Sujet: Si tu as peur de te faire mal, tu augmentes les chances, justement, de te faire mal. Ven 25 Mai - 21:27
Kane Lenny Vaughn
« Il avait réglé son compte avec le passé. Décidé qu'il ne pouvait pas le changer, mais qu'il pouvait changer la manière dont il le voyait. »
NOM: Vaughn ⊰PRÉNOM: Kane Lenny mixez les deux ça fait Kenny 2 en 1 comme Dash⊰ÂGE: 30 piges de galère, j'en ai les bras musclés, à force.⊰ORIGINES: Irish, point. N'allons pas chercher midi à quatorze heures.⊰MÉTIER: Propriétaire d'un pub ⊰STATUT CIVIL: Divorcé-n'en-parlons-pas. C'est compliqué quand on essaye d'aller de l'avant et qu'un boulet vous tire vers l'arrière. C'est redéfinir le bagne. Le mariage en est un. Le mariage c'est signer un CDI qui finit toujours en CDD⊰CRÉDITS: tumblr ⊰AVATAR: Chris Hemsworth
Admit it, you're waiting for something you know it won't happen.
« Ecoutes-moi bien, Davey, vires-moi ces bouteilles périmées et rappelles ces putains de fournisseurs, j'veux que leurs caisses aient été récupérées avant mon retour de l'église, compris ?» je le fixe quelques instants, espérant qu'il ait percuté. Deux secondes de plus, c'est bon, je peux me tirer. Ce n'est pas une blague, Mam' Grant tient à y aller, 'parait que le seigneur nous aime tous, qu'à cela n'tienne. Je me dirige de l'autre côté de la rue, là où mon pick up est garé, cette bagnole va surement me couter cher en réparation, ça ronronne, ça crache ses poumons pour finir par démarrer, parfait. Mon klaxon résonne dans la rue des pâquerettes, face au manoir où est établie la famille Grant, mon ex-famille par alliance, dirai-je. Je m'apprête à conduire la grand mère d'mon ex femme à l'eglise, pas à l'autel, vous imaginez que j'puisse épouser la loque ? Ce serait une sacrée occasion de foutre la dite ex femme en rogne. Désolé, c'est la rancune qui s'exprime, l'amertume m'aide à me réveiller tous les matins. La salope m'a un jour largué pour aller vivre ses rêves de gloire à Manhattan, braderie conjuguale pour aller jouer les lèches-pompes dans un magazine : Vagin ou Vogue ? On s'en tape, au final, elle s'est tirée et c'moi qui récolte les visites dominicales chez les St Pères, merci, j'ai effectivement gagné au change.
« Kane, vous auriez pu vous rendre un peu plus présentable ». Pardon ? Et pourquoi faire ? « On va à l'église, Dorotha, pas à un speed dating. Et arrêtez, j'vous vois venir , la fille Olson : célibataire ou pas, j'en ai rien à cirer.» Ma politesse la secoue, la caresse, ça l'horripile mais manque de bol pour elle, j'suis l'seul à bien vouloir l'emmener prier le ciel de ne pas la foudroyer sur place pour condescendance. « Vous ne méritez pas 1/10 ème d'Isabella, sachez-le. Comme vous ne méritiez pas 1/100 ème de ma petite fille ! » Qu'est-ce que je fous, là ? Je devrais la jeter en dehors de ma caisse, en plein trafic , la voir rouler sur l'asphalte et ésperer qu'un tracteur passe par là. Ma machoire se serre, mon regard se serait fait bazouka si cela avait été possible. La pilule a un mal de chien à passer : « Vot' petite fille est une sorcière putride, en effet, je ne mérite pas même 0,0000001 % de son caractère égoiste mais, j'suppute que c'est un charmant trait de famille. L'expérience me fait parler.»
« Vous avez du culot ! » Un rire résonne, le mien, ça la nargue, ça lui titille les nerfs au vieux chnoque. « Je préfère ça à ne rien avoir du tout » Ses yeux coulent sur moi, pleins de dédain et l'air de dire : croyez-moi, vous n'avez rien, mon cher. Je me pince la lèvre, j'me retiens, c'est grave de vouloir attenter à la vie d'une septuagénaire, n'est-ce pas ? Mais, j'assume, j'ai envie de l'écrabouiller sous la semelle de mes Caterpillar. Un sourire nait en coin de lèvre, ça s'appelle attendre que le plat soit froid pour le lui faire déguster ( avec lenteur, la degustation)« J'espère que lorsque vous prierez, le seigneur vous entende. L'absolution risque de ne pas vous être accordée, vous êtes une sacrée mécréante sous vos airs de madonne en col claudine». Ca la brise, on fait du sport mine de rien. Ping, pong, ping, pong, ping, BAM into your face. Dites, ça vous plait ?« Vous..vous...vous » Hop hop hop , on est arrivé. Je me gare, immobilisant le véhicule dans l'allée. Arrowsic, Maine. Trou du cul du monde(perdu). C'est pire, j'y suis né, j'en suis fier. Je suis un habitant TEAM Arrowisc, si on peut dire. C'est peut être pour ça que la salope m'a quitté ? Genre, j'étais un aut' genre d'arriéré, ça va deux secondes, je n'étais pas non plus un cas social. Je suis un cas social ? Non, hein ? Je suis tout à fait banal. Le gars next door, le mâle Alpha d'une petite tâche sur une carte comme Arrowisc. Le gendre idéal, demandez donc à Mam' Grant : « Vous..vous...vous » ta gueule, la vieille. On est arrivés à destination : « Nous sommes à l'église, j'vous prie de surveiller vot' langage » l'hopital qui fout une torgnole à la charité. Appelez-moi super connard, super connard, il dégomme les vieilles à coups de char'. Sans commentaire.
« Aujourd'hui je vais aborder un sujet épineux, le divorce. » Le mépris se peint sur le visage de ma compagne, elle m'envoie un uppercut dans les dents. Son visage me crit de la mettre en sourdine et d'écouter attentivement parce que je l'ai dans l'cul, la salope. Elle m'a bien eut : « Ca vous fait prendre vot' pied, hein ?» . Elle sourit, factice, retire ton dentier momie et on verra ce que tu en feras de ton sourire : « Le reverend doit revoir son répertoire...» « Et vous, votre vocabulaire, mon brave.» Je suis pas son brave, je suis " son " rien du tout. Elle m'enquiquine, même trempe que sa petite fille, cette salope, la salope de ma vie. Dafuq.
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« Davey, Davey, Davey : les caisses ?» La queue entre les jambes, il se dépêche de sortir de mon champ d'vision, ça sent la tapette, ça pue la tapette. Je suis son regard, incroyable, les caisses n'ont pas bougé, incroyable j'vous dis, il y a des faits surnaturels qui ont lieu dans c'bar. Surnaturel, je vous assure. Un truc comme un serveur qui ne fout rien, par exemple. Un serveur qui va bientôt -càd demain matin- pointer au chômage. Il y pointera pendant longtemps vu son niveau d'connerie. « Je peux tout t'expliquer » m'expliquer quoi ? Les faits parlent d'eux même, les faits ? Leur absence, j'veux dire. « Te fatigue pas, rends ton tablier et dégage. Oust, t'as pas interêt à chialer, tu sèmes, tu récoltes : c'tout. Allez , t'attends quoi ? La Sainte glinglin ?» Un sourire sadique étire mes lèvres, évidemment, je blague, j'en connais pas trois qui se dévoueraient pour tafer sous ma coupelle, j'suis du genre vraiment insupportable, le cheveux sur la soupe. Un truc à vous dégouter d'la boire. « Arrêtes-moi ces yeux de merlan frit, pour te faire pardonner, TU fais la fermeture ». Je taille, j'ai pas envie de veiller trop tard et puis, dans trente minutes c'est l'coup d'envoie de la saison de foot', j'veux être devant mon écran.
Sous mon perron, une crotte de pigeon, que dis-je une merdasse de clebs : «Tonton !». Mon Dieu, je suis maudit :« Qu'est-ce que tu fais là, morveux ?». Son sourire chimuelo me ferait rire s'il ne tombait pas aussi mal :« Pa' t'avait prévenu ». Les frangins : inutiles. « Pas c'soir ». Mon neveu, 6 ans, il a d'jà un cellulaire le monde va trop vite pour moi. Il compose un numéro, NE CHERCHEZ PLUS, j'ai trouvé speedy. Il me tend son i-phone ( il a un i-phone alors que je me trimballe un vieux Nokia) : « ECOUTE-MOI BIEN, KENNY» Comment faire autrement ? Il m'arrache les oreilles : « Tu le gardes, point. Sylvia et moi on doit bomchikawawaaaaaa c'soir, tu piges ?». La carence, j'imagine, je m'en tamponne. «Argh yeurk, c'est bon, reçu 5/5». J'ouvre la porte, un petit kick ( sur la porte, pas sur le neveu même si c'est pas l'envie qui manque) : «Bon, morpion, tu t'fais oublier. Si tu veux grailler quelque chose, tapes dans l'frigo , capiche ?» Sourire : le retour. « Aller Jedi, racles de là !»Blackout. Une immense coupure de courant. Je sors la tête dehors, nan, cette coupure n'est immense que chez moi. Est-ce que j'ai acheté des plombs ? Pas depuis que la salope m'en avait fait la remarque, en gros : y'a deux-trois ans. Et le gamin qui s'y ajoute : « ONCLEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE». J'accours. Quoi ? Quoi ? Quelle poisse, le gosse est coincé dans les toilettes, pas entre les 4 mûrs mais bel et bien dans la cuvette, dans la cuvette, le derche déculotté. « Comment t'as fait ça ?». Ma mine est marquée par la perplexité. Il faut le faire aussi, c'est vraiment pousser mémé dans les orties.« Bon, bouge pas ». Hahaha, il risque pas. J'appelle son père, je spoile sa partie de jambes en l'air ou, je ferme ma gueule et je fracasse la porcelaine ?
«Tu es punis jusqu'à nouvel ordre » j'entends mon frère s'éloigner, la mine du frustré d'la kekette. Connard, hein ? « Tu me le revaudras ! ». Je n'y peux rien, mon frangin est plombier. Ironie du sort quand tu nous tiens...
welcome to our world. nice to meet you.
J'suis nightbynight ou plus communément surnommée la chieuse (a) J'ai 2* ( ouai, crevez vous ne saurez jamais mon âge !) Je suis originaire d'ici et d'ailleurs :p Vous m'voulez dans vot' poche ? DEUX BOCAUX de Nutella ! Par ailleurs, vot' fo' est une tuerie, le design orange m'file des envies de petit beurre, bien joué. D'jà que j'suis affalée d'vant mon ordi, si en plus je graille Derniers mots pour la route ? Mahraba liya (a)
Dernière édition par Kane Vaughn le Sam 26 Mai - 15:29, édité 28 fois