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 GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.

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MessageSujet: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 19:56


Evan Gabriel Jair-Nolan.
« We are all we have. »
NOM: Jair-Nolan PRÉNOM: Evan Gabriel ÂGE: 27ans ORIGINES: Croates. MÉTIER/ÉTUDES: Plongeur dans un aquarium- zoologue. STATUT CIVIL: En couple. CRÉDITS: Tumblr. AVATAR: Michael Trevino.

welcome to our world.
nice to meet you.

GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 640919tumblrm4gr0yZkHF1r65mfio1500
Moi ? Je suis une larve. Je mange, je dors, je bois, je dors et par malheur je vais aussi en cours. Bon plus sérieusement, je suis étudiante en Anglais, dans moins d'un mois j'aurais 19 automnes. Je rêve de partir habiter en Ecosse. J'adore écrire, d'où le fait que je RP depuis l'âge de 11ans (bon, y'a eu des break, hein, mais pas très longs, c'est difficile de ne pas s'inscrire sur un bon forum... la preuve en est ! ) Je suis aussi amatrice de Body Art, de photographie, de musique (principalement du rock'n'roll, du vrai). Je dessine, je peints, je graph à mes heures perdues. Bref, j'ai peur des chiffres (je ne sais pas compter et j'ai encore du mal à considérer la droite de ma gauche... rienavoir). L'automne et l'hiver sont mes saisons préférées, j'adore le froid (une membre pourra témoigner, je promenais encore mon chien en t-shirt tout en dégustant une glace à l'eau il y a de cela deux semaines et j'habite dans l'ouest Français. L-A rules, sisi 8) ), les animaux sont mes amis et j'ai une extrême attirance pour la famille des canis lupus. Graouh. J'ai passé mon bac en L (on dominera le monde) et j'adore les sports d'équipe (hockey sur glace, handball, rugby, football Américain (go Ravens !!) ) Pour tout vous avouer, je veux devenir pompier. Et sinon, je suis une gonzesse comme tant d'autres, mais parfois je me comporte comme un mâle, mais ça vous l'aurez compris. Et pour le fun...
GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 726387


Dernière édition par E. Gabriel Jair-Nolan le Sam 27 Oct - 15:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 19:56

please, tell me your story.
i’m listening.


Ӂ PRÉLUDE. Ӂ

Baladant ma main sur sa hanche, je la regardais dormir. La couverture s’arrêtait à son bassin, elle était allongée sur le côté face à moi, les mains jointes sous sa tête. Un petit sourire s’était installé sur son visage d’ange. Elle frissonnait dans son sommeil à chacune de mes caresses, elle était donc si sensible au niveau des hanches ? Un point faible pour elle, un point positif pour mes chatouilles. Je me suis rapproché en remontant la couverture. J’ai glissé mon bras dans son dos, elle ne dormait plus. Elle se collait à moi en gémissant, baladant sa main sur mon torse. Ses yeux s’ouvrirent doucement. Je lui murmurais un timide « bonjour » à l’oreille pour qu’elle me réponde par un long et doux baiser…

« NOLAN !! Vous rêvez ! » J’étais au laboratoire, mon supérieur m’avait littéralement désarmé de ma plaquette et de mon échantillon d’algues à analyser. Je soupirais en m’asseyant, je recommençais mon opération. « Tu penses encore à elle ? » Je jetais un œil à ma droite, Jillian paraissait concentrée dans son observation, un crayon en main, elle redessinait son observation au microscope. Je la considérais, si je parle à la mode, comme ma meilleure amie. Elle savait tout de moi, je savais tout d’elle. « C’est dur d’être amoureux hein ? » Elle se détachait de son travail pour me regarder et me sourire. Elle avait une longue chevelure ébène lisse, des yeux bleus resplendissants et ses taches de rousseur l’embellissaient largement. Je croisais les bras et avec mon pied, je faisais légèrement tourner ma chaise de bureau, je me sentais moi-même gêné « Je vais finir par croire que tu as raison. » Elle me sourit encore, se rapproche de moi avec son siège et pose sa main sur l’un de mes avant-bras « Mais non Gabriel, on ira nourrir les otaries tout à l’heure, ça va te changer les idées ! Apparemment, elles sont encore plus en forme que d’habitude. » Elle m’adresse un clin d’œil et s’en retourne à ses occupations. Je restais les bras croisés un moment, toujours pensif. Je préférais bosser dans l’aquarium, plutôt que faire de la recherche, elle le savait bien. Les animaux avaient une faculté de penser tellement différente de la nôtre que je me sentais immédiatement changer de monde grâce à eux, mais je savais bien qu’aujourd’hui allait être comme l’un de ces jours qui surviennent rarement dans l’année : mes souvenirs allaient refaire surface.

ZAGREB, CROATIE 1985-1990.

« Cet enfant est une erreur de la nature ! Comment as-tu pu le garder ?! » Katia ne regardait déjà plus son mari. Les yeux rivés vers ses pieds, les bras le long du corps, elle ne répondit pas. « Cet enfant est minable ! Jamais, tu m’entends ? Jamais, je ne voudrais qu’il me succède, Katia ! JAMAIS. » Avant de quitter la pièce, Silvio renversait le berceau, laissant tomber son propre fils sur le parquet de l’immense demeure. L’enfant se mit à pleurer et sous ses cris les murs vibraient. Katia se précipita vers le petit, morte de peur.
Elle avait à peine vingt ans, elle n’avait pas de travail, elle n’avait plus de famille car ses parents l’avaient abandonné au profit d’une somme d’argent pour la marier à cet homme, Silvio Del Cantone, un riche notaire reconnu dans les moindres rues de Zagreb. Il avait quarante ans, il avait donné un fils à sa femme et il avait détesté l’enfant depuis sa naissance. Il prétextait que le bébé ne lui ressemblait absolument pas. Le notaire était blond, le petit était d’un brun corbeau profond. Le notaire avait des traits tellement tirés qu’on aurait cru qu’il était né en colère et le petit avait un visage si doux qu’on l’aurait cru heureux pour toujours. Le notaire était infâme, l’enfant était merveilleux.
Sa mère pleurait tous les soirs, elle n’avait pas le droit de chérir l’enfant et si quelqu’un la surprenait avec, une longue séance s’en suivait avec le notaire : il disposait de ses fonctions pendant quinze minutes dans le but de la battre jusqu’à ce qu’elle saigne. Elle n’avait aucun droit, juste celui de procréer. Seules les bonnes de la demeure s’occupaient du petit et lui offraient en silence le peu de tendresse dont il avait besoin.

Il grandissait à vue d’œil, marchait, courait et allait à l’école quelques années plus tard. Sa mère paraissait constamment triste, il ne pouvait quasiment jamais la voir. Lorsqu’elle pouvait le croiser, elle lui parlait en silence, s’agenouillait, l’embrassait et lui disait que malgré tous ces tourments, elle l’aimait. Mais lorsqu’il eut l’âge de cinq ans, son soi-disant père le considérait déjà comme un homme et c’était à lui d’encaisser les coups et de subir toute la jalousie et la haine du notaire. Les professeurs voyaient l’état du petit au jardin d’enfants et décidèrent un jour de lui venir en aide en appelant les services sociaux. La nouvelle atteignit les oreilles du père et au lendemain, le petit avait déserté. Son « père » avait décidé à grand regret de lui fournir une éducation. Il haïssait son dit « fils », mais de là à l’avoir sous son toit, autant qu’il ne soit pas demeuré.


NANTES, FRANCE, 1990-2000.

« Allô maman ? C’est Gabriel. Vas dans ma chambre. Tu y es ? Cool. Voilà, je n’ai jamais eu l’occasion de te parler, de te connaître et j’espère que Silvio ne nous écoute pas par un autre appareil. Je suis en ville, place du Bouffay, est-ce que tu veux bien me rejoindre ? Je serais au pub dont je t’ai parlé rapidement il y a quelques jours. Non, ne t’inquiète pas, il ne risque pas de passer par là… Les rues sont trop sales pour les semelles de ses chaussures. » Le téléphone d’un ami pour appeler sa propre mère. J’avais honte devant lui, mais il comprenait mon histoire et voulait faire un minimum de choses pour moi. Je l’avais rencontré au collège et là, personne n’avait décidé d’intervenir pour moi. Les bleus se faisaient de plus en plus rares étant donné que je savais enfin me défendre. Il m’arrivait de rentrer parfois très tard parce qu’à deux rues de chez moi, je pouvais pratiquer des sports de combat. J’avais choisi la boxe Française et autrement, je faisais du hockey. Mon dit père n’en savait rien puisque cela provenait des comptes de ma mère. Elle n’avait toujours pas de travail mais tous les mois il lui versait une somme pour qu’elle ait de quoi s’habiller et se nourrir… Oui, personne n’avait le droit de s’occuper d’elle comme de moi. D’ailleurs, Nico était un copain de sport, on faisait tout ensemble. Sa famille me soutenait –du peu que de je la voyais- ainsi que ma mère qui s’était liée d’amitié avec eux.
J’avais pris mon courage à deux mains dans le but d’affronter la terreur paternelle et d’inviter ma mère pour quelques heures autour d’un verre histoire que nous puissions nous raconter nos histoires. Bien entendu, il y avait des choses que j’allais lui cacher comme par exemple le fait qu’une fille d’une des classes de seconde était profondément tombée amoureuse de moi au début de l’année 99-2000. Elle s’appelait Lena et… je n’avais aucun sentiment pour elle.
Nous avions quitté la Croatie apparemment par ma faute. J’étais un fait troublant donc on ne pouvait pas se débarrasser, cela aurait été considéré comme un meurtre ou alors cela n’aurait pas été bon pour les affaires…ou les deux. Enfaite, une servante avait écouté la véritable raison dans le bureau de mon père, elle avait tendu l’oreille alors qu’elle faisait le service lors d’un tea time. Il s’avérait que la réputation du notaire devenait de plus en plus mauvaise : les bruits couraient sur moi comme sur ma mère et approchaient de la vérité. De plus, sa clientèle commençait à déserter à cause des rumeurs. Il devait filer coûte que coûte avec ses deux fardeaux, à savoir moi et Katia.
Mon dit père avait décidé de soigner davantage son image en me laissant sortir un soir pour la soirée d’un camarade classe. L’ambiance Française était délicate : déjà à quinze ans, les jeunes buvaient, se droguaient, couchaient et vomissaient où ils le pouvaient. Quand je suis arrivé, je n’avais pas remarqué que Lena était déjà dans un état « contraire à la loi » si vous voyez ce que je veux dire. Elle a sauté dans mes bras avec sa bouteille en hurlant un misérable « GABRIEL ! ». Je lui ai souri du mieux que j’ai pu et nous sommes allés nous asseoir. Nico avait une fille sur les genoux que je ne connaissais pas et sentait l’herbe à deux kilomètres. Je me suis penché à son oreille « Tu… tu la connais ? » « Non, mais je me suis beaucoup amusé derrière tout à l’heure. » et il m’a fait un clin d’œil. Décidément, Lena avait l’air beaucoup plus en forme que les autres et… j’ai directement changé d’avis lorsqu’elle m’invita à la suivre dans la chambre derrière le salon transformé en piste de danse. Ce fut un agréable moment même si j’aurais aimé qu’il se passe dans d’autres circonstances et surtout, j’aurais aimé ne pas avoir à le regretter puisque quelques semaines plus tard, je déménageais de nouveau.

CARDIFF, PAYS DE GALLES, 2000-2009.

J’avais été diplômé en matières scientifiques, un véritable rat de laboratoire. Mon dit père affreux ne changeait pas ses méthodes et restait le vieux nazi de l’habitat. Il était toujours aussi riche et cette fois-ci, jamais nous n’avons été en mesure de connaître le pourquoi du comment de ce déménagement forcé et si rapide. Ma mère devenait un fantôme, la seule fois où nous avons pu nous approcher restait à Nantes, lorsque j’avais quinze ans, dans l’un des bars de la place du Bouffay. J’avais tout de même énormément gagné en indépendance, j’étais parti pour devenir zoologiste et tout ce que j’entreprenais me plaisait. Le notaire devenait de plus en plus vieux, il perdait en force, moi j’en gagnais de plus en plus. J’avais rangé mon costume de petit enfant sage. La semaine, je travaillais en blouse blanche, avec des lunettes carrées, des camarades boutonneux incompétents en dehors d’un labo et d’un livre de bio, le week-end se passait sur un ring de boxe et dans des usines désaffectées pour des combats de free fight. Depuis l’épisode vécu avec Léna, j’avais une très mauvaise image de la gente féminine et lorsqu’une fille s’approchait de moi en général, je la gardais au chaud jusqu’au lendemain dans un lit. Oui « un » en général, jamais le mien. Pour n’importe qui je n’avais pas de foyer, personne ne devait savoir que mon géniteur était un partisan de la loi, surtout qu’il ne connaissait pas mes hobbies le week-end. À cette période, on pouvait dire que ça castagnait de partout : on se battait, on rentrait avec des coquards, des bleus, des éraflures, parfois des membres brisés et le pire de tout, on adorait ça. Nous étions une famille et à chaque embrouille à la sortie d’un bar ou autre lorsqu’il nous arrivait de faire des virées dans Cardiff, il y en avait toujours un pour sauver un autre lorsque celui-ci était en galère. Jamais nous ne nous sommes fait pincer par les flics. Nous avons toujours su déguerpir au bon moment. L’avantage lorsque personne ne se soucie de nous, c’est que l’on peut rentrer chez soi dans un état misérable et personne ne peut nous demander ce qu’il s’est passé. Les gens observent mais ne se risquent pas à poser des questions. C’était cela le free fight. Il m’arrivait de me battre le samedi soir et le dimanche matin je devais me rendre aux matches de hockey. Je ne m’étais jamais senti aussi fort, aussi monstrueux, aussi égoïste, aussi furieux, aussi injuste et aussi malheureux qu’à mes vingt-quatre ans.


ARROWSIC, USA, 2009-PRESENT DAY.
« Hey ! Tu peux faire gaffe, bastard ?! » « T’as dit quoi là ? Au faîte, depuis quand on bronze avec une passoire maintenant ?! » On se faisait face, on était extrêmement proches et même si elle faisait peut-être dix à quinze centimètres de moins que moi, j’avais du respect pour elle depuis sa réplique. Auparavant, je l’aurais bien mise dans mon lit, maintenant je préférais lui lancer des défis. « Tu vas faire quoi, connard ? Me frapper ? Me pousser ? Reculer ? De toute façon, dans tous les cas, tu seras lâche. » Je crois bien qu’à ce moment, j’avais mis un masque contre une éventuelle expression faciale. Il n’y avait rien qui se baladait sur mon visage, ni un sourire, ni un battement de cil, ni des dents qui crissaient, retenant de toute leur force un rire fort et grave plein de mesquinerie. Rien. Je n’avais qu’une chose à faire, je lui ai tendu ma main pour qu’elle puisse la serrer. « Gabriel Jair-Nolan, ravi de rencontrer une vraie femme. » Elle me regardait longuement, l’air de se dire que j’étais plus crétin que j’en avais l’air, mais elle scrutait juste mon visage dans le but d’y trouver une éventuelle ruse capable de l’induire en erreur. Dans une grimace, elle m’imita. « Jillian Connor, ravie de voir que tu n’es pas un lâche. » Nous nous sommes échangés un sourire qui signa la fin des hostilités et le début d’une longue amitié. Tout cela grâce à une vilaine bousculade et à une ribambelle d’insultes.
Nous nous fréquentions de plus en plus et il était rapidement impossible de voir l’un de nous deux seul arpentant les couloirs. Elle vivait seule et avait du mal à se caser avec un homme respectueux alors elle enchainait conquêtes sur conquêtes, consciente qu’elle perdait de nombreux mois de sa vie à se faire briser le cœur ou à en briser en retour. Elle me racontait tout et il lui arrivait de m’appeler tard le soir pour parler de tout et de rien dans l’espoir de se vider les tripes. Je n’ai ni père ni mère si on n’y réfléchit bien, mon père était à la limite du Mussolinisme, Stalinisme et Hitlérisme réunis, ma mère avait tenté de nombreuses fois de se suicider depuis notre discussion secrète à Nantes, elle avait tellement la poisse qu’il y avait toujours eu quelqu’un pour la décrocher au moment fatidique, c’était la raison pour laquelle nous avions déménagé. Silvio ne pouvait pas se débarrasser d’elle comme dans les lois de la jungle et comme il était extrêmement superstitieux, il refusait qu’elle lui transmette la poisse alors il a pris ses jambes à son cou aux États-Unis, étant persuadé que le changement d’air lui ferait du bien. En tous les cas, Jillian était ma confidente, elle me donnait lieu de journal et c’est encore le cas aujourd’hui. Je me suis retrouvé un ring, une patinoire et encore mieux : un stade de football Américain. Adorateur des yards et de ce merveilleux jeu de progression, les gars de l’équipe ont vite compris que depuis longtemps on m’en avait mis dans les bras. Le football remplaçait un peu le free fight et Jillian accompagnée de son caractère remplaçait ma famille de galère de Cardiff. Elle aimait rester dans les gradins du terrain pendant nos entrainements, à faire ses devoirs. Elle m’avait même raconté qu’un jour, l’une des membres des pompom était venue à sa rencontre histoire de la faire postuler pour animer les matches de foot. Jillian avait répondu dans un petit rire « Désolée, je préfère porter un plastron et un protège dents plutôt que de trémousser mon cul en criant à la planète que je sais compter avec mes copines. » Vexée, la pompom a bien entendu essayé de lui faire des crasses, mais elle n’a jamais atteint son but. Jill est extrêmement jolie, il y avait déjà trois mecs dans l’équipe qui se faisaient la concurrence pour sortir avec elle en premier et puis il y avait moi, sans ambiguïté, qui jouait les cerbères devant quiconque tentant de l’approcher en bien comme en mal.
Un jour de congé, je partais de chez moi, l’une des rues chicos de la ville. J’avais besoin de prendre l’air, le silence était bien de trop horrible chez moi. C’est au croisement d’une rue que ma vie a changé. Je me suis arrêté un instant pour la regarder. Une fille traversait la rue pour se rendre sur le trottoir en face du mien. Je n’aurais pas été tétanisé, j’aurais au moins couru jusqu’à elle avec une excuse bidon rien que pour entendre sa voix. Il faisait chaud, très beau, elle portait une robe volante colorée, des talons noirs et elle avait détaché ses cheveux blonds mi longs. Elle tenait un sac à main en cuir marron clair à bout de bras et continuait sa route. Presque à mon niveau de l’autre côté de la route, je réussissais soudain à me réveiller. L’air de rien je mettais mes mains dans mes poches et lui adressait un sourire en coin. Généralement plein de malice, celui-ci n’avait jamais été aussi sincère.
Les jours se sont succédé, le même scénario avait lieu tous les jours. Elle me rendait fou. J’étais incapable de connaître son nom, j’étais incapable de l’approcher. Je n’avais jamais vu une personne aussi belle qu’elle. Jillian en avait tellement marre de n’entendre parler que de cela qu’elle m’avait proposé d’aller la voir. Je lui avais supplié de ne rien faire au risque d’avoir trop honte. Depuis quand Gabriel Jair-Nolan avait honte ? Jill elle-même m’en faisait la remarque et ajoutait que par la simple vue de cette fille, j’avais changé en bien. Que j’étais devenu respectueux envers autrui et qu’il fallait que j’arrête de me prendre pour un caméléon ou autre créature sensible de changer de caractère par un évènement brutal.
Je me suis décidé de changer de trottoir un jour, d’aller lui parler, d’inventer un truc. La poisse avait beau régner comme un nuage noir au-dessus de la baraque de Silvio, je crois encore aujourd’hui avoir été béni par une force surnaturelle. Je sortais de chez moi à l’heure à laquelle je la croisais tous les jours. J’avais attendu, elle n’est pas venue. Elle n’était pas là. Comment était-ce possible ? Pourquoi avait-elle manqué l’heure quotidienne ? Que faisait-elle ? J’allais perdre littéralement espoir pour un rien. Deux chats se chamaillaient au milieu de la route, une voiture faisait un créneau, en reculant, les chats allaient passer à la machine à gaufres. Je me précipitais au derrière de la voiture pour attraper les chats et frapper le coffre. La portière du conducteur claqua, les deux chats tremblaient, leurs pattes étaient crispées et leurs petits cœurs battaient à la chamade. Comme le mien. Je relevais les yeux, accroupis derrière la voiture. Devant moi, elle se tenait droite et aussi stupéfaite que l’un des chats. « J’ai beau travailler dans un aquarium, je dois sauver des félins. J’ai raté ma vie, je crois. » Mes lèvres avaient bougé toutes seules et comme si ma voix venait d’ailleurs, je ponctuais ma phrase par un petit rire. Je pouvais dire tout ce que je voulais enfaite. J’étais sur le point de recommencer ma vie, en réalité.

Nous étions ensemble depuis quelques mois. Je suis allé voir ma mère et je lui ai avoué ce qui me pesait beaucoup trop sur les épaules alors que le notaire n’était pas encore présent « Je suis amoureux, maman. » Ma mère, ou plutôt le zombie de ma cuisine étouffait un rire puis se mettait à exploser dans toute la maison. « Toi, amoureux, Gabriel ? Arrêtes de rêver mon fils, tu ne sais pas ce que c’est que l’amour, tu ne l’as jamais connu. » Et la voix du dictateur s’imposait « Un bon a rien ne connaîtra jamais le sens de ce mot dénué d’existence. Ce n’est qu’un idéal humain, l’amour n’existe pas, pauvre imbécile. » Je croisais les bras et le toisait. « Parfait. Nous verrons. Ne vous attendez pas à me revoir en tous cas. » Je prenais mes affaires et quittait le crématoire. Pardon, je voulais dire « ma maison ». J’ai pris l’une des voitures que Silvio n’utilisait jamais et je me suis dirigé immédiatement chez elle, Marley. De fil en aiguille nous avons fait connaissance. Je lui avais laissé mon numéro de téléphone et je lui ai dit que si elle avait le moindre problème avec sa voiture à cause de l’arrêt brutal, j’aurais mis la main à mon portefeuille. Entre nous, nous savions que son véhicule n’avait rien, mais je ne pouvais attendre plus longtemps. Il fallait que je lui parle régulièrement. Au moins.
Quelques temps plus tôt, elle était venue me rendre visite à l’aquarium. J’étais avec Jillian et les otaries, en pleine démonstration. Pour faire naître de l’ambiance dans le publique, il nous était autorisé de faire entrer un touriste pour qu’il puisse donner un poisson ou deux aux animaux. Je scrutais les quelques personnes présentes cet après-midi-là. Il n’y avait pas d’enfants, mais une jeune femme blonde qui me faisait sourire jusqu’aux oreilles. J’allais à sa rencontre et comme si je m’étais cru en France, je déposais un baiser sur sa joue. Je m’arrêtais là. Ce n’était pas très Américain. « Viens, tu vas adorer. » Elle était assez réticente à l’idée de rencontrer les petites bêtes joyeuses du bassin. J’avais tout de même été fier de lui avoir donné l’opportunité de caresser une otarie.
Il m’était impossible de vivre sans elle, je l’imaginais comme mon oxygène et quitter la maison familiale m’avait fait extrêmement de bien. Je passais un peu de temps chez elle et chez Jillian, le temps de trouver un appartement.

Ѭ ÉPILOGUE. Ѭ

Un an et demi plus tard, je suis allé trop loin. Enfin, c’était les mots qu’elle avait employé… Tout fonctionnait entre nous jusqu'à des embrassades très prolongées lors d’une nuit de février. Je pensais qu’elle y croyait, qu’elle avait confiance en moi, mais ce fut tout l’inverse. Elle a quitté mon lit, les larmes aux yeux sans pour autant m’expliquer ce qui lui prenait. Seuls les mots « désolée, je ne peux pas » sortaient de sa bouche. Je me suis levé pour aller la réconforter, mais elle avait déjà pris ses jambes à son cou. Je ne l’ai plus revu.
Aujourd’hui, je m’en veux encore. Je me suis imaginé tous les scénarios possibles pour éviter l’erreur que j’ai pu faire. Je n’ai pas non plus osé sonner à sa porte. Je la connaissais un minimum, elle non plus n’aurait pas osé m’ouvrir. Alors j’ai continué ma vie comme elle a commencé : mal. J’avais l’impression d’être redevenu le Gabriel de Cardiff. Le violent, le mesquin, le je-m’en-foutiste de base. J’ai essayé d’entrainer d’autres filles, mais rien n’y a fait. Je ne pensais qu’à Marley, sans arrêt, tout le temps. Je ne savais rien faire d’autre et aujourd’hui c’est encore le cas. Il n’y en a que pour elle dans ma tête. Une véritable torture. Il m’arrivait même de dire à certaines filles « Bon allez, pars. Tu me gaves. » simplement parce qu’elles me rendaient plus malade que j’en avais l’air, plus malheureux que jamais.
Jillian ne savait pas trop comment me remonter le moral alors elle m’entrainait dans les bassins pour que je puisse me changer les idées, mais Marley me hantait toujours. Je me rappelais l’épisode de l’otarie, je me faisais énormément de mal. Récemment, je me suis dit qu’il fallait que je combatte mes démons intérieurs, je me suis donc rendu chez elle sur un coup de tête. Elle m’avait certainement oublié et pourtant il fallait que je lui dise « pardon ».
Notre relation s'est éclaircie et même si aujourd'hui nous vivons ensemble, je ne peux cacher mes quelques réticences. Marley est pour moi le morceau fragile de ma vie. J'aurais pu tout briser sans m'en soucier, sauf elle. Je suis incapable de prendre des risques dans notre relation et pourtant, elle sait que j'ai été un animal, qu'au fond de moi il reste toujours un côté sauvage difficile à écraser.





Dernière édition par E. Gabriel Jair-Nolan le Sam 27 Oct - 18:06, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 19:59

GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 561929 GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 561929 GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 561929
voilà c'tout GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 556141
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 20:00

TREVINO GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 63951 GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 160806 Très bon choix de scénario en tout cas GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 432336

Bienvenue et bonne chance pour la suite GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 4201062021
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 20:03

Citation :
Bref, j'ai peur des chiffres (je ne sais pas compter et j'ai encore du mal à considérer la droite de ma gauche... rienavoir).

    Viens dire ça à la meuf qui a eu un bac comptabilité Laughing GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 372147

    LE GIF GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 27094 Ô Gabriel, tu hantes mon espriiiiit GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 32632 ->>> Excellent choix de scénario, j'en connais une qui va être contente GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 890765 Elle va te faire la fiestaaaa GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 536240 J'dis ça mais j'dis rien GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 562126 Bref bienvenue par minou (haha jeu de mot avec ton gif What a Face j'suis trop drôle GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 556141 Arrow ) et si tu as la moindre question, n'hésite pas I love you

    EDIT : tu connais qui ici ? GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 556141
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 20:08

Bienvenue à toi GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 432336
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Ella B. Clarke-Jarvis
Ella B. Clarke-Jarvis
DOUBLE-COMPTE : Carlie.
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LOCALISATION : Dans le pays où on ne grandit jamais.



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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 20:21

Bienvenue à toi GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 4201062021
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https://hideunderbeds.1fr1.net/t2728-ella-le-meilleur-moyen-de-realiser-limpossible-est-de-croire-que-cest-possible https://hideunderbeds.1fr1.net/t2731-ella-dans-la-vie-les-choses-qui-ont-le-plus-de-valeur-sont-celles-qui-n-ont-pas-de-prix#91424
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 20:23

le gif GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 27094 gosh il m'a tué !! pôv' titi chat que-même GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 63951 GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 432336
bienvenue parmi nous GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 242446 et puis excellent choix de scénar GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 890765 et merdeeeuh trevino quoi GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 160806
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 20:38

    Citation :
    J'ai passé mon bac en L

    épouse-moi GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 266347159 littéraires rpz wuhouuuu GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 29362
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 20:47

Le gif me fait penser à ça:
Spoiler:
Arrow

Sinon, Bienvenue What a Face
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 20:50

Bienvenuuuue. I love you
Je suis fan du gif du chat. GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 27094 Pauvre bête !
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 21:00

Priya Meyers a écrit:
GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 561929 GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 561929 GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 561929
voilà c'tout GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 556141

Ohwi, j'sais que je fais de l'effet ! What a Face
Enfin, j'ai compris ce que tu veux dire, merci ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 63951

Eirlys-Dawn A. Huxley a écrit:
TREVINO GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 63951 GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 160806 Très bon choix de scénario en tout cas GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 432336

Bienvenue et bonne chance pour la suite GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 4201062021

Merci beaucoup Eirlys ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 63951 kgsfukgqczlibuyLQKBCdly Kaya ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 759523

JP Foucault a écrit:
Citation :
Bref, j'ai peur des chiffres (je ne sais pas compter et j'ai encore du mal à considérer la droite de ma gauche... rienavoir).

    Viens dire ça à la meuf qui a eu un bac comptabilité Laughing GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 372147

    LE GIF GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 27094 Ô Gabriel, tu hantes mon espriiiiit GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 32632 ->>> Excellent choix de scénario, j'en connais une qui va être contente GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 890765 Elle va te faire la fiestaaaa GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 536240 J'dis ça mais j'dis rien GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 562126 Bref bienvenue par minou (haha jeu de mot avec ton gif What a Face j'suis trop drôle GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 556141 Arrow ) et si tu as la moindre question, n'hésite pas I love you

    EDIT : tu connais qui ici ? GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 556141

Non, mais les chiffres ça rend marteau ! Sinon, tu as survécu ? GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 890765
Merci ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 63951 C'est justement la créatrice que je connais, elle me fait la fête tous les jours GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 372147
Pas de soucis pour les question, merci pour l'accueil ! :')

Merci Imran et Ella ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 161626

Sutton-Rooney Keitel a écrit:
le gif GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 27094 gosh il m'a tué !! pôv' titi chat que-même GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 63951 GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 432336
bienvenue parmi nous GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 242446 et puis excellent choix de scénar GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 890765 et merdeeeuh trevino quoi GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 160806

Disons que je cherchais un gif, et dans mon bordel, c'est celui-là qui m'a sourit !
Merci beaucoup pour l'accueil. Hanlala, oui, Trevino inlassable à jouer !

I. Teddy-Rose Forzwood a écrit:
    Citation :
    J'ai passé mon bac en L

    épouse-moi GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 266347159 littéraires rpz wuhouuuu GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 29362

Ohwi marry me GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 372147

Rudy Gavennham a écrit:
Le gif me fait penser à ça:
Spoiler:
Arrow

Sinon, Bienvenue What a Face

Hahaha ! On n'est pas loin de la ressemblance, mine de rien !
Merci Rudy ! What a Face

Ethan A. Calaan a écrit:
Bienvenuuuue. I love you
Je suis fan du gif du chat. GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 27094 Pauvre bête !

Tout le monde le keaf on dirait ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 480284
Pauvre bête, mouais ! Il l'a bien mérité :P
Merci Ethan !
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 22:02

MON AMOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUR ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 63951
moi j'te dis, les larves et les pingouins domineront le monde ! parce que ceylebien ! 8)
breeeeef ! joteeeeeempourlaviiiiiie ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 537198 et même que j'vais me faire tatouer ton prénom sur les fesses ! *out*
Spoiler:

toi et moi on va dominer le monde ! et t'es toujours aussi seks en trevino ! 8)
MAIS C'EST MON MIIIIIIIIIIIIIIIIEN ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 258665 attention, je mords ! (aa)

bref. Bienvenue, merci. et FORWOOD FTW ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 561929
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 22:59

Ethan A. Calaan a écrit:
Je suis fan du gif du chat. GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 27094 Pauvre bête !
MDR totalement d'accord. Puis t'es une larve ? Moi aussi. Vive les larves GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 372147
Bienvenue parmi nous GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 918094149 bon courage pour ta fiche ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 161626
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 23:10

Marley > Pöti chou ♥️ Moi aussi je t'aime et pas la peine de te cacher, tout le monde sait que mon nom est déjà tatoué sur ta fesse ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 3137150671 Toi aussi t'es toujours une beubom en Candicola ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 63951 Viens, je vais te faire des bébés !

Meurci choupinours ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 561929


Les larves et les pingouins domineront le monde, CQFD GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 592955131
Merci Aédan ! :')
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 23:12

nan, il est pas encore tatoué, c'est faux ! :o -demain, j'le fais, en mode tatouage malabar, parce que ça a la classe et qu'tu peux pas test' ... 8)
fais moi des bébés quand tu veux ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 2124793060 GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 561929
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 23:22

Ne tente pas le diable en personne ou je vais tout te faire en même temps ! :cam:

Ouais bon, on va censurer ici, je crois que c'est le bon moment (a)
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyLun 22 Oct - 23:23

GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 160806
censure, mon petit. censure ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 1147778360
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyMar 23 Oct - 12:50

bienvenue à toi & bonne chance pour ta fifiche GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 161626
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyMar 23 Oct - 18:01

Bienvenue parmi nous. GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 4201062021 Bon courage pour ta fiche. GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 890765
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyMar 23 Oct - 18:32

    TREVINO LE TROP SEXE GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 561929 JÔLEM GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 561929 GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 160806
    bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 918094149
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyMar 23 Oct - 18:34

Hennnn je suis contente de te revoir ici (a)

Vous allez déchirer vous deux, comme d'habitude GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 266409 GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 63951

Hâte de lire ta fiche (a)

Et réserve moi un lien hein ?! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 536240
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyMar 23 Oct - 18:43

Aaron Cooper a écrit:
bienvenue à toi & bonne chance pour ta fifiche GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 161626

Merci Aaron ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 63951

Quinn S. Hepburn-Wilde a écrit:
Bienvenue parmi nous. GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 4201062021 Bon courage pour ta fiche. GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 890765


Merci Quinn ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 161626

Thalia I-C. Ioannis a écrit:
    TREVINO LE TROP SEXE GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 561929 JÔLEM GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 561929 GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 160806
    bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 918094149

Ohwi ilébo GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 63951
Merci Thalia !

H. Harlow Galloway a écrit:
Hennnn je suis contente de te revoir ici (a)

Vous allez déchirer vous deux, comme d'habitude GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 266409 GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 63951

Hâte de lire ta fiche (a)

Et réserve moi un lien hein ?! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 536240

Moi aussi ma Lisou GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 63951 Merci ! Et oui, promis, je t'en garde un sous le bras, bien entendu ! :P
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyMar 23 Oct - 20:33

GOD TREVINO GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 63951
Enfin bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche o/
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. EmptyMar 23 Oct - 22:22

Merci Jaxson ! GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. 63951 (Gosh, le prénom trokoule :') )
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MessageSujet: Re: GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion.   GAB. ₯ The Pharaoh sails to Orion. Empty

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