Son doigt appuya légèrement sur l’enveloppe afin de la refermer. C’était la dernière, enfin ! C’était quelque chose de long que des faire des invitations pour chaque famille d’Arrowsic, aussi petite soit cette ville. Toutefois, Joey Parker étant persuadée que c’était une tâche qui en valait la peine. « Tout est prêt mon amour ? ». Joey se retourna avec un sourire satisfait et rempli d’amour vers son mari. Il s’approcha d’elle et déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Un baiser qui ne se voulait ni conventionnel ni routinier. Un baiser qui reflétait leur amour, leur bonheur d’être ensemble. « C’est prêt, cette soirée va être magnifique, je sens qu’on va se plaire ici. ». La jeune femme caressa son ventre bien rond avec tendresse alors que le sourire qu’elle offrait à son tendre amant était plus que sincère. Lui, il s’empara du tas et après avoir offert un dernier sourire à la jeune femme, il quitta le local.
Le couple Parker venait tout juste d’arriver à Arrowsic, ils avaient décidé d’ouvrir leur Tearoom. Bien sûr, ils avaient entendu parler de la fusillade qui avait eu lieu quelques mois auparavant. Ils avaient longuement réfléchis avant de prendre cette décision. Ils ne voulaient pas élever leur enfant d’un climat d’insécurité. Ils ne voulaient pas non plus faire faillite après quelques semaines. Quelques mois. Non, ce n’était vraiment pas ce qu’ils voulaient. Ce qu’ils voulaient vraiment c’était apporter du réconfort à cette ville. Lui permettre de renaitre de ses cendres. Et pour cela quoi de mieux qu’une soirée d’inauguration le soir du réveillon de la saint Silvestre ? Une nouvelle année, un nouveau départ, un nouvel établissement, de nouveaux rêves, de nouveaux espoirs, des nouvelles histoires… tout ce qu’il faut pour repartir du bon pied.
Un évènement qui devrait plaire à RHI puisque les habitants veulent tous oublier cet affreux évènement. Ils veulent tous passer à autre chose. Attendez… plaire à RHI ? Oh pardon ! Le blog de notre commère a été désactivé par les autorités. Eh oui, à trop jouer avec le feu on se brûle. La plupart des habitants sont soulagés de cette nouvelle. Mais, peut-être le sont-ils un peu trop vite, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.