Sujet: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Dim 17 Juin - 15:56
Aédan Nightingal
« be yourself. everybody else is already taken. »
NOM: Nightingal. ⊰PRÉNOM: Aédan, à prononcer Aédane. La jeune femme n'a pas d'autres prénoms, ses parents trouvant celui-ci assez original. ⊰ÂGE: 24 ans, née le 9 décembre 1987. ⊰ORIGINES: américaines. ⊰MÉTIER/ÉTUDES: Vétérinaire. ⊰STATUT CIVIL: célibataire. ⊰CRÉDITS: tumblr pas plus précis désolée ! ⊰AVATAR: Nina Dobrev, je suis le scénario de Blake I. Fawkes
welcome to our world. nice to meet you.
Je pense pouvoir être renommée "la chieuse". En tous cas, je remercie le staff de me laisser faire ce nouveau personnage *-* J'aime toujours la musique, particulièrement 30 stm. Periode de dépression intense, y'a un an j'étais à l'Olympia avec Blake pour les voir *sort les mouchoirs* Sinon, je n'sais pas trop quoi dire de plus. ma vie est passionnante à souhait !
Dernière édition par Aédan Nightingal le Mar 11 Juin - 15:01, édité 12 fois
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Dim 17 Juin - 15:56
« La colère est une haine ouverte et passagère ; la haine, une colère retenue et suivie. » de Charles Pinot Duclos New York, 1987-1997
Petite tête brune, Aédan était une enfant calme. Du moins, avant que sa petite sœur ne vienne au monde. Elle qui était douce et gentille à souhait avec ses parents était devenue infecte. Elle ne supportait pas ce bébé qui lui volait ses parents. A peine trois ans et déjà elle détestait quelqu’un. Beaucoup d’enfants de son âge voulaient des petits frères ou petites sœurs. A ses yeux, c’était nul. La sienne ne faisait que pleurer et rester dans les bras de sa maman. C’était la sienne, pas celle de ce bébé morveux et pleurnichard. Pourquoi sa maman restait-elle plus souvent avec sa sœur alors ? Aédan ne comprenait pas. Pourtant sa mère ne la délaissait pas, elle tentait tant bien que mal de satisfaire ses deux filles mais il était vrai que la petite avait besoin d’encore plus d’attention. Voir Aédan si triste et fâchée la rendait mal. Elle n’avait pas voulu que ça se passe comme ça, elle aurait tellement aimé que son aînée soit heureuse d’avoir une petite sœur. Au lieu de ça, la petite brune criait au scandale dès que sa mère approchait sa sœur. Les parents se sentaient impuissants face à cette réaction. La petite était jalouse et voulait même « ramener le bébé à l’hôpital parce qu’il est nul ». Elle n’avait pas envie de jouer avec elle, de lui faire des bisous et des câlins. Tout ce qu’elle voulait c’était revenir en arrière et que ce bébé ne vienne jamais dans leur maison. Plus les mois passaient, plus la situation empirait. Aédan en faisait voir de toutes les couleurs à ses parents et surtout à sa petite sœur. Elle lui cachait ses jouets, lui volait son doudou ou sa tétine. Les géniteurs des deux petites se demandaient comment, si jeune, leur fille pouvait déjà être si antipathique avec sa sœur. Ils s’en voulaient énormément mais ils ne pouvaient rien faire de plus. Ils aimaient autant leurs deux filles mais Aedan n’avait pas l’air de le comprendre. A force, l’ainée finit par accepter sa sœur. Enfin, accepter était un bien grand mot. Elle la tolérait dans sa maison mais n’avait jamais envie de lui parler. Elle la rejetait discrètement dès que la petite voulait jouer n’arrivant pas à être gentille avec elle.
« Mais ‘dan j’veux jouer avec toi… » La dite « Dan » regardait sa sœur en coin tout en coiffant sa poupée. L’autre petite fille s’approcha timidement et toucha la poupée. « Touche pas ! » Vivement, elle arracha son précieux jouet des mains de la gamine. « T’as pas l’droit d’jouer avec ça ! T’as que quatre ans ! » L’autre ne comprenait pas pourquoi elle n’avait pas le droit. La poupée de sa sœur était jolie, elle voulait qu’elle lui prête. « Mais si, j’ai droit ! » Sourcils froncés, Aédan poussa doucement sa sœur pour qu’elle s’éloigne sans vouloir lui faire mal. Tombant sur ses fesses la petite se mit à hurler et pleurer « MAMAN !! » Evidemment, la mère débarqua dans la chambre et regarda la nouvelle dispute qui éclatait entre ses filles. « ‘dan elle veut pas prêter !! Je veux jouer moi aussi ! » Soupirant franchement, la mère s’approcha de son ainée. « Aédan. Ça suffit... Tu prêtes à ta sœur, s’il te plait. Elle a le droit de jouer avec toi. » « Mais maman.. c’est ma plus belle poupée, elle va la casser… » La mère soupira tristement et lui prit des mains doucement avant de la donner à l’autre. « Mais non regarde Aédan… » Les yeux d’Aédan se noyèrent de larmes alors que l’autre gamine souriait en caressant les cheveux de la poupée. « Tu dois lui prêter, lui montrer comment jouer. Tu es sa grande sœur Aédan. J’en ai assez de vos disputes, tu dois apprendre à partager. Tu n’es plus toute seule... » Ce discours, Aédan l’avait déjà entendu mais elle n’arrivait pas à changer son comportement. Elle n’aimait pas jouer avec sa petite sœur. Elle n’aimait pas être dans la même pièce que sa petite sœur. Elle n’aimait tout simplement pas sa petite sœur. La plus jeune regardait sa maman satisfaite de l’entendre gronder Aédan. Elle ne comprenait pas bien ce qu’elle disait mais le ton lui montrait qu’elle était de son côté. Une fois la maman sortie, la plus jeune serra la poupée de sa sœur. « Elle est à moi maintenant ! » Furieuse, l’ainée se leva et attrapa son jouet. « Nan ! Tu me rends !! elle est pas à toi ! » Vivement, les deux fillettes tiraient sur la poupée qui finit par se casser. La petite tenait un bras et Aédan le reste du corps. « T’as cassé ma poupée !! » Alertée par les cris et les larmes, la mère revint et souffla tristement. Elle avait mal au cœur pour ses filles. Pourquoi n’arrivaient-elles pas à s’entendre ? Doucement, elle attrapa une autre poupée et la donna à la plus petite avant de lui demander de rejoindre son papa dans sa chambre. Une fois la petite sortie, elle prit son ainée tendrement contre elle et la serra. « Ma puce, calme-toi… Je vais réparer ta poupée… » Elle ne savait plus comment agir avec ses filles, elle se sentait désemparée et quoi qu’elle fasse, il n’y avait aucune amélioration. La maman attrapa donc les morceaux de la poupée cassée et tenta de la réparer. Sa fille la regardait faire avec une certaine appréhension dans les yeux. Et si ça mère n’y arrivait pas ? Et si elle la grondait ? Finalement, la maman lui donna sa poupée en un seul morceau. « Tiens mon cœur… Je voudrais tellement que ça aille bien avec ta petite sœur… » La petite brune fixait sa maman, les yeux encore embués de larmes. « J’l’aime pas… » Pinçant ses lèvres, la génitrice caressa les cheveux de sa fille. « Pourquoi mon cœur ? Elle est mignonne, elle aimerait beaucoup jouer avec toi… » Honteuse, Aédan baissa les yeux et tritura les cheveux de sa poupée. « Parce que c’est sa faute si tu m’aimes pu… » Ouvrant de grand yeux, la maman attrapa le visage de sa fille et la força à la regarder. « C’est faux… Totalement faux. Je t’aime mon cœur. Je t’aime fort… Je t’aime comme ta sœur… » « moi je croyais qu’tu l’aimais plus que moi… » Serrant sa fille contre elle, la maman se mit à pleurer. « Non… Je t’aime très, très fort… T’es mon bébé Aédan… Ne pense plus jamais que je ne t’aime plus… » Rassurée, la petite fille passa ses bras autour de sa maman et la serra. C’était la première fois qu’elle s’ouvrait à sa maman, qu’elle posait des mots sur son comportement. Peut-être était-ce la fin du calvaire ? Malheureusement, ça n’était pas aussi simple mais les choses allaient sûrement s’améliorer…
« Le temps ne fait rien à l'affaire ; quand on est con, on est con. » de Georges Brassens New York, 2003
Au fil du temps, Aédan avait fini par comprendre que sa mère et son père l’aimaient autant que sa petite sœur. Ils n’avaient jamais fait de différence alors elle devait avoir confiance. Seulement, elle avait toujours du mal avec sa cadette. Celle-ci était complètement différente d’elle. Elles n’arrivaient pas à discuter très longtemps, Aédan sentait l’agacement monter rapidement en elle quand sa sœur commençait à lui parler. Elle ne montrait rien, tentait de faire celle qui l’acceptait mais ça ne marchait pas. Sa petite sœur avait bien compris qu’Aédan se crispait en sa présence et que ça ne changerait sûrement jamais. Alors chacune avait fait sa vie de son côté, elles s’étaient trouvé des amis, elles s’amusaient sans avoir besoin de l’autre. Puis, une certaine rivalité avait fini par naitre. Qui serait la meilleure à l’école, qui aurait les plus beaux vêtements, qui serait la plus jolie, la plus aimée… Et toutes autres questions stupides et futiles. Aédan aurait aimé que rien de ça n’arrive mais, trop orgueilleuse, elle s’était défendue et avait continué ce jeu débile. Quand sa sœur débarquait et bombait le torse en se vantant d’avoir réussi quelque chose qu’Aédan n’avait jamais fait, cette dernière sentait la colère monter en elle. Sa main n’avait qu’une envie, rejoindre la joue au teint diaphane de sa petite sœur. La cadette faisait tout pour battre sa sœur dans tous les domaines possibles. Ça l'amusait. Sa dernière trouvaille était « avoir un copain avant Aédan ». La plus jeune, quatorze ans, se moquait de la brune qui, à seize ans, n’avait jamais eu d’amoureux. Pas qu’elle n’avait pas voulu mais elle n’avait pas trouvé de garçon à son gout. Il y avait bien ses amis mais, s’ils étaient ses amis, ça n’était pas pour rien. Un peu rêveuse, sûrement trop naïve, elle attendait son prince charmant. La plus jeune, elle, se fichait de trouver son prince, elle voulait juste être la première à embrasser un garçon. Jouer était devenu leur quotidien. Il fallait qu’Aédan se trouve un garçon à embrasser. Absolument. Les jeunes filles de cet âge étaient stupides, elles ne dérogeaient pas à la règle.
Depuis peu, Aédan savait que sa sœur côtoyait certaines personnes de son âge et elle en eut la confirmation lorsqu’elle lui annonça qu’elle allait à la même fête qu’elle. Malgré le jeune âge de la cadette, les parents avaient accepté qu’elle y aille puisque sa sœur y était invitée aussi. Etait-ce réellement une bonne idée ? Absolument pas. Aédan ne surveillerait pas sa sœur et elle savait que cette dernière ferait tout pour l’éviter. 21 heures, les jeunes riaient, ils dansaient et certains, beaucoup même, buvaient. Malgré leur jeunesse, ils faisaient déjà tout comme leurs ainés et Aédan ne se sentait pas du tout à son aise. Même sa meilleure copine avait un coup dans le nez. Pour sa part, la jeune brune n’avait aucune envie de boire et préférait discuter tranquillement. « J’ai gagné, j’ai gagné. » Sourcils froncés, elle regardait sa petite sœur danser devant elle avec une moue satisfaite. « T’as gagné quoi ? » Agacée, elle attendait que l’autre crache le morceau même si, au fond, elle n’avait pas du tout envie de connaitre les raisons du bonheur de sa sœur. Tout ce qui la rendait heureux lui donnait envie de gerber. C'était indéniable. « J’ai embrassé un garçon. Avec la langue et tout. » La brune serra ses poings et fusilla sa sœur du regard. « Super. Maintenant lâche-moi. » « T’es vexée ! T’façon c’était obligé que j’gagne, t’es trop coincée et trop moche pour qu’les mecs veuillent t’embrasser. » Les insultes, les reproches et moqueries étaient devenus leur quotidien. Elles ne pensaient pas forcément ce qu'elles disaient. Le seul but était de faire mal à l'autre et ce soir, la plus jeune avait tapé là où ça faisait mal. Sans pouvoir se retenir, Aédan gifla sa sœur et la poussa. « Lâche-moi j’t’ai dit. T’es qu’une petite pétasse ! » Levant le menton, la sœur ricana. « Jalouse. » Et, faisant virevolter ses cheveux châtains dans l’air, elle s’éloigna pour retrouver ce fameux garçon qu’elle avait embrassé. Aédan avait honte. Sa sœur, cette gamine de quatorze ans, hautaine et chiante avait embrassé quelqu'un avant elle. Et si elle se mettait en couple avec lui ? Malgré les conseils de sa meilleure amie, Aédan se sentait nulle. Elle savait pourtant que trouver un mec pour « concourir » avec sa sœur n’était pas une bonne idée mais son ego en avait pris un coup. Un sérieux coup. Elle se sentait minable.
23 heures 45, dans les bras d’un garçon, Aédan se laissait aller à ses baisers. Il était beau. Un peu plus vieux, blond avec de jolis yeux. Même si elle ne voulait pas se l’avouer, si elle l’embrassait c’était bien parce que sa sœur l’avait aussi fait. En temps normal, peut-être qu’elle ne se serait pas laissée faire. Qu’importe. Elle était contente d’être avec lui et d’avoir aussi embrassé quelqu’un. Elle savait pourtant que sa sœur se moquerait quand même d’elle puisqu’elle avait réussi à embrasser un mec deux ans avant elle. Aédan était pourtant la plus vieille, elle aurait dû stopper ces conneries, mettre un terme à ce concours qui pourrait devenir beaucoup plus dangereux. Demain… Oui. Elle y réfléchirait demain. « T’as pas envie qu’on s’éclipse ? » Gênée, la jeune fille le regarda et mordilla sa lèvre. « Pourquoi… on est bien ici, non ? » Ils étaient en compagnie d'autres jeunes et Aédan se sentait plus en sécurité que seule dans une chambre avec ce garçon. Les mains baladeuses du blond s’attardèrent sur ses hanches puis remontèrent pour frôler le haut de son décolleté. « Parce que j’ai envie de toi. Tu sens pas ? » En effet, elle sentait l’excitation de ce garçon contre sa jambe et ça lui fit peur. Elle n’était pas prête. N’avait-elle pas pensé que ce jeu était stupide ? Si. Elle n’allait pas offrir son corps à un mec juste pour doubler sa sœur. C’était irresponsable. « Non… Pousse toi, j’ai pas envie. » Insistant, le garçon la plaqua un peu plus au fauteuil et sourit. « Allez Dan… Sois pas timide… » Timide ou non, elle n’avait pas envie. « Putain mais arrête ! » Violemment elle le poussa et réussit à sortir de son étreinte. Vexé, le mec la fixa et la toisa. Son regard était moqueur et Aédan eut mal. Les mecs ne pensaient vraiment qu’à ça. « Ta sœur est moins coincée qu’toi. T’es qu’une sainte nitouche, elle avait raison. » Ses yeux ouverts comme des soucoupes, Aédan assimilait les informations que ce connard venait de lui transmettre. Elle ne savait plus trop pourquoi elle était furieuse. Entre ce mec qui la traitait de coincée et qui avouait que sa sœur s’était laissée faire, qu'était la pire des choses ? « M’dis pas qu’tu l’as touchée ?! » Le rire du blond recouvra complètement la musique et lui glaça le sang. Lui qui semblait si mignon quelques minutes auparavant était maintenant la personne la plus laide du monde à ses yeux. Il avait touché sa petite sœur… « « Touchée » n’est pas tout à fait l’mot que j’emploierai ! J’pensais plutôt « déflorée ». » Et comme pour bien tourner le couteau dans la plaie, ce connard avait insisté sur ce dernier mot. Furieuse, la brune lui asséna une claque tellement puissante qu’elle se surprit elle-même. Malgré les différends qu’elle avait avec sa sœur, elle restait sa famille, son sang. Et voir ce gros porc se vanter d’avoir couché avec une gamine de quatorze ans la dégoutait. « Ta gueule enfoiré ! » Rapidement, elle s’éloigna pour chercher sa sœur. Elle était vexée. Terriblement vexée et dégoûtée par les mots du garçon. Comment pouvait-on être si exécrable ? Mettant son orgueil de côté, elle préféra s’inquiéter pour sa sœur, uniquement pour elle. Ce qu'elle aurait dû faire depuis bien longtemps.
Après quelques minutes de recherche, elle finit par la trouver en compagnie de ses copines. Sans lui laisser le choix, elle attrapa son bras et l’entraina dans le jardin. Il fallait qu’elles s’éloignent de ce brouhaha désagréable. « Pourquoi tu l’as laissé t’toucher putain ?! » La gamine était mal à l’aise, Aédan le sentait mais sur son visage, une expression de fierté vint se former. « Parc’que j’avais envie d’coucher avant toi ! » Horrifiée, Aédan se retint de lui donner une nouvelle claque. A croire qu'elle ne faisait que ça de ça soirée. Il fallait que sa sœur se réveille. Elles devaient arrêter ce jeu merdique qui allait pourrir leurs vies. Ce qui, d’ailleurs, était peut-être déjà fait… « Normalement quand on couche avec un garçon c’est parce qu’on a envie de lui ! Pas parce que faut doubler sa sœur dans un concours pourri !! » Comment avaient-elles pu être si bêtes ? Plus elles grandissaient plus le challenge entre elles devenait important. Aédan avait même failli faire cette connerie. Rien qu'y songer était stupide et elle s'en voulait. « On va faire quoi après ? Conneries sur conneries ?! Fumer des joints avant l’autre ? Prendre de la coke ? Ou j’sais pas quoi d’autre encore ?! » Leurs parents ne les avaient pourtant pas éduquées pour qu’elles deviennent comme ça. Ils n’avaient pas su gérer leurs engueulades mais ne s’imaginaient sûrement pas que ça irait si loin. « On rentre maintenant, t’as pas l’choix. Et moi j’arrête toute cette merde. Chacune avance à son rythme ! » Prenant fermement sa main, elle rentra à nouveau dans la maison et récupéra leurs vestes. Un rapide au revoir à leurs copines et elles étaient déjà dans la rue. « T’as aimé au moins ?! ça valait le coup d’faire ça avec un mec qui s’en fiche de toi juste pour me foutre la honte ? C’est toi qui devrais avoir honte. T’as gâché un truc précieux là. » La petite gardait la tête baissée. Sa sœur avait raison. Elle le savait. Elles le savaient toutes les deux. Elles se faisaient du mal pour rien. « Je… Il m’a fait mal… » S’arrêtant sur le trottoir, Aédan attrapa sa sœur et la serra contre elle. Premier câlin depuis quatorze ans. Première fois qu’elles étaient si proches l’une de l’autre, premier geste tendre, premier pas en avant. « Faut qu’on arrête… ça peut plus durer… ça sert à quoi d’faire ça franchement… » La petite, honteuse, prit la main de sa sœur pour rentrer. « Tu l’dis pas à papa et maman hein ? » Aédan, amusée, sourit franchement, pour la première fois à sa sœur. « Que si tu m’promets que tout ce cirque est terminé. » « J’te promets… » Aédan se sentait pire que fautive. Si elle avait accepté sa petite sœur dès le début, si elle ne l'avait pas repoussée, elles n'auraient certainement pas joué ainsi...
« Caresses et coups de poing dans la gueule sont les pleins et les déliés de l'amour » de Serge Gainsbourg. New York, 2004
L’amour. Etait-ce vraiment ça qu’elle ressentait pour cet homme qu’elle venait de rencontrer ? La brune avait l’impression que c’était tellement plus fort. Elle avait de suite craqué en le voyant et elle n’avait jamais imaginé qu’il aurait eu envie de se mettre avec elle. Comment un homme si beau, si charismatique avait pu s’intéresser à une gamine de dix-sept ans ? Au fond, elle ne voulait pas les réponses à ses questions. Elle profitait de lui, c’était tout ce qui comptait. C’était son premier copain. Naïvement, elle se voyait vivre quelque chose de fort avec lui si bien qu’elle lui avait offert son corps sans douter. A ses yeux il était le bon. La plupart du temps les gens disaient « l’amour rend aveugle ». Elle ne voyait pas que Blake ne l’aimait pas, qu’il n’était pas quelqu’un pour elle. Elle voulait y croire. L’idée du prince charmant n’était jamais sortie de sa tête et elle avait donné ce rôle à cet homme aux yeux clairs. « L’amour rend aveugle mais il rend aussi sourd ». Aédan n’écoutait pas ses amies, ni sa sœur. Pourtant elles la mettaient en garde. Elles ne connaissaient pas vraiment Blake mais ne le voyaient pas comme quelqu’un de bien pour leur amie. Il n’était pas son prince mais encore fallait-il que la brune s’en rende compte. Peut-être aurait-elle dû réagir avant de le surprendre avec une autre fille dans son lit. Elle lui avait prêté ses clés pour qu’il puisse venir la retrouver quand l’envie lui prenait et lui, que faisait-il ?! Il ramenait une fille dans son lit. Son cœur battait la chamade, elle était furieuse et tellement triste. « Blake !! Qu’est c’que… ?! ESPECE DE SALAUD ! » Comment avait-il pu faire ça ? N’avait-il aucun respect ? Aucun amour pour elle ? Aédan ne voulait pas savoir. Elle n’arrivait plus à réfléchir et renversait tout ce qui se trouvait sur son passage. Blake, son prince charmant, venait de la tromper. Bon sang, qu’avait-elle fait pour mériter ça ? « T’es qu’un moins que rien !! » Dans les contes de fées, il y avait un prince charmant et un méchant. Blake n’était plus le prince, mais bel et bien son opposé. Il venait de la frapper. Elle n’avait pas rêvé. Elle sentait encore sa main bruler son visage. Ses cris s’étaient envolés, seules ses larmes continuaient de couler le long de ses joues. Elle était K.O. Pas par la violence du coup mais par la signification du geste de l’homme qu’elle aimait. Elle n’arrivait pas à y croire. Il n’avait pas pu faire ça. Il n’avait pas pu la tromper. Pas pu la frapper. Elle allait se réveiller dans son lit et soufflerait de soulagement en le voyant endormi contre elle… Seulement, elle avait beau fermer les yeux et les rouvrir, elle restait dans cette chambre face à un Blake furieux, la joue et le cœur meurtris. Elle pensait que ce genre de choses n’arrivait qu’aux autres… Trop naïve…
Tellement naïve qu’elle pardonna son geste à Blake. Sa tromperie ainsi que sa gifle. Elle lui trouvait toutes sortes d’excuses. D’après elle, ça arrivait à tout le monde de faire des erreurs. Mais pourquoi n’ouvrait-elle pas les yeux ? Pourquoi le laissait-elle rester encore dans sa vie après ça ? Beaucoup seraient partis. Mais elle, amoureuse comme une folle lui avait pardonné. Pire encore, elle l’aimait bien plus. Ses copines, qui n'étaient au courant que de la tromperie, tentaient de la faire changer d’avis mais rien n’y faisait. Elle aimait son Blake. Seulement, l’amour permettait-il de pardonner à chaque fois ? Aédan ne pensait pas qu’il recommencerait pourtant ce fut le cas. Depuis l’infidélité de Blake, elle était devenue jalouse. La brune avait peur qu’il trouve mieux qu’elle, qu’il invite à nouveau une fille dans son lit… Alors elle lui fit quelques crises de jalousie. Elle avait juste besoin d’être rassurée, qu’il lui dise qu’il n’y avait qu’elle, qu’il ne voulait qu’elle. Mais ça ne se passait pas comme ça, Blake soufflait, il la fusillait du regard et finalement, il levait la main sur elle. Pourquoi n’agissait-il pas en prince ? Pourquoi continuait-il ses conneries ? Aédan avait peur. Ses rêves partaient en fumée. Blake n’était plus si beau, plus si gentil. Chaque geste qu’il faisait provoquait un sursaut chez la jeune femme. Ça ne pouvait plus durer… Pourtant, elle ne pouvait se résigner à le quitter. L’amour qu’elle ressentait pour lui était encore si fort. Tellement fort pour mettre de côté sa dignité ? Non. Trop, c’était trop. Pour des mots des trop, pour des reproches, Blake s’était énervé, encore. Plus fort, plus dur. Son visage s’était déformé sous la colère et avait terrifié la jeune brune. Ses mains qu’elle aimait sentir sur son corps lors de leurs moments intimes, la brulaient, la martyrisaient de plus en plus. Se rendait-il compte du mal qu’il lui faisait ? Sans savoir comment et avec quelle force, elle avait réussi à échapper aux foudres de Blake. Elle avait mal. Son corps était lourd, son visage la faisait horriblement souffrir. Enfermée dans la chambre de sa colocataire, elle priait pour qu’il parte. Elle ne voulait plus le voir, subir ses coups et ses cris. « Blake, Aédan n’est pas là ? » La porte d’entrée, la voix de sa meilleure amie. Blake allait partir. Oui. Il allait partir et ne plus jamais revenir. Ses oreilles bourdonnaient, ses larmes, mêlées à son sang, coulaient sur son visage. Elle avait beau se concentrer, elle n’entendait pas leurs mots. Seul le claquement de la porte lui fit comprendre que Blake était enfin parti. Timidement, elle ouvrit et tomba sur sa meilleure amie. « Dan ?! Oh putain ! » Horrifiée, sa copine la traina dans la salle de bain et commença à la nettoyer. Elle était déconnectée. L’impression de ne plus être elle, que tout ce qui se passait n’était pas réel. « Le salaud ! J’ai rien vu. Il… Putain faut porter plainte ! » Elle n’avait plus le choix. Son prince charmant était un monstre. Le jour même, elle avait porté plainte. Blake allait être jugé pour ses actes. Il avait frappé une gamine, plusieurs fois. Il devait payer. Il allait payer. Finalement, les policiers l’avaient faite conduire à l’hôpital pour des examens médicaux. Son arcade sourcilière était ouverte et devait être recousue, son ventre lui faisait un mal de chien et lorsqu’elle respirait elle avait l’impression que ses côtes allaient se briser. Pouvaient-ils aussi soigner le mal qui torturait son cœur ? Celui qui broyait son esprit ? Elle se sentait stupide. Crétine d’avoir pardonné la première fois. Elle aurait dû l’envoyer chier, lui dire de partir. Mais non, la brune avait était trop naïve. C’était son principal défaut. Plus jamais elle ne se ferait avoir par ce genre de type. Plus beau qu’un Dieu il était pire que le diable. Il avait brisé son corps et son cœur. Et finalement, il avait détruit sa vie.
« Le découragement est un faux-pas. Ne le laissez pas devenir une chute » de Maître Philippe de Lyon. New York, 2005 - 2006
Tout s’était enchainé très vite. La plainte et finalement, le procès. Aédan était mal. elle avait peur. Elle avait préféré ne pas assister à l’audience, la jeune femme ne se sentait pas capable de croiser son regard. Elle avait eu tellement peur la dernière fois qu’il avait posé les yeux sur elle. Son regard lui avait glacé le sang, elle n’avait jamais vu telle fureur en quelqu’un. Tout ça pour quelques mots de trop ? Pour des crises de jalousies ? Peut-être avait-il des circonstances atténuantes ? Peut-être avait-il eu des soucis ? Une enfance douloureuse ? Qu’importe. Aédan ne voulait pas y songer. Comment pardonner de tels gestes à une personne. Personne ne méritait ce genre de traitement, ces coups, ces regards. Elle voulait qu’il paie pour ce qu’il avait fait. Qu’il se rende compte qu’il était allé trop loin, beaucoup trop loin. Et s’il recommençait ? Personne ne savait si la peine de prison serait suffisante pour que Blake ouvre les yeux. Que ça le soit ou pas, de toute façon, Aédan ne serait plus là. Elle ne voulait plus entendre parler de lui et de cette histoire. Elle voulait juste un nouveau départ. Une nouvelle vie mais malgré un déménagement à Boston avec sa famille quelques jours après le procès, elle ne parvenait pas à oublier. Souvent la nuit, elle se réveillait en panique après avoir rêvé de Blake. Celui-ci la frappait pour se venger d’elle. Il lui disait que par sa faute il avait pris des mois de prison et qu'elle méritait ces nouveaux coups. Bon sang… Quand est-ce que tout ça s’arrêterait ?
Il y avait les rêves mais aussi la réalité. Aédan ne supportait plus aucun contact, aucun haussement de ton. Le moindre cri, la moindre menace lui faisait peur. Si quelqu’un la touchait par surprise, même doucement, elle sursautait et s’écartait violemment. Même ses parents ne pouvaient plus poser la main sur elle. Un sentiment d’oppression l’envahissait dès que quelqu’un était trop proche d’elle. Elle avait beau se dire que la personne ne lui ferait rien, qu’elle était juste là pour parler et rire, rien n’y faisait. Elle stressait comme une dingue. Peu de temps auparavant, elle avait repoussé un garçon qu’elle trouvait pourtant mignon. Il avait juste posé sa main sur son épaule et murmuré qu’il la trouvait jolie. La réaction de n’importe quelle fille aurait été de sourire, peut-être même rougir. Rigoler, également. Mais certainement pas crier comme si elle avait eu la peur de sa vie. Evidemment, le garçon s’était moqué d’elle et l’avait traité de folle. Etait-ce ce qu’elle était ? « folle » ? Impossible pour elle de se raisonner, elle n’arrivait pas à se laisser toucher. Lorsqu’elle se concentrait et se forçait, sa mère pouvait prendre sa main mais rien de plus. Pas de câlin trop long, pas de bisous, elle freinait au maximum. Lorsque sa peau frôlait celle d’une autre personne c’était comme si elle touchait du papier de verre. Une sensation pire que désagréable qu’elle n’arrivait pas à chasser. Sa mère lui avait fixé des séances chez un psychologue mais ça n’avait rien arrangé. Elle avait parlé, elle s’était confiée. Ses cauchemars, ses peurs, son dégout pour les autres… Tout y était passé, mais à la fin, le résultat n’était pas celui escompté. Elle repoussait encore les gens. Vivre sans contact physique avec les gens n’était pas possible. Pour Aédan, c’était comme ça elle ne s’imaginait plus autrement. Pas pour l’instant. C’était trop tôt. Beaucoup trop. Seulement, elle répétait qu’il était trop tôt depuis plus d’un an. Ses parents commençaient à s’inquiéter, à se demander si un jour elle changerait. Catégoriquement, elle leur avait répondu que « non ». Elle ne laisserait plus personne la toucher.
« Mais si tu retombes amoureuse ? Tu ne laisseras pas ton copain te toucher ? » Sourcils remontés, la jeune femme fixait son amie de New York qui était venue passer des vacances chez elle. « J’retomberai pas amoureuse. Jamais. C’est bon, les princes charmants j’ai compris qu’ça n’existait pas. J’préfère rester seule qu’être mal accompagnée. » Oublié le temps où elle croyait à l’amour véritable, au garçon idéal et aux mots doux. Toutes ces choses n’étaient que mirages. Blake lui avait fait toucher du bout du doigt le bonheur pour mieux la détruire après, pour mieux la ramener à la réalité. Elle se sentait fautive d’avoir cru qu’il serait le bon. D’avoir cru qu’il y avait « un bon » tout simplement. Aucun garçon n’était digne de confiance. Personne ne méritait la sienne, personne ne l’aurait plus jamais. « Oui c’est sûr mais… il y a forcément un homme qui sera à la hauteur… » Doucement, elle soupira et fixa son amie. « Arrête s’il te plait. Arrête. J’veux plus. J’veux plus y penser ! Tu comprends pas que j’ai peur que ça recommence ?! Alors peut-être que dans plusieurs mois, ou même plusieurs années j’irai mieux, mais là, non ! Là je ne vais pas bien, je ne veux pas de copain ! Fous toi ça dans le crâne ! » Ses yeux qui crachaient des éclairs laissèrent sa copine complètement pantoise. Jamais Aédan n’avait réagi si violemment. Elle était douce, elle était calme… « Dan… Pardon… » Visage caché dans ses mains, la jeune femme pleurait de rage. Elle haïssait la personne qu’elle était devenue, à bout de nerfs, à fleur de peau. « Non… moi j’te demande pardon… J’pète un câble… » L’amie d’Aédan voulut instinctivement la prendre dans ses bras mais la jeune femme eut évidemment un mouvement de recul. « Non ! » Pleurant encore plus, Aédan s’éloigna de son amie et entoura ses genoux de ses bras. Il fallait qu’elle se calme. Sa meilleure amie avait juste voulu la consoler… « J’suis folle… J’suis folle… » Désemparée, sa copine la fixait. Elle n’osait plus bouger ni parler. Elle espérait juste qu’Aédan se calme. Qu’elles puissent discuter et se changer un peu les idées.
« La vie c'est comme la bicyclette: il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre » de Albert Einstein. Arrowsic, 2012
Terrifiée pendant les premières années, Aédan avait fini par changer. Elle s’était concentrée sur ses études et uniquement ça. Devenir vétérinaire était devenu son seul et unique but. Diplôme en poche, elle songeait à partir. Partir dans un endroit calme, une ville tranquille qui l’accueillerait à bras ouverts et où elle pourrait se sentir libre pour une fois. Les grandes villes l’oppressaient et même si ça s’était calmé, la crainte de retrouver Blake devant sa porte était toujours présente. Elle tentait de ne plus penser à lui mais ce passage marquant de sa vie ne la laisserait sûrement jamais tranquille. Elle avait grandi et petit à petit elle avait laissé le contact s’établir entre elle et les autres. Ses parents, sa petite sœur puis sa meilleure amie. Lorsque quelqu’un la touchait par surprise, parfois elle sursautait mais plus de cris ni de pleurs. Devait-elle se priver à cause de lui ? Aédan voulait remonter la pente, il ne méritait pas qu’elle se laisse dépérir par sa faute. Peut-être même se foutait-il des conséquences de ses actes sur elle ? Tout ce qui devait lui importer c’était sa vie à lui alors elle devait faire pareil. Vivre pour elle. Ce qu’elle fit. Difficilement au début mais elle prenait sur elle. Son état s’améliorait et elle retrouvait le goût des choses simples de la vie. Elle avait même oublié ce que ça faisait de rire, d’être heureuse tout simplement. Très peu de personne l’entourait. Elle se méfiait toujours des garçons mais ne se privait plus de leur contact. Des contacts éphémères et elle les oubliait. Plus de câlins, plus de relations, de baisers amoureux, de caresses et autres « je t’aime ». Si elle avait fait des efforts pour se laisser toucher par les autres, Aédan n’avait pas changé d’avis en ce qui concernait la confiance et l’amour. Aucun homme ne lui semblait digne d’avoir son entière confiance hormis son père. Les autres n’étaient que des connards accrocs au sexe. A l’âge où certaines filles étaient déjà en couple depuis longtemps, elle préférait se dire que sa vie était mieux comme ça, elle voulait rester célibataire. Sa meilleure amie avait beau lui répéter qu’un garçon finirait bien par la faire craquer, elle n’y croyait pas du tout. Ça ne l’intéressait plus. Au fond, elle avait peur de souffrir à nouveau. Qu’un connard lui arrache le cœur une seconde fois. Elle craignait évidemment les coups mais aussi les relations tout bêtement. Elle avait peur de s’attacher et que, comme Blake, l’autre ne ressente rien pour elle. Elle qui voulait tellement son prince charmant étant jeune avait maintenant une peur bleue de l’amour.
Arrowsic était-elle la ville du renouveau ? Elle n’en savait rien. Elle n’espérait plus grand-chose. Tout ce qui comptait était l’ouverture de son cabinet de vétérinaire. Pourquoi cette ville ? Parce que sa meilleure amie y avait suivi un garçon, s’y était installée et la trouvait merveilleusement calme. Elle savait que ça aiderait Aédan de venir la rejoindre. A peine arrivée, la belle retrouva sa meilleure amie en larmes. Son mec l’avait quittée. Il était retourné sur New-York pour se remettre avec son ex-petite-amie. Aédan se retint de lui dire « je t’avais prévenue, les mecs sont tous des cons » mais elle le pensa très fort. Serge Gainsbourg, très célèbre avait chanté « la vie ne vaut d’être vécue sans amour ». Pour Aédan, il avait tort. L’amour était la chose la plus destructrice qui soit. Ou alors était-ce la naïveté ou bien la violence…
Dernière édition par Aédan Nightingal le Jeu 21 Juin - 17:20, édité 23 fois
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Dim 17 Juin - 15:57
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Dim 17 Juin - 15:58
rebienvenue alors et bon courage pour faire cette nouvelle fifiche
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Dim 17 Juin - 15:59
Rebienvenue (mêmesijenesaispasquitues )
Et perso, quand je ferme les yeux, c'est pour ne pas voir l'homme de près (parce qu'avouons que voir un nez en gros plan, c'est pas top )
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Dim 17 Juin - 16:16
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Dim 17 Juin - 16:26
Merci à tous
Mattia Jarvis a écrit:
Et perso, quand je ferme les yeux, c'est pour ne pas voir l'homme de près (parce qu'avouons que voir un nez en gros plan, c'est pas top )
MDR pas faux ! puis quand t'es trop près tu louches, ça gâche un peu tout !
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Dim 17 Juin - 16:59
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Dim 17 Juin - 17:02
merde, moi qui comptais prendre Holt pour mon dc, c'est raté je plussoie le choix de l'avatar en tout cas et tu me dois un lien
re-bienvenue parmi nous et bonne continuation avec ta fiche
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Dim 17 Juin - 17:23
Merci Matys
I. Teddy-Rose Forzwood a écrit:
merde, moi qui comptais prendre Holt pour mon dc, c'est raté je plussoie le choix de l'avatar en tout cas et tu me dois un lien
re-bienvenue parmi nous et bonne continuation avec ta fiche
Désolée pour ton DC (a) Pas de souci pour le lien alors !
DOUBLE-COMPTE : jona & louis. MESSAGES : 8067 ARRIVÉE : 07/03/2012 LOCALISATION : à l'hôpital.
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Dim 17 Juin - 17:32
Claire Holt Super bon choix Bon recommencement de fiche, j'ai hâte de lire ça
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Dim 17 Juin - 17:37
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Dim 17 Juin - 17:59
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Dim 17 Juin - 18:11
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Dim 17 Juin - 19:48
Excellent choix d'avatar ! Welcome back parmi nous et bon courage pour ta fiche
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Dim 17 Juin - 20:17
Re-bienvenuuuuuue. J'espère que tu te plairas mieux avec ce nouveau personnage.
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Lun 18 Juin - 12:33
Fernando Gautier-Perez a écrit:
Claire Holt Super bon choix Bon recommencement de fiche, j'ai hâte de lire ça
Merci beaucoup ! j'ai déjà toutes mes idées Je fais au plus vite !
Rudy Gavennham a écrit:
Rebienvenue
Merciii
Quinn S. Hepburn-Wilde a écrit:
Holt la sublime. Rebienvenue parmi nous.
Que dire de Jennifer
Sutton-Rooney Keitel a écrit:
rebienvenue ma jolie
Merci à toi
Izzie-Kate A. Bowers a écrit:
Excellent choix d'avatar ! Welcome back parmi nous et bon courage pour ta fiche
Merci beaucoup
Ethan A. Calaan a écrit:
Re-bienvenuuuuuue. J'espère que tu te plairas mieux avec ce nouveau personnage.
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Lun 18 Juin - 17:01
Claire. Rebienvenue et bon courage pour ta fiche. J'espère qu'on pourra avoir un bon lien, parce que bon, Claire et Paul quoi.
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Lun 18 Juin - 17:15
Joaquin A. Gonzalvo a écrit:
Claire. Rebienvenue et bon courage pour ta fiche. J'espère qu'on pourra avoir un bon lien, parce que bon, Claire et Paul quoi.
Merci ! Evidemment oui pour le lien ! j'viendrai faire un tour sur ta fiche une fois ma présa terminée
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Lun 18 Juin - 20:49
Rebienvenuue & courage pour la fiche
Dernière édition par Helena L. Van Dijck le Mar 19 Juin - 17:57, édité 1 fois
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Mar 19 Juin - 17:53
DOUBLE-COMPTE : jona & louis. MESSAGES : 8067 ARRIVÉE : 07/03/2012 LOCALISATION : à l'hôpital.
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Jeu 21 Juin - 18:07
Puisque c'est un scénario, il nous faut l'aval de notre cher Blake
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Jeu 21 Juin - 22:30
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Ven 22 Juin - 13:51
Sujet: Re: Si une femme ferme les yeux quand on l'embrasse, c'est pour mieux voir l'homme par qui elle aimerait être embrassée → Aédan Ven 22 Juin - 18:40
Tu es validée N'oublie pas d'aller faire recenser ton avatar
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J'aime toujours la musique, particulièrement 30 stm. Periode de dépression intense, y'a un an j'étais à l'Olympia avec Blake pour les voir 
*sort les mouchoirs* Sinon, je n'sais pas trop quoi dire de plus. ma vie est passionnante à souhait !
)
(parce qu'avouons que voir un nez en gros plan, c'est pas top 
)
Rebienvenue parmi nous. 
