Sujet: volley-ball party (with Anton) Dim 26 Aoû - 22:14
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Jour de repos, ce qui se résume dans mes traditions, fêtes, plage, dormir, manucure. Je compte commencer par la plage, j'ai une furieuse envie, de me baigner, malgré l'eau assez glaciale de la ville. Ce n'est pas ça, qui va m'empêcher de faire trempette . Il en faut plus pour m'effrayer. Pour l'instant, je suis encore dans mon appartement à essayer de trouver, mon fichu portable. Il disparaît toujours comme ça, pouf ! et parfois c'est encore mon abrutis de colocataire qui me la cache. Je le connais, il a fait le coup pour les clés, j'ai dû partir à pied et laisser la porte de l'appartement accessible à tous individus. Pas très malin. C'est bien pour ça, que, toute la journée, j'ai été de mauvaise humeur. Un rien, me mets dans une colère folle. Ah voilà trouvé ! Il était caché sous le canapé. Plus la peine de se demander, comment il a atterrie là-bas. Tout en composant le numéro d'une amie, j'essaye de mettre la main sur une veste au tissu léger. On ne sait jamais si le temps va changer. Coucou [...] oui [...] dis, ça te dit de venir à la plage ? [...] Ramène ton cul où je t'y traîne de force ! [...] À toute ! C'est un jeu d'enfants de convaincre les gens. Si celle-ci, aurait opté pour la carte "casse-noisette", je lui aurais balancé une bonne raison de partir là-bas. Après avoir fait mon sac de plage, en y mettant, un magazine, mon mp3 et un vernis à ongle noir, j'attrape les clés -qui par miracle ne joue pas à cache-cache- et sors du logement en prenant soin de refermer derrière moi. Je n'aimerais pas entrer et retrouver les lieux sens dessus dessous à cause d'un petit oubli. Je préfère y aller à pied, un moyen de bien relaxer tout en écoutant de la musique. Lorsque j'arrive, il n'y a pas grand monde, des gens qui jouent au volley-ball, quelques personnes étalées le long de leur corps sur des serviettes et quelques gamins construisant des châteaux de sable. Je m'installe un peu loin, mais, assez proche d'une bande de garçons. Non c'est pas du tout fait exprès. J'installe ma serviette en la secouant un peu avant de la poser et regarde Alexis arriver et qui ronchonne, à cause du sable qui traverse ses orteils de pieds. Quelle idiote ! Je lui lance un sourire et commence à lancer un sujet de conversation en parlant des garçons qui sont installés juste à côté. Le brun est pas mal. Les minutes passent et je suis assise à me mettre du vernis à ongle, quand tout à coup, je me prends un ballon dans la gueule. Vernis fichu, lui aussi ! Je me lève brusquement en prenant l'objet gonflable qui à ruiner mon occupation. Il faut p'être que je vous apprenne à jouer ! Vous n'êtes pas les seules sur cette putain de plage ! Je ne compte pas simplifier leur tâche en leur renvoyant, j'attends que l'un de ses abrutis de joueurs, se démènent pour aller le récupérer.
Sujet: Re: volley-ball party (with Anton) Mar 28 Aoû - 18:37
« Beach volley... Ou Bitch volley ? »
Une partie volley entre chirurgiens à l'égo surdimensionné, voilà ce qui m'a amené sur cette plage. A première vue, c'est vrai que l'intitulé n'est pas franchement excitant, mais c'est déjà moins chiant qu'un parcours de golf à 69$ et ses trente-six trous. Certes, pour le suspense on passe du terrain plane au bosselé, y'a quelques zigzags et des distances "challenge" pour les plus chevronnés, mais j'avoue qu'au bout d'une demi heure je finis toujours par me faire royalement chier. Non pas que les trous soient hors de ma portée (comment ça, mes jeux de mots grivois sont aussi bien cachés que l'autre zozo dans un album de « Où est Charlie ? » pour les 3-6 ans ?) ou que les blagues de mon patron ne soient pas hilarantes, mais disons qu'à la mer y'a quand même plus à regarder que quelques riches filles-à-papa en mini-jupes. Coquillages, crustacés... Ainsi qu'une poignée de sirènes échouées sur leurs serviettes dont certaines, recrutées pour compléter notre équipe de machos, agiteront leurs petites fesses moulées dans leurs deux pièces sous mon nez. Pour ce genre de paysage, je peux supporter les vantardises de cet abruti de chirurgien orthopédiste, le lourdaud de la pédiatrie qui me lèche tellement les bottes que j'ai bien peur d'un jour me noyer dans sa bave et même faire équipe avec ceux de nuit, bien qu'ils manquent cruellement de conversation. Il suffit que je perde mon regard bleu sur l'étendue sablée où poussent comme des pâquerettes les courbes les plus alléchantes pour que je fasse abstraction de tout. Même du ballon, envoyé pourtant sans grande force par une de ces demoiselles, que je rattrape in extremis et envoie... Dans le décor. Ce joli décor clairsemé de bikinis qui m'a distrait un instant. D'ailleurs le voilà qui s'agite, mécontent et se met à me hurler dessus alors que j'approche en surjouant mon air le plus repentant. « Il faut p'être que je vous apprenne à jouer ! Vous n'êtes pas les seules sur cette putain de plage ! » Même avec les sourcils froncés et ce regard noir, mademoiselle n'est pas désagréable à regarder. Pas du tout, même, et cela doit se lire sur mon visage alors que je la détaille finement. Les filets de volley, c'est pas ceux que je sais le mieux utiliser, par contre, quand il s'agit de débusquer de jolies demoiselles et les prendre dans mes filets, j'ai un peu plus de doigté... « Vous n'êtes pas blessée, au moins ? » J'argue en approchant avec un sourire ultrabright, un brin charmeur, qui vaut bien des excuses en règle. « Enfin, même si vous l'étiez, ce ne serait pas un problème, la moitié de l'équipe est docteur. » J'ajoute en prenant à parti mes collègues qui sourient et rigolent selon leurs caractères. La petite blonde qui avait craqué sur moi lors de notre recrutement a ses mains plaquées sur ses hanches et regarde la scène avec un air pincé. Je fais mine de ne rien avoir remarqué, m'intéressant de plus près à la "scène du crime". Apparemment, elle s'est renversée par ma faute son tube de vernis sur le pied et j'esquisse une moue embêtée. « J'espère que vous avez du dissolvant, je crains qu'aucun de nous ne soit équipé en la matière... Mais dîtes, votre vernis, ce ne serait pas l'équivalent du Noir Ceramic de Chanel ? Mon ex a laissé un flacon chez moi quand elle s'est fait la malle, si ça peut vous dépanner... Je dois bien avouer qu'il ne me sert pas. » Je propose en agitant mes ongles devant mon visage, les lèvres étirées dans un rictus amusé. (Si elle m'entendait, elle ne pourrait plus dire que je ne faisais plus attention à elle !) Et, oui, si vous vous demandez, je viens de l'inviter chez moi par un moyen détourné. Oh, je ne m'attends pas à ce qu'elle accepte d'emblée, ce serait un peu dingue et elle a l'air bien trop agacée pour cela, mais les idées glissées en début de conversation sont souvent celles que l'on réitère à la fin de la discussion quand l'autre a mordu à l'hameçon..!