Sujet: eliott ♜ losing my memory Mer 16 Mai - 14:37
Eliott Spleen Abernathy
« be yourself. everybody else is already taken. »
NOM: Abernathy, ce patronyme n'est ni le sien ni celui d'une quelconque personne de ma famille, Eliott l'a adopté pour se rapprocher de son tuteur légal en faisant croire à tout le monde que cet homme n'était autre que son oncle. ⊰PRÉNOM: Eliott, un premier prénom choisi en référence à un ami de passage qui l'a beaucoup aidé dans la vie. Spleen, qu'il à lui-même choisi afin de se remémorer les durs épreuves de sa vie. ⊰ÂGE: vingt-quatre ans, Eliott est né le quinze mars de l'année 1987 . ⊰ORIGINES: L'homme n'en à aucune idée, son absence de famille ne l'aide pas à sa rapprocher de ses origines qu'il pense être anglaises. ⊰MÉTIER/ÉTUDES: Eliott n'est autre que l'un des gardiens du cimetière de la ville, il fait parti de ces gens qui entretiennent et conservent les tombes de vos proches. ⊰STATUT CIVIL: Célibataire, le jeune homme n'à jamais vraiment eu d'histoires avec quiconque, simplement car il ne sait pas comment s'y prendre en amour. ⊰CRÉDITS: andrewgarfieldgifs (tumblr). ⊰AVATAR: andrew 'hot'garfield.
welcome to our world. nice to meet you.
Je suis votre pire cauchemar, mais sinon vous pouvez m'appelez Sleepyhead, qui est de moins bien mieux que mon véritable prénom. Je suis âgée de dix-neuf ans, bientôt vingt et tout et tout, dans la vie je suis étudiante, de temps à autre, mais surtout bénévole au secours populaire. J'aime fumer des clopes en écoutant du Patrick Sébastien et je parle néerlandais quand je veux emmerder les gens. Sinon j'ai connu le forum sur un partenariat et j'en suis bien contente. Sinon dans la vie j'aime aussi les sorties, le vin, ma magnifique région, la Bourgogne, la viande cru et le cinéma.
Dernière édition par Eliott S. Abernathy le Mer 16 Mai - 14:57, édité 1 fois
Sujet: Re: eliott ♜ losing my memory Mer 16 Mai - 14:38
please, tell me your story. i’m listening.
Le vent est froid, il s'abat avec fracas sur les grandes portes de l'institut et fait frémir les volets des fenêtres. C'est l'un de ces jours d'automne où les éléments se déchaînent et où même les chiens errants n'osent plus sortir de leur cachette, l'un de ces jours où le temps reprend le contrôle sur la vie humaine. Des pas se font entendre dans le couloir, des pas qui résonnent sur le plancher de bois souillé par les vestiges du temps. Une dame à la silhouette fine et élégante s'avance doucement entre les couloirs, marquant son passage par un petit coup de poing sur les différents portes qui se dressent de chaque côtés. Il es temps. Elle tousse une fois pour permettre à sa voix de se faire audible et se place à un point stratégique de corridor, là où tout le monde pourra l'entendre. « Jeunes gens il est l'heure, que tout le monde prennent place devant leur porte sans aucune agitation. » La cacophonie des portes qui s'ouvrent se mêle aux gémissements des adolescents qui sortent, le visage endormi et des traces de sommeil plein la figure, pour faire face à la directrice adjointe de l'institut. Il se tiens là, impassible, lui qui ne dors jamais plus que deux heures par nuit et qui habitué à cette agitation nocturne. Cela fait maintenant deux ans, quatre mois et treize jours qu'il est habitué à tout ça, aux murs de l'institut, aux personnes qui s'occupent de lui, aux nuits sans sommeil et aux journées peuplées de rien. Certains pensent que la vie leur coule entre les doigts et qu'ils n'ont jamais le temps de faire quoi que se soit, restez enfermés pendant deux ans et le temps devient votre meilleur ami, vous en avez tellement que tout devient dérisoire. « Comme vous le savez aujourd'hui on lieu les derniers tests de personnalité afin de savoir si oui ou non vous pourrez sortir d'ici afin de rejoindre vos familles. » Encore un mot dont il ignore la signification, lui qui à été placé ici à l'age de deux ans et qui ne se souvient de rien, encore moins de sa famille. Pourquoi placer un enfant dans ce genre d'institut ? Parce que vous n'avez pas les moyens de traiter sa maladie et que, après tout, vous vous en fichez pas mal. Il est malade, certes, mais est-ce une raison pour l'avoir abandonner à son triste sort ? Sûrement pas. L'autisme est une maladie dont on ignore tout et qui enferme des enfants dans un mutisme incontrôlé, vos proches sont généralement là pour vous aider à y voir plus clair mais quand on à aucune famille on se retrouve ici, à comptez les jours, à avoir du temps. « Que tout le monde soit prêt quand je reviendras vous cherchez dans une heure. » Elle tourne les talons et s'enfuit à l'autre bout du couloir tandis que tout le monde reprends place dans les chambres épurées et sordides. « Tu vas sortir d'ici tu sais. » Basile affiche un air convaincu en le regardant, comme si il savait avec pertinence que tout ça prendrait fin aujourd'hui. « T'as les meilleurs résultats depuis trois mois, tu vas retrouver ta famille et la vraie vie. » Puis, sans un regard, il rentre dans sa chambre en laissant l'autre seul face à ses paroles. Le temps qu'il comprenne Basile est déjà loin. « Je n'ai pas envie de partir. » La porte se referme sur son corps maigre d'adolescent perturbé.
« Je n'ai pas envie de partir. » Il tape nerveusement le plat de sa main contre le bois de la table, incapable de lever les yeux vers la directrice de l'institut qui ne semble pas se soucier de sa condition, comme tout le monde. Elle ferme le dossier d'un coup sec et se penche sur le bureau, il aperçoit son regard au dessus des petites lunettes rondes, ce regard qui le scanne de la tête aux pieds. « Mon garçon, tu as de très bons résultats et il semblerait que ton problème de socialisation se soit réglé par une victoire, il est temps pour tout de repartir, nous ne pouvons plus rien t'apporter. » Elle à une voix douce, presque endormante, et elle semble faire de gros efforts pour essayer de le raisonner, mais rien n'y fait. C'est le seul endroit qu'il n'ait jamais connu, l'institut lui à tout donner, un toit, trois repas par jours, d'autres patients avec qui partager une lourde peine, c'est sa maison, son foyer. « Je suis bien ici. » D'un geste nerveux il se mets à replacer les stylos de manière symétrique, parce que c'est ce qui fait de lui un être différent, sans doute plus sensible que les autres . Toutes ces années passées à combattre sa maladie afin de pouvoir regagner la vraie vie semblent s'écrouler à mesure qu'il refuse d'en entendre plus, la directrice passe une main rapide dans ses cheveux grisonnants avant de glisser vers le jeune homme une petite carte en plastique. « C'est mon numéro personnel. Dès que tu te sentira faible, dès que tu aura besoin de parler ou bien même d'entendre une voix familière, surtout n'hésite pas. Je dois te renvoyer dehors, nous avons déjà accueilli un adolescent qui à pris ta place. » Les larmes roulent comme des grosses pierres aux coins de ses paupières mais il ne dit rien, inclinant la tête tout en attrapant la petite carte. Ça n'est plus sa maison, il es temps pour lui de partir. Où ? Il l'ignore lui-même.
Les bruits de la ville sont assourdissants, tout semble être décuplé et le simple claquement sonore d'une roue de vélo sur le trottoir le fait sursauter. Rien n'est comme avant, tout semble être entouré d'un halo, d'un voile mystérieux qui ne s'abaisse jamais pour que le monde se montre véritable, droit, juste. Il erre dans la ville depuis maintenant deux mois, écumant les ruelles et les foyers d'accueil afin de se faire une place dans le monde, afin qu'on lui dise quoi faire pour ne pas déranger. À sa sortie de l'institut on l'a confié à un vieil homme à moitié fou -Seamus Abernathy- qui, à ce que on lui avait dit, n'était autre qu'un grand oncle éloigné de la famille. Pendant trois semaines il avait vécu dans cette maison que même les insectes avaient désertés et où tout n'était que mélancolie, fatigue et destruction. Puis, il était parti sans dire un mot, sans même un dernier salut envers l'homme qui lui avait appris que la vie n'est pas qu'une simple partie de plaisir. La maladie s'est atténuée et pourtant elle reste présente dans sa tête si bien que, quelques fois, il lui est impossible de faire un pas devant l'autre sans ressentir se besoin présent de se cacher aux yeux de autres. Le peu d'argent qu'il amasse en aidant les vieilles dames à traverser ne lui apporte à peine de quoi de manger, de temps à autre il s'autorise à aller s'adresser aux commerçants afin qu'ils se montrent indulgents avec lui mais cette peur paralysante que sa maladie ne revienne l'empêche de se socialiser avec les êtres humains, alors il erre dans la ville. Plongé dans ses pensées il heurte de plein fouet un homme plus grand que les autres mais aussi plus en muscles, il porte une barbe de quelques jours et une cicatrise qui court sur le coin de son arcade sourcilière. « Hey, regarde où tu vas bonhomme. » Il à un ton sympathique qui contraste énormément avec sa carrure d'homme fort et ses muscles saillants. Son regard se plonge dans celui du jeune homme qui n'a pour seul moyen de défense que le fait de baisser la tête devant son interlocuteur, prêt à recevoir un coup porté contre lui. « Tu es sur que tout va bien petit gars ? » Pour la première fois il lève les yeux vers l'homme qui lui adresse la parole et lui offre un signe de tête en guise de réponse, ne souhaitant que mettre fin à cette discussion qui est en train de faire remonter les vestiges de sa maladie. « Tu es muet mon gars ? Parce que tu as autant de conversation qu'un caillou. » Un simple sourire se dessine sur ses lèvres à mesure que les tremblements qui se sont emparés de ses mains se calment peu à peu. « Désolé de vous avoir percuté. » S'en suit une tasse de café partagée dans un café à l'angle de la rue, une amitié solide et presque incompréhensible pour les autres, simplement parce que cette amitié est véritable, emprise de sérénité et de calme, tout ce qui lui fallait. L'homme s'appelle Garrett Eliott, sergent Eliott pour être plus précis, lui qui s'est fait renvoyé de l'armée pour comportement dangereux mais qui, malgré tout, collectionne les sous-bock à bière. Un père de substitution, une aide, un soutien, voilà tout ce que représentait le sergent Eliott aux yeux du jeune homme, voilà l'image qu'il gardera de lui tout sa vie.
Eliott Spleen, il en avait décidé ainsi et pas autrement. Pour le reste de son existence ces deux prénoms seront là pour lui rappeler que rien n'est acquis, que tout ce joue comme dans une partie de poker et que seul la meilleure main remporte la mise. Alors il se joue de la vie, il passe au travers des mailles du filet, il dessine son propre destin, il réinvente son existence. Eliott décide de son propre sort tout comme il décide des endroits où il se rends, comme ce jour d'été où il à décidé de reprendre la route alors que le sergent était endormi. Sur la route, les yeux fixés sur ses propres chaussures, il est demeuré trop longtemps enfermé pour ne pas apprécier les tumultes de la grande ville, de la vraie vie. Les troubles de la maladie s’apaisent avant de revenir en force, l'obligeant à s'arrêter de vivre pendant quelques instants, à ne croiser personnes pour ne avoir à parler, à ne pas bouger pour ne pas avoir peur de tomber dans le vide d'une vie qu'il ne veut pas, qu'il ne veut plus. Par plusieurs fois il s'est retrouvé à dormir dans des foyers où la simple évocation du mot argent faisait grimper la foule aux barricades, tout peut dégénérer d'un instant à l'autre, rien n'est jamais pareil et les choses changent à mesure que vous fermez les yeux. Ses pas le mènent n'importe où, du moment qu'il soit assez fou pour y croire, et plus le temps passe et plus réside en Eliott cette envie de mettre fin à la course effrénée qu'il mène depuis sa sortie de l'institut. Il fuit, quoi ? Il s'en sait rien, mais il arrive un moment où la fuite n'est plus la priorité. Alors Eliott s'arrête à l'entrée d'une ville dont il ignore tout, il parcours le centre à pieds avant que ses pas ne l'arrête devant une grande barrière de fer noircit par le temps. « Qu'est-ce que tu cherches gamin ? » La voix d'un homme âgé le tire de ses pensées et avant qu'il ne réussisse à mettre un visage sur cette voix Eliott entend le bruit sourd de la barrière qui s'ouvre devant lui. « Je ne sais pas. » L'homme lui apparaît dans un sursaut de lumière à mesure qu'il s'approche d'Eliott, une main devant le visage pour contrer les rayons du soleil qui perce à travers les nuages. « Tu sais pas ce que tu cherches ? Elle est bien bonne celle-là. » Le jeune homme s'avance malgré cette peur chronique de l'inconnu, des inconnues, mais il ne ressent pas le danger ni même l'appréhension. « Je m’appelle Eliott et …. Je sais pas dans quelle ville je suis. » L'homme âgé affiche une moue dubitative mais n'hésite pas à s'avancer encore plus du jeune homme qui ne bouge pas. « Tu es à Arrowsic dans le Maine, et là tu te trouves debout devant le cimetière de la ville. » Eliott affiche un maigre sourire en réponse et s'avance vers les barrières qui le séparent de cet endroit qui deviendra par la suite sa maison, le siège de sa nouvelle vie, l'empreinte de son existence.
Sujet: Re: eliott ♜ losing my memory Mer 16 Mai - 14:43
Hummm, j'adore le pseudo, puis le métier (malgré le fait que je trouve ça glauque, en tout cas c'est intriguant x), puis il a l'air de dépoter Eliott, j'ai bien envie de savoir d'où il vient. Et Andrew, je ne peux qu'approuver (il fut le vava de mon perso de rpg préféré) Bref, ma vie t'enrichit. Bienvenue
Sujet: Re: eliott ♜ losing my memory Mer 16 Mai - 14:47
Andrew ♥ L'amour de ma vie (après bien d'autre) Je le joue en ce moment sur un autre forum :D je comptait même le faire en DC sur THUB un jour (oui,oui)
mais là *w* Encore une fois, ça me donne envie de créer un DC avec Emma xD Bienvenue à toi !!! :D
DOUBLE-COMPTE : jona & louis. MESSAGES : 8067 ARRIVÉE : 07/03/2012 LOCALISATION : à l'hôpital.
Sujet: Re: eliott ♜ losing my memory Mer 16 Mai - 14:47
Toi, je t'aime déjà Je rêvais d'un perso avec un métier de ce genre sur le forum et tu l'as fait ! donc rien que pour ça je te vénère en plus je trouve le choix de célébrité top (mais saches que tu as de la concurrence pour cet acteur, donc dépêches toi d'être validé ) le nom aussi, j'y aurais pas pensé franchement Anyway, BIENVENUE parmis nous, hâte de lire ta fiche, je te souhaite une bonne rédaction Et puis ben, ma fiche de lien est ouverte au cas ou Et bien sur, si tu as des questions, n'hésites pas !
Sujet: Re: eliott ♜ losing my memory Mer 16 Mai - 15:03
Naaaaaan . Pas le spleen, pitié . J'ai l'impression d'être en cours de français, en train de somnoler, alors que la prof nous dit ce que c'est et qu'elle est à la limite de pleurer . Bref, ma vie est trop cool
Andrew, je ne peux que plussoisser (à moins que ce soit un autre verbe ). Je suis fan du prénom . Je trouve le nom archi méga bandant . Et le métier est trop cool (même si l'ambiance doit être franchement morte ! *3615, blague de merde*.)
Bref bienvenue et bonne chance pour ta fiche . Et je veux un lientropcoolàmortavectoiparcequeestcommeçaetpasautrement
Sujet: Re: eliott ♜ losing my memory Mer 16 Mai - 15:14
Andrew est une perle et je plussoie les autres pour le métier. Puis zut je vais pas pouvoir faire dire des trucs en néerlandais à Hel' il y a quelqu'un pour remarquer les fautes maintenant (qui risquent d'être nombreuses en plus vu que j'ai toujours fait ma rebelle en ne choisissant pas c'te langue … mais j'finirai par l'apprendre) Bref, bienvenue et bon courage pour ta fiche !
Dernière édition par Helena L. Van Dijck le Mer 16 Mai - 15:28, édité 1 fois
Sujet: Re: eliott ♜ losing my memory Mer 16 Mai - 18:12
Le pseudo me fait penser à Billy Elliot. L'histoire est incroyablement touchante et originale, franchement j'adore. Quant au choix de métier, je le trouve juste carrément parfait. Et j'suis d'accord pour dire qu'Andrew est un excellent choix et je ne vois personne d'autre non plus dans ce rôle. L'avatar est tellement magnifique, en plus. Et sinon, j'exige un lien.
Du coup oui j'avais oublié, il y a un autre Andrew, mais sa fiche est en danger. Donc euh. On lui a laissé deux jours pour se manifester, mais s'il ne revient pas avant demain soir, alors là on pourra te valider. Désolé de te faire attendre, ça doit être chiant.
Sujet: Re: eliott ♜ losing my memory Mer 16 Mai - 18:17
Abbey - il n'y à aucun soucis pour l'attente, je comprends tout à fait et je ne le prend pas mal :) Merci pour tout tes compliments qui me touche, ô oui touche.