Sujet: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Dim 8 Avr - 21:11
« Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » ♦ L’hôpital. - ARROWSIC.
Une belle et tranquille journée. C'était ce qui allait attendre Imran pendant tout le temps où il allait vivre ici. La ville d'Arrowsic était une petite ville tranquille, ou pas grand monde vivait. Bien loin du monde à paillette tant aimé de l'écrivain. Une chose était sur ici, pas de risque de croiser des têtes connues ou des gens qui reconnaîtraient en lui l'écrivain au best-seller dramatique et sombre. Une chance qu'il avait eue de suivre ce petit couple à l'aéroport qui parlait de la manière dont ils allaient appeler leurs futurs enfants. Que c'est touchant. Ecoeurant oui. Imran se souvient encore lorsqu'il était parti de Mumbai. La villa qui flambait, les gros nuages gris montaient au ciel. Les voisins qui le regardaient, choqué. Il avait écrit quelques pages d'un nouveau roman dans cette villa, un éloge de la vie et de la recherche du bonheur. « - Que ses pages soient consumées par ma haine et ma colère. » Dire qu'il se retrouvait avec plus rien et ce rien était suffisant pour faire en sorte qu'Imran fuit de nouveau. Mais cette fois, c'est l'Inde et le monde entier qu'il voulait fuir. Alors ici, il était plutôt bien tombé.Mais ce n'était pas pour se reconstruire une vie qu'il était là, loin de là. Il chercher juste un endroit où attendre patientaient que la mort décide enfin de l'emporter. C'était triste, mais il n'avait plus la force pour rien. A Arrowsic il avait acheté une petite maison. Il n'avait pas cherché à y changer quoi que ce soit. Il avait tout brûlé à Mumbai. Il n'avait rien gardé, si ce n'est ses journaux intimes et son alliance. Même les photos y était passé. Il n'avait pas besoin de photo de toute façon, le visage de Minissha était gravé dans sa tête. Il espérait juste mourir avant qu'il n'oublie son visage. C'était une peur qui était constamment présente en lui depuis son départ. Qu'avec le temps, il finit par oublier son doux visages, ses gros yeux expressifs, son sourire, ses fusettes...
« - Aie ! » dit-il en remuant sa main. Visiblement quelque chose lui était rentrée dans le pied. Les chaussures italiennes n'allaient pas tenir longtemps si Monsieur continuer à se balader dans la forêt. La dernière fois il s'était fait mordre par un serpent et avait rencontré ce jeune novice, Priya. Alors qu'il retira le morceau de bois qui venaient de faire un beau trou dans sa semelle, il repensa à la jeune femme. Une girl power qui aime bien remettre les hommes en place. Quelle perte de temps de discuter avec elle. D'ailleurs, il devait passer à l'hôpital pour qu'on renouvelle son ordonnance et qu'il continue à prendre ses espèces de médicaments pour son coeur. Oh non, il ne faisait aucun effort pour les prendre, mais il faisait semblant. S'il allait les chercheurs, ça prouvait qu'il les prenait, alors que non. C'était tout simple. Et le docteur Patel croira que son très cher patient va bien. « - Saleté ! » Il balança sa paire de chaussures derrière lui, la première venait de se prendre une écharde et la deuxième venait de se trouver sur le côté. Plus jamais de promenade matinal dans la forêt, c'était décidé.
Il regarda alors autour de lui, il devait maintenant trouver son chemin. Heureusement qu'il était sur le chemin du retour et qu'il n'était plus très de chez lui. Il marcha donc, en chaussette, tranquillement. Arrivé, il retira son tee-shirt pour prendre une chemise, bu un gorgée du café qu'il avait laissé ce matin sur la table du salon, pris exactement le même père de chaussure, mais avec un coloris différent, pris son téléphone, portefeuille et sortie de chez lui, cigarette en bouche. Pour aller à l'hôpital il n'avait pas d'autre choix que d'y aller à vélo ou à pied. Et après une telle marche matinale, il est logique qu'il décide d'opter pour le vélo. Même si, Imran sur un vélo c'est synonyme d'accident.
« - Aujourd'hui, ladies & gentleman, je vais défier la mort avec... un vélo ! » il sortit l'objet du cabanon. C'était un ancêtre visiblement, d'une couleur brun clair, avec des traces qui prouvent que ça ne date pas du siècle dernier. Il monte dessus et regretta aussitôt d'avoir mis un jean serré. Lunette de soleil sur le nez, il balança le mégot de sa cigarette et partie en route vers l'hôpital. Jamais une balade à vélo ne fut si ennuyeuse de toute sa vie. Et cela était sans doute dû au fait qu'il s'est perdu en court de route et que la seule personne qu'il croisa était un vieux bonhomme qui lui tira la langue. Il posa son vélo dans un coin et l'attacha avant de se rendre dans l'hôpital de la ville. Et Imran n'a pas de temps à perdre. A peine entrer, il sort ses documents qu'il avait juste avant plier en quatre et mis dans sa poche, adresse un sourire aguicheur à l'une des infirmières de l'accueil. L'infirmière en question est une vieille femme qui ne fait pas vraiment attention au sourire et qui se contente de rechercher Johar parmi des dossiers... « - C'est parti pour 6h de recherche, vous savez les ordinateurs ça existe. »
La vielle femme s'arrêta et lui lança un regard qui voulait tout dire, elle fit un geste de la main pointa un vieil ordinateur dans le coin. Imran haussa les épaules. C'était tout de même une antiquité comme ordinateur. Elle lui fit signe de s'asseoir, mais Imran fit une silhouette bien plus intéressante défiler dans le couloir. « - Vous avez mon numéro, bipé moi. » dit-il en se dirigeant vers ce qui semblait être Priya, qui se dirigeait vers le distributeur de café. Elle a sans doute eu une journée passionnante dans ce petit patelin.
« - Je ne comprends pas, vous avez sans doute passé de dur année à étudier et vous travaillez ici. Pourquoi ? C'est une manière de prendre sa retraite avant l'heure et le salaire est plus élevé ou ? » Il s'adossa légèrement à la machine, regardant Priya levait les yeux vers lui. « - Oui, je suis là pour vous. Vous me plaisez tellement que je suis allé dans la forêt me faire mordre une deuxième fois. » Dit-il ironiquement.
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Dim 8 Avr - 22:25
Le soleil venait de se lever sur Arrowsic annonçant ainsi le début d'une nouvelle journée pour tous les habitants. Une journée tranquille et paisible, sans doute semblable à ses précédents. Priya n'était ici que depuis quelques mois mais, la routine avait déjà trouvé son chemin vers la vie de la belle, chose qu'elle n'appréciait pas spécialement. Habituée à faire des folies et à s'amuser, c'était encore dur pour la jeune femme de bien s'intégrer ici et à s'habituer à ce train de vie lent et tranquille que plusieurs adoptaient. Si elle était une criminelle en fuite ou une star du cinéma cherchant un endroit où passer de belles vacances, cette ville aurait était le paradis ! Mais, non, elle n'était que simple docteur cherchant à évoluer en ne comptant sur personne d'autre qu'elle-même. Parfois, elle se croirait dans la série Hart Of Dixie, où elle serait Zoé Hart. Sauf qu'à Arrowsic on n'avait moins de possibilité et que Priya n'avait droit ni à son Wade, ni à son George, ni même à son Judson... en gros, sa vie était la série mais, en moins amusant. Beaucoup moins amusant. Mais que faire, elle n'avait pas d'autres choix que de continuer ainsi. Peut-être qu'après quelques temps encore, elle arrivera à trouver un moyen pour s'amuser. La connaissant, ça allait bien arriver un jour ou l'autre, la connerie faisait la nature de la jeune femme,et Priya retrouverait ça coûte que coûte.
Cependant, pour aujourd'hui, elle allait se contenter de travailler, faire les consultations qu'elle avait à faire en priant le ciel de tomber aujourd'hui sur un cas compliqué. Non, elle ne souhaitait des malheurs à personne mais, passez des mois à souscrire des médicaments pour des morsures de serpents et traiter des cas mineures... ça devenait légèrement barbant. Enfin, elle n'allait pas se plaindre. Peut-être aussi que son supérieur lui filait des cas pareils, car elle était nouvelle et attendait d'elle à ce qu'elle fasse ses preuves avant de lui donner un plus gros boulot ? Possible. Si cela était le cas, elle continuerait alors son travail sans se plaindre, au moins elle pouvait aider les gens mais, aussi certains étudiants et internes en médecine qui venait la voir pour des conseils de temps en temps. Elle devait sans doute leur faire moins peur que le grand patron. La belle brune venait de finir une consultation, souriant à son patient, elle le quitta pour se diriger tranquillement vers la machine à café. Elle n'en avait pas bu depuis ce matin, il était grand temps pour elle question de remettre son humeur à jour et se réveiller un petit peu. L'indienne était loin de se douter que son morale avait de grandes chances de changer radicalement, ou même retomber à zéro avec la venue inattendu de cet homme, Imran. Il était exaspérant. Toujours à prendre les autres de haut. Priya n'avait eu affaire à lui qu'une seule fois mais, il l'insupportait au plus haut point. Le pire dans l'histoire c'est qu'il n'était même pas quelqu'un d'intéressant ou avec qui on pouvait perdre son temps. C'était un être misérable et méprisable.
« Tiens, qui vois-je ? C'est bien 'Monsieur je suis le centre du monde et tout le reste ne compte pour rien' ? Bonjour à vous aussi. », c'était sa réponse, totalement indifférente, à la question un peu déplacé de l'homme. Non mais, en quoi ça l'intéressait de savoir de toute manière ? C'était bien la vie de Priya et son travail, il n'avait pas à fourrer son nez dedans. « Hum, je devrais le prendre pour un compliment parce qu'honnêtement, que ça soit vrai, ce qui m'étonnerait, ou que ça soit faux, je vous trouve particulièrement pathétique. », dit-elle avec un petit sourire, oui elle gardait toujours son sourire, en buvant une petite gorgée de son café.
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Lun 9 Avr - 14:27
« Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » ♦ L’hôpital. - ARROWSIC.
Ce qui était amusant avec Imran, c'est qu'il n'avait guère besoin d'être avec quelqu'un pour s'éclater. Chose étrange, puisque c'est toujours mieux d'être à deux que seul devant son verre de martini. Mais notre ancien écrivain avait pris la salle habitude de délirer seul, puisque quoi qu'il arrive ce n'était pas dans ce petit patelin qu'il allait se faire des amis. Encore heureux qu'il y ait deux ou trois personnes qui avaient un bon sens de l'humour. Une chose était sûre, il savait que quoi qu'il arrive, il finirait toujours seul alors autant commencé dès à présent. Et si on est aussi déprimé que lui, venir à Arrowsic était sans doute l'une des meilleures options possibles. Sans doute des petits villages comme celui-ci, il devait y en avoir un peu partout dans le monde, mais au moins ce regardant des taux de statistique qu'Imran avait choisi de venir finir ses jours ici. Mais c'était plus en suivant, d'un coup de tête, un petit couple d'amoureux. Pour le moment, il ne regrettait pas son choix. Il se la jouait : c'est le destin qui m'a conduit ici. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne s'aperçoit que le monde était petit et que ce dicton s'appliquait on ne peut mieux à cette petite ville. Pour quelqu'un qui n'avait encore jamais quitté les grandes villes, il se sentait plutôt courageux d'avoir fait ça.
Bien sûr, il y avait le bonus que personne ne le connaissait et que personne ne lui pose des questions du style : « - Vous écrivez toujours ? » ou « - J'ai vu le film sur votre vie ! Vous me faites une dédicaces ? Minissha va bien ? ». Dans son moment-là, il se rappelle qu'il aurait dû garder bien plusqu'un revolver. Peut-être aurait-il dû s'inscrire dans un groupe terroriste, au moins il aurait tué des gens et cela l'aurait occupé. Le plus drôle c'était qu'Imran était venu ici, diplôme de psychiatre en main. Quitte à s'enterrer dans une ville, autant montré qu'on est tout même bien plus intelligent que la normal. Sa seule cliente de la semaine fut une divorcée qui se demandait si couché avec son voisin mineur était une bonne chose. Le gosse avait quand même 19 ans, pour Imran à 16 ans on est indépendant. Imran lui offrit son sourire le plus charmeur avant de répondre que sa véritable question était : « - est-ce que je suis une cougar ?» Qu'en réalité c'était une question rhétorique et que son seul soucie c'était qu'elle culpabilisait parce qu'au fond elle voulait quand même un mec de son âge avec qui s'installait et pas un coup d'un soir. Il se prit étrangement pour docteur house à ce moment-là, sans l'addiction aux antidouleurs sauf si on les remplace par un bon verre de scotch.
Passons, Imran était tranquillement appuyé contre la machine à café, regardant la gentille et subtile Priya prendre son café. Il savait qu'il devait être un véritable rayon de soleil dans la vie de la jeune femme. Bien sûr, cette dernière phrase était ironique. A la seconde même où elle dû entendre sa voix, elle devait sans doute penser : « - Bon, je lui arrache le coeur maintenant ou on nous regarde ? » Quel dommage pour elle, elle n'avait nullement besoin de le faire, le temps s'en occuperait pour ses beaux yeux.
Elle prit donc un malin plaisir à gentiment l'insulté et à le saluer. Tout dans le sourire, Imran se décida de répondre, toujours dans son ton habituel : « - Wouah ! Vous vous rappelez de moi, je suis flatté. » il fit une mimique de mec un peu trop heureux qui généralement font rire sans s'en rendre compte avant de reprendre son aspect normal et indifférent. Une chose qu'il ne comprenait pas chez cette femme, c'était que même qu'en tant que médecin, elle était désagréable. Elle devrait être bien plus gentille avec ses patients... oh, mais attendez, Imran n'était pas son patient aujourd'hui. « - Que c'est triste. Me juger sans même me connaitre. Ce qui vous rend naturellement plus pathétique que moi, vous vous en rendez compte ? » Ce qui était drôle, c'est qu'Imran savait que d'ici la fin de cette « rencontre » il finirait sans doute avec du café de la tête au pied. Ce qui l'était encore plus, ce qu'il s'en fichait complètement. Comme s'il avait une réputation à préserver.
Il n'était pas Priya le docteur qui se retrouverait sans doute au chômage si on apprenait de sale chose sur elle. Dans tous les cas elle n'avait pas du tout une tête à avoir eu un passé crapuleux.
« - Je suis trop curieux, c'est ça ? Ou vous voulez vous la jouer mystérieuse ? » Il s'approcha légèrement d'elle pour qu'ils se regardent les yeux dans les yeux. Si on retire le fait qu'elle avait de jolis yeux, on aurait dit une tigresse près à lui arrachait la tête. Ou pire encore « - Vous savez, je peux facilement deviner. »
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Mar 10 Avr - 1:23
Devant sa mimique Priya adoptait un air impassible. Elle le fixait d'un regard vide d'émotions qu'elles soient positives ou négatives. C'était sa manière de dire : cause toujours, ça m'intéresse. Non, plus sérieusement, le but était simplement de lui faire comprendre que ses airs du beau brun ténébreux et craquant n'allaient pas fonctionner sur elle et ce peu importe les idées qu'il a derrière la tête. Il adoptait cette attitude soit pour l'embêter gratuitement, soit peut-être pour la draguer et ensuite l'embêter. Dans les deux cas la belle indienne n'allait pas lui accorder le droit d'obtenir cette satisfaction. « Wouah ! Il n'y a pas de quoi l'être, croyez-moi. ». Elle n'était pas désagréable, sauf avec lui. En réalité, elle était quelqu'un de très doux et gentil, elle venait en aide à ses patients sans les brusquer ni les gronder, mais, était plus professionnelle avec ses collègues et internes. Durant ses heures de travail elle n'était pas du genre de rigoler de tout et de rien, sauf avec les quelques personnes qu'elle a appris à connaître ici, mais en dehors de ça c'était une personne très joviale et adorable. Sauf que là, face à Imran elle n'avait pas envie de l'être. Elle voulait lui faire comprendre une bonne fois pour toute que, ses manies de prendre les gens de haut, surtout les femmes, n'étaient pas les bienvenues. Que voulez-vous, la belle indienne était bel et bien une féministe à fort caractère alors se laisser marcher sur les pieds par une personne qui semblait plus perdue dans la vie qu'autre chose ne faisait pas partie de ses plans !
« Effectivement, c'est triste... pour vous ! », elle arqua un sourcil et avant de lui laisser la chance de surenchérir elle reprit la parole rapidement, « C'est triste parce qu'en aucun cas je vous ai jugé. Monsieur l'ancien écrivain devrait pourtant savoir qu'il y a une grande différence entre l'expression 'Vous êtes pathétique' et 'Je vous trouve pathétique'. La seconde ne concernant que moi et n'est en aucun cas dit pour vous juger, simplement pour vous montrer mon point de vue personnel sur votre petite personne. », tous ces vouvoiements lui prenaient un peu la tête mais, elle utilisait le 'vous' non pas par respect mais, par mépris.
L'arroser de café ? Belle idée mais, non. Ce n'était pas le genre de Priya. Non pas qu'elle avait peur de salir sa réputation mais, il existait des moyens plus originaux pour le remettre à sa place. Comme l'anesthésier et le découper en petits morceaux avec un scalpel... sadique ! Fallait bien qu'elle pratique un peu ce qu'elle a appris durant ses années d'études non ? Après tout, elle voulait faire de la chirurgie. Enfin non, l'ignorer et ne pas répondre à ses questions serait plus torturant pour lui. Priya allait le laisser nager dans l'ignorance totale car le meilleur moyen d'embêter quelqu'un est en fait de ne pas céder à son embêtement. « Hum oui, peut-être. Comme on le dit si bien Les femmes ne perdent jamais une occasion de se montrer mystérieuses, pourquoi voudrais-je échapper à la règle ? ». Et en plus, il se croyait divin ! Ça allait être plus amusant que la demoiselle ne pensait. La belle brune bu une autre gorgée de son café chaud avant de lui répondre. « Effectivement vous pouvez, mais, cela ne ferait que confirmer mon point de vue : pathétique. Monsieur s'ennuie tellement que le seul moyen pour lui de s'amuser et de jouer aux voyantes dans un couloir d'hôpital. Votre vie doit être bien banale dites-moi ! ». Même pour deux sous elle n'écouterait pas son charabia, du moins pas attentivement, elle l'écouterait uniquement pour pouvoir l'enfoncer de plus belle. Il lui offrait ainsi une occasion en or de le reprendre dans chaque réplique qu'il dira, comment la refuser ? Elle reprit une autre gorgée de son café avant de poser un regard insistant sur l'indien.« Alors ? Avez-vous perdu votre langue ou vos super pouvoirs divins ? »
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Mar 10 Avr - 21:14
« Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » ♦ L’hôpital. - ARROWSIC.
Il était évident que Priya ne portait pas Imran dans son coeur. Mais c'était normal, Imran était loin d'être le gentil indien calme et adorable. Oh, il pouvait l'être, il était comme ça à une époque. Mais il n'avait plus envie d'être bon envers les autres. C'était inutile, de toute façon Imran était devenu désagréable et sans doute il ne changerait pas. Imran était en colère, il était même très en colère. Et cette haine qu'il était resté en lui allait sans doute se propager envers le reste du monde. Priya faisait malheureusement parti de ces pauvres gens qui n'ont rien demandé, mais qui se retrouve avec Imran sur le dos. Et le fait qu'elle soit indienne influence forcément Imran. Il se dit qu'elle mérite encore plus que les autres d'avoir un Imran dans le dos. Bon, tous les indiens ne sont pas les mêmes. C'était une évidence, mais elle lui rappelait tellement une autre Priya que la tentation était trop grande.
Et tout comme Miss Raichand, cette Priya là n'était guère prête à se laisser marcher dessus. Dans le jeu subtil de qui veut avoir le dernier mot, elle régner en maitre. « - Oh, mais je le suis quand même. Cela veut dire que lors de notre première rencontre, j'ai marqué votre esprit. Que ce soit en bien ou en mal. » Il afficha un léger sourire. Il se doutait quand tant que médecin elle utiliserait l'excuse du « - Je connais le nom de tous mes patient. » bah voyons ! Elle était sans doute tout aussi prévisible que les autres. Il n'y avait donc personne dans ce petit patelin qui avait le sens de la répartie ? Quel dommage. Il se redressa, fouilla dans sa poche pour voir si il lui rester un peu de monnaies et se rendit compte que ses poches n'avait pas été fouillée depuis un moment. Il sortit alors un vieux mouchoir qu'il balança à la poubelle, alors que Priya raconté que c'était triste pour lui et qu'elle ne l'avait pas jugé. Ce qui le fit encore plus sourire alors qu'il regardait un morceau de papier où le numéro d'une certaine Louise été écrit. Okey... Il leva les yeux vers Priya, tout en se dirigeant vers la machine pour y insérer ses pièces et prendre un bon café.
« - Je vois que vous avez bien lu mon dossier. C'est bien. Vous êtes un bon doc. Mais, n'essayait pas de vous défendre. Trouver quelqu'un pathétique signifie qu'on le juge, opinion personnelle ou non, vous essayez de me mettre dans un panier. » Et hop, un gobelet tomba de la machine suivi du bruit habituel de l'eau et du café qui coulent. Il y avait sans doute des tas de manière de se justifier, mais avec Imran elle pouvait toujours essayer. « - Et pitié, évité de me contredire, il faut que vous appreniez à assumer vos opinions, jeune fille. » Bon, le jeune-fille était un peu exagéré et elle allait sans doute rétorquer par un beau papi, mais cela n'avait pas d'importance parce que si elle le faisait, s'était pour deux bonnes raisons : une pour se venger qu'il ait été « familier » en quelque sorte et l'autre pour atteindre monsieur en visant son âge et donc, tenter de le blesser en lui rappelant qu'il n'avait plus beaucoup de jours devant lui !Ou, juste par affection, mais là c'était impossible. Dans tous les cas, il lui rira au nez. Il y avait un certain avantage à analyser le comportement des gens, rien qu'en les regardant. D'ailleurs, elle aussi prend un malin plaisir à ne pas lui répondre. Elle croyait sans doute que le meilleur moyen de le torturer était d'ignorer sa question, mais elle aurait plus tranquille si elle lui avait répondus.
Il touilla son café, alors que Priya sortie une très belle citation. Ce qui arracha un joli sourire à Imran. Qui se contenta d'archè un sourcil avant de boire une gorgée écoutant le médecin se moquer de lui. Elle continua d'ailleurs sur le « pathétique » mais Imran était trop concentré sur son café pour répliquer tout de suite. Cette chose avait un gout horrible. Mais comment elle faisait pour boire une horreur pareille ? Les médecins, prêt à tout pour rester debout. Alors qu'il fixait encore son café, elle lui demanda ce qu'il attendait. Il lui fit signe du doigt, en mode « deux petites minutes » et aller balancer le café à la poubelle. Comme si c'était normal.
« - Premièrement, vous citez Roger Fournier, j'en déduis que vous aimez lire ou alors que vous êtes accrocs à un site de citation et qu'en tant que bonne féministe vous avez un livre chez vous ou un bloc note, avec tous les meilleurs citations qu'une bonne féministe doit sortir devant un mec qu'elle n'apprécie guère. » Il se frotta les mains l'une contre l'autre, comme si avoir tenu ce gobelet l'aurait sali d'une certaine manière, tout en se plaçant de nouveau en face de la jeune femme. « - Vous vous moquez de moi parce que c'est une bonne occasions de me rabaisser et de vous amuser intérieurement. Ne le niez pas. » Et le psychiatre était loin d'avoir fini, alors il reprit très vite.
« - Vous ne venez sans doute pas d’une famille riche, mais avez quand même réussit à aller loin. La preuve vous êtes médecins, mais rien vous en ne caractérise une quelque conque richesse. Je ne pense pas que vous avez toujours voulu être médecin, quelque chose sans doute vous y a pousser. L’envie d’aider, de réussir? Non, pas de réussir, parce que si vous teniez vraiment à votre carrière, vous ne seriez pas là, dans cette petite ville. Je crois que quelque chose dans votre vie vous a poussez à aller de l’avant. Vous parlez très bien la langue, mais je dirais que vous avez vécu en Angleterre. Ça s’entend. Dite moi que vous avez été diplômé d’Oxford, et je vous applaudis. » Il sourit à cette dernière phrase qui lui rappela ses années d’étude il y a quelque temps. Tout ce qu’il venait de dire, il l’avait fait sans lâcher Priya du regard. Le problème dans tout ça, c’est qu’il n’était toujours pas certain de ce qui l’avait poussé ici. Dans cette petite ville.
« - Sinon, je crois que vous fuyez. » il savait que sur ce point, il avait trente-six chance d’avoir faut. Mais une indienne, venant d’Angleterre (ou un autre pays anglais) diplômé de médecine, qui décide d’un coup de venir ici. C’était qu’il y avait forcément une raison.
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Mer 11 Avr - 19:02
« Bien au contraire, c'est surtout ceux qui n'ont aucun effet sur vous, positif ou négatif, qui restent en mémoire. Tellement inexistant et surtout pas importants, on s'en rappelle car on se demande toujours ce que des gens comme eux peuvent bien faire dans cette vie ! Mais, rassurez-vous, dans quelques semaines vous serez de l'histoire ancienne et je ne vous reconnaitrai même pas si je vous croise dans la rue. », c'était son opinion honnête sur lui. Sa présence ne lui faisait ni chaud ni froid et si Imran croyait qu'il avait une quelconque influence sur la belle Priya, ou un quelconque effet, il se trompait royalement. Ça faisait de la peine de voir une personne comme lui, il haïssait tellement son monde qu'il croyait que tous ceux qu'il croiserait le haïront alors que non, des gens comme Priya ne ressentent strictement rien ni pour lui, ni contre lui. C'est un homme comme un autre qui finira par disparaitre de la vie de la belle un jour, sans grandes histoires. C'était tout. Si le pauvre se croyait plus puissant que ça, il faisait bien de la peine ! Imran n'avait strictement aucun impact sur Priya. Il se fichait constamment d'elle et face à lui elle faisait pareil mais c'est tout. Quand elle tourne le dos pour retourner à son travail : Imran Johar n'existe plus. En tout cas elle n'allait pas lui inventer une excuse du genre 'Je connais tous mes patients', parce que de toutes les manières elle n'avait pas à se justifier devant lui. Ça serait perdre son énergie, car monsieur trouverai toujours une façon de contourner ce qu'elle allait lui dire alors à quoi bon ? A rien du tout. A absolument rien. A vrai dire même maintenant, si la charmante indienne restait dans ce couloir à lui adresser la parole c'est parce qu'elle n'avait rien d'autre à faire. Elle n'avait pas de patients prévus et sauf si quelqu'un arrive brusquement pour une urgence, Priya n'avait rien de prévu.
Elle écoutait la suite de son récit avec une oreille distraite. Elle venait surtout de remarquer que ce débile avait choisi le mauvais café. C'était un distributeur à plusieurs choix, il lui aurait fallu d'ouvrir un peu les yeux pour sélectionner la meilleure qualité, mais, non. Monsieur préférait descendre la petite Priya et se moquer d'elle... Cette dernière afficha un petit sourire moqueur en voyant la tête qu'il avait en buvant son café. Son sourir resta dessiné sur le visage de la brunette et ne faisait que s'élargir en l'écoutant. Elle attendit la fin du discours du jeune homme, en gardant toujours le sourire.
« Vous trouvez vraiment que je suis un bon médecin ? Comment ça... ne me fait ni chaud ni froid si vous savez ! », dit-elle d'un air complètement détaché. « Et bon ça ne servira à rien de vous contredire, d'un côté de m'en fou un peu de ce que vous pouvez bien croire ou deviner, d'un autre ça serait comme vouloir décrocher la lune, car monsieur se croit si puissant et se prend limite pour un mentaliste. C'est bien malheureux de voir ça car vous vous ridiculiser. Vous n'avez ni le charme ni la délicatesse d'un mentaliste alors cessez un peu votre cinéma. ». Elle ne comptait pas lui dire s'il a vu juste ou pas. Il ne connaissait pas sa vie et bien qu'il a eu un point ou deux de correcte ça ne prouvait pas qu'il avait raison. C'était des choses très normal que n'importe qui pourrait deviner !
Elle ne cherchait pas le succès, c'est clair, elle était docteur dans une petite ville. Elle n'avait pas l'air d'être riche, c'est clair aussi. Même si la famille de son père en Angleterre pouvait sans doute se payer Imran et toute sa famille de A à Z, elle ne le montrait pas, car ce n'est pas comme ça qu'elle a été élevée et ce n'est pas son genre de s'en vanter. Bref, il venait de lui enchainer tant de banalité que même un petit lycéen pouvait facilement deviner. « Je suis d'humeur charitable aujourd'hui alors si vous voulez vraiment atteindre quelqu'un ici et en sentir la satisfaction je vous conseille d'aller papoter avec Meredith, elle a tendance à prendre tout sur elle et elle fera une parfaite cible pour vos manies dérangeantes. ». Meredith était la petite dame de l'accueil, Imran avait l'air de bien s'amuser avec elle tout à l'heure pourquoi n'y pas retourner. « Et encore une chose, concernant le féminisme. Si vous pensez que ça se limite à sortir des citations ou que je vous ai dit cette citation simplement parce que je ne vous apprécie pas, vous êtes encore plus pathétique que je le croyais mais, bon, je ne vais pas vous en vouloir. Vous étiez peut-être écrivain à une époque mais apparemment vous être encore plus ignorant que les vieux messieurs qui n'ont eu aucune éducation. ». Elle n'allait pas s'engager dans une conversation approfondie sur le féminisme avec lui parce qu'il n'y connaissait clairement rien du tout, en plus ça serait pour elle s'abaisser à un niveau beaucoup plus inférieur. Non, ce n'était pas le genre de Priya. Elle était plutôt du genre à laisser faire, en collant des remarques de temps à autres, sans plus. Il disait ce qu'il voulait dire, ça n'allait pas l'énerver. Il s'ennuiera au bout du compte et s'en ira, ou elle s'ennuiera au bout du compte et ça sera elle qui s'en ira.
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Jeu 12 Avr - 13:07
« Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » ♦ L’hôpital. - ARROWSIC.
Elle n'avait aucun respect. Elle ignorait ce qu'il disait, prenez un malin plaisir à faire passer Imran pour une véritable merde et en plus elle croyait que son air insignifiant aller énerver le psychiatre. C'était une vraie miss je sais tout, je veux avoir le dernier mot, je ne vous dirais rien sur moi parce que vous êtes un con et, en plus, je joue la carte de la mystérieuse parce que je ne veux pas renter dans votre petit jeu. Priya était certes une fille imbuvable, mais étrangement elle ne l'était qu'avec Imran. C'était là un parfait objet de convoitise. Le jeu préféré d'Imran consiste à toucher les gens avec les mots, faire en sorte qu'ils pètent un plomb n'était qu'un bonus parmi tant d'autre. Priya était l'exemple même de la force mentale. Elle a un caractère banal et sans véritable intérêt, mais sa fierté fait qu'elle préférait se la fermait face à plus fort qu'elle. Et c'était sans doute le niveau le plus amusant dans le jeu d'Imran. Parcequ'il y a toujours un moment où ce genre de personne craque. Soit, ils finissent par croire qu'il y a peut-être une chance que l'enfoiré devant eux peut peut-être reprendre la voix de la soumission face à la femme de pouvoir et donc par conséquent être gentil avec eux. Soit, ils craquent complètement et décide de fracasser la tête de ses personnes désagréables. Dans le cas de Priya, il opterait pour la deuxième option. Elle était du genre à cacher un passé de sérial killer. Enfin, vu comment elle réagit, elle finira sans doute par se rendre compte qu'elle devrait juste jouer le jeu et ne pas faire sa fière inutilement.
Parce que si pour elle, Imran ne lui faisait ni chaud ni froid, pour Imran, Priya n'était rien de plus qu'un pion dans un échiquier qui allait sans doute finir à la poubelle à cause d'une défaillance. Passons, elle ne manquait pas de réplique toute faite, plus philosophique les unes que les autres et plus appauvrie en argument les unes que les autres. Au moins, elle avait la bonté d'être honnête. Voilà au moins une qualité.
Il répéta, presque durement, les paroles de la jeune femme : « - on se demande toujours ce que des gens comme eux peuvent bien faire dans cette vie. » il afficha un léger sourire, signe que même cette petite phrase ne l'avait guère touché. Mais la manière dont elle l'avait dit l'avait interpellé. « - Souhaiteriez-vous la mort de l'un de vos patient, Miss Meyer ? » Il s'attendait désormais à un changement de conversation, parce qu'elle n'allait surement pas se justifier. Sauf si, elle était humaine et qu'elle le contredise, encore. Mais plus Imran rester avec elle, plus il se rendait compte qu'elle n'avait rien d'humain. C'était même un véritable monstre face à lui. Quelle cruauté. Peut-être qu'elle jouait au même jeu que le psychiatre et qu'elle s'amusait avec lui ? Non, aucune chance il était tellement insignifiant qu'il devait être comme un moustique sur son pare-brise qu'elle n'allait pas tardé à nettoyer.
« - Une vraie comique. Moi, mentaliste ? Charme et délicatesse ? Arrêtez les séries à la télé, ça vous remplit l'esprit avec de drôle d'idée. Et je suis loin d'être puissant, regarder je n'ai pas beaucoup beaucoup de muscle... » oui, il se moquait d'elle. En même temps, que répondre à une miss je sais tout quand elle croit qu'elle absolument raison et qu'il est impossible de la contredire ? Rien du tout. On la laisse croire qu'elle a encore raison pour que le jour où elle se prendra un claque à la figure, ça fasse encore plus mal. D'ailleurs le fait qu'elle croitqu'Imran n'est qu'un crétin fini qui a tort de A à Z montre bien qu'il y a bel lurette qu'elle l'a jugé et envoyer dans un panier.
Oh ! Il savait bien qu'elle n'écouterait rien, ou plutôt qu'elle ferait semblant. Pour elle, Imran n'était sans doute qu'un moins que rien. Ce qui lui donnait envie de la mettre sous antidépresseur. Pour la calmer un peu, parce qu'on pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. C'était si évident qu'elle ne voulait pas lui donner raison, mais quel ne chercherais pas à se justifier où à se vanter sous peine de se faire de nouveau critiqué par Imran. Pauvre chou, Coincé quelque part entre l'impassibilité et la réplique à trois roupies cinquante. D'un air complètement détaché, alors qu'Imran se demander ce qu'elle allait dire, elle lui avoua que ce compliment ne lui faisait ni chaud ni froid. Et là, Imran ne l'écouta plus qu'à moitié. Il était plus passionné par Meredith qui se battait avec l'ordinateur de l'accueil. Pauvre chose. Il retenu le mot « mentalist » dans la réplique de Priya et tourna de nouveau son regard vers le médecin.
Et si le père de Priya était Liam Meyers ? L'homme d'affaire avec qui son salaud de père avait travaillé un jour, il savait qu'il y avait des tas de Meyers dans le monde et que la probabilité était bien trop petite. Il ne se souvenait pas si ce Meyers avait une fille. Peut-être, qui sait ? Il se souvient que son père avait parlé de la mort de sa femme et qu'il trouvait sa regrettable, mais qu'avec ça, il pourrait sans doute en profiter et avoir de la concurrence en moins dans le business. Un vrai salaud le papa Imran. Qu'il pourrisse en prison, le regard tourné vers le mur tout aussi noir que son être, et qu'il finisse par laisser échapper son dernier souffle avant de libérer son fils d'une si horrible charge. Qu'il emporte sa belle-mère aussi. Et ils vécurent heureux dans les flammes de l'enfer. Là encore, parmi toutes les preuves au monde que Priya était incapable de voir les choses en face était qu'elle le regardait comme si Imran avait 15 ans et qu'il faisait son beau pour l'impressionnant. Hors, non. Il essayait juste de deviner, parce que depuis le début elle n'avait pas l'air de vouloir répondre à ses questions. Alors il essayait d'utiliser ses connaissances en psychiatrie pour.
« - Oh, j'aime parler dans le vide. » dit-il alors que Priya venait de balancer son trente-sixième argument non original de la journée. Elle enchaîna avec un pâté sur le féminisme. « - Oh, pitié. Vous êtes sans doute sourde d'une oreille ou vous le faites exprès ? » Il n'avait pas qualifié les féministes d'accrocs aux citations et sans valeur. Priya n'était qu'une substitue de féminisme, loin de comprendre réellement ce qu'une femme peut faire pour montrer sa vraie valeur. Il savait de quoi il parlait, puisqu'il en avait eu la chance d'en rencontrer. Il avait seulement dit qu'elle aimait soit lire, soit se la jouer fausse-féministe. Médecin, peut-être, mais surtout ignorante. A force de vouloir absolument avoir la réponse sur tout, elle se contentait de prendre les réponses qu'elle survolait sans les comprendre réellement. Il mit les mains dans ses poches, s'approchant légèrement de la jeune femme. Le regard droit dans les yeux, un peu sévère. Bien sur il ne cherchait pas à lui faire la leçon, ils n'étaient pas assez proche pour ça.
« - Je ne suis pas écrivain, je suis psychiatre et vous, je vous trouve désespérante. A chaque fois que vous pensez bien répondre, vous vous enfoncez, vous ignorez mes questions parce que vous ne voulez pas perdre votre temps à répondre à une personne qui n'aura sans doute aucun impact dans votre vie. Sauf que, vous et moi savons bien que vous êtes loin d'être cette ignoble femme, qui pense que le meilleur moyen de réagir face à un psychiatre pompeux et arrogant, c'est de l'ignorer. Et je sais qu'au moment même où je vous parle, vous êtes sans doute déjà en train de réfléchir à la meilleure des réponses possibles pour me remettre en place. » Il s'écarta de nouveau, mis les mains dans les poches et commença à avancer. « - Vous auriez répondu à ma question dès le départ, cela vous aurait évité de perdre du temps inutilement. Même si là, vous avez du temps à perdre.» Il afficha un sourire. Même devant un salaud, il fallait montrer haut et fort qu'on était fière d'être comme on est et visiblement Priya était du genre à s'enfermer plutôt qu'autre chose.
Non, il n'en avait pas fini avec elle. Il allait juste rejoindre Meredith qui lui faisait des signes pour qu'il vienne chercher son ordonnance. Il s'appuya contre le bureau, alors que Meredith posa l'ordonnance, tout en rangeant le dossier qu'elle retourna ranger. « - Il manque le tampon de l'hôpital. » dit-il calmement, mais gravement. Elle se retourna et lui expliqua qu'il devait aller voir son médecin pour ça. Puisqu'elle n'était qu'infirmière, elle ne pouvait se permettre de le faire. Imran laissa échapper un rire. Décidément, cette journée était bien drôle. « - Vous avez vu mon dossier, léger comme une feuille. Je ne suis pas d'ici, mon médecin traitant vit à quelques centaines de kilomètres. Je peux tamponner moi-même s'il le faut, non ? » en tant que psychiatre, il avait le droit de faire des ordonnances, mais visiblement Meredith n'était pas de cet avis « - C'est le docteur Meyers qui vous pris en charge la dernière fois. C'est elle que vous devez aller voir. »
Il prit le papier et se tourna. Priya était encore là. Cool, il savait qu'elle n'avait rien à faire. Et qu'elle n'allait surement pas lui courir après. Après tout, il n'est qu'un moustique le Johar, rien de plus, rien de moins. Il se dirigea de nouveau vers elle.
« - Doc, j'ai quelque chose pour vous. » tout en lui tendant l'ordonnance, qui n'attendait qu'une signature et un tampon. Pour éviter qu’elle ne le refuse aussitôt, on ne sait jamais, il rajouta : « - J'ai subi une chirurgie cardiaque il y a quatre ans, comme vous le savez, ça comporte certain risque. Juste un trouble du rythme et de la conduction et un petit problème d'infection au niveau des poumons. N'ayant pas le temps pour l'entrainement du coeur, j'ai opté pour la faciliter alors je suis traité pour le premier problème. Pour l'infection, j'ai subi une autre opération il y a un an, je suis encore sous traitements antibiotiques et il est possible que je fasse une nouvelle opération bientôt si jamais on ne voit pas d'amélioration. Bref, Je sais que je devrais dire « oui » pour le pacemaker, mais pour l'instant je vais très bien. Alors, si vous pouviez faire votre rôle de doc... s'il vous plait ?»
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Sam 14 Avr - 18:06
Priya n'avait aucun respect ? Face à Imran, oui, elle n'en avait pas. Après tout, pourquoi respecter quelqu'un qui ne le mérite pas ? Depuis qu'ils se sont rencontrés, à chaque fois qu'il prenait la parole c'était dans le seul but d'intimider la jeune femme ou de la rabaisser devant les infirmières autour d'elle, il n'avait absolument rien fait pour mériter son respect alors elle n'allait pas lui en donner. On récolte ce que l'on sème. Il a semé l'irrespect à l'égard de la brunette, il allait récolter de l'irrespect de sa part, de toutes les manières aujourd'hui il n'était pas venu la voir en tant que patient mais, en tant que quelqu'un dont la vie était si misérable qu'il passait sa vie à haïr gratuitement les autres sans qu'ils ne l'aient demandé. Donc oui, elle était irrespectueuse et n'avait aucun remord. Si ça ne lui plaisait pas Imran n'avait qu'à s'en aller, ou mieux encore, il n'avait qu'à aller se taper la tête contre un mur ou sauter par la fenêtre. Puis, croire qu'elle le prenait pour une merde était légèrement tiré par les cheveux : Imran était une merde ! Elle ne faisait que lui donner sa juste valeur, rien de plus. Il devrait la remercier, car grâce à elle le pauvre réalisera enfin que le moins que rien dans l'histoire était lui et pas quelqu'un d'autre, au moins s'il venait à mourir ce jour-là, il mourra moins con. Rassurez-vous, elle ne souhaitait pas sa mort mais, voilà quoi... il ne méritait pas sa sympathie non plus alors Imran ne devait pas s'attendre à ce qu'elle montre un quelconque sentiment à son égard, que ça soit positif ou négatif, que ça soit de la compassion ou de la haine, il n'allait pas en avoir ! Point barre.
De toutes les manières Priya ne devait pas représenter grand-chose pour lui non plus. Le trentenaire n'était surement pas venu la voir pour papoter entre ami ou encore pour montrer un quelconque intérêt pour la vie de la belle indienne, s'il lui parlait c'est simplement pour tuer le temps et ça, elle le savait très bien. Raison de plus pour ne lui pas donner ce qu'il voulait. En tous les cas Imran trouverait toujours un moyen de la critiquer : si Priya le contredisait à tout moment et s'emportait, il la traiterait d'ultra féministe non prête à se laisser faire par un homme et irait sans doute à lui faire un discours sur la puissance des hommes et dire qu'ils sont justement plus puissant, car ils ne s'emportent pas. Si dans un autre cas, comme le cas présent, elle ne montrait aucun intérêt à lui parler et rester très calme face à lui, il la traiterait de fausse féministe, d'inhumaine, car être calme pour lui est inhumain. Et après, c'est elle la compliquée ! Oui, c'est ça.
En répliquant, Priya ne cherchait guère à le toucher, son but était simplement de lui montrer qu'elle s'en fout royalement de lui et qu'elle ne porte aucun intérêt à continuer cette discussion. Libre à lui de le prendre comme il le veut, s'il se vexe tant pis pour lui, s'il ça ne le touche pas, tant mieux pour lui. « C'est Meyers, avec un S, on le prononce le petit S. », pointa elle en appuyant bien sûr le S. « Je vous rappelle M. Johar que vous n'êtes plus mon patient. », c'est tout ce qu'elle avait dire. Il pouvait en déduire que de ce fait, elle s'en fichait pas mal de lui, qu'il crève ou qu'il reste en vie, ça ne la touchait pas et de toute façon personne ne pouvait contrôler la mort, même si elle souhaiterait sa mort un jour -ce qui n'est pas encore le cas- il ne mourra que si son heure a sonnéet pas parce que la demoiselle l'aurait souhaité. Cruel ? Oui mais, surtout indifférente. C'était malheureusement le mauvais côté de Priya qui ressortait, face à Imran. « Monsieur se croit comique, c'est... mignon ! », ce moqua-t-elle à son tour. Elle ne regardait point des séries, elle était plutôt du genre à préférer le cinéma entre bon potes que de rester chez elle clouée devant la télé à voir les séries, mais, Imran ne pouvait pas le savoir encore une fois parce qu'il ne la connaissait pas ! Preuve qu'il devrait sérieusement arrêter à se la jouer psy et essayer de deviner ce que Priya est ou n'est pas. Ça devenait légèrement gonflant et ça donnait encore moins envie à la belle indienne de lui répondre ou même de continuer la discussion. Cependant, le fait qu'il croit que c'est une miss je sais tout était un peu drôle, car depuis le début le seul qui prétend pouvoir tout connaître sur l'autre c'est Imran ! Le je sais tout qui ne cesse de déformer chaque chose que la jeune femme disait c'était LUI ! Enfin, là encore, elle le regarderait silencieusement.
Un moins que rien, c'est ce qu'il était, ce n'était pas ce que la jeune femme pensait mais c'était ce qu'Imran était vraiment ! Comme sa grand-mère lui disait quand Priya était à Londres : dans ce monde, il y a des mecs qui ne valent même pas deux roupies dans le souk des hommes. Imran en faisait partie. Il n'avait aucun tact, aucun charme. Une belle gueule certes, une belle allure, mais, un homme c'était bien plus que ça. Un homme c'était également une personnalité et un comportement agréable, Imran ne l'avait pas et de ce fait, il ne valait pas mieux qu'un clochard ou un voyous. Enfaît non, même eux valaient mieux que lui. Au moins les voyous et les clochards n'ont pas tous eu une bonne éducation et ne sont pas si cultivé que d'autres mais, Imran lui est censé être ancien écrivain, et psychiatre... Le voir faire preuve d'une telle attitude était écoeurant ! Elle n'allait pas répondre à ses questions. Elle ne le voulait pas. D'un côté elle ne voyait aucun intérêt à faire connaissance avec un être comme lui et d'un autre, Iman ne semblait pas vraiment s'intéresser à elle, s'il lui posait toutes ces questions c'était par ennui, pour tuer le temps. Alors non, merci, elle passe, ça ne l'intéresse pas de lui répondre.
« Parfait, cela tombe bien. Vous devriez me remercier parce que je vous ignore dans ce cas. », se moqua-t-elle encore une fois de lui. S'il aimait les vents, il était bien servi. Cela dit, quand il la traita de sourde, elle le regarda d'un air sévère. Sa patience avait bien des limites,et elle savait que si ça continuait ainsi, il allait finir par l'insulter plus ouvertement chose qu'elle ne tolérerait point. Elle se contrôla à cet instant et ne lui dit rien encore une fois, le laissant parler, parler et parler, sans cesse. Une vraie pipelette celui-là. La brunette ne retenait qu'à moitié ce qu'il disait parce que bon, ça ne servirait à rien de toute façon, il avait clairement un problème avec elle et ça venait du fait qu'elle restait calme devant lui. Ça montrait que la technique de Priya marchait, autrement le fait qu'elle l'ignore ne l'aurait pas dérangé tant que ça. Il tournait en boucle, prenant le soin de la traiter d'ignorante, car elle ne prêtait aucune attention à ce qu'il lui disait. Au fond, ça la réjouissait un peu parce que même si monsieur parlait « calmement », ça prouvait que cette attitude qu'adoptait Priya ne lui plaisait pas. Il aurait sans doute préféré qu'elle pète un câble en lui collant une bonne baffe ou encore un bon coup de pied là où il faut mais, non... quoique, il l'aurait bien mérité. « Vous avouez donc que vous êtes arrogant et pompeux. C'est bien, c'est un progrès très notable cher monsieur. Je vous en félicite. », elle n'avait rien d'autre à dire. C'était à prendre ou à laisser et pour Imran, il avait apparemment choisi de le laisser. Il avait enfin décidé d'aller voir ailleurs, que ça soit pour de bon ou pour quelques minutes seulement, c'était un vrai soulagement. Au moins Priya n'aura pas à supporter cette immonde personne pour quelques temps. Ce qu'il était allé faire ? Elle s'en foutait bien d'ailleurs. La belle indienne finit son café puis jeta le gobelet, prête à reprendre son service sauf que pour l'instant, il n'y avait encore aucun patient. Elle sortit donc son iphone de sa poche, question de visualiser rapidement son journal des appels manquer et lire des petits messages qu'elle n'avait pas encore eu le temps de voir. Certains étaient de ses amis les Londoniens et d'autres de son père qui voulait prendre de ses nouvelles. Qu'il est mignon ! Il devait sans doute vouloir un service d'elle, car, Liam Meyers, n'était pas ce qu'on pouvait qualifier du père exemplaire et ne prenait que très peu le soin d'appeler sa fille pour lui demander comment elle était... Enfin, elle esquiva donc tous ses messages et à peine eu-t-elle le temps de ranger son téléphone qu'Imran se pointa de nouveau devant elle. Par gentillesse -dont elle allait faire rarement preuve face à lui- elle le laissa s'exprimer jusqu'au bout, après tout, elle était là pour aider les autres en cas de besoin or, Imran qui lui dévoile sa vie ce n'était pas nécessaire, elle en avait rien à faire de ses problèmes de santé précédent et qu'il lui demande gentiment de lui signer son ordonnance aurait largement suffit. La belle jeta un regard sur l'ordonnance d'Imran tandis que cerveau discutait un choix cornélien ! Signer ou ne pas signer, telle est la question ! Oui ? Non ?, hum, dure décision... il lui avait dit « s'il vous plait » quand même !
« Vous avez l'air de réellement tenir à votre tampon, la preuve, vous vous êtes dirigé vers moi. », dit-elle en ne détachant pas ses yeux de l'ordonnance. « Quoique, non, comme j'ai dit, vous n'êtes plus mon patient et signer une telle chose est une responsabilité pour moi. », elle le regarda finalement, avec un air songeur et avant de le laisser répondre elle ajouta. « Mais, si vous insistez, y a toujours moyen que je vous prenne en charge... », à la fin de cette phrase qui demeurait incomplète, Priya afficha un petit sourire, mi sadique, mi amusé et avant de le voir venir, Imran venait de recevoir un magnifique coup de pied. La jeune femme avait pris le soin de s'assurer que personne ne les regardait et que Meredith avait la tête plongée dans des dossiers pour frapper la jambe d'Imran bien fort, causant ainsi sa chute. « Oh, non, que vous est-il arrivé Monsieur Johar ? Meredith, appelez donc une infirmière pour m'aider à porter le monsieur jusqu'en salle pour l'examiner ! », dit-elle avec un air si paniqué qu'on croirait vraiment son innocence ! Imran quant à lui n'avait pas le droit de se plaindre !! NON ! Il avait eu ce qu'il voulait, elle allait redevenir son médecin pour quelques minutes, et donc lui signer et tamponner l'ordonnance. C'était comme dirait l'autre une « win-win situation ». Il allait avoir ce qu'il voulait et elle, allait se défouler un peu sur lui !
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Sam 14 Avr - 19:24
« Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » ♦ L’hôpital. - ARROWSIC.
Parfois, Imran a de bonnes idées. Oui, voir au loin un docteur qui a du temps en perdre et en profiter pour perdre du temps à deux était une bonne initiative. Un bon moyen d'en savoir plus sur cette être faussement admirable qu'elle, Madame Meyers, avec un s s'il vous plaid. Il était évident qu'au moins le bon quart d'heure qui s'était annoncé devant elle comme quelque chose de long et non instructif venait de prendre une certaine rapidité face à ce tendre Imran. Oh, il s'amusait et prenait un malin plaisir que Priya avait des limites. C'était une femme, pas un robot fait pour contrer chaque mot, chaque sentiment et chaque geste. Cependant, elle avait fait preuve d'une belle maitrise de soi qu'Imran pouvait reconnaitre. Il n'était pas aveugle, quand il voyait quelqu'un d'un tant soit peu intéressant, il le reconnaissait. Enfin, Priya n'était intéressante qu'une seconde, en dehors elle était vraiment ennuyante. Pas de surprise avec elle, pas de retournement de situation. Rien que des mots et une envie de mettre les choses aux clairs sur tout, sauf sur ce qui est important. En se moquant de nouveau de lui et avec plus de liberté, elle montrait bien à quel point elle cachait son jeu. Il était évident que tout ceci était une mascarade et que Docteur Meyers était loin d'être aussi calme et irréprochable.
D'ailleurs, Imran avait envie de la contredire lorsqu'elle lâchât sèchement qu'il n'était pas son patient. En le soignant, elle avait fait de lui son patient. Pas très bon médecin finalement, elle ne savait donc pas les règles en la rigueur qui s'appliquer dans les petites villes ? Pauvre enfant, elle était donc vraiment ignorante. Il avait donc beaucoup de choses à lui apprendre. Mais passons, Priya aurait eu le droit à encore beaucoup de blabla de la part d'Imran, mais il savait quand et comment il devait arrêter et laisser les choses prendront place d'elle-même. Quel le prennent pour un idiot, un moins que rien ou encore un arriéré, il ne demeurait pas moins qu'Imran était véritablement psychiatre. Que ses capacités en la matière ne devaient pas être jugées. En tout cas, plus la conversation avancée, plus Priya montrait un certain talent de la moquerie. Une preuve que tout ceci n'était une mascarade et Imran avait hâte de voir qui elle était en réalité. Il fallait l'admettre, Imran était curieux. Incroyablement tête à claque, mais curieux et parfois il savait faire preuve de discrétion. Mais c'était rare.
Le fait qu'elle ignorait, ou plutôt qu'elle ignorait ses questions, n'était pas dérangeant, mais incroyablement stupide venant d'un médecin. Elle n'est pas censée être rassurante ou autres choses comme ça ? Dommage, il était juste un peu déçu de la jeune femme s'attendant à tellement mieux. Et le petit regard amusé de Priya qui croyait qu'elle avait peut-être réussit à le faire chier. C'était mignon. Elle était chou à prendre ses rêves pour des réalités, mais en voulant ignorer à tout prix la personne qui était en face d'elle, elle ne pouvait pas savoir ce qui marchait ou ne marchait pas, puisque chaque regard, chaque expression, étaient fausse. Imran ne révéler jamais ce qu'il pensait ou croyait vraiment. Pauvre bête. Il était impossible d'être soi-même devant une peste indienne de premier ordre. « - Contrairement à vous, je n'ai pas peur de montrer qui je suis. » dit-il avant d'aller voir Meredith. A quel moment avait-il nié être arrogant et pompeux ? C'était elle qui se cachait volontiers en bonne femme calme et sans intérêt pour éviter de montrer la vraie féministe qui était en elle.
Et elle le prouva bien, que c'était un tout autre personnage. Alors qu'il l'avait abandonné quelque minute, pour chercher enfin son ordonnance et renouvelé tout ça. Il retourna voir Priya, qui était son docteur par obligation puisqu'elle l'avait sauvé (elle doit tellement regretter d'avoir fait ça) pour qu'elle lui signe tout ça et qu'il fasse croire à son médecin traitant qu'il prend toujours ses médicaments et que tout va bien dans le meilleur des mondes. Alors pour éviter qu'elle aille chercher son dossier, regarde ce qu'il a, pourquoi elle devrait faire ça etc etc, il lui fit un topo, comme ça c'était fait.
Il y a des jours où il n'aime pas perdre son temps l'Imran. Il y a perdre son temps et s'amuser et perdre son temps tout court. « - Vous le faite exprès où vous êtes idiotes par habitude ? » cracha-t-il parce qu'elle n'était pas assez perspicaces pour capté qu'elle était son médecin par obligation dans ce petit patelin. Et qu'elle ne dise pas qu'il l'insulte, c'est elle qui le traite de d'homme pathétique depuis le début, lui au moins à prit la peine de réfléchir un moment. Une grosse responsabilité, bah voyons. Elle lui sortit alors qu'il y avait peut-être un moyen et il se dit qu'elle avait peut-être compris. Qu'elle n'était pas si bête.
Mais non.
Avec un regard qui voulait tout dire, un sourire à la frontière du sadisme, elle lui envoya un magnifique coup de pied sur la jambe droite qui arracha naturellement un cri. Non, elle était vraiment conne. Et idiote en plus. Une vraie plait finalement. Il mit un genou à terre, tentant de nettoyer la marque que Priya venait de lui faire. Ça faisait mal, mais quand même. Alors qu'elle prenait un air innocent, Meredith était allée chercher un camarade.
« - Pas la peine, je vais bien. » dit-il en se levant. Tendant son bras vers Meredith et une autre femme, à la chevelure drôlement bizarre, pour leur dire qu'elle pouvait retourner à leurs occupations. Il reprit son ordonnance, mais resta étrangement très calma. Il boita légèrement, mais ce n'était pas important. « - Il n'y a vraiment que les femmes pour s'abaisser à un niveau si bas.» le truc c'est qu'Imran, il s'en fichait des médicaments. Si Priya venait chez lui, elle trouvera les boites ferméEs dans une boite à cartons. Alors, non, il n'allait pas lui faire plaisir juste pour un tampon. Quel mauvais médecin n'empêche. « - Vous ne pouvez pas me saquer, mais vous préférez encore perdre du temps avec moi plutôt que de signer un papier et d'en finir ? Ou vous avez vraiment oublié que vous m'aviez soigné pour une morsure de serpent ? Vous savez que par conséquent je suis votre patient et que depuis quelque minute j'ai envie de vous secouer en espérant remettre de l'ordre dans votre esprit. Croyez-vous vraiment que parce qu'on ne vous voit pas dans l'angle de la caméra, on ne va pas deviner à qui est le pied qui frappe la personne que je suis ? Je crois qu'il vous manque un cerveau, doc'.»
Il ne disait pas ça pour être méchant, bizarrement là c'était pas pour s'amuser. Elle le faisait exprès. Elle croyait qu'elle l'avait aidé, tout en prenant plaisir à le frapper et à se défouler, mais en réalité elle prouvait juste que c'était une pauvre idiote. Elle était incapable de prendre sur elle, d'écouter quelqu'un et de faire ce qu'on lui demandait. Oh, Imran pouvait être désagréable, mais jamais personne ne lui avait montré aussi peu d'indifférence à l'hôpital. Quand c'était pour sa santé, même les chirurgiens qui s'en prenaient plein la gueule n'avait pas réagisaussi stupidement. Ils faisaient leurs jobs et c'était fini. Les infirmières lui renvoyaient l'appareil en lui servant de la nourriture horrible, mais vérifié quand même que tout dans la chambre d'hôpital marchait. Son médecin de New York, avait quand même prit la peine de vérifier le dossier d'Imran avant de tamponner l'ordonnance malgré le fait qu'Imran se moquait du fait qu'il avait la calvitie de Jude Law. Agir en adulte. C'était ce qu'ils avaient tous plus ou moins fait face à quelqu'un qu'ils ne pouvaient pas changer.
Priya s'était contenté d'agir en enfant. Entre la carte de, je m'en fiche de vous, elle n'avait même pas prit la peine d'écouter son petit topo pour qu'elle évite de perdre plus de temps. Ainsi, elle n'avait pas fait attention, avait juste vu là unmoyen d'en profiter et de mettre la situation à son avantage. Le pire là-dedans, c'est qu'il était impossible qu'elle ait fait tout ça pour qu'il se casse.
« - Je vous croyais plus intelligente. » Il afficha un sourire, il savait qu'il parlait dans le vide, avant de dire « - Puisque que ma mort ne vous fait ni chaud, ni froid, alors ce n'est pas grave. Inutile de croire que je suis désespéré. » Il lui fit un signe d'au revoir et boita jusqu'à la sortie. Oui, là il avait envie de prendre une canne, mais ça ferait bien trop docteur House. Il y avait une chose chez Imran qui était incroyable. C'était cette façon qu'il a de prendre les choses trop calmement. Que rien ne pouvait le toucher. Mais vu ce qu'il avait appris de Priya aujourd'hui, il savait qu'elle allait reprendre le train train de sa journée sans se soucier de l'homme qui venait de partir. C'était un inconnu des plus désagréables qu'elle n'avait certes pas envie de revoir.
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Dim 15 Avr - 17:03
Bon sang comment il était exaspérant ! Il trouvait que Priya était une idiote ? Tant mieux pour lui, ça le regarde. Ça n’allait ni la vexer ni la faire réagir, car elle sait impérativement que si elle a avancé à ce point dans sa vie c’est parce que justement, elle n’est pas idiote. Il trouvait qu’elle n’était pas un bon médecin ? Là aussi, tant mieux pour lui, ça le regarde. Ça n’allait pas non plus l’affecter parce qu’elle sait qu’elle fait un bon travail, la preuve, il était debout devant elle aujourd’hui car elle lui avait sauvé la vie. Peut-être que si la remarque venait de la part de quelqu’un d’autre, Priya l’aurait pris sur elle et se serait remise en question mais, de la part d’Imran, non, pour la simple raison qu’il critique toujours tout avec un air mesquin, en se croyant supérieure aux autres et plus intelligent, alors qu’il trouve que la demoiselle ne fasse pas bien son travail simplement parce qu’elle n’a pas daigner lui signer cette ordonnance c’était prévisible et gamin comme réaction. Huh, et après, c’est elle la gamine ! Ma parole ! Bon, d’accord, peut-être qu’en vrai Imran n’était pas si mesquin, mais, depuis le jour où elle l’a vu, il en faisait toujours preuve et c’est tout. Elle n’allait pas se casser la tête pour essayer de voir plus loin que ce qu’il donne l’impression d’être. Il ne l’intriguait pas, n’éveillait guère sa curiosité et ne l’intéressait point.
Cela dit, on pouvait lui accorder un point en plus -sans doute le seul point qu’il avait eu juste de la journée- quand il pensait qu’elle cachait son jeu. En réalité, Priya n’avait rien d’une personne passive, au contraire, elle aimait interagir avec les autres, rigoler de tout et de rien, essayer de faire toutes sortes de conneries. C’était sa vraie nature, or, face à Imran, la belle se transformait et devenait quelqu’un qu’elle n’aimait pas être, quelqu’un d’indifférent, de désagréable et de méchant par moment. Elle n’était pas folle, elle n’était comme ça qu’avec les gens qui le méritaient et le psychiatre l’avait bien mérité ! Après tout, sans même la connaître, il s’était mis ouvertement à se moquer d’elle, à la rabaisser parce qu’elle était une femme, il l’avait bien cherché mais, ce jour-là elle ne pouvait rien faire contre car elle était occupée à lui sauver sa misérable vie ! Maintenant, le cas était différent, elle pouvait être aussi méchante qu’elle le voulait, personne ne le lui reprochait car monsieur était venu l’embêter et non la voir pour une consultation quelconque. Quand elle refusa de lui signer son ordonnance, le petit papi l’avait dans un premier lieu traité d’idiote avant d’essayer de la blackmailer émotionnellement et professionnellement sous prétexte que lui, Monsieur Imran Johar le tout puissant, trouvait qu’elle n’était pas un bon médecin et qu’elle ne faisait pas son travail ! Il ose bien parlait lui ! Il avait un problème cardiaque et Priya n’était pas cardiologue. Elle en avait certaines notions mais, rien de plus profond qui lui permetrait de prendre une tel responsabilité et de lui signer une ordonnance qui ne venait pas d’elle. Va savoir où il est allé la chercher, au fond, il était mentalement atteint et ne semblait pas s’attacher à la vie. Peut-être que ce qui avait sur ce bout de feuille allait lui causer des complications plus qu’autre chose. Alors non ! Ce que Priya comptait réellement faire c’est de le tourner vers le cardiologue de l’hôpital. Ce n’était pas un docteur connu mondialement mais, son service allait commencer dans quelques minutes normalement et il serait le mieux placé pour aider Imran. C’était ça qu’elle voulait faire et c’était parce qu’elle se souciait de la vie de ses patients contrairement à ce que monsieur penser. Mais, avant de le faire, elle allait bien entendu se venger. Refouler ses émotions ne lui servirait pas à grand-chose alors quand elle a eu l’occasion de le frapper pour se défouler un peu, elle le fit directement. Elle ne pensait pas qu’il allait partir si vite, ce n’était qu’un petit coup, ce n’est pas comme ci Priya lui avait arraché le pied ! Enfin, s’il croyait qu’elle allait le suivre dans la rue pour s’excuser il était complètement à côté de la plaque ! Voilà ce que le Priya médecin, et non la Priya féministe qui voulait lui faire manger toutes les voitures garées dans le parking, devait faire :
La belle indienne le suivit du regard et une fois sorti, elle se dirigea vers l’accueil pour s’adresser à Meredith. « Bon, apparemment Monsieur Johar a voulu faire son gamin vexé mais, il reviendra vu qu’il n’a pas autre part où aller. », dit-elle, après tout s’il tenait tant à son ordonnance, c’est à cet hôpital qu’il reviendra !. « Quand il reviendra, plus tard ou même demain, dites-lui d’aller voir le docteur Peterson. Je l’appellerai pour qu’il s’en occupe vu que le problème de monsieur Johar n’a rien à voir avec la morsure de serpent que j’ai traité. », expliqua-t-elle plus clairement à Meredith. Peterson étant le cardiologue du coin, il saura lui répondre, de toutes les manières en tant que bon médecin et surtout personne qui veut aider un autre -même si cet autre ne le mérite pas du tout- elle pensait l’appeler maintenant lui expliquer la situation. Sur ce, Priya quitta Meredith pour aller enlever son blouson de médecin, son service aillant toucher à sa fin. Elle en profitera également pour appeler le médecin en question et lui expliquer ce qui s’était passé avec l’autre perdu d’Imran. Une fois avoir réglé tout ceci, la belle se dirigea vers la sortie de l’hôpital pour rentrer chez elle…
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Lun 16 Avr - 20:57
« Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » ♦ L’hôpital puis dans un café. - ARROWSIC.
Imran de l’hôpital tout en boitant. Il leva les yeux au ciel et regarda quelques instants les nuages. Non, il n’attendait pas d’excuse. Il avait juste saisi une bonne occasion de faire une sortie fracassante. C’était tout. Il repasserait plus tard, rien n’était pressé. Et sans doute, l’une de ses infirmières allait être plus… utile ? Priya ne l’avait pas été, mais en même temps elle ne rester que sur la première impression d’Imran. Pauvre enfant, elle allait avoir une vie bien banale. Et ce surtout parce qu’elle ne s’assumer pas. Elle devrait être elle-même, même dans l’hôpital. C’était peut-être aussi sa manière à elle de mettre un gros mur entre elle et les inconnus. En mode, si je ne voie pas un minium d’intérêt pour moi, je ne vous montrerez pas qui je suis. A croire qu’Imran avait réussi. Après tout, il s’était mangé un coup de pied de la part de la folle indienne.
Il sortit de sa poche un paquet de cigarette, en sortie une cigarette qu’il plaça directement en bouche avant de sortir un briquet et de l’allumer. Il en profita pour sortir également son téléphone et vérifier qu’on ne le harceler pas trop. Il lui arrivait de mettre des vents assez souvent et il avait une fâcheuse tendance à raccrocher au téléphone. Il jeta un coup d’œil au papier froisser qu’il avait en main, se rendit compte qu’on lui avait rajouté quelque chose de nouveau. Ça sentait le piège à plein nez. Sans doute Amrish se doutait de quelque chose et mettait n’importe quoi pour voir si Imran prend bien tout. En même temps, son médecin à New York ce contenté de transférer l’ordonnance après vérification et le psychiatre n’avait pas fait de test depuis très longtemps. L’un des avantages de vivre dans un petit coin du Maine était sans doute le fait de ne jamais rien avoir de prévus. Imran ne connaissait pas la ville, n’avait pas de réel connaissance, et il faut dire ça l’arranger bien. Il se plaisait à passer ses soirées seul, rencontrant de nouvelle personne. Il vivait comme si chaque jour était le dernier, un mode de vie dangereux vue son cas. Il est censé éviter le plus possible les cas extrêmes. Ce qui ne l’a pas arrêté. Il avait passait quelque temps sur les plages de Californies à faire du Surf. Une chose qu’il n’avait jamais faite et qui était assez dur. Heureusement qu’il sait nager.
Il balança sa cigarette par terre après avoir soufflé une dernière fois. Il se prenait pour Don à s’amuser avec la fumer. Il répondit à un sms par « - Non, je ne rentre pas en Inde, idiot. » et rentra de nouveau dans l’hôpital. Il venait de voir Priya sortir, mais elle ne l’avait pas remarqué. Tant mieux, l’hôpital était vide de peste. Génial. C’était un miracle qui s’était produit. Bon, visiblement, elle attend toujours la fin de son service pour partir, et ce même s’il n’y a personne qui vient. C’est bien une femme. Gaspiller son temps à l’hosto même s’il y a personne. Attendre un miracle peut-être ? Il prit l’ascenseur et fit un beau sourire à Meredith, qui se retourna pour voir si c’était vraiment à elle qu’on souriait. Si Imran avait bien fait, Priya avait sans doute fait quelque chose. Meredith lui coupa dans ses pensées en affirmant celle-ci. Priya avait bien fait quelque chose. C’était si facile de deviner qu’elle était un bon doc’.
« - Cool. »
Dit-il alors qu’elle hurlait qu’il n’avait pas droit d’aller plus loin tout seul. Mais Imran ne l’écoutait pas se contenta de marcher au côté d’une infirmière, qu’il charma par son sourire. Lui posa une question, et lui demanda si elle pouvait le conduire à ce fameux doc’. Celui-ci n’était pas occupé, ce qui n’était pas étonnant. Après avoir récupérer le numéro de la jeune femme Imran rencontra le fameux Peterson. Pourquoi tous les cardio étaient chauve ? Il aurait pu le prendre pour le cousin de ce docteur à New York. Il le suivit jusqu’à dans une salle où Imran s’assit sur un drôle de lit. Il regarda sa respiration, écouta son cœur, vérifia ses yeux… des petites choses de routines. Lui posa des questions sur quelques symptômes. Pas de vertige, pas de douleur, de problème pour manger… Ils avaient tous le même répertoire de question, les médecins. Le docteur Peterson fut assez impressionné par le dossier d’Imran que la jolie brune venait de lui amener.
« - Vous devriez tout de même arrêter la cigarette, mais tout me semble correcte. Je vais appeler le docteur Purish pour avoir plus d’information, tout comme lui je serais pour qu’on vous place à pacemaker. Mais visiblement vous êtes têtu. » Il jeta un œil à la liste de médicament et rajouta : « - à ce que je vois, il vous a rajouté un vaccin anti-pneumococcique. Vue vos antécédents, ont doit vous le faire tous les trois ans et ça tombe bien. C’est cet année. »
Une voix en lui hurlait à quel point c’était génial. Il détestait les piqures. Peterson tamponna l’ordonnance qu’il signa. Il avait gagné un patient très intriguant grâce à Priya. Un client qui allait lui offrir de belle opération. Il donna le papier à Imran et lui dit de mettre le vaccin au frigo et qu’il avait 7 jours, sinon il périmerait. Imran acquiesça et s’en alla. Une piqure, c’était loin de l’enchanter, mais il fallait voir le côté positif des choses. Il n’avait pas Priya en docteur, et ça c’était super ! De nouveau dehors, il sortit une nouvelle cigarette. Comme si, pour le bon plaisir d’un docteur, il allait arrêter. Même pas en rêve. Il commença à marcher et décida de s’arrêter dans le seul café du coin ou bar ou quoi que ce soit, pour prendre un VRAI café. Il balança la cigarette et entra dans les lieux, téléphone allumant lisant le énième message de sa maison d’édition qui continuer de la harceler pour un Roman. Ceux quand même malgré un an, malgré que tous les médias le prenne pour un fou…. Il y a des gens qui croient qu’avec un peu de persévérance, on arrive à tout. Il fit la queue, il jeune femme était devant lui. Il remit son téléphone dans sa poche et regarda s’il y avait du monde, mais non que cette femme. Femme dont il reconnut le parfum.
« - Dois-je m’écarter d’un mètre ? Histoire de mettre un périmètre de sécurité. » Dit-il en s’adossant au bar et en faisant signe pour qu’on lui donne ce dont il voulait. « -Je veux pas un autre coup de pied, je commence à peine à ressentir mon pied. » Il demanda un café noir sans sucre au vendeur qui retourna faire sa commande tout en ayant déposé celle de Priya avant.
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Mer 18 Avr - 1:26
Imran pouvait penser ce qu’il voulait, après tout, son avis sur Priya l’intéressait peu. Il avait commencé cette petite « guerre » entre les deux alors, s’il y a quelqu’un qui ne s’assumait pas, c’était bien lui. Il ne faisait que la chercher à chaque fois qu’il la croisait et quand elle craque, le frappe, il s’en plaint ! Décidément, c’est un beau numéro ce monsieur. Tient, pour qu’elle le laisse tranquille, il n’avait qu’à en faire de même non ? Après, c’est la jeune indienne qui ne s’assume pas. Quel comique. Quand il s’en alla, la jeune femme ne l’arrêta pas, elle le regardait se diriger en boitant vers la sortie, sans le retenir ou dire un mot, pensant intérieurement que c’était mieux ainsi. Bon débarras. Elle le suivait du regard question de s’assurer qu’il voulait bel et bien s’en aller, connaissant son esprit tordu, Imran voulait peut-être lui donner une fausse joie en faisant semblant de s’en aller. Il en était capable. Mais, non, cette fois il était parti. Quel soulagement. La belle qui avait fini son café se dirigea vers Meredith qui se trouvait à l’accueil pour lui laisser quelques instructions à suivre si jamais Imran décidait de se pointer une nouvelle fois, ce qu’il allait surement faire. Malgré tout, si Priya était dans cette ville c’est bien pour aider les autres même-ci certains d’entre eux ne le méritait mais, après tout, qui était-elle pour juger les gens ? Personne. Elle ne faisait que ce qui lui permettait de vivre la conscience tranquille. Point. Elle ne prenait pas en considération ce que les autres pouvaient en penser ou dire, car, bien des fois même quand on fait la bonne chose on se fait critiquer. Les gens trouvent toujours le moyen de s’acharner contre les autres alors à quoi bon se soucier !
Le service de Priya venait de toucher à sa fin, bien qu’elle aurait pu quitter l’hôpital il y a des minutes déjà si elle l’aurait voulu mais, non. Elle restait toujours jusqu’au dernier moment. C’était son devoir après tout. La belle avait une petite habitude quand elle quittait l’hôpital à une heure pareil, c’était d’allait manger un petit bout dans un café tout près avant de rentrer chez elle. Leur café était bon et tout chaud, même si elle n’avait rien contre le café qu’elle prenait à l’hôpital, celui-là était nettement meilleur. C’était décidé, une fois sorti, la brunette y alla directement, ce n’était pas très loin, elle n’avait même pas besoin de prendre sa voiture pour s’y rendre. Après une petite dizaine de minutes elle y était déjà.
Arrivée sur place, la charmante indienne remarqua que sa place préférée était déjà prise, quel dommage, contre cœur elle s’installa au bar, qui était sa seconde place préférée. C’était bien tranquille en ce moment mais, malheureusement, cette tranquillité allait bientôt touché à sa fin. Le grand Monsieur Johar venait de faire son entrée au café, à peine quelques minutes plus tard. « Cela dépend. Comptez-vous jouer aux imbéciles une nouvelle fois ? Dans ce cas oui, je vous conseille d’aller vous assoir loin, voir même ne pas rester ici tout court. », répondit-elle en toute honnêteté et d’un air parfaitement relaxé bien entendu sans le regarder, elle avait le regard posé sur sa commande qui venait d'arriver, un délicieux sandwich avec une grande tasse de café au lait bien chaud. « Merci », répondit-elle avec un sourire au serveur. « Alors, vous avez régler votre problème j'imagine ? »
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Jeu 19 Avr - 0:20
« Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » ♦ Dans un café. - ARROWSIC.
Imran s'assumait pleinement. C'était bien là le problème. Qu'elle n'essaye pas de jouer les femmes intelligentes qui croie que dernière chaque homme à caractère imbuvable ce cache un petit être malheureux. Ce qu'Imran était devenu, il l'avait accepté et s'assumer pleinement à torturer des âmes sans intérêt et des plus banales. Priya en faisait partie. Elle n'avait rien d'extraordinaire en dehors d'une poitrine quelque peu amusante. Ce n'était pas une fille à la size 0 qui n'a plus rien sur les 0 et c'était quelque chose de bon à voir. Elle devait être du genre à avaler un poulet tandoori à elle toute seule. Elle finira sans doute obèse dès qu'elle attendra son premier enfant. Elle était indienne après tout, elle deviendra sans doute une de ses femmes qui vous frappe dès que vous ouvrez la bouche et qui profite de chaque seconde pour y mettre quelque chose dedans afin d'être sûr que vous ne direz rien de crétin. Oui, Priya allait certainement devenir ce genre de femme. Elle n'allait sans doute pas le voir venir... son ventre va devenir comme des guimauves.
Le plus drôle, c'est qu'ils ne leur avaient fallu que deux rencontres pour que Priya craque. C'était trop facile. Bien sûr, toutes les excuses aussi stupide soient-elles, étaient bonnes pour frapper. Une femme pouvait gifler un homme sous prétexte qu'il dit une blague de trop et Priya venait de prouver que l'esprit d'une femme était réduite à croire que le seul moyen de prouver qu'on est un crétin et de vous frapper. Ceci dit, c'était mieux la jambe que l'entrejambe. Mais ce n'était pas une excuse d'être curieux, de poser des questions, d'essayer de découvrir qui vous êtes. Et encore moins une excuse quand on vous demande un service. Elle devrait apprendre qu'il y a des moments où on devrait laisser son côté sadique pour plus tard, que parfois c'était pas du tout drôle et sexy.
Imran se leva légèrement de son siège pour regarder ce qu’il y avait dernière le bar. D’habitude, il y avait des petits bols avec des cacahuètes, mais là rien du tout. Ce n’était pas cool. Il fit une mine boudeuse tout en écoutant Priya qui n’était guère contente de voir son cher et tendre Imran débarquer à ses côtés. Et pourtant, il était là. Accoudé au bar, attendant son café noir serré. Dire qu’à une époque il était plus cappuccino. Il pensa un instant à George et sa fameuse pub pour nespresso. Alors que Priya venait de le menacer de le frapper une seconde fois si jamais il jouait aux imbéciles, il lui sortit un petit sourire crétin – qui le rend si attachant – et balança le slogan américain comme si c’était dans la conversation. Il n’avouera jamais qu’il imitait George. Jamais.
« - What else ? » son café arriva au même moment. Imran sortie son portefeuille pour sortir un billet qu’il posa sur le comptoir. « - Ne soyez pas étonné que je vous balance le café à la figure si jamais c’est ignoble. » souri-t-il à la personne qui le regarda d’un air soudainement intrigué. Du genre « ose pour essayer. » , Imran renchérit aussitôt. « - Vous manquez d’humour. » Il ouvrit le couvercle et fit mine de regarder dedans en espérant peut-être voir un doigt flotter comme dans les films d’horreur, puis referma et goutta. C’était bon. « - je blaguais vraiment vous savez. » ou pas, mais cela suffit pour que le jeune homme alla voir ailleurs.
Il se tourna alors vers Priya, tout content d'avoir trouvé un bon café, il faut dire le pauvre n'était pas à Arrowsic depuis toujours. Il avait encore du mal à trouver ses repères et encore plus quand il s'agissait de trouver de bonnes choses. D'un air totalement calme, il lança : « - Si être curieux c'est faire l'imbécile, alors je prends le risque. » il rebut une gorgée avant de rajouter rapidement : « - Au fait, merci pour Patterson, il était content d'avoir un nouveau patient. Vous auriez pu me le dire au lieu de me frapper, mais j'imagine que vous préférez faire compliqué que faire simple, n'est-ce pas ? » il lâcha un sourire tout content. Ce docteur avait l'air d'un vrai plaid, mais il sera sans doute plus amusant que Priya. Il aura sans doute plus de mal à répliquer et pas d'excuse débile de féministe pour échapper à la torture. Mais Imran avait beau être un crétin la plupart du temps, il savait quand il fallait dire merci pour quelque chose. Et en l'occurrence, en dehors du bleu qu'il avait à la jambe droit, il avait au moins de quoi continuer à faire croire à Mr Purish qu'Imran Johar suit son traitement de A à Z.
« - Dite, vous vivez ici depuis longtemps ? » et oui, les questions n'arrêtent jamais avec Imran, il pouvait clairement s'en foutre complètement de Priya, mais il aimait en savoir plus sur les gens qu'il rencontrait. Et ceci depuis des années. Même les idiots dans la rue qu'il critique, il sait au moins un minimum de choses sur eux. D'un coup, une question idiote lui traversa l'esprit.Il prit un mouchoir, pour poser son gobelet dessus. Alors qu'une question venait d'illuminer son esprit, il venait de recevoir un énième sms qu'il n'effleura que du regard que quelque seconde. Sans doute son ancien éditeur, encore.
« - Liam Meyers. » lança-t-il comme si c'était un jeu. « - Vous connaissez ? » il devait probablement paraitre stupide d'un coup. Comme si elle pouvait le connaitre. « - Mais non, une fille de votre genre ne peut pas avoir de lien avec lui, j'suis con. » il ria bêtement avant de reboire du café qu'il allait surement recracher à la seconde même...
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Ven 20 Avr - 21:34
Au fond, Imran était sans doute un de ces hommes qui basaient chacun de ses jugements sur des stéréotypes. Il devait certainement penser qu’elle venait d’une petite famille perdue d’Inde simplement parce que la belle ne portait pas de talons hauts, des vêtements signés et une tonne de maquillage. Il devait se dire qu’elle était qu’une petite femme faible qui se cachait derrière une image de wonderwoman simplement parce qu’elle n’agissait pas comme lui voulait qu’elle le fasse. Et, il devait sans doute penser qu’elle était une indienne comme une autre, c’est-à-dire à manger tout est n’importe quoi sans jamais se soucier de son physique simplement parce qu’elle ne donnait pas l’air d’être une fille accro au régime. Peut-être que ses pensées étaient justes, le problème c’est qu’il ne le saura jamais et restera à tout jamais dans l’ignorance absolu, car monsieur et tellement obstiné à avoir raison. Il préfère les bimbos au size zero, avec rien d’autre que la peau sur les os, tant mieux pour lui, de toutes façon Priya ne verait pas le besoin de vanter son corps devant lui-même si elle venait de connaître ce qu’il en pensait. Comment elle vivait ne regardait en aucun cas Imran qui devrait sérieusement commencer à penser à sa vie avant de juger celle des autres. Regardez-le ! Un homme, veuf, qui a dépassé la trentaine et qui ne fait que se taper des prostituées sans doute parce qu’aucune autre fille plus classe ne veuille de lui. Il se croit tellement badass avec ses petites cigarettes mais, la seule chose qu’il en tire c’est des problèmes en plus pour sa santé. Il prétend ne plus se soucier de la vie alors qu’au fond, il doit être tellement triste et solitaire que la seule chose qui reste devant lui est la mort ! Pathétique. Tellement pathétique. Et après tout ceci, il ose juger les gens autour de lui et les prendre des hauts. Bonne blaque.
C’était un homme pitoyable qui méritait d’être gifler, frapper et martyriser. Cela n’avait absolument rien à voir avec cette éternelle querelle « Homme, Femme », où la femme dans son état pur cherchait à avoir raison, non, c’était une situation normale, deux personnes dont une était pire qu’idiote et qui méritait de recevoir une baffe ! Cette personne était Imran. C’est tout. Il pouvait dire et penser ce qu’il voulait, il n’aurait ni des excuses ni de la sympathie de la part de la jeune femme. Elle a fallait lui arraché son pieds et il le méritait. Ce n’était pas sadique et la brunette ne cherchait ni à être drôle ni à être sexy, de toutes les manières elle n’avait pas besoin de ça pour prouver son sex appeal ! En l’entendant parler au barman, Priya ne pu s’empêcher de le regarder avec mépris. Il prenait vraiment, vraiment, tout le monde de haut ! C’était un barman qui faisait son travail, et pas la boniche de monsieur. D’accord, le client et roi et tout ce qui va avec, mais, des limites, il y en avait tout de même. D’autant plus que jusqu’ici, Imran n’avait même pas encore goûté le café, inutile de se prendre pour un super homme aux muscles. Enfin, ça ne la regardait pas, non, non. La belle se contentait de rester bien assise, tranquille, sur sa chaise en attendant sa commande. C’est ce qu’il y avait de mieux à faire. En tout cas, la réponse du serveur était bien placée ! Priya l’encourageait mentalement.
« Il y a une différence entre la curiosité et l’indiscrétion mal placée. Je n’ai aucune envie de partager des informations de ma vie avec vous alors, pourquoi insister à ce point ? », demanda-t-elle, car oui, ça l’intriguait ! On ne pouvait pas subir tout ce mal juste pour pouvoir embêter quelqu’un ! Imran devait sans doute vouloir autre chose et ça intriguait la jeune indienne. « Eh bien, disons juste que vous méritez beaucoup plus que la méthode simple. », c’est vrai, elle aurait pu l’envoyer directement voir le cardiologue mais, non, elle avait une occasion devant elle de le tapper et elle l’a fait. Zéro remords. Zéro regrets. « Vous êtes un sacré numéro. Qu’est-ce que je peux bien faire pour vous montrer à quel point je n’ai rien à faire de vos questions ? Et surtout, que je n’ai aucune envie d’avoir une quelconque conversation avec vous ? », ça devenait un peu gonflant. Beaucoup trop. Enfin il devait être bien seul pour lui coller à ce point… Elle comptait l’envoyer balader de nouveau mais, il l’arrêta en s’exclamant. Liam Meyers. D’où est-ce qu’il le connaissait ? Décidément, le père de Priya connaissait tous les arriérés de cette terre. « Je ne vous le fais pas dire, et surtout je ne vais pas vous contredire. Si vous dites être con, vous l’êtes, parce que c’est mon père. »
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Mer 25 Avr - 16:12
« Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » ♦ Dans un café. - ARROWSIC.
Priya était sans doute une idiote parmi tant autre et le jugement d'Imran s'arrêter là. Mais il avait la manie de vouloir en savoir plus, peut-être pour découvrir quelque chose qui pourrait le surprendre, bien que visiblement c'était loin d'être le cas. Elle avait beau être médecin et chirurgien, elle ne dégageait rien. Rien de spécial qui montrait que c'était une femme différente. Elle devait probablement passer ses nuits à rester planquer à la maison, fuyant on ne sait quoi dans une petite ville et cherchant désespérément une idée, un but dans la vie. Quel médecin normalement constitué viendrais perdre son temps dans un endroit tel que celui-ci ? En dehors de foutre sa carrière en l'air ? Et qu'elle ne dise pas qu'elle est tombée amoureuse de cette ville, il y avait forcément une raison et quand on vient d'Angleterre on ne se dit pas un beau matin : « Cool, demain je vais dans le Maine. » Elle s'était peut-être rendu compte que tout le monde la haïssait et avait fui parce qu'elle essaye de reprendre une vie à zéro ? A vrai dire il y avait tellement d'hypothèse possible que c'était une véritable énigme et un véritable plaisir d'essayer de la comprendre. Une chose était sûre, Priya était loin de savoir qui était Imran et, elle comme les autres, le balancerait dans la catégorie des hommes pathétiques sous prétextes qu'il est différent ? Curieux ? Un peu (beaucoup) con ? C'était un peu ça qui l'avait rendu tel qu'il était aujourd'hui. Enervant, horripilant et énervant. Ces personnes qui, parce qu'elle rencontre quelqu'un d'un peu trop arrogant et prétentieux, ne supporte pas de rester en face d'eux comme si c'était de la merde et se montre alors sous leurs vrais visages. C'était tout bête, mais la meilleure manière de découvrir quelqu'un réellement était de le mettre hors de lui.
Le pire la dedans, c'est que Priya avait tort. Tout ce qu'elle pourrait croire de lui, elle se tromperait automatiquement. Parce qu'elle se laisserait piégé par des idées, des apparences et des choses superficielles. Elle avait tendance à trop exagérer. Ce qui laissait croire que quelqu'un au caractère légèrement comparable à la sienne devait obligatoirement se soumettre quelque peu sous peine de se voir gifler. Ça n'avait certainement rien à voir, mais Imran était persuadé qu'elle faisait semblant. Semblant d'être quelqu'un de normal, souriante et sans humour sous prétexte de savoir qu'elle a tendance à péter un plomb et à faire peur aux gens. C'était surement ça. Elle croyait être la justice et la vérité absolue sous ses airs de je m'en foutisme. En réalité, Priya n'était pas si différente d'Imran. Elle était juste moins subtile et moins directe. Un peu faux- cul sans doute et un peu trop hystérique parfois. Tout ça n'étant que des suppositions de ces rencontres avec la belle demoiselle. Parce qu'Imran lui ne cachait rien. Il était désagréable et il l'était tout le temps, avec tout le monde et ceux qui le connaissent mieux savent que parfois, il lui arrive d'être normal, mais qu'il a tendance à avoir un humour particulier. Il n'est pas méchant pour le plaisir, il est juste un peu chiant de nature. Et il était comme ça, c'est tout. Plus de changement de personnalité, de maitrise de soi devant des gens qui paraissent bon à ses yeux. Minissha l'avait détruit. Et Priya croyait sans doute qu'il passait ses nuits à pleurer, seul et dans le noir. Mais non. Il profitait de sa vie n'attendant qu'une chose. Que la mort débarque. Mais avant, il n'avait qu'à s'amusait .
Elle n'avait rien de sexy. Là maintenant, tout de suite. Elle avait juste l'air d'une femme incroyablement énervante, fermé à tel point qu'on a juste envie de continuer à lui poser des questions à en savoir plus sur elle. Elle jouait, sans s'en rendre compte, à prouver qu'il ne l'atteindrait pas et qu'il n'aura rien d'elle. Oh, elle était jolie, c'est sur et les indiennes étaient sans doute les créatures les plus piquantes et belles du monde. Mais là tout de suite, il n'y avait rien. Elle ne dégageait rien. Aucun sex appeal, juste une pauvre femme, coincée dans un petit patelin, en compagnie de sans doute la personne qu'elle a le plus envie de frapper. Du moins, tout ça c'est ce qu'il laissait croire, mais jamais il ne l'avouera, il l'a trouvait sexy et même intriguante. Son côté malsain à tendance à prendre le dessus parfois, mais là tout de suite, il avait juste envie d'en savoir plus. C'est tout. Il ne drague que la nuit, quand il rencontre quelqu'un d'intéressant. Luana en était une. Il n'avait pas compris ce qu'elle était, et ils n'avaient fait que se disputer toute la nuit, crier et finalement coucher ensemble entre. Il ne l'avait pas payé tout simplement parce qu'il aurait trouvé ça trop facile. Après, qu'elle soit prostituée ou autre, c'était son choix. Pas le sien. Et désormais il se retrouve avec une prostituée sur le dos. Un léger regard en coin et il vit le regard de Priya. Il ne rajouta rien, mais il savait que ce genre de regard voulait tout dire. Et en réalité, ça l'amusait. Parce qu'il n'avait rien fait si ce n'est plaisanter un peu.
Elle lui répondit, bon c'était un bon point. Elle ne l'ignorait pas.
« - Indiscrétion mal placée ? Non, c'est juste de la curiosité, vous n'avez jamais ressenti ça ? Quand vous rencontrez quelqu'un vous essayez d'en savoir plus sur cette personne tout simplement parce que ça vous intrigue ? » Il ne voulait rien, mais vraiment rien. Il était véritablement curieux et n'avait juste la mauvaise habitude de poser trop de questions. Il était psychiatre à une époque et aujourd'hui il retombe dans le métier. Sans savoir, il posait toujours plein de questions, mais jamais sans se soucier des réponses. Parcequ'à chaque fois il retenait tout. Il n'oubliait rien. Depuis sa perte de mémoire il avait pris l'habitude d'essayer de garder en mémoire chaque rencontre, chaque moment. C'était pour ça que ses journaux intimes étaient là. D'une part pour l'aider, de l'autre au cas où ça mémoire lui refait défaut. Il laissa échapper un sourire à la phrase de Priya.
« - Pourquoi vous ne m'aimez pas ? » dit-il, un léger regard sur le côté. Non, il n'avait rien d'amusant ou de drôle dans sa voix. Il avait pris son air sérieux, quoi qu'il ait toujours un regard très persan contrairement aux beaux yeux de Priya. Il ne cherchait pas à la mettre mal à l'aise, bien que même si c'était le cas cela n'aurait pas marché. Là encore, c'était Imran. Il ne la lâcherait pas tant qu'il n'en saurait pas plus parce que dans tous les cas, il la rencontrera encore et encore à l'hôpital. Et qu'il savait qu'elle adorerait répondre à cettte question en se lâchant complètement. Alors, autant en savoir plus, non ? Oui, beaucoup de contradiction dans l'esprit de l'ancien écrivain, il faut le comprendre, il était à deux doigts de devenir un homme à deux personnalités différentes, mais la mort de Minissha a emporté avec elle le gentil tout doux Imran.
« - Faites comme toute personne normal. Ignorez-moi. » Il rebut une gorgée détournant son regard. Elle était drôle, la réponse était tellement évidente. C'est là que son téléphone vibra et qu'Imran le rangea de nouveau avant de reprendre son gobelet. Une drôle de pensée lui avait traversé l'esprit, comme si le destin lui avait joué un jeu. Et le café manqua de peu de ressortir par les narines de notre psychiatre qui prit aussitôt un mouchoir pour s'essuyait.
« - Oui, vous avez raison, je le suit. » lança-t'il bêtement tout en reposant le gobelet et en essuyant un peu de café qui était tombé sur son pantalon. Finalement, elle avait du fric. Alors, la question du « pourquoi » résonna encore plus fortement dans sa tête. « - Vous le fuyez ? » dit-il, sans vraiment y avoir réfléchi avant. Mais avec un père comme Liam, elle avait de quoi avoir une belle vie à Londres. « - Hum, laisser tomber, je sais que vous ne répondrez pas de toute façon. » C'était trop personnel. Il n'avait aucune envie de savoir le pourquoi du comment bien qu'il se doutait que Priya ne dirait rien. Ce n'était pas parce qu'il connaissait son père qu'elle lui dirait quoi que ce soit. Surtout pas à Imran, un mec que vous avez envie de castrer vous-même. Le problème là-dedans, c'était qu'Imran n'avait aucune envie d'en savoir plus sur Priya. Surtout si c'est la fille de Liam, il ne veut pas avoir de problème avec celui-ci qu'il apprécie. C'était peut-être une idiote, mais c'était la fille de Liam.
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Jeu 26 Avr - 18:57
Priya, une idiote ? Peut-être bien, en tout cas avec Imran elle l'était. Le psychiatre l'avait traité comme une moins que rien, il avait tout fait pour la mettre plus bas que terre lors de leur première rencontre, simplement parce qu'elle était une femme et après tout ça, il s'attend à ce qu'elle s'ouvre simplement face à lui et s'entête pour lui prouver qu'il avait tort ? Hum, non, merci. Elle était bien comme elle était, là où elle était, c'est-à-dire sans connaître Imran et sans le laisser la connaître. Encore une fois l'opinion qu'il pouvait avoir de la belle indienne l'importait que très peu. Du coup, la demoiselle n'allait même pas prendre la peine d'essayer de changer cette opinion. Qu'il la prenne pour une folle schizophrène ou même pour mère Térésa, elle s'en fichait, royalement même. Après tout chacun avait le droit de penser ce qu'il voulait, non ? Elle était féministe mais, démocratique, Imran s'était fait une fausse idée sur elle et ça le regardait, elle ne comptait pas faire un effort pour changer la situation, du moins pas maintenant, surtout qu'au fond Priya est persuadée qu'Imran n'est pas curieux parce qu'il s'intéresse à elle ou à sa vie, il voulait simplement passer son temps et l'embêter, ce qu'il n'allait pas obtenir bien entendu. C'était le côté impassible de Priya qui ressortait, face à Imran uniquement et ça ne voulait pas dire qu'elle était comme ça tout le temps ou qu'elle faisait tout pour cacher ce qu'elle était vraiment. Loin de là. Si monsieur connaissait Priya un minimum, ou s'il a simplement pris le temps d'analyser son comportement avec les autres et non pas avec lui uniquement, il aurait facilement compris que c'était plutôt le contraire, qu'elle était quelqu'un de plus ouvert, qui ne cherchait jamais à se voiler la face et que son sourire était tout sauf une fausse façade.
De son côté, la petite indienne pouvait peut-être se tromper sur son compte, mais, elle ne le trouve pas con et hautain simplement parce qu'il s'est attaqué à elle mais, parce qu'il s'est attaqué à vraiment tout le monde ! Ce n'était pas un avis fait comme ça, sans qu'elle prenne le temps d'y réfléchir. Elle a vu comment il traitait les autres, comment ils se comportaient avec les infirmières, les autres patients en attente et même aujourd'hui avec Meredith et le serveur qui lui avait apporté son café. C'était un fait. Il était ignoble, hautain, malsain. Elle n'inventait rien. Pour quelqu'un qui prétend s'assumer, Imran n'est pas du tout crédible. Il devrait justement assumer le fait qu'il est ce qu'il est et que Priya ne le juge pas mal. Mais, bref, demander à ce qu'il fasse ça c'est comme lui demander de s'excuser pour son attitude accablante, en d'autres mots : c'est une chose impossible. Autre point qui s'ajoute à la longue liste des défauts de monsieur et raison de plus pour que la belle ne veuille pas avoir affaire à lui.
« - Indiscrétion mal placée ? Non, c'est juste de la curiosité, vous n'avez jamais ressenti ça ? Quand vous rencontrez quelqu'un vous essayez d'en savoir plus sur cette personne tout simplement parce que ça vous intrigue ? ». Elle ne prit même pas la peine de le voir. La réponse qu’elle allait lui donner ne le nécessitait point. « Si, je l’ai ressenti mais, derrière cette intrigue il y a toujours un but, quelconque. Alors je me demande quel peut être le vôtre ? », être curieux était en général une nature mais, pour Imran c’était plutôt une obsession ! Insister à un point pas possible de connaître plus sur une personne qui n’en a même pas envie, c’était légèrement con. D’habitude, les gens curieux s’arrêtaient quand ils comprenaient que ça ne les mener à rien, mais, Imran non, il continuait et continuait. C’était plus que de la curiosité. Certainement. « Pourquoi je ne vous aimes pas ? Voyons voir… », les raisons étaient si diverses que Priya prit un petit moment pour réfléchir. « Parce que vous êtes désagréable sans raison, vous prenez tout le monde de haut sans raison, vous êtes infecte et déplaisant, encore une fois sans raison… c’est bon comme ça ou je continu ? », dit-elle avec un air légèrement moqueur. Il était un comique n’empêche. L’ignorer c’était c’est qu’elle tentait de faire depuis le début mais, à chaque fois il revenait l’embêter. Idiot. « Ah, oui c’est vrai ça, pourquoi n’y ai-je pas pensé avant ? Ah tiens, parce qu’un crétin du nom d’Imran Johar m’empêche justement de le faire. » En tout cas, vu la réaction d’Imran il connaissait sans doute le père de Priya. D’un regard intrigué, elle le fixa alors qu’il s’essuyait. Il le connaissait, elle en était certaine. Elle n’irait pas lui poser la question car vu ce qu’il venait de faire et comme il agissait, c’était la seule explication. Après, est-ce qu’il le connaissait personnellement ou juste par nom ? Elle ne le savait pas et, franchement, elle n’avait pas envie de le savoir. La vie de son père, ce qu’il ne faisait et les gens qu’il fréquentait n’était pas des affaires de sa fille et ça, elle l’a bien compris maintenant !
« - Vous le fuyez ? ». Bonne question. En réalité Priya fuyait ce nom. Elle ne voulait pas avoir une vie parfaite à Londres, car elle serait automatiquement associée au nom de son père, peu importe les exploits qu’elle ferait, il existerait toujours une personne qui la sous-estimerait et associerait le succès de la belle indienne à l’influence de son père. C’était sans doute dur à comprendre pour un homme comme Imran, lui qui pensait que le féminisme et l’indépendance était une absurdité. Elle n’allait pas lui répondre, c’était trop personnelle et surtout comprendre tout ceci était hors la portée d’Imran. « Peut-être. »
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Ven 27 Avr - 12:23
« Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » ♦ Dans un café. - ARROWSIC.
C’est vrai qu’il y était peut-être allé un peu fort lors de leurs premières rencontres. En même temps, quand vous avez une morsure de serpent sur la main droite et que vous craignez d’un coup, non pas de mourir, mais de ne plus jamais pouvoir utiliser votre main pour faire ce que vous aimez – non, pas d’idée perverse, on parle ici d’écriture, qui malgré le fait qu’il ait arrêté et une chose qui continue de faire par le billet de ses journaux intimes. – alors on agit assez bêtement sous le coup de stress. Quand en plus on est de nature à critiquer tout et à prendre tout avec humour, ça n’arrange rien. Alors, peut-être que cette rencontre n’avait pas été des plus génial, mais si en plus vous voyait une jeune novice venir pour vous aider, normal que la peur prenne aussi un peu le dessus. Cependant, c’était Imran. Il était ainsi avec tout le monde, il n’allait pas s’excuser pour être ce qu’il ait. Et surtout il ne l’avait pas traité ainsi parce que c’était une femme, mais parce qu’il ait ainsi avec tout le monde. Aussi étrange que cela puisse paraitre, Imran avait tendance à croire que les femmes avec un je ne sais quoi de plus que les garçons n’avaient pas. Quelque chose qui les rendaient parfois plus forte mentalement que les hommes. Mais elle, Priya, elle avait aussi ce je ne sais quoi d’énervant et de perturbant qui poussait Imran à pousser sa bêtise plus loin. Imran était certes psychiatre, mais n’avez vu Priya que deux fois. Une fois en tête-à-tête non romantique pour sa main, et l’autre c’était aujourd’hui près de la machine à café. Il n’avait donc pas encore eu le temps de la voir en dehors, mais ce n’était pas son kiff de suivre quelqu’un sous prétexte d’essayer de l’analyser. Il préférait attendre que le destin pointe son nez plutôt que de passer pour un voyeur attardé. Il était curieux, mais pas à ce point. Priya avait surement une idée précise de qui il était. En même, contrairement à elle, lui n’hésite pas à se montrer tel qu’il est même devant les personnes qu’ils trouvent insignifiant. Oui, Imran était un monstre sur patte, légèrement odieux, parfois cruel, parfois vous avez juste envie de lui couper la tête. Mais cela l’amusait. Etre ainsi l’amusait. Voir comment les gens réagissaient face à ce qu’on pourrait appeler le mal en personne était amusant. Et il n’en a pas autrement. Il lui arrive d’être plus simple, tout en gardant cette humour tranchante et ce côté assez effrayant, mais ça Priya ne pouvait pas le savoir. Comme lui ne pouvait pas savoir que Priya était une personne admirable, pleine d’humour et taquinerie qui pouvait se montrer plus aimable que n’importe qui et qui savait s’imposer quand il le fallait. Mais pour l’instant, ce qu’elle montre d’elle n’était guère aguicheur. Comme ce qu’Imran montrait de lui. Le problème était donc là, la barrière qui les séparer était la connaissance d’autrui. Et c’était là n’unique raison que pousser Imran à être si têtu, bien qu’il le soit constamment. Quand il sent qu’il n’a pas réussi à juger quelqu’un pleinement, il essaye de le connaitre d’avantage pour savoir où il a eu tort et où il a eu raison. C’était con, mais c’est un psychiatre qui n’aime pas ne pas savoir qui il a en face de lui. Aussi énervante peut-être cette personne. Il continuait de la fixer alors qu’elle regardait ailleurs, tout en répondant à sa réponse. Il était arrivé au point où Priya prenait la peine de répondre, ce qui était un bon pas en avant dans cette conversation sans queue ni tête.
« - Tout savoir sur vous pour pouvoir utiliser vos points faible et commettre le meurtre parfait. » lança-t-il d’une voix grave et sérieuse. Légèrement effrayant pour qui conque n’ayant pas compris que c’était Imran qui tenter subtilement de lancer une pointe d’ironie dans sa réponse, mais qui échouer bêtement. « - Juste intriguait. Je ne m’attends pas à connaitre votre plat préférée où de quel couleur son vos sous-vêtement. Je cherche juste à savoir qui vous êtes, miss Meyers. » Il ne la lâcha pas du regard et sa voix était toujours aussi calme. Une pointe de mystère sans doute venait de prendre place dans ses répliques.
Sa nature de psychiatre. Il fallait que Priya la comprenne parce qu’il ne cherchait pas plus. Il n’avait pas une quelconque idée de torture derrière la tête. Pas de plan diabolique pour rabaisser Priya où lui prouver que sa vie n’en vaut pas la peine. Non, ça c’était un traitement réservé à plus connard qu’Imran, pas à pauvre médecin perdue dans le Maine. Café en main, Imran buvait alors que la jeune femme répondait à la question auquel n’importe qui aurait répondu. La question qui prouve à quel point c’est si facile de faire parler quelqu’un : il suffit de trouver les bonnes questions. Il se retourna de nouveau vers elle, alors qu’elle réfléchissait sans doute à quel mot pouvait le mieux correspondre à Imran : Enfoiré ou salaud ? Ou les deux.
« - faite vous plaisir, continuez. Je vois que ça vous inspires. » Dit-il en lui envoyant un sourire aguicheur. Il savait que ce qu’elle pensait était vrai, il voulait juste voir jusqu’où elle avait poussé son analyse du crétin en face d’elle. Et puis visiblement ça l’amusait de dire le fond de sa pensée. Il fit un signe au serveur, comandant un morceau de tarte meringué. Oui, il avait faim d’un coup. Priya lui sortit d’un crétin du nom d’Imran l’empêcher de le faire. Ce qui lui fit lâchait un fou-rire. Un léger fou-rire. Oui, alors que le serveur lui posa la part de tarte avec une fourchette, Imran posa son gobelet et prit la fourchette pour couper un morceau de gâteau. « - Vous êtes trop gentille, c’est ça le problème. Rien ne vous empêchez de ne pas répondre, de partir et de faire comme si j’étais un fantôme qu’on ne pouvait entendre. C’était votre droit, mais vous ne l’avez pas fait. »
Et aussi étonnant que cela puisse paraitre, Imran aurait laissé tomber si Priya l’avait tout simplement ignoré au sens propre du terme. Mais étrangement, à chaque fois les personnes en face de lui préférait rester, parler et essayait on ne sait quoi. Sans doute dans l’espoir d’avoir une chance de trouver un moyen de renvoyer l’appareil à Imran et de pouvoir lui exprimer le fond de sa pensée ? Peu importe, mais Imran n’était pas une excuse.
Liam Meyers. Priya était donc sa fille chérie. Pauvre de lui, Imran était peut-être dans de beaux drap, mais tant pis. Priya n’avait pas l’air d’être une fille à papa et encore moins à être du genre à se plaindre vers lui. Après, qui sait ? Morceaux de tarte en bouche – quel délice – il entendit alors un « peut-être » qui ne le surprit pas. C’est toujours au moment où ont dit ne pas répondre, que la personne en face fait le contraire. Visiblement, Priya continuer à jouer des mystères, mais était plus ouverte qu’à l’hôpital. Il but une gorgée de café, avant de répondre.
« - C’était l’un des partenaires de mon père, je l’ai connu quand j’ai repris le business familiale. Plutôt cool votre padre. » Il coupa un autre morceau de tarte avec sa fourchette qu’il mit en bouche aussitôt. « - Vous voulez gouter, c’est plutôt bon. » dit-il avec un sourire assez envoutant. En réalité, il venait de repenser à ce qu’il avait pensé plus tôt. Le fait que c’était bon de voir quelqu’un qui avait plus sur les os que de la peau. Du genre à pas refuser un bout de tarte. Enfin, elle serait plus capable de l’entarté avec que de le manger.
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Mar 1 Mai - 16:53
« - Tout savoir sur vous pour pouvoir utiliser vos points faible et commettre le meurtre parfait. ». Le pire c’est qu’au point où elle en était, Priya pensait qu’il en était complètement capable. Elle ne savait même pas pourquoi elle pensait ça mais, Imran avait tout pour être un meurtrier à sang froid, capable de liquider n’importe qui. Enfin, au fond elle ne pensait pas que c’était vraiment le cas mais, avec son arrogance hors pair et sa façon d’aborder les autres il était clair pour la demoiselle que le petit papi n’était pas ce qu’on pouvait qualifier de très bonne personne. « Vous savez, ça ne m’étonnerait même pas, si jamais vous le faites. », dit-elle, en ne le regardant toujours pas. La commande de la jeune femme arriva enfin, un bon cheeseburger comme elle les aime, accompagné de frites et une tasse de café bien chaud. « - Juste intriguait. Je ne m’attends pas à connaitre votre plat préférée où de quel couleur son vos sous-vêtement. Je cherche juste à savoir qui vous êtes, miss Meyers. ». Hum, pourquoi parlait-il de sous-vêtements lui ? Non mais, il aurait pu dire n’importe quelle autre chose, pourquoi spécialement sous-vêtements. « Même-si vous vouliez le savoir, je ne vous parlerais jamais de mes sous-vêtements. »
Continuer à l’insulter ne servirait à rien, même si ces insultes étaient pure vérité. Elle le laissa donc parler tranquillement tandis que la brunette s’était concentrée sur autre chose de plus important : son plat. Ses frites, son cheeseburger, deux choses exquises qui n’attendaient plus qu’à ce qu’elle les mange. C’était meilleur, encore meilleur qu’entendre Imran parler, ou même le regarder. « - Vous êtes trop gentille, c’est ça le problème. Rien ne vous empêchez de ne pas répondre, de partir et de faire comme si j’étais un fantôme qu’on ne pouvait entendre. C’était votre droit, mais vous ne l’avez pas fait. » . L’ignorer, c’était pas une mauvaise idée après tout. Encore une fois elle le laissa parler avant de prendre la parole, elle ne comptait pas lui répondre à ses remarques ni même surenchérir, tout ce qu’elle voulait dire était : « Vous savez, ils font de super cheeseburger ici, vous devriez essayer. », c’est tout. Elle n’avait rien d’autre à ajouter.
Enfin, cette discussion qui n’avait ni queue ni tête et qui, surtout, n’avait aucun intérêt pour l’un tout comme l’autre, était arrivé à un point critique. Imran avait abordé le seul point dont Priya ne parle presque jamais et encore moins à des personnes comme lui. Sa réponse était brève, peu claire certes, mais, là était le but. Elle n’avait pas envie qu’il continue à en parler, ou qu’il lui dise où et comment il avait rencontré Liam Meyers. Ça ne la regardait pas, elle qui ne voulait plus se mêler des affaires de son père et même de sa vie. « - C’était l’un des partenaires de mon père, je l’ai connu quand j’ai repris le business familiale. Plutôt cool votre padre. », cool ? Oui il l’était. En plus d’être cool, Liam était aussi ce genre de personne qui imposait le respect, sauf pour sa propre fille. « Si vous le dites. », elle bredouilla avant de manger quelques frites. C’est à ce moment qu’Imran lui offrit un bout de tarte. Elle le regarda finalement avec un petit regard amusé. « Laissez-moi un bout, je le prendrais comme dessert. », bah oui, elle n’en avait pas encore finit avec son plat principal. La tarte ferait un bon dessert.
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Mar 1 Mai - 21:49
« Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » ♦ Dans un café. - ARROWSIC.
Elle devait garder cette pensée dans un coin de sa tête, parce qu'Imran était capable de faire quelque chose comme cela. Rechercher durant des heures le point faible de quelqu'un pour ensuite s'amuser avec. Il y avait cette part sombre en lui qui ne lui imposait aucune limite. Oui, Imran pouvait être ce meurtrier sans coeur qui trouverait un gain de plaisir à arracher le coeur de ses victimes. Mais il ne croyait pas être encore en vie aujourd'hui pour s'amusait à liquider des gens. Peut-être que le destin pouvait être moins ironiques et lui réservait quelque chose d'autre, mais certainement pas une fin en prison. Il n'avait encore rien fait pour risquer de finir ses jours en prison. Il préfère la méthode légèrement maso qui consistait à souffrir petit à petit. De toute façon, qui pouvait découvrir qu'il avait déjà tué quelqu'un en Australie ? Personne. Il lança un regard étrangement calme à Priya. C'était sa réponse. Il n'avait pas besoin de répondre, ni de dire quoi que ce soit. Mais elle ne le fixait toujours pas. Peut-être plus fascinait par le cheeseburger que par le regard perçant, mais néanmoins tellement torride du psychiatre ? Dans tous les cas, c'était mieux ainsi. Peut-être que Priya aurait vraiment fini par croire que c'était possible et aurait pris ses jambes à son coup ?
« - C'est drôle de tout ce que je viens de me dire, vous retenez que « sous-vêtements. » C'est fait exprès pour que je vous pose des questions coquines ? » Il arqua un sourcil, curieux de la réponse de la jeune femme. Non, mais c'est vrai. Il avait dit cela au pif, sans vraiment réfléchir à quoi que ce soit. Mais visiblement, Priya avait l'air de lui lancer un défi. « - Alors, ce sont des vrais ? Si elles sont fausses, vous pouvez l'avouer. Après tout je suis le vilain inconnu ultra énervant dont l'avis est équivalent au néant. » lança t'il d'un ton calme entre deux gorgées de café. Non, il n'y avait pas d'intention perverse dans ce qu'il disait. C'était elle qui avait commencé après tout. Il attendait sa réponse d'un air intrigué. Là, il était bien trop indiscret. Elle pourrait prendre ça pour un énorme manque de respect. Mais peu importe. Elle n'avait qu'à pas lui dire ça.
Imran avait sans doute raison. Priya finirait avec une trentaine de kilos en plus. Puisque visiblement Imran ne faisait pas le poids face à son plat. Et ça, il le voyait. Il avait limite crus à un moment qu'elle allait baver devant ses frites. C'était possible ça ? En tout cas, elle n'allait pas le contredire et son invitation à gouter le cheeseburger laisser croire qu'elle reconnaissait être cette personne. Celle qui préfère tourmenter quelqu'un par les mots plutôt que nier son existence. Mais face à Imran, c'était tellement peine perdus. Il voyait en chaque réplique, en chaque phrase une entrée gratuite pour une discution. «[color:7051="2a8182] - Vous m'offrez un petit bout ? » dit-il envoyant un sourire. Bien entendus, il s'en fichait complètement du cheeseburger. Il n'aimait pas vraiment ça, enfin rien ne vaut un bon plat indien et encore. Niveau fastfood c'était rare qu'il trouve son bonheur. Mais visiblement c'était bien plus drôle quand le père de la jeune fille entra dans la discussion. Visiblement, Priya n'en avait rien à foudre de son père. Pour le peu qu'Imran connaissent de Liam, il savait que pour être sa fille, soit ça devait être le mega kiff, soit l'inverse. Visiblement, il avait vraiment l'impression que c'était l'inverse. Mais pour le moment, il allait la laisser tranquille. Il avait bien l'intention d'en savoir plus, mais il ne voulait pas être encore plus indiscret que le coup du « vos seins sont des vrais ? » ! Il faut surtout savoir que pour Imran, tout ceci n'était que plaisanterie et amusement.
« - J'hésite maintenant, je n'ai pas envie que vous me reprochiez d'avoir prit des kilos en trop. » lança t'il en avalant une autre bouché. Elle avait quand même finit par le regardait avec un brin d'amusement dans les yeux. Il était persuadé que s'il lui offrait toute la tarde, là maintenant, tout de suite il aurait le droit à un vrai sourire, mais Imran est loin d'être si gentil.
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Mer 2 Mai - 20:04
« - C'est drôle de tout ce que je viens de me dire, vous retenez que « sous-vêtements. ». Si elle n’avait retenu que la partie concernant les sous-vêtements c’est pour une simple raison, c’était la seule chose de légèrement déplacé dont ce qu’avait dit Imran. Qu’il parle de plat et de nourriture était tout à fait normalement mais, pourquoi avoir choisi de dire sous-vêtements ? Il avait plein d’exemples devant lui, il aurait pu citer comme exemple le film favoris de Priya, sa série du moment, l’endroit où elle adore passer ses vacances, sa couleur favorite, et beaucoup d’autres choses qui n’était guère déplacées. Alors, pourquoi avait-il choisit de parler sous-vêtements ? Et après il vient se demander pourquoi diable n’a-t-elle retenu que ça ! Qu’il dise cela au pif ou pas, ça ne changeait rien, il aurait pu parfaitement dire autre chose au pif, mais, non, il avait choisi de dire ça et maintenant, il ne devait pas s’en plaindre ! « C’est ahurissant. Vous auriez parfaitement pu citer un autre exemple de chose, comme mon dessert préféré, ou mon jeu vidéo préféré, mais, non, monsieur a décidé de parler de sous-vêtement et c’est ma faute ? », demande-t-elle assez étonnée. Quel type pathétique. Le pire était à venir. « - Alors, ce sont des vrais ? Si elles sont fausses, vous pouvez l'avouer. Après tout je suis le vilain inconnu ultra énervant dont l'avis est équivalent au néant. ». Alors là. Mais, alors là ! En réalité, Imran, le pauvre petit Imran, était soit un vieux papi en chaleur, profitant de la moindre occasion pour aborder ce genre de discussion, soit un être dont l’insolence avait dépassé les limites. « Je ne sais pas ce qui me choque le plus, le fait que vous parlez de ma poitrine comme étant un objet de vitrine ou le fait que vous doutez de leur naturel. Franchement, vous avez beau prétendre pouvoir analyser les autres mais, je vois que monsieur est complètement à côté de la plaque en ce qui concerne m’analyser moi. », non mais, il n’arrêtait pas de prétendre la connaître, connaître comment elle agit, comment elle réfléchit, et maintenant Priya réalise à quel point il avait tort le petit vieillard. S’il était si doué qu’il le prétendait, il aurait pu facilement deviner que les trucs refaits rebutaient fortement la jeune femme, alors supposer qu’elle-même aurait pu avoir recours à la chirurgie pour améliorer les « filles », c’était tout simplement inacceptable. Enfin, elle n’allait pas se la péter parce que oui, elle a une magnifique et surtout très naturelle poitrine, mais, fallait remettre Imran à sa place. « Si vous croyez que je vais vous demander de les voir ou les toucher pour en être certain je vous invite à aller voir ailleurs si j’y suis, avec une invitation signée et certifiée Priya Meyers. »
Qu’il se moque de sa manière de manger ne dérangeait pas du tout Priya. Elle n’était pas une obsédée du régime, elle aimait manger tout ce dont elle en avait envie sans jamais se priver, mais, elle savait parfaitement garder la ligne. Suffit de bouger après manger et tout est réglé ! Elle n’était pas ce genre de femme à passer leur vie à manger, ou à dévorer une tarte aux pommes à chaque coup de mou avant de s’étaler devant la télé sans plus bouger le pouce. Non. Mais, ça aussi était une chose beaucoup trop intellectuelle pour le vieux cerveau ramolli d’Imran. « Je vous l’accorde, c’est plutôt à vous de prendre quelques petits kilos. Ça ne vous fera pas de mal. », oui, il était maigrichon, sans doute à cause de son style de vie tout à fait unhealthy.
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Ven 4 Mai - 13:55
« Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » ♦ Dans un café. - ARROWSIC.
Les femmes sont plus tordues que nous. Elles peuvent se permettre de nous jeter dans un panier étiqueter « pervers » sous prétexte qu'à un moment où un autre nous tentons d'aller plus loin dans leurs intimités. On leurs accordent le droit d'avoir besoin de temps avant d'accorder une certaine confiance et ce que l'on obtient en retour c'est une claque en pleine figure.
Imran regardait Priya de cet air amusé qu'un enfant de trois ans a devant le sapin de noël. Quand il sait que tous les paquets trop bien emballé sont pour lui. Il y avait une raison si Priya n'avait retenu que ça dans sa phrase : Imran est encore un inconnu et cela est trop mal placé de parler de ce genre de choses. Or, Imran ne l'avait dit que parce que c'est l'une des choses les plus intimes et intéressante. L'ancien écrivain ne fait guère dans le banal, elle n'aurait pas dû s'attendre à des exemples mielleux et classiques dont on se fiche pas mal. Sérieusement, son plat préféré il aurait pu dire le cheeseburger vu le regard qu'elle posait sur l'aliment. Pire qu'un ours matant une niche d'abeille pensant au miel qu'il y trouverait. Bien entendus, après la catégorie « Gros connard » Imran aller devoir sauter dans le panier « Gros Pervers. »
Elle était étonnée. Ce qui fit sourire le Psychiatre. Elle ne se rendait pas compte qu'en réalité c'était elle. Avec son air légèrement troublée. En même temps, entre inconnus c'était la limite à ne pas franchir. Mais Imran, lui il n'avait pas besoin d'autorisation pour mettre un pied de ce côté-là. Depuis les quelques minutes et les quelques paroles échangé que Priya avait eu avec Imran, elle aurait dû le comprendre. Elle aurait pu être plus drôle et jouer le jeu, peut-être lui donné une couleur au pif et s'amuser à le faire tourner en bourrique. Mais non, la pauvre c'était comme si Imran venait de la voir toute nue dans les douches. Et la question suivante la perturba encore plus. « - Je suis psychiatre, pas spécialiste dans le corps humain. » Dit-il en souriant. Parcequ'en déduire que c'était des faux ne voulait pas dire que c'était un mauvais psy. Ça n'avait rien avoir avec le fait de l'analyser en quelque sorte. Elle devait être bête pour ne pas comprendre que ceci n'était qu'une blague et qu'Imran n'était pas sérieux. Même s'il avait posé la question en toute simplicité et d'une voix très posée. C'était dur de savoir quand Monsieur blaguait ou non. Oui, il faut le dire. Imran était dur à cerner. En tout cas, la suite le força a laissée échapper un fou rire enfantin. Du genre qu'on ne peut pas retenir tellement c'est drôle.
« - Je ne pensais pas que vous le prendriez si sérieusement. » dit-il en essayant de se calmer un peu. Elle avait carrément sortie une espèce de réplique digne de la plus grande mafieuse du cartier de Harlem. En l'entendant, il l'avait imaginé dans tête avec la gestuel de ses filles noires qui claquent des doigts devant votre visage pour vous faire comprendre que vous êtes à côté de la plaque. Il ne savait pas ce qui était le plus drôle : La réponse de Priya et cette image dans sa tête où l'idée qu'elle pense automatiquement qu'Imran veuille voir et toucher ses seins ? Il n'était pas si pervers. Plus maintenant en tout cas. Il s'était calmé en venant ici. Enfin, plus ou moins.
« - Je m'excuse si cela vous a offensé. J'ai parlé de vos sous-vêtements parce que ça touche à votre intimité. C'est la dernière chose qu'on penserait dire à quelqu'un que l'on rencontre. La question qui a suivi n'était que pour rire un peu. » Un vrai sourire trônait sur le visage d'Imran. Elle l'avait vraiment amusé pour le coup. Mais vraiment.
« - Vous n'avez pas tort. J'ai l'impression d'avoir perdu un peu de poids depuis... » Il s'arrêta. Il allait finir sa phrase en parlant d'Elle, mais il cela le perturba. Il fronça les sourcils, il se rendit compte qu'il n'arrivait même plus à parler de sa femme. Il s'était emporté par l'amusement de la situation qu'il ne s'était pas rendu compte de ce qu'il allait dire. Son sourire s'effaça doucement. Il posa sa fourchette et reprit son gobelet. Le café allé sans doute le forcer à dire quelque chose. « - En attendant, vous ne m'avez toujours pas offert un bout de votre cheeseburger. »
Et voilà, c'était reparti. Juste une seconde et Imran reprit la parole comme si ne rien était. Il savait que de toute manière, Priya s'en ficherait pas mal du pourquoi du comment de cet arrêt brutale. Alors, il reprit de son ton naturel.
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Dim 6 Mai - 14:56
Imran était sans doute l’être avec qui Priya a eu la discussion la moins constructive de toute sa vie. Cela ne servait plus à rien de lui parler. Vraiment. Elle a essayé comme elle pouvait d’avoir un semblant de conversation avec cet homme mais, rien à y faire. C’était comme parler à un gamin de 5 ans qui n’avouerait jamais avoir commis une faute. Continuer à lui parler était inutile. Très inutile. Et la belle indienne comptait justement arrêter de lui adresser la parole, pour s’en aller d’ici le plus tôt possible, car être en sa présence était plus qu’elle ne pouvait supporter. « - Je suis psychiatre, pas spécialiste dans le corps humain. ». Quel con. Enfin non, Priya n’allait rien dire, c’était fini, cette discussion sur les seins, les sous-vêtements. Non. Plus un mot. Elle s’en foutait d’ailleurs qu’il soit psychiatre, de toute façon il semblait être un mauvais psychiatre. Quand on consulte un docteur, c’est principalement pour pouvoir lui parler sans être jugé ou pris de haut, hors Imran, c’est tout le contraire. Hautain et sarcastique, comment pourrait-il être agréable avec les autres et surtout avec ses patients ? Elle n’osait pas imaginer ce que ces pauvres créatures pouvaient endurer avec lui. Il y avait un choix des deux, soit monsieur s’en foutrait tellement de leur vie que les séances vireraient au cirque, qui n’avait rien de thérapeutique, soit il s’en foutrait tellement de leur vie que, cette fois-ci, les séances vireraient au drame ! Enfin, passons. « - Je m'excuse si cela vous a offensé. J'ai parlé de vos sous-vêtements parce que ça touche à votre intimité. C'est la dernière chose qu'on penserait dire à quelqu'un que l'on rencontre. La question qui a suivi n'était que pour rire un peu. », bon sang, après il ose prétendre être intelligent ? Bien sûr que ça pouvait l’offenser, surtout venant de lui. Si l’être que vous méprisait le plus à ce moment se met à parler de vos sous-vêtements, vous réagirez comment ? Surement pas en lui faisant un gros câlin et pleins de bisous !
Le mieux était pour elle de ne pas lui répondre, autrement il continuerait et pousserait le bouchon plus loin et ça, elle en avait pas envie. Se connaissant, Priya risquait de lui mettre le nez dans sa tarte avant de l’arroser avec son café, et pour couronner le tout, le pousser de sa chaise pour le faire tomber. Il ne voudrait pas ça. Oh non, il ne voudrait pas ça. Elle se contenta de manger son cheeseburger, qui était certainement plus intéressant que l’autre là. C’est vrai que ce cheeseburger était délicieux mais, si elle agissait à ce moment-là comme ça, c’est surtout parce que ce bout de formage et de viande haché étaient sans doute meilleur que de s’intéresser à Imran.
D’ailleurs, quand monsieur s’est brusquement arrêté, la jeune femme n’y prêta point attention. D’un côté, ça ne la concernait pas bien qu’elle soit curieuse de nature, d’un autre la vie du trentenaire ne l’intéressait pas non plus, d’autant plus qu’elle, contrairement à lui, connaissait ses limites. Elle n’allait pas commencer à lui poser des questions déplacée comme monsieur faisait depuis une bonne heure déjà ! « Je sais. Si je ne l’ai pas fait c’est simplement parce que je n’ai pas envie de vous offrir un bout de mon cheeseburger. Vous n’avez qu’à en prendre un. », dit-elle finalement après avoir gardé le silence pour quelques minutes.
Spoiler:
bon, c'est pourri caca, mais, je me sens complètement out sorry !!
Sujet: Re: « ▬ Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » Dim 6 Mai - 17:58
« Tu as du temps à perdre ? Moi j'ai toute la vie... » ♦ Dans un café. - ARROWSIC.
Oui, cette conversation était insensée. Elle n'avait aucun but et ne permettait guère à Imran et Priya de se connaitre mieux ou encore de s'apprécier. Et Priya avait enfin compris ce qu'il fallait faire : Rien. Garder pour elle chaque réplique, chaque idée parce qu'elle n'avait pas le niveau pour pouvoir remettre Imran à sa place. Non, elle ne l'avait pas. Elle faisait partie de ses femmes qui étaient faite pour se taire parce que parler les enfonces dans leurs idioties. Oui, Priya était une idiote et ça il savait qu'il faudrait bien plus que deux ou trois rencontre pour qu'elle finisse par le contredire. Elle donnait l'impression que tout ce qui l'entourait, qui n'était pas un minimum attendrissant et gentil comme tout pouvait aller se faire foutre. Avis à la population d'Arrowsic, Priya n'aime que les petits soumis qui vous lèche les pieds et vous ramènent le petit-déjeuner au lit. En ce qui concerne son métier, Imran était le meilleur. Peut-être qu'en dehors il en profitait pour s'amusait et rire des gens, mais sur son siège, il faisait son job et c'était tout. Il savait ce qu'il faisait, c'était comme Priya. Une vrai salope en dehors de l'hôpital, mais sachant faire son job quand il faut le faire. Après, ce n'est pas son problème.
En tout cas le fou rire lui avait fait du bien. Cela faisait longtemps que quelqu'un ne l'avait pas amusé comme ça. Et c'était tout bête comme fou rire, dommage que Priya n'ai pas l'esprit ouvert. Ou, parce qu'elle était trop coincée derrière son mur « m'approche pas connard » qu'elle ne faisait même plus différence entre humour et remarque sincère et cruel. C'était dommage, voilà un mauvais point à rajouter à la liste Priya. En tout cas, il termina sa part de tarte se préparant mentalement à partir. Parce qu'elle avait compris et avait fait ce qu'il avait dit. Et ça, c'était un bon point pour elle. Enfin, elle réagissait comme il le fallait. Elle apprenait, c'était bon à savoir. Ce qui était drôle c'était qu'Imran était à deux doigts de considérer Priya comme un homme, et pas comme une femme. Il savait qu'elle avait un esprit légèrement sadique et elle le lui avait prouvé à l'hôpital. Alors si un jour l'envie lui prenait de vouloir jouer à qui est le plus fort, qu'elle ne soit pas étonné qu'il lui casse le nez. Elle a trop de testostérone pour être une femme.
Il termina sa part de tarte et commença à sortir son portefeuille. Il sortit quelque billet pour payer la tarte et prit le gobelet. Il devait rester assez de café dedans, il le finirait en partant. C'était plus simple. Il s'en alla sans faire attention à Priya. Lui, quand il avait envie d'ignorer quelqu'un il n'avait pas besoin qu'on lui dise de le faire, il le faisait. Tout en boitant légèrement, parce qu'elle frappe fort cette petite femme, il sortit du café. Il y avait plus intéressant dans cette ville que la petit Priya. Au moins maintenant il savait une chose : C'était la fille de Liam, mais il ne savait pas si c'était une bonne ou une mauvaise chose.