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 « No matter how hard you try, you can't espace from me » {Siobhàn}

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MessageSujet: « No matter how hard you try, you can't espace from me » {Siobhàn}   « No matter how hard you try, you can't espace from me » {Siobhàn} EmptyLun 30 Avr - 6:09



Ça fait quelques semaines que j'ai pas eu de nouvelles de Siobhàn. Depuis la dernière fois qu'on s'est vus et que ça a dérapé – pour la deuxième fois – on dirait presque qu'elle m'évite. Ça me fait juste rire, sachant que la ville est trop petite pour qu'elle se cache de moi éternellement et qu'elle trouve sans cesse des excuses pour ne pas me parler. Elle peut pas me sauver de moi, c'est un fait et on le sait tous les deux. Je sais que je mets son couple en danger avec mes conneries, mais c'est bien plus amusant comme ça. Quel intérêt aurais-je à risquer ma réputation si c'était pas pour elle? Je l'aurais fait pour personne d'autre, c'aurait été Allie – mon ex de New York – je l'aurais laissée aller naturellement, rien à battre, mais là je parle de Siobhàn Driscoll, autrefois Siobhàn Delmonte, y'a pas si longtemps d'ailleurs quand on y pense bien. Un an, c'est rien du tout, elle se fait encore appeler Delmonte quand des incultes sont pas au courant qu'on est plus du tout ensemble. Elle fait genre que sa vie avec Josh lui plait alors que quand j'suis réapparu, en moins de 10 minutes elle était déjà dans mes bras, presque nue et prête à gémir mon prénom à mon oreille. Elle est facile à déchiffrer, en tout cas pour moi, parce que je la connais, pas comme sa tapette qui prétend se soucier d'elle sérieusement. Il serait pas capable d'assumer une vraie relation intense avec Driscoll, pourquoi? Il a pas de couilles, il saurait pas comment digérer ses crises, il saurait pas comment la calmer quand elle a les nerfs complètement en vrille, il sait rien faire en fait. Tout ça je le sais parce que c'est Alec qui s'est fait une passion d'espionner ce qui se passe et de tout venir me dire par la suite. Je trouve juste ça marrant parce que everybody knows que Josh est not that tough et ça m'étonne qu'autant de gens soient dupés par sa relation avec ma femme – c'est pas la peine de l'appeler ex-femme, parce que je sais qu'éventuellement, elle portera mon nom de nouveau – alors que personne voulait croire qu'elle et moi on s'était séparés quand on l'a fait. Rien à foutre que des papiers aient été signés, c'était une séparation temporaire. J'suis pas revenu en ville pour la regarder faire sa vie avec un autre. Il me manque une partie de moi et elle le sait et même si rien de concret a été dit entre nous, elle est au courant que je ferais pas ces saloperies si c'était pas parce que je l'aimais pas réellement. Elle a toujours la seule que je voyais comme plus qu'une simple femme basique qui ne m'apporterait rien. Je l'ai vu comme plus dès le début, j'ai jamais compris pourquoi d'ailleurs. J'ai jamais compris comment j'avais pu tomber autant pour elle et que ça me ferait tant d'effet qu'après toutes ces années, je sois pas capable de passer à autre chose. J'ai jamais été voir ailleurs, ça m'intéressait pas et même si elle pensait le contraire, j'avais constamment des raisons à lui fournir pour la rassurer du fait que je n'avais d'yeux que pour elle et que jamais j'irais saloper derrière son dos, pensant que je pourrais m'en sortir. Je fais pas partie de la classe des petits cons qui merdent consécutivement et qui se croient trop bons, trop hauts pour se faire prendre et que quand ça arrive, ils savent pas où se placer ni quoi faire pour sortir de leur position. J'ai beau être un connard de première quand je veux, avec mon attitude de merde et le fait que je fasse exprès d'être fermé d'esprit sur certains trucs pour pas devoir dealer avec ça, y'a toujours eu qu'une seule personne – outre ma famille – qui m'importait vraiment et pour qui j'ai fait des sacrifices que je pensais jamais être capables de faire quand j'étais plus jeune. Je crois qu'après moi, la personne a avoir été le plus touchée par le divorce était ma mère. Elle m'a appelé en pleurant à plusieurs reprises par la suite pour me demander ce qui s'était réellement passé et pourquoi on mettait fin à une relation comme la nôtre. Elle me répétait que de nos jours les jeunes s'amusaient avec plein de gens avant de se caser et que ça causait toujours des problèmes et que pour une fois qu'elle voyait une exception, elle avait pas compris comment on avait pu jeter tout ça par la fenêtre et solder le tout d'un divorce dont on voulait pas in the first place. Je lui ai répondu que je savais pas, que j'avais pas la tête à penser à ça et quelques jours après j'étais déjà paré pour New York. Elle m'en a voulu pendant les six mois d'après, elle a recommencé à me parler les six derniers mois – de l'année que j'ai passé là-bas – et m'a dit qu'elle se mêlerait pas de ma vie privée, mais qu'elle tenait seulement à ce que je vois vraiment si c'était comme ça que je voulais faire ma vie, seul et cynique. Je me souviens plus ce que je lui ai dit à partir de là, jusqu'au moment où je me suis retrouvé chez Siobhàn à la faire jouir parterre, à à peine quelques mètres de son bébé. 'Je vais la récupérer, mamma' sont les paroles exactes que j'ai citées à ma génitrice par texto, la dernière fois qu'elle m'a posé la question de pourquoi j'étais revenu. Siobhàn peut dire ce qu'elle veut, elle arrivera pas à me faire changer d'avis sur ma position. Je la ferais mienne de nouveau quoi qu'il en coûte. [...] J'suis à son bureau, Josh est pas là – heureusement pour sa face – mais son assistante oui. Elle me fait la conversation et tente de me poser des questions indiscrètes en pensant que je vais répondre. « Non, je sais pas de quoi tu parles, et ça te regarde pas vraiment non plus, tu devrais demander à Siobhàn, voir ce qu'elle te répondrait. » Elle te dirait d'aller te faire voir ailleurs et que sa vie privée reste privée. Je tente juste de respecter le fait que je sois pas dans mon milieu comme raison suffisante pour ne pas l'insulter et lui dire de fermer sa trappe. Elle commence à parler de ses suspicions bizarres sur Siobhàn et moi et du fait qu'elle trouve bizarre que deux ex-mariés se parlent encore et ont une relation positive après tout ce qu'ils ont vécu. Est-ce que ça voudrait dire que Siobhàn lui a parlé de moi? Peut-être... Un sourire se dessine sur mon visage et la conversation se met à tourner quand j'évoque sa vie personnelle. Elle se rétracte et je ris, comme si c'était pas à prévoir qu'elle dirait rien du tout. « Siobhàn arrive bientôt. » Qu'elle se contente de me dire pour boucler la discussion. Je lui fais un signe de la tête simple et attends que Driscoll se présente. Quand c'est le cas, elle a l'air complètement... bronzée? Reposée... Normale, sereine? Je pensais pas que ça pouvait exister dans son monde, enfin pas ces derniers temps. Elle a l'air complètement zen, mais ça risque pas de durer parce qu'elle vient de me voir assis sur une des chaises présentes devant son bureau et a déjà poussé un soupir. « Oh arrête Sio, je sais que tu crevais d'envie de me voir. En parlant de ça, t'étais passée où? J'ai tenté de te rejoindre sans y parvenir et c'est pas dans mes habitudes de ne pas avoir ce que je veux. » Je lui dis la dernière partie à voix basse, histoire que son assistante – qui a l'air d'aimer les potins – ne l'entende pas. Elle ouvre la porte de son bureau et je la suis. Évidemment, je reste debout les bras croisés en attendant une réponse. Mon costume commence à me donner chaud, je sors d'une réunion au bureau et j'ai pas eu le temps de me changer en quelque chose de plus confortable, je tenais absolument à être là quand elle arriverait. Comme quoi je me dévoue déjà...
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MessageSujet: Re: « No matter how hard you try, you can't espace from me » {Siobhàn}   « No matter how hard you try, you can't espace from me » {Siobhàn} EmptyLun 30 Avr - 16:44

« No matter how hard you try, you can't espace from me » {Siobhàn} Tumblr_lwdsxwLUhf1qbmlnso1_500

Debout face à la table à langer, mon sourire s’esquisse de plus en plus largement alors que mon fils me regarde avec ses petits yeux clairs. C’est fou l’effet qu’il a sur moi. Je crois d’ailleurs que c’est lui qui m’aide à tenir les derniers temps. Ma maladie, ma relation compliquée avec Josh et surtout le retour de Levi, font de ma vie, un gros bordel depuis un temps à présent. Parfois, j’aimerais être capable de stopper le temps et de fermer les yeux pour repenser aux moments de bonheur et surtout de simplicité. J’ai beau jouer sur les illusions, c’est de plus en plus difficile. Je suis froide et distante avec Josh, mes pères tentent de m’ouvrir les yeux – et pourtant je refuse de voir la vérité. Je ne veux pas donner l’occasion à Levi de revenir dans ma vie parce que c’est plus le moment. J’ai accepté de signer les papiers du divorce pour l’éloigner, pour le faire partir et ne pas lui imposer ma maladie. Ma vie est en suspend et ce n’est pas son retour qui va me faire changer d’opinion. Je suis tombée dans l’engrenage du mensonge progressivement, en faisant croire à Josh qu’il était le père de Matty, en prétendant de plus aimer Delmonte et surtout en prônant que ma vie était celle que j’espérais depuis longtemps. Les mensonges ne peuvent plus s’arrêter à présent, c’est trop tard. « Je suis désolé de partir au dernier moment, cette conférence tombe mal. » La voix de Josh me fait sursauter alors que je me retourne en prenant mon fils contre moi. Je dépose un tendre baiser contre sa petite tête avant de regarder mon petit-ami. « T’en fais pas. Mes parents garderont le petit la journée puis ce n’est que deux jours. » La vérité c’est que ça m’offre deux jours pour souffler et pour ne pas avoir à le regarder en sachant très bien ce qui s’est passé entre moi et Levi les derniers temps. Le weekend à Los Angeles m’a permis d’oublier un temps mais à mon retour dans cette petite ville, tous les souvenirs m’ont claqué en plein visage. Je dépose Matty dans son petit couffin en me relevant. Je sais que je devrais mettre un terme à toute cette supercherie mais je n’y arrive pas. Je refuse que Levi reprenne sa place parce que ma maladie peut me faire mourir à n’importe quel moment et je ne veux pas lui imposer tout ça. « Spencer m’a dit qu’il t’as vu au fait, avec ton ex-mari…à la soirée de charité. » Mon corps se crispe aussitôt alors que mon cœur se met à tambouriner dans ma poitrine. Je fais mine de rien, alors qu’en réalité les flashs de ses mains contre mes courbes, de sa bouche possédant la mienne me reviennent en continue. « Je l’ai croisé oui mais ça n’a pas duré longtemps. » Je détourne le regard, ma voix se voulant neutre. Je me place devant la glace, en ajustant ma jupe – taille haute – terminant de fermer les derniers boutons de mon chemisier blanc. Josh s’approche et passe ses mains contre mes hanches. Je ne bouge pas, le fixant à travers le miroir. Il pose sa tête contre mon épaule et mon regarde à son tour. « Il est encore amoureux selon Spencer. » Je sens mon cœur qui se rythme un peu plus. Bordel. Je ne veux pas parler de tout ça. Je sais très bien que Delmonte est encore amoureux parce que c’est exactement la même chose pour moi. Je l’aime comme au premier jour. Je l’aime comme quand il est arrivé de nulle part pour me voler mon cœur et ma capacité à maîtriser mes émotions face à lui. Je l’aime comme quand j’ai prononcé ce oui qui avait changé ma vie. Et enfin, je l’aime comme quand mon cœur a été achevé d’accepter de me séparer de lui. Je me retourne en me dégageant de son étreinte afin d’enfiler ma veste. « Je ne savais pas que ton ami connaissait parfaitement Levi et notre histoire passée. » Ma voix est bien plus autoritaire et je m’affaire à enfiler son petit manteau à Matty. Josh va l’emmener chez mes pères parce que je reprends lentement le boulot et ce n’est pas le moment de risquer la réussite de mon agence. « Ne t’énerves pas, je disais simplement ce qu’il m’a dit. » Je le regarde en me sentant bien trop mal à l’aise pour continuer cette discussion. « Spencer n’est qu’un crétin. Je vais bosser, on se voit dans deux jours. » Je frôle ses lèvres avant de déposer un dernier baiser sur le front de Matty puis je quitte l’appartement.

Quelques minutes de route suffisent à me conduire à mon agence. Mon boulot, c’est le seul truc qui ne déraille pas en ce moment et j’ai intérêt à ce que ça continue comme ça. Je ne risquerais pas de foutre toute ma vie en l’air parce que la partie sentimentale déraille à une vitesse folle. J’entre dans l’agence, saluant les principaux employés avant de me stopper à la machine à café du bas pour prendre un gobelet de caféine. Je reste adossée à l’appareil quelques secondes – mon regard passant le vide alors qu’un collègue passe me saluer. Je n’y prête presque pas attention et emboîte rapidement le pas en direction de mon bureau. Je marche dans le couloir et aperçoit ma secrétaire à qui je lance un sourire cordiale. Sourire qui finit par disparaître dans la foulée quand je vois Levi au loin assis dans un fauteuil. Je me stoppe quelques secondes – mon cœur battant à nouveau rapidement. Bordel de merde. Il a vraiment décidé de pourrir mon quotidien et dieu qu’il y arrive bien. Je le retarde l’espace d’une seconde vêtu de son costume. Je secoue la tête en m’approchant de Sophia, ma secrétaire. « Qu’on ne me dérange pas ce matin et si Josh appelle, dis-lui que j’ai une réunion importante. » Je lui lance un regard qui suffit à lui faire comprendre la situation alors que je m’approche de Delmonte qui se lève aussitôt pour reprendre la parole à voix basse. Je soupire en l’entendant et on ne tarde pas à s’engouffrer dans mon bureau, histoire que personne ne nous entende. Je ferme la porte derrière nous et m’avance vers la petite commode présente à l’intérieur de la pièce pour y déposer mon sac et mon attaché case. Je finis par m’approcher de la baie vitrée, laissant un silence planer avant de me tourner vers lui, une main calée contre la courbure de mes reins. « Tu vois cet annulaire ? » Je lève le dit doigt dans les aires en le regardant avant de faire quelques pas vers lui pour reprendre. « Il n’y a plus d’alliance et plus rien qui me lie à toi Levi, alors ce que je fais de mon temps libre ne te regarde pas. Tu devrais commencer à le réaliser. » Je soupire avant de m’assoir à moitié sur mon bureau sans le quitter du regard. Ma poitrine se soulève nerveusement et une main s’appuie contre ma nuque alors que ma seule envie est de le voir disparaître pour que tout redevienne comme avant : calme et sans saveur. Rien ne m’apparaît comme bien sans lui. Je me promène dans la rue et tout paraît morne et plat parce qu’il n’est plus à mes côtés. Je ne sais même plus ce que c’est cette sensation qui me prenait aux tripes quand il vivait auprès de moi. Tout mon quotidien a été bousculé pour une routine déconcertante et un vide sans précédents. « Mais si ça t’intéresse tant, je suis partie en weekend. Loin de cette ville et surtout loin de toi – c’est fou comme ça m’a fait du bien. » Je souris faussement tout en croisant et décroisant mes jambes nerveusement. Je place ma chevelure brune sur le côté avant de reprendre dans la foulée. « Et ne me sort pas ton discours tout fait que je connais par cœur maintenant. Oui, on a couché ensemble deux fois, oui tu m’as fais jouir, oui je n’ai pas pensé à Josh et oui encore je n’ai pas été capable de te résister. » Je le fixe froidement, le bout de mes doigts se crispant contre le rebord du bureau. « J’en suis pleinement consciente et ça me rend pas folle de bonheur. Alors maintenant Levi, pars. Pars loin de moi, loin de ce qu’on été et qu’on ne sera plus. Pars et ne revient plus. Tu ne vas pas continuer à foutre le bordel dans ma vie. » C’est ce qu’il doit faire parce que je ne suis pas en mesure de tout perdre maintenant. Je suis plus seule, y a mon fils – ma vie et c’est pour lui que je dois arrêter d’accumuler les conneries. « Si tu m’aimes comme tu le dis, disparait de ma vie Levi. » Je le regarde – les yeux brillants toujours assise sur ce bureau.
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MessageSujet: Re: « No matter how hard you try, you can't espace from me » {Siobhàn}   « No matter how hard you try, you can't espace from me » {Siobhàn} EmptyMar 1 Mai - 3:03

La porte qui se referme derrière moi me fait presque sortir de ma rêverie, celle dans laquelle je me suis volontairement plongé, m'imaginant l'approcher et l'embrasser pour qu'elle ait pas le temps de dire quoi que ce soit, avant de sortir ses répliques sanglantes me voulant du mal. Elle tente désespérément de me faire comprendre qu'elle a pas besoin de moi, mais j'aime m'incruster, j'aime le fait qu'elle ait quand même besoin que je la fasse vivre parce qu'elle s'ennuie et qu'elle a trop de fierté pour l'avouer. Je la connais trop et je sais parfaitement qu'elle est malheureuse, ça se lit sur ses traits de visage quand elle change d'expression. La passion que je voyais dans ses yeux autrefois est presque éteinte, la foudre qu'elle dégageait et la confiance d'être quelqu'un d'important est entrain de s'estomper, tout ça c'est parce que son con peut pas prendre soin d'elle correctement. Siobhàn sait que je la lâcherais pas, même si elle me le demandait mille fois et quelque soit la raison qu'elle me donnerait, j'aurais pas de raison de me retourner et de partir. Même son enfant n'a pas mis de barrière entre nous, je comprends pas pourquoi même, normalement un mec se serait senti atteint dans son intégrité, mais j'ai l'impression que sa fausse famille avec Miller est trop transparente pour que je prenne tout ça au sérieux. Avec ma mère qui m'a mis des tas d'idées en tête, je peux pas réellement croire à 100% que Matty est le fils de cette lâcheté. Si c'était le cas, je le plains déjà d'avoir un père indigne et qui pense que piéger sa proie est le meilleur moyen d'obtenir son attention. J'suis un avocat, ça fait partie de mes gênes d'avoir besoin d'une preuve pour croire quelque chose. Un homme est innocent jusqu'à preuve du contraire qu'on dit, mais dans ce cas-ci c'est différent, Josh est coupable d'avoir été un connard de première pas foutu d'assumer ses choix et qui se retrouvera certainement sur le carreau une fois qu'il aura compris que Siobhàn a pas besoin de lui et qu'il fait tout simplement pas partie de la big picture. Je vais me faire un plaisir de l'évincer en lui laissant rien sur le passage, ce serait trop facile pour lui de se casser et de décider de disparaître et pas prendre en compte ses responsabilités. Je crispe légèrement les poings en pensant à ça, qu'il soit passé entre les jambes de ma Siobhàn et qu'il se soit senti fort, qu'il l'ait fait jouir – pas autant que moi, mais quand même – et que maintenant je vais devoir effacer ses traces. J'crois que les deux dernières fois de sa très chère copine ont été marquantes, de la manière dont elle agit quand je m'approche d'elle. Je vois que le je la rends nerveuse, la tension sexuelle devient presque palpable et j'en souris. « Mais tu vois, ce qui est drôle, c'est qu'avant même qu'on soit fiancés tu portais pas non plus de bague et pourtant tu m'appartenais, tu t'en souviens? » Elle s'assoit étroitement sur son bureau, passant une main dans son cou. Elle est nerveuse, je la rends nerveuse, ça veut dire qu'elle a pas passé le stade où elle peut se tenir dans la même pièce que moi sans perdre ses moyens, ce qui me donne un avantage énorme. Je balaye la pièce du regard et me rends compte que ce bureau serait parfait pour une autre partie de ce qu'on sait si bien faire, mais ça c'est à condition qu'elle arrête de me résister et qu'elle se laisse mener par l'ambiance sexuelle qu'elle a instauré en mettant cette tenue qui, ma foi, me fait déjà l'imaginer complètement nue, mes mains dévalant sur son corps chaud. Siobhàn a ce don de m'allumer même en s'énervant, je crois que les meilleures baises de notre mariage étaient celles qui résultaient de nos disputes monumentales et qui faisaient qu'elle me lançait des cadres, de la vaisselle, tout ce qui lui tombait sous la main... Je l'aime parce qu'elle me laisse pas faire de conneries sans m'imposer une conséquence, parce qu'elle sait comment me replacer quand je m'éloigne de mon but, parce qu'elle est aussi chiante avec moi que je le suis avec elle quand j'ai pas envie de faire d'efforts et d'être juste simple et gentil. Parce qu'elle me gueule dessus pour rien et qu'elle me frappe, gifle, griffe quand elle est rouge de colère à cause d'une merde que j'ai faite et qui l'affecte. Parce qu'elle a du caractère, qu'elle s'impose sur les gens quand ils tentent de la rabaisser, parce qu'elle est parfaite. Sans laisser de côté les crises de jalousie qui me rendent complètement sénile, parce que c'est là que je ressens son implication dans notre relation et qu'elle me le fait gravement regretter si j'ose aller à l'encontre de ce qu'elle désire quand il y a une autre femme dans le portrait. Qu'elle est capable de faire la grève de sexe et la mener jusqu'au bout pour me faire comprendre qu'elle est pas n'importe qui et qu'elle garde sa parole quand elle dit qu'elle va faire quelque chose. Je sais même plus pourquoi j'ai accepté qu'on en arrive là, je sais plus pourquoi je me suis laissé tomber dans ce cercle vicieux de routine de merde qu'on avait instaurée et qui nous faisait chier, qui pesait la relation et qui nous mettait de la pression supplémentaire. On avait pas besoin de ça, les gens qui nous jugeaient faisaient assez de ravages comme ça, ceux qui comprenaient pas comment on avait pu durer aussi longtemps et qui tentaient par tous les moyens de nous séparer, rien que pour avoir le dernier mot. Putain, qu'est-ce qui m'a fait penser que je me remettrais sérieusement de ma rupture avec la seule femme qui m'ait jamais inspiré à devenir quelqu'un de sérieux pour être digne d'elle?

Je passe ma main sur ma mâchoire en la regardant, un sourire se dessinant lentement sur mes lèvres. « Réaliser quoi? Qu'on est toujours aussi liés qu'avant, ouais c'est un constat que j'ai fait lors de la soirée à la salle communale. » Ce qui est vrai, j'admettrais jamais qu'on s'est vraiment perdus de vue, parce que même si j'étais resté à l'écart pendant plus de temps que ça, ça aurait sûrement causé le même effet. On aurait pu se retrouver dans 10 ans que je l'aurais toujours regardé avec les mêmes yeux que je posais sur elle quand je la voyais jouer au foot devant chez moi avec ses potes et qu'elle leur clouait le bec parce qu'elle était clairement meilleure qu'eux. Elle me dit maintenant qu'elle a pris des avances de moi, ce qui me fait sourire de plus bel, Siobhàn a jamais vraiment pu prendre des vacances de moi, quand on était mariés, même si elle était à l'autre bout du monde on trouvait un moyen de se rejoindre. « Loin de Josh aussi, ce qui a sûrement dû te faire comprendre qu'il te manquait pas, pas autant que moi. Je me trompe? » Ses jambes se déplacent, je pourrais tellement m'y immiscer facilement, mais je lui laisse encore un peu de distance avant de recommencer mes conneries. Je sais que je devrais prendre tout ça au sérieux, une partie de moi l'est, l'autre se dit que vu qu'elle veut jouer, il faut pas que je me mette en tête que tout peut être équitable. Elle peut pas jouer à l'indifférente après tout ce qui s'est passé. Elle sait pas ce que ça me fait de revenir pour la voir avec quelqu'un d'autre et élever un enfant portant le nom de mon grand-père avec un autre. Un nom que je comptais donner à mon premier gosse, si c'était un mec. C'est la pire des trahisons qu'elle aurait pu exécuter et à ce que je sache, j'ai encore rien dit sur ça, parce que je respecte le fait qu'elle doive lui donner une éducation correcte. Ce que je refuse de me mettre en tête, c'est qu'elle veut tourner la page et rien savoir de moi. Après les deux parties de baise torride qu'on a exécuté, je retirerais pas de l'équation parce que Driscoll me l'a sagement demandé. Je veux lui faire comprendre qu'elle peut pas décider du jour au lendemain de bâtir quelque chose d'autre sans que j'y mette mon grain de sel. Si je devais tout prendre au sérieux, en ce moment je la persécuterais de paroles dégueulasses lui disant qu'elle est la pire des égocentriques égoïstes de la terre pour m'avoir carrément jeté pour une merde comme la tapette Miller, mais encore... Le choc est là, je crois juste pas qu'il est assez présent pour que je puisse en faire quoi que ce soit. « Je compte pas te faire de discours, tu sais déjà où je suis posé quant à notre situation. Tu sais que je t'aime et que je te laisserais pas me filer entre les doigts une seconde fois et tu peux dire ce que tu veux, tu pourras tout simplement pas m'effacer aussi facilement que tu le prévoyais, n'oublie quand même pas que tes pères m'aiment plus que le vaut rien avec qui t'es en ce moment. » Je la fixe, les bras croisés. Je m'approche pas encore, je lui laisse quelques secondes, puis quand je décide de me bouger, mon plan est déjà en motion dans ma tête. « Je sais que c'est pas leur avis qui compte, c'est le tien, mais je crois que tu sais aussi bien que moi que ça te sert à rien de continuer de te battre pour quelque chose qui te mènera nulle part. Mark my words, je détruirais tout ce que tu as avec lui, tu m'entends? Je le détruirais jusqu'à temps qu'il soit réduit en miettes et que je puisse lui faire retrouver les ordures, le seul endroit où il a vraiment de l'importance. » Je suis devant elle, son regard est ailleurs, je relève son menton avec une main et la force gentiment à me regarder. Un sourire est toujours accroché à mes lèvres, je pose une main sur sa cuisse et desserre ses jambes pour les écarter, ce qu'elle ne semble pas me refuser. Je mets une main dans ses cheveux, penchant légèrement sa tête par en arrière. J'approche ensuite mes lèvres de son oreille, faisant en sorte qu'elle m'entende clairement. « Je vais pas disparaître, c'est pas dans mes plans et je compte pas le faire parce que tu le veux. J'ai autant le droit d'être ici que toi d'avoir eu un enfant avec un autre, j'espère que le message est clair. J'te foutrais jamais la paix et j'te laisserais jamais être avec un autre. » Que je lui dis, tenant maintenant fermement sa mâchoire dans ma main, sa tête tournée, je frôle son cou de mes lèvres. Je la fais maintenant se lever, la poussant jusqu'à la baie vitrée qui donne sur le reste de la ville. Ma chance? Le fait que de l'extérieur les vitres reflètent comme un miroir, donc j'aurais beau me la taper contre la baie, personne le saurait, ce qui tombe à pic. « I own you, don't you ever forget that. » Dis-je, la plaquant de face contre la fenêtre géante. Je prends soin de la coincer en m'imposant de tous les côtés, l'empêchant d'esquiver mes prochains coups. Je remonte sa jupe avec une main, défais ses bretelles avec une autre et trouve rapidement son sous-vêtement en dentelle, style string sous cette fameuse jupe. On dirait presque qu'elle savait que j'allais venir... Elle s'est même pas donnée la peine d'être décente. Je passe ma main sur sa fesse, la menant rapidement à en avant, pendant que l'autre s'aventure sous son chemisier et à molester sa poitrine. Je suis faible, elle est faible, elle se débat, mais rien n'y fait, si j'ai envie d'elle, je l'aurais, elle parviendra pas à m'arrêter. La tenant fermement contre la vitre, j'insère une main au devant de sa culotte et rejoins rapidement son point sensible. Je caresse son intimité quelques instants, dévalant son cou de mes lèvres alors qu'elle jure entre ses dents et qu'elle me traite de tous les noms à la fois. « Tu sais que tu fais que m'exciter encore plus quand tu fais ça... À croire que tu fais exprès. » J'insère finalement deux doigts dans sa paroi, extirpant un gémissement d'entre ses lèvres et des insultes de plus bel. Je frotte mon sexe durcissant contre ses fesses, ce pauvre est encore enfermé dans mon pantalon, mais viennent les bonnes choses à qui – ou quoi – sait attendre...
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MessageSujet: Re: « No matter how hard you try, you can't espace from me » {Siobhàn}   « No matter how hard you try, you can't espace from me » {Siobhàn} EmptyMar 1 Mai - 18:19

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Mon caractère de chieuse n'était plus un secret pour personne. Je savais très bien j’étais loin d'être calme. J’étais bien trop impulsive pour certains et ce n'était pas un mensonge, il suffisait de très peu de choses pour me faire sortir de mes gonds. Le manque de respect, l’hypocrisie ou encore les injustices et jugements mal placés. Et dieu sait que j’en ai vécu durant mon enfance et mon adolescence sous prétexte que j’avais deux pères et qu’ils s’aimaient. J’ai été la victime de railleries et de remarques sincèrement blessantes. Je faisais mine que ça ne me m’éprouvait pas mais c’était le cas. Je n’avais rien contre l’homosexualité de mes parents mais à croire que peu de personnes étaient sincèrement capables de l’accepter. Tout cette période m’a vraiment endurcie. J’ai appris à me défendre seule, à contrer chacune des critiques et de mes faiblesses, ont fini par découler mes forces. Mais je crois que là où mon impulsivité, se faisait le plus ressentir, c'était avec Levi. J'ai toujours des réactions plus que vives - quand quelque chose le concernait de près ou de loin. Au début de notre relation, ce n’était pas comme ça. Je ne le calculais pas même si ce dernier me montrait clairement de l’intérêt. Pour moi, ça ne reflétait que l’envie d’un adolescent, celle de se taper la voisine et d’aller le clamer devant ses amis. C’était la vision que j’avais au début. Puis de files en aiguille, je me suis rendue compte que ce n’était pas uniquement cela qu’il voulait. Notre relation a débuté mais ce n’est pas pour autant que le calme était toujours de mise entre nous. Parfois, mes parents se demandaient comment on faisait pour être aussi amoureux et raide dingues l’un de l’autre alors qu'on passait tellement de temps à s'engueuler. Parfois ça ne partait de rien. Il rentrait tard, il ne m’appelait pas pour me dire ce qu’il faisait, il discutait un peu trop longtemps avec une pétasse qui le regardait comme un bien à saisir. Et ça allait aussi dans l’autre sens. Levi était impulsif et surtout possessif quand il s’agissait de moi. Je ne compte plus le nombre de fois où il a fait des scandales sur le campus parce que j’étais un peu trop proches de types de ma promotion, je ne parle pas non plus de tous les cirques qu’il m’avait fait à l’époque à cause de Josh. Avant que ma relation avec ce dernier ne débute, rien ne se passait entre nous. Il me montrait que je lui plaisais mais je lui faisais clairement comprendre que j’étais amoureuse et mariée. Ça n’empêchait pas Levi de vouloir lui exploser le visage à chaque fois qu’il le voyait. Parfois à l’époque, je rentrais en larmes chez mes parents d'une soirée parce que je m'étais prise la tête avec lui une énième fois ; parce qu’il me rendait dingue et me pousser hors de mes limites. Mes parents étaient témoins de mes larmes mais au fond, ils restaient intimement convaincus que Levi était mon âme sœur. Ils n'ont jamais vraiment essayé d'interférer dans ma relation avec lui, bien au contraire, ils me disaient d'écouter mon cœur tout simplement. Ils avaient une confiance aveugle en Delmonte – la preuve, ils m’ont autorisé à vivre avec lui alors que j’étais encore une bien jeune fille. Mes pères n’ont jamais accepté mon divorce de toute manière. Pour eux, Levi fait encore parti de la famille et ça ne changera jamais. Ce n’est pas que mon ancien époux non, c’est leur fils. Ils m’ont souvent dit que je devrais quitter Josh et cesser toute cette mascarade visant à faire mine que j’étais amoureuse de lui. Je crois que si je décidais de revenir avec Delmonte, ce serait le plus cadeau pour mes pères. Pourtant, ce n’est pas aussi facile. Je ne compte pas faire ça. Un an est passé maintenant et même si ma vie n’a rien de ce que je pouvais imaginer – elle restera ainsi. Je ne laisserais aucunement le droit à Levi de se croire assez puissant pour tout foutre en l’air sous simple prétexte qu’il a réalisé que oui, il m’aimait encore. « On est liait par quoi Levi ? Des pulsions sexuelles ? Waouh. Quel lien fabuleux. Une histoire ça ne se résume pas à de vulgaires baises, pourtant c’est uniquement ça qui nous unit actuellement. De la baise et encore de la baise. Magnifique constat. » Que je dis avec dédain pour répondre à sa remarque. C’est vrai, qu’est qui nous unit actuellement ? Rien de plus que la luxure de nos corps qui se désirent et finissent par inévitablement se trouver. Quand on est à la faculté, ce genre de relation est marrante, quand on est mère de famille – ça l’est beaucoup moins.

Quoiqu’il en soit la perte de contrôle avec Levi était presque normale. Je n’avais pas à m’en étonner parce que ce n’était pas nouveau. C’est vrai, depuis le début - j'avais énormément de mal à contrôler mes émotions, ma façon d'agir quand j'étais avec lui, parce qu'il arrivait toujours à me repousser dans mes propres retranchements. C'était totalement étrange de pouvoir à quel point, mes émotions étaient multipliées par dix quand j'étais en sa présence. A l'époque du lycée, j'étais capable de m'énerver contre lui en l'espace d'une seconde, de le frapper, de l'insulter, de lui demander de se casser avant de finalement revenir vers lui cinq minutes plus tard en lui demandant de me prendre dans ses bras, en lui disant qu'il comptait. J’étais devenue une sorte de bombe à retardement en sa présence. Au début ce n'était pas ainsi entre nous, mes émotions étaient parfaitement maîtrisées par mon esprit. Quand mes sentiments ont commencé à devenir de plus en plus fort, c’était bien plus compliqué. Je ne parle même pas du degré de complexité de mes émotions. Je le déteste d’être revenu pour foutre mon couple en l’air parce qu’il en a décidé ainsi. Et de l’autre côté, je l’aime au point de pouvoir crever pour lui parce que je me rends compte que ça a été et restera le seul homme capable de me connaître par cœur et de m’aimer quand même. Je reste malgré tout assise sur mon bureau alors qu’il continue de parler. J’ignore certaines de ses remarques préférant faire comme si cela ne m’atteignait pas. Evidemment, que j’ai ressenti un manque durant mon week-end mais de là à lui avouer : jamais. Mon cœur tambourine de plus en plus dans ma poitrine et le regard confiant de Delmonte, m’énerve de plus en plus. Il a toujours eu le même face à moi, comme s’il savait ce que j’allais dire ou quelles réactions allaient s’émaner de mon être. Il reprend la parole, me disant ouvertement qu’il m’aime et qu’il ne compte pas partir. Il compte rester et tout mettre en œuvre pour me récupérer. Il prend également soin de me rappeler que mes parents l’aiment beaucoup plus que Josh. J’émets un bref rire nerveux alors qu’il poursuit son dialogue qui me donne envie de poser mes mains autour de son cou et de serrer foutrement fort. Son discours se fait plus dur quand il parle de Josh et de son envie de le détruire et de le réduire à néant pour me récupérer. « Tu parles beaucoup Levi mais à part tes discours à la con, je n’ai pas vu grand-chose. Tu prétends vouloir me récupérer mais il me semble que mon petit-ami et le père de mon enfant jusqu’à présent, c’est Josh. Tu veux tout briser dans ma vie ? Fais-toi plaisir. Si tu crois que tu vas me récupérer comme ça détrompes-toi. Je vais juste finir par te haïr et avoir honte d’avoir pu prononcer un jour le mot oui devant l’autel. » Je le regarde dans les yeux sans baisser le regard – foutrement sérieuse. Je ne lui pardonnerais pas de faire ça. Et ce n’est sans doute pas son attitude d’ex mari blessé dans son orgueil qui va me décider à revenir. Et Levi se décide à s’approcher – se stoppant à quelques centimètres de moi. J’avale difficilement ma salive alors qu’il relève mon menton pour m’obliger à ce que nos regards se croisent. Ses mains se glissent contre mes cuisses et je sens déjà des frissons parcourir mon échine. Il desserre lentement mes hanches et se rapproche alors que sa main se faufile dans ma chevelure. Je laisse échapper un soupire presque inaudible. Il reprend la parole me faisant encore plus comprendre qu’il ne me laissera plus en paix. Son souffle chaud parcourt mon oreille et ma gorge se bloque sous l’effet de la chaleur qui grimpe dans mon corps. Ses lèvres frôlent mon cou et ma main se crispe contre le rebord du bureau. Je soupire de plus belle –ne trouvant même pas le courage de le repousser là, tout de suite. Il me fait ensuite me lever, avant de me faire reculer de toutes ses forces contre la baie vitrée. Ma poitrine se soulève à une vitesse folle alors que je tente de me défaire de son étreinte – en vain. Ses mains trouvent rapidement le chemin de ma jupe et de mes sous-vêtements. Je souffle en le regardant alors que mes chaires frissonnent de toute part. Il se met à me caresser sans aucun états-d’âmes. Mon entre-jambe devient rapidement sienne et je soupire à la fois d’agacement et de plaisir. « Arrêtes ou je hurle si fort qu’on pensera que tu me viole. » Mon dos continue de buter contre son torse alors qu’il continue de m’énerver à la moindre parole. Ses caresses ne désemplissent pas au contraire. Et deux de ses doigts finissent par s’immiscer dans mon intimité. Je ferme les yeux, une main se plaquant contre la baie vitrée alors que je me retiens de gémir. Sa trique bien formée bute contre mon bassin et ma respiration se fait plus saccadée encore. Machinalement ma main se pose contre la sienne pour exercer une pression supplémentaire contre mon entre-jambe. Cette dernière s’humidifie à une vitesse folle et mon bassin ondule naturellement contre ses doigts qui continuent de molester mon intimité. Je finis par me retourner en le fixant la bouche entrouverte et le souffle court. Sans réfléchir, mes lèvres se plaquent furieusement contre les siennes. Ma langue vient graviter autour de la sienne et ma poitrine s’écrase contre son torse. D’un geste violent, j’arrache chacun des boutons de sa chemise qui tombent sur le sol. Mes ongles s’enfoncent dans sa peau alors que je remonte une hanche contre sa cuisse. Je gémis son prénom contre sa bouche avant de littéralement mordre sa lèvre inférieure. La passion nous consume lentement. On recule un peu plus contre la baie vitrée alors que ma main vient empoigner presque méchamment sa trique bien durcie à présent. Je me moleste son entre jambe par-dessus le tissus avant de glisser ma main dans son caleçon. Il grogne contre ma bouche en me fixant alors que mon regard lui ne reflète que de la colère. Encore une fois, je craque, je cède et ça me tue qu’on en soit réduite à deux êtres qui ne savent se retrouver que par l’union de leurs corps. Puis dans un sursaut de lucidité, je le repousse en le fixant alors que ma main droite vient s’échouer furieusement contre sa joue. Je le détaille, le bout de mes doigts glissant contre mes lèvres rosées. Je fais quelques pas avant de me retourner vers lui. « C’est pas moi que tu cherches à récupérer en fait. C’est mon cul non ? » Je dis cela d’une voix saccadée alors que ma poitrine continue de se soulever à une vitesse folle. « Si t’as besoin d’un vide couilles parce qu’aucune femme n’a voulu rester après moi – va aux putes, elles t’aideront. » Je le regarde froidement, à bout de nerfs comme souvent lorsqu’il est là. Je veux plus de tout ça. Je ne vais pas tout foutre en l’air avec Josh pour quelques parties de jambes en l’air totalement vulgaire. J’ai passé l’âge de me laisser faire comme une adolescente en effusion. « Je ne veux plus de ça. J’en ai marre de te voir débarquer comme bon te semble parce que t’as envie de me sauter comme une vulgaire salope. C’est comme ça que tu veux me prouver que tu m’aimes encore ? Réveilles-toi Levi parce que t’es loin du compte. Tu réussis juste à m’énerver et me dégouter un peu plus. » Je le regarde lasse de tout cela. « Maintenant casses-toi. » Je m’adosse au meuble présent, espérant qu’il m’écoute enfin.

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