« When she was just a girl, she expected the world »
UBIQUITOUS. @atf
Raconter ma vie ? Je vous préviens, il n'y a rien d'extraordinaire là-dedans, une vie assez banale, mais vous avez de la chance, j'aime assez parler de moi...
Je suis née le 06 février 1980 à Los-Angeles. Ma mère était femme au foyer, mon père s'occupait de tout, il avait largement les moyens de le faire, alors pourquoi s'en priver. Mon père gère depuis plus de trente ans, une agence artistique. Recruter les nouveaux artistes de demain, il adore cela. Je ne l'ai jamais vu aussi heureux que lorsqu'il travaille. Ni ma mère, ni soeur, ni moi-même, n'avons jamais réussi à le rendre aussi heureux que lorsqu'il dirige tout de son boulot. Cependant, il a toujours été un père aimant, il n'a jamais raté aucun de nos anniversaires, c'est toujours occupé de nous et je dois avouer que j'adorerais ça. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours apprécié les moments passer seule avec mon père, j'avais la sensation d'être la petite fille la plus chanceuse et la plus aimée du monde. Je détestais les moments où il n'était pas à la maison, ma mère ne répétait sans cesse, qu'il n'avait pas le choix. Que c'était lui le meilleur dans son domaine et qu'on ne pouvait pas se passer de lui. Ma mère a toujours supportait mon père, bien plus qu'il ne le méritait réellement. Il était une sorte de Dieu pour elle, elle ne vivait qu'à travers lui. Même nous, nous passions après mon père. J'ai toujours détesté la voir comme cela, vivre à travers un homme, c'était extrêmement triste. C'était un peu revenir en arrière et je me suis toujours jurée de ne pas lui ressembler sur ce point. Je n'ai jamais été proche de ma soeur, allez savoir pourquoi, mais je crois qu'elle n'a jamais apprécié ma venu au monde. J'ai dû lui enlever son statut de seule princesse de la maison. Il y a toujours eu une forte rivalité entre nous, depuis toues petites. Plus vieille de quatre ans, elle a toujours essayé de me montrer que c'était elle qui devait commander. Manque de chance, j'ai toujours eu un fort caractère. Me laisser marcher sur les pieds ? Jamais de la vie, même si c'était ma soeur et qu'elle était l'aîné. Combien de fois nous avons pu nous battre pour des bêtises ? Combien de fois j'ai pu entendre ma mère nous dire qu'elle en avait marre de nous... Impossible de compter. Avec le temps, cela ne s'est pas arrangé. Je crois que l'une comme l'autre, nous aurions préféré être fille unique, malheureusement ce n'était pas le cas, il dont fallu s'en accommoder. Cependant, c'est bien elle qui a eu le plus de mal à se faire à l'idée d'avoir une petite soeur, pour moi, ça ne changeait pas grand-chose, il suffisait de l'ignorer. J'ai toujours eu cette facilitée à ignorer les gens, lorsque ceux si m'énervait ou ne me plaisait pas. Un trait de caractère très utile dans la vie de tous les jours.
Je n'ai jamais eu une véritable vocation. Savoir depuis l'enfance ce que je voulais faire plus tard, ce n'était pas mon truc. Heureusement, pour moi j'ai toujours été une élève douée, très intelligente, j'avais cette faculté à être douée partout et j'ai toujours aimé recevoir des compliments sur mon travail. Une de ses élèves têtes à claques qui connaissent toujours les bonnes réponses diront certains, moi je répondais toujours que je n'avais pas à faire semblant d'être stupide comme les autres. En y réfléchissant bien, j'ai toujours eu un sacré caractère.
« Je t’aime une fois, je t’aime deux fois, je t’aime plus que le riz et les petits pois. »
UBIQUITOUS. @atf
En attendant de trouver ma voix, je suis allée à UCLA (Université de Californie à Los Angeles). Une très bonne université, que mon père a approuvé sans difficulté. Histoire de montrer mes talents et surtout parce que je ne savais pas vraiment quoi faire de ma vie, j'ai choisis d'étudier l'économie. C'était une branche parmi les autres, rien d'extraordinaire, dans mes cordes. Comme je le disais, j'ai toujours été douée. J'étais parmi les premières de ma promotion, faisant la fierté de mon père. J'ai toujours cherché l'approbation de mon père, même aujourd'hui... J'ai obtenu mon diplôme avec succès, major de ma promo. Ma soeur en fut folle de jalousie, il fallait bien avouer que pour elle, ce n'était pas aussi simple. De nous deux, elle a toujours été la ratée, préférant sortir, faire la fête que d'étudier ou travailler. Mon père ne lui a jamais coupé les vivres, même s'il n'a jamais approuvé son choix de vie. Elle était du genre à s'envoyer toute l'équipe de football plutôt que d'aller en cour. Tandis que moi j'étais en train de m'occuper de ma vie future. Il était évident, pour mes parents principalement, que j'aurais un bon métier et que j'accomplirais de grandes choses. Bien évidemment, il ne faut pas penser que j'étais la gentille fille à papa, qui faisait tout correctement. Non, moi aussi j'aimais sortir et faire la fête, seulement j'étais plus discrète que ma soeur. J'ai toujours été maligne, pour une blonde. J'ai une histoire intéressante à vous raconter, ma première fois. Rien de romantique, rien à propos du grand amour non plus, loin de là. En réalité, c'était avec le copain (un des rares à tenir) de ma soeur. Une sorte de vengeance pour avoir coupé les cheveux de ma Barbie lorsque nous étions petites. Seulement, maintenant les conséquences étaient un plus grave. La hache de guerre fut totalement déterrée à partir de ce moment-là et notre petite guerre faisait bien plus de blessés que lorsque nous avions dix ans.
C'est à Oxford, lors d'une conférence de comptabilité donnée par mes soins -il fallait bien voler de ses propres ailes- que j'ai fait la rencontre la plus intéressante de toute ma vie. Ça peut paraître cliché, surtout venant de moi, mais c'est la réalité. Je ne savais pas cependant, quand je l'ai rencontré que toute cette histoire en viendrait à ce qu'elle est aujourd'hui. Commençons, par le commencement.
C'est donc à Oxford, que j'ai rencontré Anton. Sympathique, intelligent et surtout très séduisant. Autant dire qu'un homme comme cela, on ne le laisse pas passer. Rapidement nous sommes sorti ensemble et encore plus rapidement nous nous sommes mariés. Je crois bien que pour la première fois de ma vie, je n'ai pas attendu d'avoir l'approbation de mon père pour faire quelque-chose. Il n'a jamais vraiment aimé Anton. Je sais très bien que mon père aurait préféré me voir marier à quelqu'un de plus important, mais même le Président, ça n'aurait pas été pour sa petite fille chérie. Donc malgré l'avis négatif de mon père, j'ai quand même épousée Anton (rendant ma soeur encore plus jalouse si possible, je crois que cette garce se le serait bien tapée). Cependant, ce n'était pas parce que j'étais mariée, que je me voyais finir comme ma mère. Non, vivre à travers son mari ce n'était pas pour moi, surtout lorsque le dit mari a le chic pour attirer toutes les filles à moins de deux kilomètres à la ronde. Si au début c'est flatteur, forcément j'étais celle qu'il avait épousée, à la longue c'est pénible et cela a fini par totalement me ronger. Être mariée d'accord, être trompée certainement pas. Alors, c'est moi qui l'ai trompé la première. À cette époque, je venais tout juste de rejoindre l'agence de mon père, après que celui-ci est beaucoup insisté. Pour lui, il était évident qu'un jour je dirigerais son entreprise et pour cela il devait me former lui-même. Je l'ai toujours soupçonné de chercher à m'éloigner le plus d'Anton. Si cela n'a pas totalement réussis, ce n'était pas non plus un échec. Voyez-vous, se faire séduire, alors que d'ordinaire ce n'était pas après moi qu'on en avait, mais plutôt à l'autre moitié, cela fait forcément plaisir. Alors, oui, je l'avoue je me suis laissé faire et pour tout avouer, cela m'a fait un bien fou. Bien évidemment, il n'était pas question de divorcer pour si peu, après tout mon mari n'était pas censé le découvrir un jour. En dehors de cette petite incartade, il ne s'est rien passé d'autres, le mariage signifiait quand même quelque-chose, même si cela était bien moins fun que ce que j'avais pas imaginé. Beaucoup, beaucoup, moins.
J'ai même dû venir m'installer à Arrowsic. Non, mais vraiment, moi dans ce trou. Ce déménagement fut vraiment difficile, mais je n'avais pas vraiment le choix. Laisser Anton s'installer ici tout seul, s'était comme dire à toutes les filles de la ville de sauter sur lui. Hors de questions. Alors, j'ai pris sur moi et suis venue vivre ici. J'ai bien cru que mon père allait faire une attaque quand je lui ai annoncé. J'aurais mieux fait de l'écouter... Je ne suis jamais vraiment faite à cette ville et la situation est devenue de pire en pire pour moi. Persuadée (d'ailleurs je le reste aujourd'hui), que mon mari ne faisait que coucher avec tout ce qu'il pouvait. Forcément, il était beau, chirurgien et ne semblait rien à trouver à redire à toutes ses greluches qui faisaient tout pour se retrouver dans son lit. J'ai donc fait comme toute bonne Californienne qui se respecte, une thérapie. Apparemment je devais apprendre à contrôler ma jalousie et à faire confiance à l'autre. Le plus simple a été encore de me tirer et de demander le divorce.
« Kiss me hard before you go, summertime sadnesse. »
UBIQUITOUS. @atf
Seulement le divorce ne c'est pas bien passé et encore je pèse mes mots. Autant dire que j'aurais presque mieux fait de rester avec. Ce n'est même pas pour moi que cela a été le plus dur, mais pour mon père qui a dû verser une somme d'argents vraiment conséquentes. Forcément, Anton avait décidé de ne pas jouer loyalement et son connard de détective privé n'a pas peiné à découvrir ma petite incartade. Apparemment tromper son mari, ça ne passe pas... On est quandmême au XXI siècle, merde alors. Et faire le coup du « je regrette, je ne savais pas ce que je faisais », ça ne prend pas. Il a donc fallu payer, pour que monsieur aille mieux sans doute. C'est vrai un gros paquets de frics ça me faut forcément. Jusqu'au bout, il aura réussi à m'énerver. Enfin il a eu son argent, mon père était débarrassé et moi je suis revenu en Californie bien accompagné. En effet dans ma valise j'avais embarquée mon coach sportif. Ce n'était en rien une question d'amour, mais plutôt une histoire purement physique, il n'y avait pas de mal à se faire du bien. Seulement, j'avais bien du mal à ne plus penser à mon -mari. Je me suis dit que cela était normal, après avoir été mariés pendant quatre ans, il est normal de pas passer tout de suite à autre chose. Il fallait laisser du temps au temps. Seulement, le temps passé et rien en changeait. Impossible de me l'enlever de la tête. J'ai donc viré le sportif, il n'était pas Anton. Et après avoir presque battu le record de ma soeur au niveau "je me tape tout ce qui bouge", il semblait évident que je n'arriverais pas à m'enlever mon ex-mari de la tête.
D'accord, c'était moi qui avais demandé le divorce. D'accord, c'était moi qui l'avais trompé, mais les fait étaient là, il était impossible de me le sortir de la tête. Au final, ce divorce n'était sans doute pas la meilleure idée de ma vie. Il m'aura fallu un an et une bonne dose d'alcool, pour l'admettre oralement : j'avais tout foiré. La suite était simple. Sans prévenir personne, j'ai décidé de revenir à Arrowsic pour retrouver Anton. Penser en permanence à quelqu'un, veut bien dire ce que cela veut dire. Malgré tous mes efforts, je n'ai pas réussi à passer un jour sans penser à lui et à ce que j'avais perdu. Seulement, j'ai un léger doute sur le fait que cela soit la même chose pour lui... Je devrais être vite fixée cependant.
be yourself.
Je suis de retour (pour vous jouer un mauvais tour ). Je ne sais pas si certains se souvienne de moi, j'ai tenté deux personnages déjà ici (deux fois le même personnage d'ailleurs, ce qui fait ma quatrième inscription ), à savoir Haley -la grande soeur de Quinn- Bref j'ai de nouveau envie d'essayer Et quoi de mieux que de tenter le superbe scénario d'Anton
Mon petit nom sur le web c'est NEMOLICIOUS -d'où le gif-, mais en vrai c'est Margaux J'ai 23 ans & si vous n'aviez pas encore comprit je suis une totale fan de Nemo & sinon le forum est toujours aussi beau
Dernière édition par Tessa S. Clifford le Lun 28 Jan - 12:32, édité 16 fois
Sujet: Re: But loving him was red • Tessa. Mer 9 Jan - 23:02
OH BORDEL CE SMILEY EST TROP COOOOOUL. hm Excellent choix de scéna, en espérant que tu sois la beunne cette fois En tout cas bonne chance pour ta chefi si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas le staff est là pour toi
Sujet: Re: But loving him was red • Tessa. Mer 9 Jan - 23:33
Priya Meyers a écrit:
bienvenue ici
WAOOO & après tu veux me détester
Sutton-Rooney Keitel a écrit:
uuuh bienvenue ici & excellent choix de scénario
pripri tu te déchaînes?
Merci beaucoup Désolée ça ne sera pas Liv au final
Priya Meyers a écrit:
ouiiiiiiii, la danse du hamster, et hop hop hop, le p'tit popotin
:ferny:
Imran Johar a écrit:
Bienvenuuuuuuuuuue ! :-)
Merci
Sutton-Rooney Keitel a écrit:
c'est ton nouveau smiley pour souhaiter la bienvenue alors? ça marche, je te suis. ce sera le smiley "bienvenue" de thub
ah la pollution c'est pas bien, j'arrête
c'est mal le flood
Matys Di Conti a écrit:
OH BORDEL CE SMILEY EST TROP COOOOOUL. hm Excellent choix de scéna, en espérant que tu sois la beunne cette fois En tout cas bonne chance pour ta chefi si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas le staff est là pour toi
Sujet: Re: But loving him was red • Tessa. Jeu 10 Jan - 16:23
D'ailleurs, c'est pas la troisième fois que t'essaies avec Jaime King ? (Je me souviens qu'il y avait quelqu'un lié à Quinn avec elle, mais me rappelle plus du nom) -> En tout cas, on espère que cette fois ci sera la bonne.
Sujet: Re: But loving him was red • Tessa. Sam 12 Jan - 0:44
tiens, tiens, c'que monsieur aussi est jaloux d'Alaric c'bon à savoir. mais, je me réfugie chez personne, je reste chez moi, pour ton plus grand bonheur