Sujet: Un abricot, j’adore sucer un abricot pendant des heures. Dim 5 Aoû - 21:20
«Tu sais que les femmes peuvent jouir pendant une heure ! »
Aujourd’hui la jolie rouquine était censée rejoindre son amoureux pour aller visiter quelques lofts -un plus exactement- qu’elle avait repéré. En effet, ils en avaient parlé l’autre jour sur la plage et ils passaient maintenant aux actes… enfin ils visitaient juste ensemble, parce qu’emménager ensemble, c’était une tout autre histoire, il ne fallait pas précipiter les choses, ce n’était une nouveauté. Elle quitta donc la demeure familiale – si on pouvait appeler ça comme ça, les Bonistaw n’étant plus vraiment une famille depuis longtemps déjà- après avoir dit au revoir à son chien et enfilé ses talons. Elle prit rapidement son portable dans les mains en commençant à marcher, envoyant un texto au bel espagnol afin qu’il ne l’oublie et pour lui dire qu’elle, elle arrivait d’ici cinq bonnes minutes, au cas où il soit en avance –elle avait remarqué qu’il n’était jamais en retard mais à l’inverse, bien souvent en avance-.
Elle arriva au point de rendez-vous avec un beau sourire, perchée sur ses fins talons haut en faisant virevolter sa petite robe en mousseline qui, par le jeu des transparences, laissait entrevoir la fine dentelle qu’elle portait. Elle avait fait deux belles tresses dans ses cheveux, qui, mêlées à son visage que très légèrement maquillé, lui donnait un côté frai et enfantin ainsi qu’un regard joueur. Ses bras glissèrent autour du coup de son amoureux qu’elle embrassa passionnément, toujours aussi heureuse de le revoir, toujours amoureuse, à tel point qu’elle avait une banane sur le visage dont elle était bien incapable de se débarrasser tout comme elle ne pouvait pas faire taire son cœur qui tambourinait comme un fou dans sa poitrine. « Tu vas bien ? Ça me fait plaisir que tu sois là ! » Elle l’embrassa à nouveau, avec fougue, ça comptait énormément pour elle qui prenne la peine de venir visiter alors que bon… ce n’était pas l’endroit où il allait vivre, elle en avait peut-être rien à faire. « Regarde, je l’ai acheté hier, elle est belle hein ? » Elle se mit à tourner sur elle-même avec un large sourire joueur, sachant pertinemment que le jupon de la robe se levait suffisamment pour éveiller l’imagination et que la transparence de sa tenue n’arrangeait pas la situation.
Elle se glissa alors jusqu’à l’oreille de son Fernando d’une allure féline et avec un regard brillant d’une idée folle –ou plutôt d’une envie-. « Et tu sais quoi ? Il n’y a pas que ça qui est nouveau… » Elle laissa sa phrase en suspend , sachant que Fernando avait compris qu’elle parlait de ses sous-vêtements, en même temps, son comportement sa voix provocante ne laissait aucune place au doute, derrière l’allure de femme enfant il y avait une vraie féline… qui n’était visiblement pas en train de dormir au soleil aujourd’hui.
La rouquine avait vraiment envie de reporter toutes ces visites et de s’éclipser avec son petit-ami mais, l’agent – l’agente plus exactement- immobilière arriva toute essoufflée – ou alors, elle faisait semblant parce qu’elle savait qu’elle était en retard, au choix-. « Bonjour, je me présente Beth Meyers, vous me suivez ? » Kai fit un grand sourire, sachant qu’elle n’avait pas besoin de répondre, c’était purement rhétorique, des phrases robotisées, pour paraitre sympathique aux yeux de tous et commencer son travail dans les meilleures conditions. La blonde – l’agente immobilière donc- se mit à parler du loft alors que la rouquine n’écoutait même pas, trop occupé à rester derrière en lançant des œillades à Fernando, glissant discrètement sa main de son dos à ses fesses, elle acquiesçait parfois pour faire comme si mais, elle avait la tête ailleurs. « (..) Et donc ça serait pour emménager tous les deux ? » Kai fut d’abord surprise avant d’afficher un petit sourire sympathique à cette femme, pour ne pas qu’elle pense avoir fait une boulette « Eh bien, pour le moment, je vais emménager seule, après, on verra avec le temps. » Elle tourna le regard vers son chéri, avec le temps peut-être, oui, elle l’envisageait, elle était amoureuse, mais, ce qu’elle envisagé surtout à l’heure actuelle, c’était de le dévorer tout cru…
DOUBLE-COMPTE : jona & louis. MESSAGES : 8067 ARRIVÉE : 07/03/2012 LOCALISATION : à l'hôpital.
Sujet: Re: Un abricot, j’adore sucer un abricot pendant des heures. Ven 10 Aoû - 21:19
Petit à petit et plus les jours passaient, plus j'arrivais à gérer facilement le décès de ma mère. Doucement, j'ai l'impression de remonter la pente, d'accepter l'idée que je ne la verrais réellement plus jamais. J'aurais aimé lui dire adieu, vraiment. Et je ne perds pas espoir de retourner dans un futur plus ou moins proche en Suisse pour me recueillir sur sa tombe. Et je suis même plutôt persuadé que je finirai par le faire. Quoi qu'il en coûte. Le temps, le temps soigne tous les mots. C'est fou, comme avec les jours qui passent, la douleur est moins vive, le visage moins marqué, les traits moins tirés. Je me sens mieux. Et c'est surtout grâce à Kai. La revoir près de la plage, c'était exactement ce dont j'avais besoin. J'avais tord de la tenir éloigné, je pensais que je ne pourrais pas faire semblant devant elle. Et en fait, je n'en ai même pas eu besoin. Parce que j'étais tout simplement bien. Elle a guéri mes maux, elle les a apaisé.
Et aujourd'hui, on se voit. Je l'accompagne visiter un appartement. Et je suis assez inquiet, parce que j'ai toujours les marques de mon altercation de la veille avec Luana. Un léger oeil au beurre noir et quelques griffures sur les bras. Je me demande bien dans quel état j'ai pu la mettre. En plus de ça, j'ai de grosses cernes sous les yeux, car il faut bien avouer que toute cette histoire était plutôt perturbante et que j'ai eu du mal à me calmer. D'ailleurs, si je la revois, je paye pas cher de sa tête. Même si c'était plus qu'amplement mérité, je regrette d'avoir perdu mon sang froid et je me demande toujours comment je vais expliquer ça à Kai. Un peu honteux, je couvre mes marques à l'oeil avec un peu de fond de teint en espérant que ça passera inaperçu, mais rien à faire, ça ne fait que rendre la chose encore plus voyante. Je soupire et je me rince le visage. Plus de temps à perdre, j'ai rendez-vous avec ma belle rousse dans 7 minutes. Heureusement, que l'appartement qu'elle projette de louer se trouve à peine à 5 minutes à pied. Je quitte la salle de bain, j'attrape mes clés, mon téléphone portable et je sors de mon appartement. Je marche vite, vite, vite, pressé de la retrouver et pressé de visiter cet appartement avec elle.
J'arrive en même temps qu'elle, et immédiatement, elle me saute dessus pour m'embrasser fougueusement. Je savoure ce baiser avec le sourire au lèvre, comme toujours et je joue avec ses petites tresses. Elle s'écarte, et j'ai tout de suite l'occasion de remarquer sa merveilleuse tenue: magnifique et sexy. Enfin surtout sexy. Tout de suite, la chaleur monte en moi, parce que Kai, même avec un pull over elle m'attire horriblement, alors dans une robe pareil, no comment. « Tu vas bien ? Ça me fait plaisir que tu sois là ! » Je souris, je constate qu'elle n'a pas encore remarqué mes petites blessures, tant mieux. Je préfère ne pas trop m'expliquer là-dessus. « Ca va toujours bien quand je suis avec toi. » dis-je avec un énorme sourire qui trahit tout de suite la véracité de mes dires. « Regarde, je l’ai acheté hier, elle est belle hein ? » Et elle tourne sur elle-même pour me faire voir sa jolie robe sous toutes les coutures. J'en reste sans voix, trop occupé à l'admirer, ce qui semble l'amuser au plus haut point. C'est vrai que les hommes sont faibles face aux merveilleuses courbes des femmes. Je le suis. « Et tu sais quoi ? Il n’y a pas que ça qui est nouveau. » Je la regarde d'un air surpris. Ben là, elle y va pas par quatre chemin. Comment ne pas comprendre qu'elle me fait clairement des avances ? « Si tu veux que je reste sage Kai, je te conseille d'arrêter ça tout de suite...» Et tout de suite après avoir refermer ma bouche, je l'attrape et je m'empare de son cou, le dévorant de baiser tous plus sensuels les uns que les autres. Elle veut me rendre fou ? Je la rendrai folle.
Et là, une certaine Beth Meyers, l'agent immobilier s'incruste toute essoufflée et visiblement un peu gênée. « Pardon.. » Je murmurre d'une voix presque inaudible en riant doucement. Kai semble également plutôt amusée par la situation. Tous les deux, on est comme deux petits enfants, comme deux adolescents amoureux qui découvrent les joies de l'amour. Et parfois, j'ai l'impression que c'est un peu ça. « (..) Et donc ça serait pour emménager tous les deux ? » Plus interessé par mon amoureuse que par ce que dit l'agent immobilier, je réalise soudain que nous avons déjà visiter une bonne partie du loft et que Meyers nous en a fait la description intégrale. Mais pourtant, sa question me ramène à la réalité. Bip bip. Question piège. Je reste silencieux dans l'espoir que Kai fournisse une réponse. « Eh bien, pour le moment, je vais emménager seule, après, on verra avec le temps. » Je sens son regard se poser sur moi, voyant bien qu'elle hésite un peu sur la réponse qu'elle vient de donner. C'est vrai que je me verrai bien vivre avec elle, là, tout de suite, j'ai simplement peur de demander, peur de la brusquer, donc je dis simplement; « J'espère quand même que tu me laisseras quelques tiroirs... » Et je souris. Parce que c'est toujours l'étape d'avant dans les films. Et puis, comme j'y connais rien, je me sens obligé d'avoir ce genre de référence. Je repose mes yeux sur Kai, et je la dévore littéralement du regard. Avec toutes ses bêtises, j'ai plus que terriblement envie d'elle. Je me sens comme un tigre en rute, un loi en cage qui ne peut pas assouvir ses désirs. J'ai juste envie d'envoyer balader l'agent immobilier et de prendre Kai dans toutes les pièces.
Sujet: Re: Un abricot, j’adore sucer un abricot pendant des heures. Lun 13 Aoû - 23:11
«Tu sais que les femmes peuvent jouir pendant une heure ! »
Kai était tellement heureuse de voir son amoureux qu’elle n’avait pas tout de suite remarqué les marques sur son visage, ce n’était qu’en lui demandant comment il allait qu’elle l’avait aperçu, Fernando s’était-il battu ? Elle avait du mal à le croire, ne le connaissant pas comme quelqu’un de violent mais elle savait aussi qu’en travaillant à l’hôpital, les médecins pouvaient se prendre des pains pour rien et qu’en dehors, on était parfois au mauvais endroit au mauvais moment. « Ça va toujours bien quand je suis avec toi. » Elle ne put s’empêcher d’afficher un sourire radieux sentant toute la sincérité de son homme, elle avait une envie folle de l’embrasser avec fougue… et elle ne se gêna pas pour le faire ! Les hormones en ébullition ? Si seulement c’était la seule raison ! L’amour lui donnait des ailles et l’envie de voler jusqu’au septième ciel « Et dis-moi, qu’est-il arrivé à mon preux chevalier ? » Elle voulait savoir mais en même temps, elle ne voulait pas se disputer avec Fernando mais, quels risques y avaient-ils ? Du coup la belle enchaîna en tournant sur elle-même dévoila chaque couture de sa belle petite robe. Et en remarquant que son amoureux était sans voix elle se glissa jusqu’à son oreille avec un petit sourire qui ne laissait pas de doute, lui glissant quelques avances « Si tu veux que je reste sage Kai, je te conseille d'arrêter ça tout de suite...». Et là le jeune homme attrapa son cou, couvrant sa peau et ses lèvres de baisers toujours plus sensuels, faisant frissonner de plaisir et de désir la jolie rousse.
Et là comme deux adolescents surpris lors de leur première fois, les deux jeunes amoureux se retrouvèrent face à Beth Meyers, l’agent immobilier. Étant donné qu’elle était en retard, elle ne fit pas la moindre remarque là-dessus - en même temps, elle n’avait pas grand-chose à dire – du coup, ils commencèrent la visite du loft mais, visiblement le petit couple d’amoureux était plus préoccupé par leur désir réciproque que par les paroles de la blonde ventant les côtés merveilleux du loft –qui admettons-le, en quelques regards semblait parfait pour Kai et elle avait déjà eu son coup de cœur sur les photos mais, là, elle n’était pas tout à fait présente-.
Beth Meyers posa alors une question qui avait sorti les deux tourtereaux de leurs pensées, habité ensemble ? Kai ne savait pas quoi répondre et elle voyait bien que Ferny était aussi gêné par cette question, alors la rouquine finit par dire simplement que ce n’était pas encore prévu, laissant ainsi la place pour que ça le devienne. « J'espère quand même que tu me laisseras quelques tiroirs... » Kai ne put s’empêcher de rire, ça avait quelque chose de mignon et de romantique tout ça « Tu pourras même avoir ta brosse à dent si tu veux. » Elle lui fit un sourire croisa alors le regard de son homme qui semblait la dévorer, lui donnant la sensation d’être la plus désirable de toute. Il semblait avoir envie d’elle et honnêtement ce regard-là donnait à Kai l’envie de se dévoiler en véritable prédatrice et de céder à ses envies.
Le téléphone de Beth sonna et en regardant l’écran elle fit une grimace « Je vous laisse réfléchir, il faut que je prenne cet appel… » Elle semblait toute gênée –alors qu’elle les arrangeait bien- en quittant le loft, les deux amoureux entendirent un bout de conversation de la blonde, prouvant ainsi que l’appel qu’elle devait prendre n’était d’autre que son fils. Bon, Kai s’en foutait complètement de la vie de l’agent immobilier et la seule chose qui l’intéressait c’était son amoureux qu’elle embrassa fougueusement, elle glissa ses mains sous son t-shirt « je crois que j’ai envie de prendre ce loft mais…avant ça, je crois que j’aimerais savoir si toutes les pièces nous convienne… » Son regard en disait long, très long, à croire qu’elle avait oublié que la blonde devait revenir.
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Sujet: Re: Un abricot, j’adore sucer un abricot pendant des heures. Jeu 23 Aoû - 21:07
Voir Kai et son beau sourire m’a presque fait oublier ma petite altercation de la veille avec Luana et j’ai presque cru qu’elle n’allait pas remarquer les marques sur mon visage. Faux, une femme voit tout. « Et dis moi, qu’est-il arrivé à mon preux chevalier ? » Je ris doucement avant de répondre. « J’crois que vaut mieux pas que tu saches, et puis tu me croirais même pas. » C’est vrai, qui croirait que moi, Fernando, le tout beau tout gentil, s’est battu à mains nues avec une prostituée après qu’elle l’ait sauvé d’un braquage raté. Mmh, pas très crédible. Et puis, ce n’est pas très viril, ni très cool ce qui s’est passé donc je préfère encore que cela ne ternisse pas l’image qu’elle a de moi. Donc je ne rajoute pas un mot et j’attends qu’elle chasse cette idée de sa tête. Et elle ne tarde pas à le faire, me couvrant de baiser un peu trop coquins. Et je réplique en la mettant en garde d’arrêter tout de suite de jouer à ce petit jeu avec moi, très cohérent. Tous les deux, on a bien du mal à cacher notre envie l’un de l’autre et j’aurai presque envie de me barrer avec Kai loin d’ici pour assouvir tous nos désirs seulement l’autre vieille peau de Beth Meyers débarque en courant avec tous ses dossiers à la main.
La visite se passe sans encombre, si ce n’est que je dois me retenir de sauter sur Kai à chaque seconde. C’est vrai qu’avec ses petits regards seducteurs, elle n’aide en rien. De toute façon, son charme naturel n’aide en rien, elle aurait beau ne rien faire, je ne pourrais pas lui résister non plus. La Meyers blablate beaucoup pour ne rien dire jusqu’à ce qu’elle émette l’idée de vivre ensemble. Genre vraiment ensemble, dans ce loft. Comme je ne sais pas trop quoi répondre, je laisse l’honneur à ma belle rouquine. Pas tout suite, c’est ce qu’elle a dit. Peut-être plus tard, peut-être qu’elle se l’imagine, peut-être qu’elle n’est pas contre l’idée. Moi je ne le suis pas, même pas du tout, même carrément pour. Mais je ne le dis pas. Je me contente de répliquer que j’espère qu’elle me laissera un ou deux tiroirs. « Tu pourras même avoir ta brosse à dent si tu veux. » Je souris encore. « Encore heureux, parce que je compte squatter souvent. Encore une allusion pour lui montrer à quel point je suis accroché à elle, à quel point je crois en l’avenir de notre relation et à quel point je ne veux pas la perdre.
Et puis tout à coup, la stridente sonnerie du téléphone de la Meyers me coupe en plein rêve. « Je vous laisse réfléchir, il faut que je prenne cet appel. » Elle se barre, et tant mieux. Je ne lui en veux pas du tout à cette pauvre petite femme, pas du tout, au contraire, j’ai ma Kai pour moi tout seul. « Je crois que j’ai envie de prendre ce loft mais… avant ça, je crois que j’aimerais savoir si toutes les pièces nous convienne… » Prenant ça pour une invitation, il n’en faut pas plus pour que je me jette sur ma magnifique petite amie. Immédiatement, je lui offre un sulfureux baiser tout en la plaquant pas très délicatement contre le mur (désolé mais l’excitation oblige). Sans réfléchir, sans prendre en considération la présence non lointaine de Meyers, je commence à soulever la petite robe de Kai en glissant ma main droite contre ses cuisses, puis ses reins, remontant petit à petit vers un endroit un peu plus érogène. Entre deux baisers, je murmurre « Je t’aime tellement Kai. » Et puis c’est reparti. Des baisers toujours plus passionés, des caresses et les vêtements qui tombent au sol. Mon dieu ce qu’elle me rend fou. Alors que je m’apprête à m’attaquer à ses sous-vêtements, j’entends la porte d’entrée. Mince, Meyers ! Je mets mon doigt devant la bouche de Kai, je ramasse nos vêtements en vitesse et je l’attire dans la première pièce que je trouve : les toilettes visiteurs. Je jette mon tshirt et la robe de Kai. Je tourne le verrou de la porte. Je me creuse une place dans le cou de la belle rousse et je sens sa peau frémir sous mes lèvres. Mes mains se baladent sur l’ensemble de son corps et je sens qu’elle a du mal à contenir son excitation et à rester silencieuse. On entend les pas de Meyers dans l’appartement qui le parcoure à notre recherche sans pour autant avoir l’idée de jeter un coup d’œil dans les toilettes. « Il y a quelqu’un ? » Je retiens un rire. Kai aussi. Et je chasse cette envie avec une autre grâce à mes caresses toujours plus intenses.
Sujet: Re: Un abricot, j’adore sucer un abricot pendant des heures. Mer 29 Aoû - 0:54
«Tu sais que les femmes peuvent jouir pendant une heure ! »
Quand le chat n’est pas là, les souris dansent, c’est bien ce qu’on dit n’est-ce pas ? Eh bien pour Fernando et sa jolie rouquine c’était exactement ça, le chat s’était éclipsé et ils avaient bien l’intention de danser –et pas n’importe quelle danse d’ailleurs-. Les lèvres du bel espagnol se plaquèrent rapidement sur la bouche de Kai, lui offrant le plus ardent des baisers auquel elle aurait pu avoir le droit, retrouvant son dos projeté contre le mur dans la violence de la passion, dans les feux de l’excitation. Ses doigts fins se baladaient dans les cheveux de son amant avant de glisser le long de son dos, laissant une marque à leur passage. Kai se retrouvait avec la robe levée, sans se préoccuper de la présence non lointaine de l’agent immobilier, tout ce à quoi elle pensait c’était cette main baladeuse de son amoureux qui la stimulait davantage alors que lui risquait de se retrouver rapidement avec son caleçon sur les chevilles vu l’emplacement de la main de Kai. « Je t’aime tellement Kai. » Elle avait tellement le souffle court qu’elle ne parvenait même pas à lui répondre qu’elle aussi elle l’aimait, qu’elle était dingue de lui et que là maintenant toute suite, elle avait envie de lui comme jamais.
Et dans mille caresses accompagnées de mille baisers les vêtements avaient fini par tomber, il ne restait plus que les fins bouts de tissus, cachant les parties les plus intimes du corps et ils allaient tomber. Du moins… ils auraient pu ! Si Meyers n’avait pas choisi ce moment pour faire son retour. Ni une ni deux, Ferny attrapa les affaires, posa son doigt sur la bouche de Kai pour lui faire comprendre de se taire alors qu’elle se retenait de rire et il les entraîna… dans les toilettes ! –ou peut-être que les choses avaient été faites dans un ordre mais quelle importance après tout, c’était tellement le fouillis et agréable il fallait bien le dire, une vraie dose d’adrénaline-.
Le brunet s’aventura alors dans le cou de sa belle la faisant frissonner de plaisir alors que ses mains à elle, caressait le bas ventre du jeune homme, elle se trouvait bien en difficulté pour rester silencieuse et ne pas exprimer son plaisir sous les caresses de son homme – dans ce genre de situation, être un mec est un avantage, ils sont bien moins bruyant que les nanas-. « Il y a quelqu’un ? » Non personne, Kai avait envie de rire, tout comme son chéri d’ailleurs ! Mais celui-ci lui coupa cette envie en l’entraîna dans une autre de ses caresses, ce qui était encore mieux.
La porte d’entrée se claque à nouveau, visiblement, elle avait abandonné, pensant certainement qu’elle avait perdu un client, Kai l’appellerait sûrement ce soir, trouvant une excuse bidon pour lui avoir fait faux bond mais pour le moment, c’était le cadet de ses soucis. Elle fit glisser le caleçon de son tendre amant avant de lui céder sa place contre le mur. Ses fines lèvres glissèrent alors jusqu’à son cou dans cet endroit qu’elle connaissait si bien, non loin derrière l’oreille mais toujours dans le cou, qui donnait toujours envie à son amoureux, ses mains caressaient- sans y mettre les ongles évidemment- la partie fraîchement dévoilée de son homme.
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Sujet: Re: Un abricot, j’adore sucer un abricot pendant des heures. Mer 5 Sep - 22:12
Plus un bruit, de toute évidence notre chère Beth Meyers a jeté l’éponge, ou tout simplement cru qu’il n’y avait personne - ce que je trouve plutôt étonnant vu les petits bruits qui émanent de Kai. Bref, nous sommes seul. Je ne vois donc plus aucune raison de se retenir. Plus aucune. Alors que la petite robe de la belle rousse n’étais déjà plus tellement en place, elle se retrouve soudainement par terre. Suivi de tout autre tissu cachant les dernières parcelles du corps de ma belle Kai. Et moi aussi, il ne me reste plus grand-chose. D’une manière bien suggestive, elle fait glisser mon caleçon au bas de mes jambes et me projette contre le mur, prenant bien soin d’exciter encore plus une certaine partie de mon anatomie. Les baisers virulents fusent, tout comme les caresses. Et, n’y tenant plus, j’attrape Kai et la monte sur le petit lavabo des toilettes entreprenant le genre de danse qu’on adule elle et moi. Ni l’un ni l’autre, on ne cache plus notre plaisir, notre bonheur. On jouit. Oui. Oui. Oui. Et c’est bon, délicieux, exquis. On se retrouve par terre, sur les dalles froides. Peu importe, on a tellement chaud, la petite pièce se transforme en sauna. Kai reprend le dessus. Et mon dieu ce que c’est bien. Ce qu’elle est douée. Ce qu’elle sait me rendre fou. C’est sauvage. Très sauvage. La cadence s’accélère, puis ralentit. Et ça redémarre. En parfaite symbiose, c’est ce que nous sommes. C’est si facile, si naturel, si parfait. C’était écrit, qu’on était fait l’un pour l’autre. Elle pour moi et moi pour elle. Ca s’voit, ça s’sent. Et j’dirais même maintenant que ça s’entend. Tout le voisinage peut désormais se faire une idée des deux énergumènes qui s’aprête à trouver asile dans ce loft.
Oui, nous deux, parce que je squatterai tout le temps, c’est décidé. Et doucement, les bonnes choses ont une fin. On atteint le summum du bonheur. Parce que c’est toujours plus bon dans ces cas là, quand c’est improvisé. On reprend nos respirations. On est allongé par terre. On est bien, malgré le fait que le sol soit si inconfortable. Je l’embrasse, tendrement cette fois. « Kai, il faut vraiment que tu prennes ce loft ! » Et on rit, peut-être à cause de l’entousiasme avec lequel je l’ai dit. Ou peut-être simplement que c’est le contre coup du merveilleux moment que nous venons de passer. Je la regarde, elle est si belle. Je l’aime tellement. Elle me regarde aussi. Et tout à coup, je ne sais pas, je me sens bizarre. Je me sens coupable. Elle, qui me regarde avec tant d’amour, tant de confiance, tant de naïveté. Moi qui la regarde tout en sachant qu’elle ne saura jamais tout sur moi. Et ça me semble faux, terriblement faux. J’ai pas envie de vivre comme ça. « Kai… » Mon entousiasme a disparu. Elle le sent. Elle s’inquiète. Ca se voit directement. Elle m’aime, tellement. Et ma culpabilité me ronge encore plus, plus fort. Et je pense à ma mère. J’aurai aimé qu’elle la connaisse, elle l’aurait adoré, c’est certain. J’aimerais le lui dire à Kai, j’aimerais tout lui dire. Et c’est pas la première fois que j’y pense. Ces derniers temps, c’est de plus en plus souvent. En particulier depuis le décès de ma mère. J’ai besoin qu’elle sache, j’ai besoin de partager mon histoire avec elle. J’ai besoin d’être honnête pour une fois dans ma vie. J’en ai marre de mentir. Mais j’ai peur, tellement peur qu’elle soit déçue, tellement peur de la perdre. Alors je risque une petite question, sans trop grande conséquence. « Kai, à quel point est-ce que tu m’aimes ? » Elle rit. Moi, je ne rit pas, je suis sérieux, ma question est sérieuse. Elle semble songeuse tout à coup, comme si elle n’avait pas totalement saisi la portée de cette petite question. « Franchement Kai, je suis très sérieux. Si demain, je te demandais d’aller à l’autre bout du monde, tu me suivrai ? » À nouveau, je suis persuadé qu’elle ne saisit pas, qu’elle ne comprend pas que je songe réellement à partir quelque part. Oui, et pas n’importe où. En Suisse, dans ma ville natale, pour retrouver mes racines, pour me recueillir sur la tombe de ma mère. J’en ai besoin. Soledad m’avait promis qu’on irait, mais je la sais bien trop fragilisée par sa maladie. Et c’est avec Kai que je veux y aller, parce que j’ai envie qu’elle sache tout, qu’elle voit d’où je viens, qu’elle puisse me connaître par cœur. Vraiment.
Sujet: Re: Un abricot, j’adore sucer un abricot pendant des heures. Dim 9 Sep - 19:37
«Tu sais que les femmes peuvent jouir pendant une heure ! »
Beth Meyers avait fini par abandonner les deux amoureux et elle avait sans doute bien fait en vue de leur activité, il n’y avait pas besoin de raconter les détails pour imaginer la scène, leur envie débordante, leur regard et les quelques caresses préalables avaient donné le ton. C’est le corps nu sur le carrelage froid qu’ils s'étaient donnés sans retenue l’un à l’autre, ce qu’allait penser les voisins ? Beth Meyers ? Les choses étaient sans importance, tout ce qui était hors de leur bulle d’amour n’avait pas d’importance, Kai ne pensait plus à la couleur des fleurs de sa dernière cliente, ni même à l’annonce qu’elle devrait faire à ses parents, elle pensait simplement à ce corps nu et magnifique contre le sien, ce corps qu’elle aimait, cette personne qu’elle aimait, il n’y avait plus que lui. Plus que lui, elle lui aurait bien soufflé à l’oreille si l’air ne lui manquait pas autant suite à leur folie. Leurs regards amoureux se croisèrent, entraînant un sourire et un doux baiser alors que les souffles se calmaient enfin. « Kai, il faut vraiment que tu prennes ce loft ! » Les deux jeunes adultes rirent franchement face à l’enthousiasme du beau brun mais, oui, elle allait le prendre ce loft, elle allait appeler Beth Meyers dès ce soir, peu importe ce qu’elle pensait d’elle. « Je vais le prendre. » L’assurance s’entendait dans sa voix, un sourire étira son visage avant qu’elle embrasse à nouveau les délicieuses lèvres de son homme.
Elle aurait pu le regarder avec ses yeux débordant d’amour sur ce sol froid et inconfortable pendant des heures, elle aurait pu se priver de manger et simplement l’observer, sans parler mais, son regard à lui avait changé, son regard à lui était plus soucieux, et cette façon de briser le silence ne faisait qu’accentué ce changement. « Kai… » La rouquine fronça les sourcils, son regard suffisant à traduire toutes ses questions, que signifiait ce changement soudain ? Pourvu qu’il ne lui dise pas qu’il avait recouché avec Teddy… Et si c’était plus grave ? Si ce n’était pas leur couple ? Ou du moins pas seulement ? S’il venait à lui qu’il avait le sida, elle imaginait le pire dans ce silence pesant alors que son cœur continuait de battre à tout rompre tant elle mourait d’amour pour lui. « Kai, à quel point est-ce que tu m’aimes ? » La jeune femme se mit alors à rire, un rire nerveux parce que malheureusement le regard de Ferny était toujours aussi sérieux, ce n’était une blague. Son visage se fit alors plus songeur, pourquoi cette question, comment était-elle censée répondre ? Après tout, allez mesurer la portée d’un amour, à quel point est-ce qu’elle l’aimait... c’était tout de même une drôle de question, elle aurait pu répondre plus que ma propre vie, ou plus que tout au monde mais, ça lui semblait tellement stéréotypé et malhonnête, inapproprié à la situation, non pas qu’elle ne l’aimait pas autant que ça -enfin on ne peut jamais le savoir avant d’être face à une situation qui nous l’impose- mais, ce n’était pas ce qu’il voulait entendre et là elle perdait le sens de la conversation, leur bulle était en train d’éclater, ils revenaient sur terre, peut-être pour descendre aux enfers. « Franchement Kai, je suis très sérieux. Si demain, je te demandais d’aller à l’autre bout du monde, tu me suivrai ? ». Ou voulait-il en venir ? Il voulait vraiment l’emmener au bout du monde ? Oh s’il n’y avait que ça, il pouvait la prendre en Alaska, ce n’était pas un problème, Kai n’était pas le genre de fille à se fixer des attaches, elle avait des chaînes, nommées parents mais, elle commençait à les rompre et pour partir avec Ferny, franchement ça ne lui posait aucun problème mais, s’ils parlaient juste de voyage, pourquoi sa voix était-elle si grave ? « Je te suivrais où tu voudras… ». Elle ne savait pas pourquoi il avait besoin de le savoir mais là, elle était au moins tout aussi sérieuse que lui.
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Sujet: Re: Un abricot, j’adore sucer un abricot pendant des heures. Dim 9 Sep - 23:04
Je suis là, allongé sur le carlage des toilettes. Ridicule ? Non, j’suis avec Kai. Et je la regarde avec amour. Parce que je ne sais plus que la regarder avec ces yeux là. Ces yeux de merlants frits, certes. Mais c’est que je l’aime tellement, vous m’excuserez. J’ai envie qu’elle prenne cet appartement, j’ai envie qu’elle ait son indépendance pour qu’en quelque sorte, on l’ait à deux, notre indépendance. J’ai envie de squatter chez elle tout le temps, même si ce sera petit. Je m’en fous. On sera ensemble, on sera obligé de se serrer et tant mieux. Donc oui, je le dis avec une grande conviction, une incroyable conviction. « Je vais le prendre. » Je souris, elle sourit. On s’embrasse. C’est un moment qui restera marqué au fer blanc dans nos souvenirs, je le sais, je le sens. « Je t’aiderai pour les cartons. » Oui. Je veux être là, à chaque étape. Je veux qu’on fasse tout ça ensemble. Toujours ensemble.
Mon sourire s’éteint. Mon regard change. Le sien aussi. J’vois ses lèvres qui retombent tout doucement. Elle semble inquiète, par ma question, par mon soudain virement d’humeur. Parce que oui, je peux pas nier le fait que je ne lui ai pas dit toute la vérité, qu’une partie de notre relation est basée sur un mensonge. Et maintenant que je commence à réellement me projeter dans l’avenir, maintenant que je souhaite avancer avec elle, que j’en suis sûr. Je trouve ça injuste. Je trouve ça faux. Je ne veux plus lui mentir, je ne peux plus. Et puis, avec le décès de ma mère encore tout frais, trop frais, ça sonne comme une alarme. Je dois lui dire. Et puis, il y a certaines choses que je dois faire qui implique sa présence. Non, en fait rien n’implique sa présence. C’est juste moi qui ne me voit pas le faire sans elle. C’est juste moi qui en ai réellement besoin. Donc je lui demande à quel point elle m’aime. Mais ce n’est pas suffisant, de loin pas. C’est trop flou, trop vague. D’ailleurs je sens son sceptisisme. Normal, elle ne comprend pas. Et je ne sais pas comment aborder les choses, comment dire ça. C’est pas rien, c’est dur, et ça peut peut.être, même certainement entâché notre relation. Et même si je ne supporterai pas de la perdre, je préfère être honnête maintenant avant qu’on ait pris trop d’engagement l’un envers l’autre, ce serait pas correct vis-à-vis d’elle. Pas du tout. Et tout ce que je veux, c’est la respecter. Et qu’elle ne souffre pas, mais ça malheureusement, je ne pourrais peut-être pas y échapper. Donc je lui demande si elle serait prête à partir au bout du monde avec moi. Je ne précise pas quand, comment, où, ni pour combien de temps. À nouveau pas très précis, à nouveau plutôt vague. « Je te suivrais où tu voudras. » Elle répond avec conviction, avec sérieux, mais je sens qu’elle a besoin d’en savoir plus.
Je prends une profonde inspiration. Je laisse planer le silence quelques secondes. Je caresse son visage. Juste au cas où elle ne voudrait plus m’écouter après ça. Je profite un peu de la regarder, avec une certaine tendresse et une nostalgie. Parce que j’ai peur qu’elle m’échappe. Mais si c’est le cas, je saurai que je l’aurai mérité. « En fait. » Je marque déjà une pause. Je ne l’ai jamais dit à personne en dehors de Soledad. J’ai jamais confiance. J’ai toujours peur. C’est dur à dire, très dur. « Je n’ai jamais été tout à fait honnête avec toi, concernant mon passé. » Vraiment pas. Mais disons que j’essaye de dire les choses doucement, tout doucement. « Oui, je suis espagnol, sur ce point je n’ai pas menti. Mais je suis aussi suisse, j’ai vécu toute ma vie en Suisse, jusqu’à mes dix-huit ans. Ma mère n’est pas morte quand j’étais petit. Elle est morte il y a deux semaines. » Je sens le choc de mes mots. Je sens la dureté que ça doit être d’entendre que celui qu’on aime n’est pas forcément celui qu’on pense. J’ai peur. Tellement peur. Mon cœur bat la chamade. J’ose même plus la regarder. J’ai honte, même si mentir avait toujours été nécessair jusqu’à présent, même si ça pouvait me sauver la vie. « Je ne suis pas un mythomane, Kai. » J’ai besoin de le préciser. J’attends une réaction, mais rien ne vient. J’ose toujours pas la regarder. J’ai trop peur. Je ne sais même plus si elle est encore là. Si, je le sais, j’entends sa respiration pas très régulière. Elle est là. Toujours. « J’ai menti pour une raison, mais… Je ne peux pas te l’expliquer ici. Si tu veux venir à mon appartement, je te dirais tout. Preuves à l’appui. » Et je relève le regard. Je plante mes yeux dans les siens, histoire de prouver mon honnêté. En espérant que tout ce qu’on a construit ne se dissipe pas entre mes doigts.