Sujet: “ – a smile can fix everything, like a rainbow in the middle of the storm ” Dim 24 Fév - 21:50
Sidney Om Prakash
« Parfois la vie change subitement de couleur pour nous forcer à rester dans l'ombre. La seule chose à faire, c'est de chercher le rayon de lumière qu'on nomme si simplement espoir. Parce qu'on ne vit pas pour finir si bas, oh non. Attrape ce rayon et remonte la pente. Et un jour, il n'y aura plus d'ombres sous tes pieds. Il y aura juste la vie devant toi et un grand sourire sur ton visage. »
identity, please
nom : Prakash Ҩ prénom : Sidney, Om Ҩ âge : 24 ans Ҩ origines Australien. Ҩ statut civil : Célibataire. Ҩ occupation : Barman, gérant d'un petit cinéma indépendant. Chanteur à ses heures perdues. Ҩ avatar : Ranbir Kapoor Ҩ crédits : naadanmasakalli - tumblr.
be yourself.
I am a disco dancer ♪
Dernière édition par Sid O. Prakash le Dim 24 Fév - 23:00, édité 3 fois
Sujet: Re: “ – a smile can fix everything, like a rainbow in the middle of the storm ” Dim 24 Fév - 21:50
honesty is all i need
Orphelin, Sid n'a jamais su qui était sa vraie famille et en réalité, il s'en fichait. Où il est né, il le sait, c'est à Sidney en Australie, mais qui était sa mère et qui était son père, il n'en savait rien. Si jamais il ne lui était venu l'idée de chercher, c'était parce qu'il avait quand même une famille. Il avait des « frères », des « parents. » Ils n'avaient pas le même sang, mais quelle importance quand l'amour était là ? Sa mère adoptive était infirmière. Quand Sid est venu au monde elle était là. Elle tenait ce bébé qui avait très vite arrêté de pleurer quand la mère de l'enfant refusa de le voir. « - Je ne vais pas le garder, je ne veux même pas le voir. Fait-en ce que vous voulez. » Gamine, quelle gamine! Pas plus âgé que la fille que Nandini avait déjà et voilà que dans ses bras elle tenait ce beau bébé qui allait finir seul. Il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour adopter le bébé et le ramener dans une maison déjà trop petite pour sa propre grande famille. Elle avait une fille et quatre garçons. Son mari était chauffeur de taxi et elle une simple infirmière, les revenues étaient à peine suffisant pour tout le monde. Sa fille ainée, Meera allait bientôt finir le lycée et il fallait trouver comment payer ses études pour l'université. C'est le petit dernier de la famille, âgé de trois ans, Rohit, qui avait trouvé le prénom pour Sid. Sidney, comme la ville. Parce que la ville était sa maison, son origine. Parce que c'était lui. Du moins c'est comme ça que son père, très poète, l'avait compris. C'était une grande famille indienne, dans une petite communauté qui avait accepté un tout petit bébé avec plus d'amour que sa propre mère n'avait jamais eu pour lui.
Il l'a su, très vite, qu'il avait été adopté. Tout ça à cause d'une stupide dispute. « - Maman m'aime plus que toi. » avait clamé Rohit. « - C'est parce que je suis son VRAI fils que j'ai le droit à un chocolat de plus. » Rohit avait 10 ans et même si tout ceci n'était qu'une vague moquerie, Sid avait eu très mal. Mais il s'était vite vu rassuré par Nandini, plus aimante que jamais et qui expliqua à chacun de ses enfants à quel point Sid était de la famille et qu'il le serait toujours.
« - Looser, tu es un Looser ! » Sid releva le nez de sa BD tout en posant la petite brique de jus de fruit qu'il tenait, faisant attention de ne pas faire tomber la paille qu'il venait juste de planter. « - Et ? Tu ne veux pas changer de disque un peu ? » Kevin le regarda, presque choqué avant de lui déverser son bol de patte sur la tête. Le lycée, cette belle époque. Sid avait eu l'habitude d'être bizuté, d'être considéré comme un nul. Au début il ne comprenait pas et puis avec le temps, que pouvait-il y faire ? Il n'était pas si beau, il n'avait pas de charisme de fou, c'était un indien paumé avec le nom d'une ville - et la plupart du temps porter par des filles. Des spaghettis sur la tête, ce n'était rien comparé à cette fois en caleçon où on l'avait attaché sur le poteau du terrain de sport. Rohit, c'était l'inverse. Il était grand, fort et très beau. « C'ton petit frère ce mec ? Bah putain ! Hey fillette ! J'suis sûr que t'a été adopté ! haha ! » À ce moment-là, Sid n'avait retenu qu'une chose. C'était cette droite bien placé que Rohit avait donné à ce crétin qui se disait son « pote. » C'était beau la famille. Mais une fois Rohit hors du lycée, Sid était confronté à lui-même sans aide et protection. Il était photographe du journal du lycée, avait un groupe de musique et faisait du théâtre. Il avait craqué sur la plus jolie fille - comme la moitié du lycée et il avait constamment et toujours le sourire. Il utilisait le sarcasme comme une arme et ça lui réussissait bien. Il n'avait jamais eu peur de dire le fond de sa penser quitte à se retrouver la tête dans la cuvette des WC.
Et comme tout ado, il eut un jour le coeur brisé. Dans le genre ridicule. Il avait eu l'impression, à la fin de sa terminal, que tout était possible. Bon, il allait surement finir chauffeur de Taxi avec Pinky - l'un de ses voisins et ami, mais il voulait profiter au maximum de cette dernière année. Et quand Lucy, celle pour qui il craquait l'avait choisi comme partenaire du bal de promo, il avait été comblé. Il avait tout préparé, il avait même créé l'enthousiasme général à la maison. C'était SA soirée, avec LA fille. Quand il arriva devant chez elle, à bord de cette limousine blanche qui lui avait coûté ses économies et ce costume qui valait le prix de plusieurs BD de collection, alors qu'il tenait ce paquet avec un très beau bracelet de fleur et que ce très beau sourire marquait son visage, il aperçut ce petit groupe que le lycée connaissait si bien. La bande des élites, trois filles et trois garçons dont Lucy et son « ex-copain. » Des paquets d'oeufs dans les mais, des sourires moqueurs et idiots sur les lèvres. Et puis les oeufs s'écrasèrent sur sa tête, sur son costume. Le bracelet de fleur tomba à terre et la limousine se pris quelques projectiles. Sid resta impuissant devant leurs rires et leurs joies à l'idée de ridiculiser et d'anéantir le petit coeur de ce lycéen pas comme les autres. « - Qui voudrait aller au bal avec un Looser comme toi, sérieusement. » dit-elle écrasant un dernier oeuf sur sa tête, ce si beau sourire sur son visage. Il aurait dû pleurer comme un bébé, s'effondrer face à la tristesse qui l'envahissait, mais à la place, il attrapa Lucy par le poignet et avoua, très heureux : « - Mais toi, bien sûr, puisque tu me l'as si gentiment demandé ! » II lui fit un énorme câlin, salissant avec plaisir sa petite robe bleue et la relâcha et partie en courant avant que les trois joueurs de foot lui tombent dessus vu comment elle criait et pleurait.
Après ça, il dût nettoyer lui-même la limousine, il dût prendre plusieurs douches largement parfumé et il se jura qu'il ne ferait plus jamais confiance aux femmes.
Il avait réussi. Il n'était pas chauffeur de taxi ! Bon, pas totalement, mais il l'était à moitié temps tout en finissant ses études d'animations. Son grand rêve : Créer un jeu vidéo révolutionnaire. Il travaillait à mi-temps en tant que chauffeur et parfois dans une petite épicerie en week-end. Mais très vite, les études l'énerve, il n'a pas l'impression d'être au bon endroit et sérieusement ça le fait chié. Alors, il sèche plus qu'il ne va en cours pour finir par se réorienter d'année en année sans trouver sa voie. Animation, graphisme, design, architecture, communication... jusqu'à ce fameux jours d'été. Sid le maladroit avait trouvé la chance, ou plutôt la chance lui tomba dessus. Sid n'a jamais été chanceux, il cassait tout sur son passage, le ridicule était devenu un synonyme de son prénom et il n'était pas doué. Légèrement à l'ouest et parfois stupide, il préférait s'amuser et profiter de chaques minutes de la vie plutôt que de se caser la tête. La plupart du temps, il est ailleurs, il comprend mal. Il fait des blagues stupides et tourne tout en dérision. Mais cet été-là, tout bascula. Sid le positif venait de gagner des millions en jouant tout simplement au loto.
Il eut alors l'occasion de tout faire et de tout avoir, mais il ne fit rien. Quand il appris qu'il avait gagné, la première chose qu'il chercha à faire c'était de tout donner à sa mère. La famille Prakash était ultra nombreuse et une meilleure vie pour chacun d'eux, c'était ce qu'il voulait, mais personne ne voulait de son argent, pas si il ne gardait rien pour lui. A 21 ans, c'est quand même le pied de se dire qu'on peut tout avoir et tout faire. Mais Sid aimait sa vie. Il aimait travailler à mi-temps, étudier tout et n'importe quoi, s'amuser, ses amis.
Pourtant, tout changea et il perdit cette petite vie qu'il avait tant apprécié. On se rapprochait de lui pour son argent, on se rapprochait de sa famille pour son argent. Et puis donner une telle somme à un indien, ce n'était pas le top. Petit à petit, de drame en drame la famille Prakash décida de partir. En Inde, rejoindre le reste de la famille, dont là où ses cousins et certains de ses frères s'étaient installés. Là-bas, personne ne savait, ils pouvaient reprendre une vie normale, mais Sid ne s'en alla pas avec eux. « - Je sais comment utiliser cet argent Ma'. Je vais voyager, traverser le monde, j'ai toujours dit que je le ferais un jour et c'est peut-être le bon moment. Et un jour, je m'installerais de nouveau et de temps en temps vous débarquerais me rendre visite. Je crois qu'il est temps pour moi de grandir. » Aussitôt dit et avec la bénédiction de sa mère Sid parcourut le monde. « - Quand on peut faire quelque chose de bien, on le fait, c'est tout. » c'était sa façon de vivre. Il ne dépensait jamais son argent inutilement et le donner souvent quand il voyait que cela pouvait aider. Un tel voyage lui permit de découvrir qui il était et il découvrit que vivre n'était pas parfois pas difficile. Pauvre ou riche, un sourire pouvait parfois tout changer. Il vit de belle comme d'horrible chose.
Mais jamais il ne laissa de côté sa famille. Appel, carte postale et soirée DVD. Sid n'oublias pas ce qu'on lui avait légué. Il avait beau avoir un accent indien-australien étrange, ayant vécu dans une famille indienne il avait grandi en mangeant des plats épicés et en regardant des films indiens. Et la musique, il adorait ça. Maison - Boulot - Cinéma. Voilà comment il pouvait vivre tout simplement et c'est quand il retourna en Australie durant l'été 2012, en revoyant d'anciens amis, qu'il se décida qu'il était temps pour lui de s'installer de nouveau. De se poser.
« - Ne dites plus jamais ce mot, c'est tellement... américaniser ! Dite Film de l'industrie du cinéma indien, d'accord ? Vous pouvez abréger, genre FICI ! Ouais, ça sonne bien, vous trouvez pas ? » Sid fixa le couple qui se tenait devant lui. Voilà un moment qu'il avait ouvert ce petit cinéma à Arrowsic, dans le Maine. Sid diffusait des films par demande et parfois des films indiens. Le plus souvent des films indiens. Mais ce n'était surement pas très rentable ce qui expliquait pourquoi il travaillait aussi en tant que barman. Servir à boire et faire des cocktails, il avait appris ça dans un bar irlandais. C'était comme la cuisine. Sid était un excellent cuisinait et ce n'était pas le chef français avec qui il avait appris certaines choses qui allaient le contredire. En ce qui concerne sa petite histoire, Sid était à Montreal quand il se décida d'aller à New York. Mais perdu entre ses cartes il se retrouva à Bangor. Il se rendit compte que ce n'était pas du tout le chemin de New York et chercha à faire demi-tour quand, de nouveau paumé, il tomba à Arrowsic. Il pensait qu'en suivant de près la côte, il finirait bien par tomber à New York, mais il se perdit très vite.
Petite ville, gens sympa, pas beaucoup d'Indien voir pas du tout.... C'était le signe ! Il avait tellement galéré à aller à New York qu'il avait décidé que c'était l'endroit idéal. C'était parfait pour se poser enfin, que pouvait-il demandait de plus qu'un endroit avec de si beau paysage ? Et surtout avec des incultes du cinéma. Il fallait absolument remédier à ça et Sid trouva vite sa place.
Dernière édition par Sid O. Prakash le Dim 24 Fév - 22:57, édité 5 fois
Sujet: Re: “ – a smile can fix everything, like a rainbow in the middle of the storm ” Dim 24 Fév - 22:13
Le nouveau bébé J'croyais que t'allais faire un jeune ? Quoi que peut-être 24 ans c'est jeune pour toi anyway, je veux un lieeeeen J'adore le gif "i'm a virgin" rewelcome here my friend
DOUBLE-COMPTE : jona & louis. MESSAGES : 8067 ARRIVÉE : 07/03/2012 LOCALISATION : à l'hôpital.
Sujet: Re: “ – a smile can fix everything, like a rainbow in the middle of the storm ” Dim 24 Fév - 22:53
J'avais pas capté que tu me l'avais fait c'est juste à tomber à la renverse, je suis amoureuse vraiment merci merci merci et désolée de pas avoir vu avant c'est vrai que irl ils vont bien ensembles