Ashton Jaime Clarke DOUBLE-COMPTE : KAI, la plus belle des rouquines et Astrée la plus zinzins des ados ! MESSAGES : 760 ARRIVÉE : 21/05/2011
| Sujet: ASH Ϟ Ouvre grand tes oreilles ma jolie : pourquoi t’allumes pas la mèche de ton tampon pour te faire exploser la tirelire ? parce que toi c’est vraiment le seul moyen que t’auras jamais pour te faire sauter. Dim 1 Avr - 18:00 | |
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NOM: Clarke ☇ PRÉNOM: Ashton en premier prénom, Jaime en deuxième ☇ ÂGE: Vingt-sept ans depuis peu ☇ ORIGINES: Américaines ☇ MÉTIER/ÉTUDES: prof de sport au lycée Mcdonell ☇ STATUT CIVIL: En instance de divorce après pratiquement trois ans de mariage et sept ans de vie commune (oui, ça fait mal) ☇ CRÉDITS: TUMBLR ☇ AVATAR: Josh Duhamel « J’aurais jamais cru qu’on pouvait se faire du mal en s’aimant trop. Mais peut être que si. » |
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Portland - Et bien même si j’étais mourant ou au bord du suicide ou un homme complètement pété elle serait bien la dernière avec qui j’aurais envie de baiser. « Kate, tu me connais, tu vas pas croire cette gosse et ses pustules tout de même ? » à ce moment-là, Ashton prenait encore les choses avec humour, il ne pensait pas que dans quelques minutes il serait sans emploi à cause d'une élève un peu trop égocentrique qui avait cru bon de se venger en accusant Ashton d'abus d'autorité et de détournement de mineur, rien que ça. Il n'y était pour rien si elle était incapable de bouger ses fesses pour attraper un ballon de basket ou encore si la profondeur de son décolleté semblait plus importante que le ballon qui lui arrivait en pleine figure. Il ne pouvait pas lui mettre la moyenne alors que son comportement et son travail n'étaient pas à la hauteur des exigences du jeune professeur. Il peinait à croire qu'une gamine pouvait foutre sa vie en l'air en quelques mensonges devant ses parents et pourtant, c'était ce qui était en train de se produire. « Ashton, tu sais très bien que ce n'est pas ma décision mais, tant que cette histoire ne sera pas élucidée, tu ne plus enseigner... » La belle brune semblait véritablement gênée mais, Ashton n'était pas seulement un membre du corps enseignant, c'était aussi un excellent ami, quelqu'un en qui elle avait confiance. Elle savait qu'il était innocent et pourtant, son poste de principale l'obligeait à faire des choses contraires à ce qu'elle pensait, néanmoins, elle ferait tout pour qu'Ash' soit innocenté. « Franchement, cette gosse est tellement laide que même en faisant les trottoirs je doute qu'elle trouve un client. Non mais, vraiment, comment les gens peuvent imaginer que j'ai voulu toucher cette horreur. Même si la survie de l'espèce dépendait de nous j'baiserais pas avec elle. » Heureusement qu'elle connaissait Ashton et son franc parlé parce que pour tout autre principale, des paroles comme celles-ci auraient été inappropriées et inacceptable. Mais, voilà c'était Kate, elle ne pouvait que rire de ce qu'il disait, elle savait que le jeune homme ne parlerait jamais autrement tout comme il n'arrêterait jamais de virer tous les élèves qui glandaient durant ses cours. Oui, le jeune Clarke n'avait rien d'un prof conventionnel mais, il n'en était pas moins excellent dans son domaine. Beaucoup disait de lui qu'il était bien trop exigeant pour des adolescents mais, il ne voulait pas des champions, simplement des gosses qui se donnent. Ce qui était certain c'est que la jeune principale n'avait jamais regretté de l'avoir engagé mais, elle se mordait déjà les doigts de devoir le foutre à la porte. « Ashton, me rend pas la tâche plus difficile qu'elle ne l'est déjà. Je t'en pris... » Elle semblait tellement dépitée, la jolie brune que le jeune homme ne put se résoudre à insister encore et toujours. De toute façon, quoiqu'il fasse, la décision ne lui appartenait pas et elle n'appartenait pas à Kate non plus. Ça venait d'en haut et il n'avait plus qu'à rentrer chez lui, expliquer la situation à sa femme et tout faire pour prouver que cette gamine voulait simplement se venger. Plus facile à dire qu'à faire. Portland - Les mariés c’est un peu comme les bébés, personne ne dira que c’est moche. « Un ... quoi ? » Il n'en revenait pas qu'elle lui demande ça, ils étaient très bien, tous les deux, dans leur petit appartement pourquoi est-ce qu'il fallait toujours que les femmes compliquent tout ? Elle ne pouvait pas se contenter de ce qu'elles avaient, non, il leur fallait toujours plus. Parfois, Ashton se sentait plus proche des gays que jamais, comme ce soir. « Ash', t'as parfaitement compris... Je voudrais avoir un bébé. » elle poussa un long soupir devant les yeux ronds de son époux, elle détestait quand il faisait cette tête et qu'il s'entêtait à dire non sans prendre la peine de réfléchir. Lou-Amaryllis avait toujours rêvé d'avoir des enfants avec l'homme qu'elle aimait et cet homme là c'était Ashton, elle avait bientôt vingt-cinq ans et l'envie de pouponner devenait de plus en plus insoutenable. Elle se sentait prête et elle espérait que son mari le soit tout autant, qu'il saute de joie en apprenant que sa femme voulait la même chose que lui, être parent. Mais, visiblement, elle avait rêvé puisque son abruti de mari s'arrachait déjà les cheveux. « Pourquoi t'as besoin d'un truc baveux ? Prends une poupée ça chiale pas, puis, pas besoin de changer les couches et mieux encore ça ne bousille pas ta vie. » Non Ashton n'était pas tendre et durant les soirs comme celui-ci, la belle se demandait pourquoi elle l'aimait ? Comment elle faisait pour l'aimer ? Ne serait-elle pas mieux sans lui ? Elle n'obtenait jamais de réponses à ses questions et chaque fois elle était plongée dans le doute. Peut-être s'étaient-ils mariés trop jeunes ? Ou peut-être que...ou peut-être...Non, en fait, elle ne savait pas ce qui n'allait pas et pourquoi elle doutait de leur relation alors qu'elle était folle amoureuse de lui et qu'elle pourrait tout abandonner pour lui. Il pouvait demander ce qu'il voulait, elle le ferait. Tout ceci était plus que paradoxale, il fallait qu'elle réfléchisse. « T'es vraiment trop con, Ashton ! » La voilà qui pleurait, perdue entre ses sentiments et la raison, ce qu'elle désirait et ce qu'elle avait. Elle ne savait plus où donner de la tête et son époux semblait obnubilé par sa propre personne, les causes de ces perles salées qui roulaient en abondance sur les joues de sa femme ne semblait pas l'inquiéter plus que ça. Il était toujours droit comme un i, il semblait imperturbable, certainement parce qu'il ne voulait pas prendre le risque de céder à cette femme aux yeux remplis de larmes. Il l'aimait tellement que s'il venait à croiser son regard, il céderait, ne serait-ce que pour avoir une chance de revoir un sourire sur son petit minois. « On a même pas trente ans, j'vois pas pourquoi on bousillerait notre vie avec gosse. Après ça, toute ta vie doit être sous contrôle, il n'y a plus de place à la folie... et puis merde, j'me sens pas prêt à être papa Lou ! J'ai encore plein de choses à vivre... si tu veux vraiment un gosse, demande à l'autre abruti qui te sert de meilleur ami, il s'en fera une joie ! » Ashton avait toujours été très jaloux du meilleur ami de Lou-Amaryllis. Pourquoi ? Simplement parce qu'il jugeait qu'il était trop proche de sa femme et qu'il avait toujours eu peur de la perdre. Il n'avait pas confiance en ce type et aux yeux du jeune professeur -actuellement licencié-, c'était une raison largement suffisante pour faire une crise de jalousie dès que l'occasion s'en présentait. La jeune femme s'approcha de son homme, la vue embrumée par les larmes afin qu'il puisse voir combien il était blessant, combien elle lui en voulait, combien... il la décevait. « C'est-ce que tu veux ? Que j'aille voir ailleurs. » Ashton avala difficilement sa salive avant d'essuyer les larmes de sa femme à l'aide de son pousse, il fit un signe négatif de la tête. Non, il n'avait jamais voulu ça, il refusait catégoriquement de la perdre. « Non, jamais je ne voudrais jamais une telle chose. Lou, je suis désolé. Écoute, laisse-moi du temps, je t'en pris, je te promets d'y penser sérieusement. » Y penser ? Elle voulait tellement plus ! Il ne pouvait pas se contenter d'y réfléchir, d'y penser, elle voulait un bébé et elle n'allait pas attendre indéfiniment que le jeune homme se sente à la hauteur. Elle allait lui laisser du temps mais, il fallait qu'il comprenne que chaque jour l'éloignerait un peu plus de celle qui jugeait comme l'amour de sa vie. « Ce n'est pas un caprice Ash', saches-le. » Cette fois, il fit un signe positif de la tête, il savait, il avait compris et maintenant en plus d'un procès en cours, de la perte de son emploi, son mariage était en danger s'il ne se décidait pas à prendre plus de responsabilités.
Arrowsic - Aujourd'hui ? je me demande comment j'ai pu vivre sans voir l'ombre de son sourire.« Ella ? » tout en ouvrant la porte, le jeune Ashton avait crié ce prénom qui sonnait comme une douce mélodie venant de lui. Un bruit sourd se fit entendre dans la cage d’escalier laissant apparaître une tornade blonde qui sauta dans les bras du jeune homme. Ella, c’était bien la seule gamine qu’il pouvait supporter depuis toujours et plus encore depuis que l’autre pouf avait tenté de détruire sa carrière. La blondinette semblait si émue qu’elle n’osait pas dire un mot, sa tête était nichée dans le cou du jeune Clarke et ses pieds ne touchaient plus le sol. Ashton resserra encore son emprise sur ce petit gabarit, avant de la reposer à terre. Il était sincèrement heureux de revoir cette petite blondinette qu'il connaissait si bien, certes, quand il vivait à Portland, il la voyait un week-end sur deux mais, il avait toujours la sensation que ce n’était pas suffisant. Il avait toujours cette crainte de manquer quelque chose d’important dans sa petite vie d’adolescente, il craignait sans cesse qu’on lui fasse du mal. Ella, c’était son trésor, à lui et à lui seul. « Je suis contente que tu reviennes aux sources. » Il lui avait dit deux semaines avant le déménagement ne pouvant pas garder cette information pour lui mais, l’émotion n’en était pas moindre. Le retour d’Ashton dans sa ville natale semblait ravir sa petite sœur. Oui, Ella était bien la petite dernière de la famille Clarke, la petite princesse, la chérie, la puce, la protégée, la… tout ce que vous voulez de son grand frère. Les deux là avaient toujours eu une relation très fusionnelle et pour être honnête, leur fraternité passait avant tout. De plus, ils n’avaient aucun secret l’un pour l’autre, du moins Ashton n’en n’avait pas mais, il avait conscience que l’adolescente tentait tant bien que mal d’avoir son jardin secret cependant, elle finissait toujours par tout lui dire, elle avait toujours besoin de se confier à lui et il osait espérer que ça ne changerait jamais. « je doute que tu sois toujours aussi heureuse de mon retour quand tu me verras tous les jours au lycée. » Il usa de son petit sourire moqueur, il allait pouvoir la surveiller de près, la jeune Clarke. Oui, Ashton avait été innocenté concernant l’affaire de la gamine du Lycée de Portland, elle avait fini par prendre peur de la justice et elle avait avoué que cette histoire n’était qu’un tissu de mensonge. Néanmoins, le jeune professeur n’en restait pas moins vexé et il avait refusé de reprendre son ancien poste et c’était dans le lycée même où il avait étudié étant plus jeune qu’il allait enseigner aujourd’hui, dans le lycée où se trouvait sa petite sœur. Il était plus qu’heureux de pouvoir retourner chez lui, retrouver ses racines parce que même s'il avait rêvé d’évasion durant son adolescence, il se sentait vraiment bien uniquement quand il était dans cette petite ville du Maine. « Je te jure Ash... » elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que son grand frère l'accabla de chatouilles à tel point qu'elle se tordait dans tous les sens, comme un verre de terre. Il savait déjà ce qu'elle allait dire alors, il préférait l'embêter que de l'entendre dire qu'il avait l'interdiction d'intervenir dans sa petite vie de lycéenne, comme si cette interdiction allait l'en empêcher tiens. C'était sa petite soeur et par conséquent, personne n'avait le droit d'y toucher à part lui. Il cessa ses enfantillages et replaça quelques mèches folles du petit ange blond. « C'est bon, je sais... » il affichait un grand sourire, celui du gamin aillant appris sa leçon par coeur et sa soeur le gratifia d'une gifle qui était davantage une caresse qu'autre chose. « Et avec Lou ? » Quoi Lou ? Quel était le problème ? Elle était venue avec lui, c'est qu'elle l'aimait non ? Bon d'accord, il réagissait un peu comme un abrutit qui ne voulait pas voir la réalité en face mais, il savait très bien qu'il perdait sa femme et qu'il n'avait plus la moindre excuse derrière laquelle se réfugier. S'il ne réglait pas ses problèmes conjugaux, sa femme partirait, seule ou accompagnée mais, elle le laisserait sur le carreau et il n'en avait pas vraiment envie. « J'veux même pas en parler... et toi avec les garçons ? » Il afficha un air inquiet, il voulait savoir si sa petite soeur avait quelqu'un dans sa vie, histoire qu'il surveille ça de très près. La demoiselle se mit sur la pointe des pieds, s'approchant de son oreille afin d'y murmurer quelques mots. « Je suis toujours vierge, ça te rassure ? » Évidemment, il grimaça, parler de sexe avec sa soeur, puis quoi encore ? Ella, elle jubilait, fière d'avoir une nouvelle fait grimacer son grand frère, elle assumait parfaitement le fait qu'elle était vierge et elle n'avait jamais eu honte d'en parler ce qui était assez étonnant et déconcertant pour une gamine de dix-sept ans.
«C’est souvent quand le rideau tombe qu’on commence à se poser les vraies questions sur la personne qu’on aimerait être sur celle qu’on aurait pu être ou sur celle que nous voudrions être.» Les murs blancs commençaient sérieusement à lui taper sur le système, Ashton n’avait jamais supporté l’attente et encore moins dans une chambre d’hôpital. De plus, il ne savait pas ce qu’il se passait, il n’avait rien compris au jargon médical mais, il savait qu’il y avait un problème avec le bébé, il savait que la vie de son enfant était en danger et franchement ça le rendait dingue. Certes, depuis le début il n’avait pas montré quelconque enthousiasme face à la grossesse de sa femme ce n’était pas pour autant que tout ça ne l’atteignait pas, il aimait Lou et au fond, il aimait cet enfant même s’il était source de discordes et qu’il avait peur d’être père. Ouais, quoi que l’on dise, Ashton n’était pas totalement sans cœur et cette histoire le détruisait de l’intérieur, oui, Ashton était resté le même, il n’avait pas changé, il suffisait de voir son teint blafard pour en être sûr, il ne supportait pas l’idée que ceux qu’il aime souffre. Or, il savait que sa femme comme son enfant souffrait à l’heure actuelle et être aussi impuissant le rendait dingue. Il lui fallut attendre des heures et des heures avant que sa femme ne revienne dans sa chambre, que l’opération se termine, qu’il puisse voir un médecin –même si ce dernier ne lui avait pas dit un mot sur l’opération ou encore sur ce qui c’était passé- des heures avant de constater que sa femme était bien vivante, premier soulagement –qui fut malheureusement le dernier-. « J’ai perdu le bébé. » Voilà tout ce qu’elle lâcha d’un ton sec comme si les circonstances ne suffisaient pas à faire une trêve, à laisser la rancœur de côté. Ashton sembla se décomposer sur place, n’en croyant pas ses oreilles, ne comprenant pas comment, il ne réalisait pas, il n’y croyait pas. « Comment ça ? » la question était totalement insensée mais, la réalité le semblait tout autant. « T’as très bien compris, j’ai fait une fausse couche, voilà tout. » Voilà tout, non mais, dans quel monde étaient-ils, jusqu’à quel niveau de rancune étaient-ils allés pour qu’elle balance ça comme ça, comme si c’était normal et que ça ne ferait à Ashton qui serrait les poings, luttant contre les larmes, il était réellement anéanti par ce comportement et cette annonce. « C’est fini Ashton. Toi, moi. C’est fini. » Fini ? Non mais, elle n’était pas bien, elle ne se remettait pas de l’opération, elle était fatiguée, elle était mal, ça ne pouvait pas se passer comme ça, elle ne pouvait dire ça. « C’est ce que tu veux ? Que les choses s’arrêtent là ? Sur la perte de notre enfant ? » Il n’en revenait pas et cette fois les larmes coulaient sur ses joues, lui qui avait horreur de ça, là il n’avait pas su se contenir, non, c’était trop dur. « Oui Ashton. Je ne veux plus toi dans ma vie. Je veux que les choses s'arrête sur la perte de mon enfant. Sors maintenant. » Bordel, avec de telles répliques on se serait cru dans une pièce de théâtre dramatique et pourtant, il s’agissait là de la réalité pure et dure, des phrases réfléchies et apprises par cœur, clichés, qu’elle avait envie de lui balancer à la figure, comme si tout était déjà perdu d’avance, comme si elle savait déjà qu’ils ne seraient jamais parents. Ashton plongea son regard embrumé de larmes dans celui de sa femme pour y voir toute la sincérité de cette demande et il tourna les talons sans un mot, le cœur déchiré, il avait tout l’air d’une âme en peine, d’un fantôme errant dans cet hôpital. Ce soir-là, il a bu plus que jamais, ce soir-là, il a recommencé à fumer, ce soir-là il a fait l’amour avec une autre. Ce soir-là fut le plus amer de toute sa piètre vie. Boire, boire et boire, Ashton ne faisait plus que ça, il n’avait trouvé que ça, il était le stéréotype de l’homme désespéré qu’on voit dans les films mais, il n’en avait rien à foutre, l’ivresse bon marché était encore ce qui l’apaisait le plus. Bien sûr, il aurait pu se tourner vers sa petite sœur comme il avait l’habitude de le faire mais, n’étant pas réconcilié avec cette dernière, il n’avait pas osé, il était encore trop fier pour dire qu’il était désolé, il était encore trop fier pour faire le premier pas et c’était ridicule parce qu’il s’enfonçait alors qu’il savait que du haut de ses dix-sept ans –presque dix-huit- elle aurait illuminé ses jours et ses nuits. Il avala son verre d’une traite alors que la voix de sa mère qui parlait au répondeur se faisait entendre, elle s’inquiétait, ça faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas vu, qu’il n’avait pas donné de nouvelle et que se passait-il avec Ella ? Elle était totalement à côté de la plaque, elle ne savait même pas que sa fille n’était plus vierge, elle ne savait pas à quel point il l’avait humilié ce jour-là alors qu’il aurait dû être l’un des plus beaux jours de sa vie, elle ne savait même pas que son fils était en instance de divorce, elle vivait dans l’ignorance. Parce que oui, les dés étaient jetés, Lou-Amaryllis avait fait sa valise et elle était partie, sans un mot, sans dire où elle allait –même s’il se doutait qu’elle trouverait refuge chez ses parents- leur histoire était finie, il devait bien se mettre ça dans le crâne maintenant qu’il avait reçu les papiers entamant la procédure de divorce. Il se resservit un verre en regardant à nouveau ce foutu courrier et en repensant à la dernière fois qu’il avait vu Lou, à cette dispute totalement futile, insensée, stupide. Cette dispute où elle lui avait reproché de ne pas s’être assez investi dans leur relation, de ne s’être retourné à l’hôpital et de l’avoir trompé. Il ne l’avait pas trompé, ça, elle n’avait pas le droit de la dire, c’était elle qui avait mis fin à leur relation qui avait détruit son cœur d’un coup d’un seul, ce soir-là, il avait couché avec une autre mais, c’était à elle qu’il pensait, elle ne pouvait décemment pas nier qu’elle était la source de tout ça. Et puis s’il ne s’était pas retourné à l’hôpital c’était plus par respect, il avait vu dans ses yeux qu’elle n’avait pas envie qu’il reste, qu’elle ne voulait plus de lui, alors sa réflexion était absurde, s’il était resté, elle lui aurait reproché, ça il en était certain. Ashton ingurgita le reste de sa bouteille avant d’aller s’allonger sur le canapé et de pleurer comme un gonzesse devant un film à l’eau de rose, comme un bébé qui vient de naître, comme un homme qui a tout perdu, il chialait tout ce qu’il pouvait devant la photo de l’échographie, devant ce petit être qui n’avait pas vu le jour qui n’avait pas eu à connaître l’horreur et l’injustice de la vie… peut-être avait-il eu de la chance après tout, peut-être avait-il tout simplement senti le climat tendu. Une balle se retrouva au pied d’Ashton qui avait repris ses habitudes matinales, soit, le jogging. Un petit machin de genre cinq voir six ans le regarda avec un grand sourire et des yeux de biche en demandant poliment « Tu peux me rendre mon ballon, te plaît. » Ashton fit tourner la balle de basket sur son doigt tout en regardant l’enfant, amusé, il allait lui rendre mais le petit bonhomme enchaîna avec une bouille d’ange « Tu sais jouer au basket ? Tu peux faire une partie avec moi ? Ma maman, elle ne sait pas très bien jouer tu sais. » Face à ce beau sourire Ashton ne put s’empêcher d’accepter et puis, après tout c’était du sport, peu importe que ce soit avec un marmot, non ? « Une partie alors. » Son clin d’œil et son sourire voulaient plus dire avec plaisir qu’autre chose et le petit garçon l’avait bien compris. Des rires se firent entendre sur le terrain alors que la mère du petit garçon s’était levée d’un bon, inquiète de voir un homme à côté de son fils, elle était prête à gifler, à frapper, à insulter mais, elle ne fit rien, le rire de son fils l’en avait dissuadé, elle observait la partie, attendrie et tendue en même temps. Au bout d’un moment, le petit garçon mit sa balle sous son bras et couru vers sa maman tout en s’assurant que le brunet de vingt-sept était sur ses talons. « Maman, c’est Ashton, tu peux devenir ami avec lui ? Et il peut venir manger à la maison ce soir ? » Hein quoi, comment ? Ce gosse était vraiment… adorablement naïf et adorable, ses questions et cette façon d’être lui rappelait Ella, elle aurait pu dire la même chose étant petite, elle l’avait sûrement fait d’ailleurs. « Enchantée Ashton. » annonça-t-elle avec un grand sourire franc comme Ashton n’en avait pas vu depuis longtemps, un de ces sourires qui illumine votre journée. Elle se tourna vers son petit garçon avec un sourire amusé et une tendresse dans le regard qui donnait un charme fou à cette femme. « Tu sais mon chéri, ce n’est pas si simple, Ashton a peut-être d’autres choses de prévues pour ce soir. » Le petit garçon regarda sa mère en fronçant les sourcils avant de se tourner vers le professeur. « Dis, t’as rien de prévu ? Tu viens ? Maman et toi, vous serez peut-être comme Will et moi, un jour on a dit qu’on était ami et puis on est les meilleurs amis du monde ! » C’était si simple à cet âge, Ashton afficha un large sourire amusé devant l’innocence de ce gamin, il n’avait rien de prévu mais, il ne voulait pas s’imposer et dans le monde des adultes c’était un peu plus compliqué que ça. Et puis… il n’avait rien de prévu, il avait simplement rendez-vous avec sa bouteille d’alcool et son amertume parce que contrairement à ce que tout le monde croyait, il ne vivait pas bien son divorce, il n’allait pas bien, il s’en était pas vite remis, il se contentait de porter un masque mais, ça, les mauvaises langues ne le voyaient pas. Elles ne voyaient que les filles qui passaient dans son lit et sa routine quotidienne, signe d’une vie saine et équilibrée mais, Ashton n’allait pas aussi bien que ça. « Eh bien, c’est que … » le petit garçon se mit à sautiller partout en criant des « Super ! » comme si le brunet avait dit oui. Sa mère le regardait attendrie, amusée avant de porter son attention sur Ashton. « Ce soir huit heures, ça vous va ? » Demanda-t-elle tout en prenant un bout de papier dans son sac pour écrire son adresse, le professeur ne savait pas vraiment quoi dire mais, visiblement son sourire suffisait à cette femme à cet enfant dont il ne connaissait même par leurs noms. Ashton ignorait qu’à cet instant, il avait rencontré deux alliés, deux personnes pour le soutenir, deux personnes avec qui partager sa vie. |
Bon ça doit être la... quatrième fois que je poste une fiche pour Ashton ? alors bon je crois qu'à force j'ai plus besoin de passer par le stade présentation mais, bon on va tout de même dire que c'est toujours Margot et que j'ai toujours dix-sept ans. je mets un peu la fiche d'Ashton à jour pour pouvoir repartir sur un bon pied, je crois qu c'est nécessaire Je vous aimes |
Dernière édition par Ashton J. Clarke le Dim 1 Avr - 21:36, édité 5 fois |
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