... Merde Tyler ! Moi aussi ça me tue cette histoire. Je me retrouve au milieu d'un truc que j'ai pas demandé ! Je devais faire un choix, alors que j'en avais pas envie. Aucune option ne me plaisait. Mais je devais lui rester fidèle ! Oh et puis merde Tyler. Si tu veux pas essayer de comprendre à quel point tu comptes pour moi, c'est que ces dernières années ont étés foutues en l'air. » Le joint était toujours dans sa main, le jeune homme semblant songer longuement à l'idée de le saisir ou non. Sutton, elle, était hors d'elle. Énervée, épuisée, blessée, elle n'en pouvait plus. C'était beaucoup trop pour elle. Si bien que ses yeux s'emplirent de larmes, sans toutefois en verser une. Elle avait la gorge serrée, le coeur qui battait et les lèvres qui se pinçaient au fur et à mesure qu'elle détaillait chaque trait du visage de son ami. Son ami ? Non, il était bien plus que ça. Et à l'idée de le perdre, la jeune fille était opposée. « Un souvenir positif ? Parce que me cracher dessus est un souvenir positif ? Peu importe. T'imagines même pas à quel point ça me bousille que tu... » sa voix s'éteignit d'un seul coup. Son esprit semblant ne vouloir aller plus loin, ses lèvres lui interdisant d'en dire plus. Elle ne pouvait pas lui dire ça, pas après tout ce qu'il venait de lui faire. Une déclaration contre de la méchanceté gratuite ? Non. Hors de question. Sue était quand même bornée et très attachée à son amour-propre. Si tant était qu'il lui en restait encore. Alors elle ne murmura qu'une seule chose, avant de perdre son regard sur la ruelle adjacente. « Oublie ça. » .
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