nom : Eastwood, oui comme Clint, d'ailleurs je le vois très souvent. Bon d'accord seulement à la télévision. On a beau avoir le même nom de famille, je ne l'ai jamais rencontré de ma vie. Ҩ prénom : Sparrow, prénom sorti de l'imagination de ma mère. Je ne sais pas d'où lui est venu cette idée. Peut-être était-elle amie avec un scénariste de chez Disney. Quoi qu'il en soit, j'ai déjà entendu toutes les blagues sur ce fameux pirate, d'ailleurs j'ai un petit air de Johnny Depp. Quant à mon second prénom, Matthew, c'est le prénom du père de mon père. On voit tout de suite l'étrange couple que forme mes parents. Ҩ âge : Cela ne se voit pas mais j'ai 80 ans et je vis ma vie comme Benjamin Button. Quoi ! Il n'a jamais existé ? Je ne vous crois pas. Bon, si vous insistez, j'ai seulement vingt deux ans mais cela me permet de me marier à Las Vegas tout en flambant la dote de ma femme aux jeux. Ҩ origines Je suis issu de la planète des singes, c'est du moins ce que je croyais enfant tandis que je passais mes journées à observer les singes au zoo. Je viens tout simplement d'un peu partout. Mes parents aiment bien voyager et je suis né au-dessus de l'océan atlantique. Ils sont toutefois tous les deux américains bien que j'ai toujours été persuadé qu'ils sont des extraterrestres. Ҩ statut civil : Célibataire aussi appelé coeur à prendre ou homme cherchant simplement une fille pour aller voir le prochain film à l'eau de rose. Et oui, les hommes aussi aiment ses films mais seulement s'ils sont accompagnés de jolies créatures. Ҩ occupation : Objet de plaisir sexuel. Bon d'accord, ce mensonge est peut-être un peu trop gros pour être considéré comme vrai. Par contre, ma voix fait fondre plus d'une auditrice. Je suis animateur dans une radio locale. Mais vous avez peut-être déjà vu mes vidéos sur youtube, je suis suivi par un petit nombre de personnes. J'ai même un fan qui vient de Sibérie. Je ne comprends jamais ce qu'il m'écrit mais ça doit être gentil ? Enfin je crois. Ҩ avatar : Evan Peters. Ҩ crédits : ashlynily | tumblr.

L’adolescent et le bébé ont beaucoup de choses en commun. Ils crient tous les deux pour exprimer leurs besoins. Ils ne communiquent que par monosyllabe. Ils ont besoin de beaucoup d’attention même s’ils savent se montrer discrets. Cependant, on peut toutefois noter quelques différences. La plupart des adolescents cherchent ce que le bébé reçoit automatiquement : l’amour de tous ceux qui l’entourent. Quand j’avais seize ans, je ne rêvais que d’une seule chose : devenir le mec le plus populaire de mon école et sortir avec le sosie de Brooke Davis. Bon d’accord, elle n’est qu’un personnage de fiction mais avoir une petite amie aussi canon que Sophia Bush, ça en fait rêver plus d’un. Et oui, j’étais un gamin comme un autre. Vidéo n°05 de SparMack « Dis-moi pourquoi elle sort avec cet imbécile et pas avec l'un de nous ? » Une conversation classique pour des adolescents qui l'étaient tout autant dans un monde où rien ne semblait différent de la normal. La vie à l'école était comme celle d'un château, chacun y avait sa place malheureusement, il n'y était pas très bien placé. « Parce qu'on a encore des boutons alors que lui développe déjà ses muscles d'adultes. On ne fait partie d'aucune équipe sportive renommée et non, la fanfare ne compte pas. Les filles ne sont pas fans de ses chapeaux ridicules. Tu joues peut-être très bien de la trompette mais avoue au moins que l'uniforme n'est pas terrible. A côté de lui, on ressemble à des nains de jardins et puis, on ne traine pas avec les bonnes personnes. En fait, si je t'abandonnais peut-être qu'elle sortirait avec moi... Franchement, si tu veux vraiment trouver une fille pour t'emmener au bal, je te conseillerais de viser un peu moins haut. On ne fait pas partie du même monde qu'eux et même si tu en rêves toute la nuit, jamais tu n'iras à une de leurs fêtes. » Un moulin à parole. Il était fou de constater à quel point Sparrow avait une facilité à employer les mots. Peut-être un peu trop d'ailleurs. Il était incapable de rester sérieux et se faisait plus d'un ennemi. Les gens ne supportaient pas la franchise et lui était incapable de se taire. « Tu crois que ta soeur accepterait d'y aller avec moi ? » Il manqua de s'étouffer avec le bonbon qu'il dévorait goulument. L'idée lui donnait envie de rire et de vomir en même temps. Sa soeur ! Laquelle d'ailleurs ? Ses parents avaient toujours ignoré l'importance du préservatif et faisaient des enfants si souvent qu'il se demandait à combien ils s'arrêteraient. Ils étaient déjà six et lui en était l'ainé. Une mission délicate et compliquée. On lui demandait d'aider à la maison en couchant les plus petits. Le souci, c'est qu'il inventait des histoires qui ne finissaient malheureusement jamais. Il était bon pour faire le pitre moins pour se faire obéir. Il restait toutefois un frère protecteur qui ne supportait pas que le moindre mal soit fait aux siens. « Tu parles sérieusement ? A. J'espère que cette proposition s'adresse à Fleur car si c'est pour Meli, je te fais enfermer directement pour pédophilie. B. Ma soeur ! Franchement ! Tu as vraiment cru que j'allais t'arranger un rendez-vous avec ma Fleur. J'espère ne pas la voir avec un homme avant ses trente-cinq ans. Tu es peut-être mon meilleur ami ou l'une des rares personnes capables de me supporter mais tu n'es vraiment pas le genre d'homme que je vois en compagnie de Fleur. C. L'une des règles d'or en amitié c'est de ne jamais sortir avec la soeur d'un ami. Donc si tu veux vraiment tenter, je serais obligé de te tuer. D. Je t'apprécie beaucoup mais mes soeurs, c'est zone interdite. » Oui, il avait peut-être une famille étrange qui démangeait souvent, où les enfants se faisaient plus vite que la carrière d'un chanteur cependant il aimait la vie qu'il avait. Il n'était peut-être pas le garçon le plus aimé de son école et il ne sortait pas avec la fille de ses rêves. Il ne pouvait toutefois rien y changer, il était ainsi. Son échappatoire, c'était les mots et rien ne pouvait le changer. « Ne me regarde pas comme ça, je te préviens au moins. Allez, on va faire un tour, j'ai besoin de me dégourdir les jambes. Ah et tu savais que... » Sparrow faisait partie des hommes qui savaient faire deux choses à la fois. Il était capable de parler tout en avançant. Les autres auraient préféré qu'il puisse se taire davantage mais lui n'en avait que faire.

Le déménagement qu'en pensez-vous ? Je veux dire que cela a toujours eu un côté assez stressant mais au fond est-ce que ça l'est vraiment ? Aller dans un nouveau lieu de vie, découvrir d'autres personnes et puis pouvoir s'inventer une tout autre histoire, en quoi cela serait maléfique ? Au cours de mon existence j'ai rencontré des gens pour qui déménagé semblait la pire chose au monde. C'est un peu comme si leur peur du renouveau les enfermait dans une prison qu'ils créent de toute pièce. Après, il est vrai que vivre au même endroit apporte une certaine sécurité mais tant qu'on a les siens près de soi, ne sommes-nous pas en sécurité ? Vidéo n°75 de SparMack Une nouvelle ville ne lui faisait pas peur même si ce déménagement s'accompagnait d'une nouvelle bouche à nourrir. Et oui, ses parents n'avaient rien trouvé de mieux que d'agrandir encore la famille. Secrètement, Sparrow en venait presque à espérer que ses parents apprennent l'usage du préservatif. Il lui semblait quelque peu étrange de se retrouver à presque vingt et un ans avec un nouveau frère. Il avait l'âge d'être son père. En gambadant dans les rues d'Arrowsic, il avait pourtant bien autre chose en tête. Ses pensées étaient, pour le moment, occupées par une étrange créature. Blonde, légèrement plus petite que lui, insupportable à ses heures perdues et dont il ne pouvait pas vraiment se passer. Ils étaient là, marchant dans la rue comme s'ils le faisaient depuis trente ans. « Parce que tu te vois faire ça jusqu'à la fin de ta vie ? » Sparrow afficha une mine choquée par les propos de la demoiselle. « Exactement, tu sais, même quand je serais vieux et tout ridé, j'aurais toujours une voix agréable. Alors, je continuerais à la faire entendre, à la radio, à la télévision, sur internet, partout où l'on aura besoin de moi. Et puis, tu crois vraiment qu'à cinquante ans les enfants seront aussi contents de venir dans ta classe ? Je veux dire que maintenant tu as quelques atouts qui les attirent. Ne me regarde pas comme ça ! Tu ne peux nier que si moi-même j'ai envie de venir dans ta classe, ce n'est pas pour réapprendre les tables de multiplications. Malheureusement, la beauté s'effrite et tu deviendras veille, ridée et aigrie. » D'un seul geste, la demoiselle s'empara d'un des livres de son sac et frappa sans ménagement le pauvre garçon. « Toi et tes compliments... Je comprends pourquoi je ne vois jamais aucune fille en ta compagnie. Les femmes aiment les hommes charmants. Ceux qui les font rêver et pas ceux qui les traites de femmes objets devenant indésirables avec le temps. » D'un pas rapide, il se plaça devant elle. « Hé ! Je te signale que se faire frapper ne fait aucun bien et que je pourrais aller à la police. Te voir avec des menottes serait un véritable plaisir. Ensuite, si je suis aussi peu désirable pourquoi nous sommes nous retrouvés dans le même lit ? Je sais que tu meures d'envie de retenter l'expérience car je suis l'homme de ta vie. Malheureusement, je ne voudrais pas profiter de ton attachement à mon égard pour te mettre une nouvelle fois dans mon lit. Je veux dire que c'était bien mais ... » Une nouvelle fois, la demoiselle fit atterrir le délicat livre sur sa tendre tête. « Non ! Tu te tais. Ce second coup est l'unique moyen de te faire taire et tu conviendras que c'est presque une mission impossible. Et de quels droits tu te mets à parler de cette erreur, en public et à haute voix. » Tout le long de son discours elle avait appuyé de plus en plus fort son doigt sur son torse. « Je n'ai pas envie que les parents de mes élèves connaissent cette partie de ma vie privée et encore moins qu'ils s'imaginent qu'il puisse se passer quelque chose entre nous. D'ailleurs, n'inverse pas les rôles, c'est toi qui es totalement fou de moi. » Avant même d'ouvrir la bouche, ce qui représentait un exploit pour lui, il s'empara de la demoiselle et la serra tout contre lui. Ce n'était pas une marque d'amour plutôt un moyen de l'embêter encore davantage. « Ne me tente pas de le dire à tout le monde. Et c'est toi qui mens ! Tu es dingue de moi. » Aussi vive qu'un serpent, elle lui écrasa le pied afin d'échapper de son emprise. « Plutôt mourir que d'avouer un tel mensonge ! D'ailleurs si tu oses en parler aux parents de mes élèves, je te découpe en millions de morceaux ! » Il glissa ses mains à hauteur de sa taille et se mit à la chatouiller jusqu'à ce qu'elle se débatte comme une folle. « Lâche-moi ! » « Quand tu auras avoué que tu m'adores ! » « Jamais ! » Après quelques instants, la pauvre Quinn réussit enfin à dégager son pauvre corps. « Je te déteste ! Ne viens plus jamais me voir ! » Elle lui tira la langue avant de s'éloigner de lui. « C'est parfait ! Au moins je n'aurais plus à te supporter ! » Il partit dans l'autre direction. A peine Sparrow avait-il fait quelques pas qu'il s'empara de son téléphone et passa un appel. « Oui, c'est moi... Dis, je peux passer ce soir ? J'aurais besoin de toi pour une de mes vidéos... S'il te plait.... Je promets d'être sage. » « Bon d'accord... » Il se retourne, elle fait de même et ils sourient. Entre eux c'était ainsi, un flot constant de hauts et de bas, de je t'aime, moi non plus. Ils n'étaient pas ensemble et n'avaient échangé qu'une seule nuit mais cela avait suffi à les rendre dépendant l'un de l'autre. Ce n'était pas de l'amour, pas non plus de l'amitié, c'était leur truc, spécial, unique mais ça leur convenait. Un vieux petit couple, c'est comme ça qu'on les appelait. Pour lui elle était la jolie institutrice quoi que qu'emmerdeuse. Une relation amusante, étrange, un peu folle mais qui leur convenait totalement.

Les femmes ! Je crois qu'elles ont été inventées pour nous rendre fous. Je veux dire, un jour c'est blanc, le lendemain c'est noir. On ne sait jamais à quoi s'attendre. Si on les trouve jolies, elles sont persuadées qu'on n'aime que leur physique. Si on les complimente sur leur caractère, elles insinuent qu'on ne les trouve pas jolies. Difficile de savoir sur quel pied dansé avec elles. Si quelqu'un sortirait un livre qui permettrait de comprendre parfaitement la gent féminine, je l'achèterais sans la moindre hésitation. Qui sait, cela pourrait m'être utile. Vidéo n°95 de SparMack « Et voici une chanson dédicacée à Jessica de la part de son amour de toujours : Vance. » Sparrow lança la sans même observer les boutons sur lesquels il appuyait. Ce geste était devenu presque inné. Il le répétait depuis plus d'un an. Par moment, il s'ennuyait même un petit peu. En prenant ce poste à la radio, il espérait pouvoir donner son opinion, interagir mais la plupart du temps, il se contenait de passer des chansons pour x ou y. Cela était bien différent de tout ce qu'il avait pensé mais ça lui permettait de vivre. Il aimait bien faire entendre sa voix, avoir un micro entre ses mains même s'il n'était pas aussi utile que chez lui. Sur son compte youtube, il diffusait ses idées, reprenait le fil de tout ce qu'il ne pouvait dire à la radio et puis, il s'amusait. Tout ce qui lui venait était inné et personnel. Son avis, voilà tout ce qui importait et il aimait cela. La liberté de parole était pour lui plus qu'un droit, c'était sa manière de vivre. « Et toi, tu passeras un jour une jolie chanson d'amour à la radio ? » Il se tourna vers la demoiselle qui animait l'émission après lui. Elle arrivait toujours un peu plus tôt et la plupart du temps, ils avaient de bonnes conversations. Il lâcha un petit rire tout en se disant intérieurement que ce n'était pas prêt d'arriver. La vie amoureuse ce n'était peut-être pas fait pour lui. Il était l'anti-homme de rêve. Il parlait beaucoup trop. Il rigolait de tout et les filles le trouvaient généralement fatiguant. Non, il n'avait rien du prince charmant comme pouvait le démontrer sa vie amoureuse. Vide, étrange et jamais bien longue. Il n'avait pas renoncé à trouver la bonne personne, il ne savait simplement pas quand elle passerait le pas de sa porte. « Pas pour tout de suite, je n'ai pas non plus entendu de garçons appeler pour ton délicat prénom. » Une simple amitié mais qui lui permettait de trouver le temps un peu moins long. « J'étais pourtant persuadée que ta blondie t'aurait laissé au moins une chanson. » Quinn, ce sujet avait tendance à le fâcher sans qu'il n'en soit conscient. Il avait l'impression que la demoiselle s'éloignait de plus en plus de lui et sans aucune raison apparente. Elle ne voulait plus qu'il la tienne en public et elle passait de moins en moins souvent chez lui. Il ne savait pas le pourquoi du comment mais il allait bientôt le découvrir.