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 baby, I wanna make you swim.

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Louis Moreau-Leroy
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MessageSujet: baby, I wanna make you swim.   baby, I wanna make you swim. EmptyLun 15 Avr - 22:41

« Tu vas où comme ça, beau gosse ? » Pas la peine de me retourner, je reconnais cette voix chaude et ce parfum envoutant : Teddy, ma cousine. J’ai un petit sourire mauvais. Je la vois dans le miroir, elle est en petite chemise de nuit. Apparemment, ces projets à elle sont tout autre que les miens. « Arrêtes de te pavaner comme ça devant ma salle de bain ou tu vas me forcer à rester. » Elle ne dit rien, mais je sais bien qu’elle jubile intérieurement. J’attrape le flacon de mon parfum et je m’en mets quelques gouttes. Je suis prêt. Prêt à chasser. « Serieusement Louis ! Tu vas où ? » dit-elle encore en s’approchant. Je me retourne cette fois. Je viens à elle. « À une fête étudiante et non, je ne t’emmène pas. » Je dépose un baiser sur sa joue, tout délicatement en espérant la faire frissonner. « À plus tard, cousine. »

Je repasse rapidement dans ma chambre. J’attrape mon téléphone portable. J’ai quinze appels en absence de Max. Il s’impatiente déjà parce que je suis en retard. Je ricane. Qu’il attende. Après tout, c’était lui qui tenait absolument à aller à cette fête. Selon lui, il y aura de la bonne meuf. J’en doute. De la bonne, peut-être bien, mais de la bonne avec un minimum d’intelligence, je ne crois pas. C’est une fête sur la plage en plus. J’étais pas chaud du tout, mais Max a tellement insisté qu’au final j’ai pas su dire non. Donc je me fais désirer, c’est déjà ça.

Je décide de me rendre à la soirée à pied et d’éviter le bus. Je n’aime pas les transports publics ; trop populaire ! Et puis, Arrowsic est une petite ville, rien n’est jamais très loin. J’y suis donc très rapidement. À peine dix minutes de marche plus tard, j’entends du bruit au loin. Des cris, des rires et des bouteilles d’alcool qui s’entrechoquent. Oh, ça me gave déjà. Je sens que je ne trouverai pas ma place, que je me barrerai vite fait, bien fait. À peine je débarque au milieu de la populasse, Max me saute dessus. « MEEEEEEEEEC. T’ma manqu..é ! » Max est complètement bourré, génial. Je lui tape dans l’dos et le voilà déjà reparti encadré par deux blondasses complètement stupides.

Je me dirige vers le « bar » de la fête. « Trois shots de vodka, s’il vous plait. » Le type me dévisage. Surement parce que je le vouvoie. Habitude de mec distingué, pardon. Ironie. Le mec revient directement avec les trois petits verres. Je me les enfile les uns après les autres. Si je veux survivre à cette soirée, il faut que j’aie un minimum d’alcool dans le sang. J’arrive à m’intéresser aux pouffiasses seulement lorsque je suis bourré. Je m’apprête à m’éloigner du « bar » lorsque je sens quelqu’un qui me tapote dans le dos. Je me retourne. Joe. Oh, non. « Quelle surpr... Enfin non, on sait tous les deux que ce genre de fête stupide, c’est tout à fait ton genre, chérie. » dis-je non sans une once de méchanceté dans le ton.

Joe, c’est la fille trop bonne, intelligente et intriguante, mais que je ne peux pas voir en peinture. C’est le genre de fille qui se barre à l’autre bout du monde simplement avec un sac à dos, c’est le genre de fille qui travaille dans un garage. Fille m’avez vous dit ? Elle pourrait presque m’intéresser, si elle était un peu plus distinguée. Enfin je dis ça surtout parce qu’elle m’a remballé la dernière fois et que j’aime pas beaucoup me prendre des rateaux. Elle se l’est joué à la oeil pour oeil, dent pour dent. C’est vrai que c’est moi qui ai ouvert les hostilités en l’envoyant pêtre une première fois, mais passons elle aurait du céder lorsque je suis revenu vers elle. « T’as trouvé un beau poisson qui te plait ce soir ? » dis-je sans cacher mon ironie remplie de sous entendu.
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Joe A. Schiele
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MessageSujet: Re: baby, I wanna make you swim.   baby, I wanna make you swim. EmptyJeu 18 Avr - 17:21

« Along came a spider
He was creepy like Dracula
He spoke loke he was a friend
So I came with adrenaline !

Hold It

Welcome To The Seen Of The Crash !

Welcome To The Seen Of The Crash !

Take me to the . . . »


    - HOSPITAL !



    Charlie venait de se prendre les pattes dans les câbles de la chaine hifi, qui jusque là couvrait ma si "jolie" voix. Dieu merci, le ridicule ne tue pas. Non en fait, Dieu merci, je vivais seule. Si j'en avais un, j'aurais eu pitié de mon colocataire qui aurait assisté à cette scène : moi, à quatre pattes sur le comptoir, un tournevis en main, chantant comme la pire des casseroles. Cette interruption me fit lever la tête vers l'horloge de la cuisine : 19 heures et quelques. Ca va, j'étais large. J'avais le temps de trainer sous la douche en poussant encore mes cordes vocales dans les extrêmes.

    20h30. Tirant que la dernière latte de sa roulée spéciale verte, Joe recrachait la fumée contre le miroir devant lequel elle terminait de se maquiller. Rien de bien distingué, comme d'habitude. Les yeux en noir, du mascara et c'était fini. Une soirée étudiante au bord de la plage n'avait rien à voir avec un vernissage dans une grande galerie d'art. Un jean. Un bustier blanc. Des bottines amples. Ca suffisait.
    Spoiler:

    J'ai à peine eu le temps d'attraper mes clés que Charlie me faisait déjà les yeux de la victime abandonnée chez elle toute la nuit et plus encore. Et ca marchait toujours, je lui enfilai son collier autour du cou avant de filer vers la plage. Le soleil se baignait maintenant dans l'Atlantique, et ses derniers rayons tièdes me réchauffait la peau. La musique s'amplifiait à chaque mètre que je faisais en plus. Charlie marchant sans laisse à mes pieds, c'était un chien très docile. Et généralement c'est lui qui attirait plus l'attention que moi. Il aimait faire sa star, et déjà rien qu'en croisant un groupe de minettes son charme faisait effet. Si mes tympans n'étaient pas habitués ils auraient déjà craqué sous les petits cris qu'elles poussaient en secouant les poils de mon chien. Allez j'allais le laisser un peu avoir de l'affection, moi je suis venue pour boire et pour . . Ah oui, voir du monde. De ce monde ? Des gars déjà mauvais sous l'alcool à se chercher des poux, ou à moitié torchés à se rouler dans le gravier sableux, ou à des nanas qui se brulaient les fesses à trop se trémousser devant le feu de camp qu'ils avaient allumé ? Oula, je crois que j'étais -pas encore- de ce monde. Le pass pour y entrer s'appeler si joliment "alcool", mais il fallait parfois une carte de séjour nommée " drogue". Et le joint que je venais de me fumer n'avait visiblement pas le même effet sur moi que sur mes nouveaux voisins. Bande de petits joueurs.

    Au bout d'un moment ça devenait presque divertissant de les voir s'agiter un peu partout comme ça. Terminant mon verre en main, il me fallait le remplir à nouveau pour maintenir le petit gaz qui me faisait lentement entrer dans cette soirée. Non, c'était trop lent ! Je tirais une bouteille de vodka de derrière le pseudo bar, peut importe le goût. Au moment de l'ouvrir, mon attention fut rapidement tournée vers un tout autre divertissement. Une belle gueule qui me résistait à un peu trop à mon goût. Louis. Un petit air british, un regard hautain, et un caractère de merde. Ca me plaisait, vraiment. «Hé toi»

    Il ne perdit pas de temps pour me remettre à la place qui pensait être la mienne, ça me faisait gentiment sourire. Ce genre de taquineries pouvaient en énerver plus d'une, moi c'était de l'huile sur le feu, ça ne faisait que plus me plaire encore. Mais je ne comptais pas répondre à sa première pic, je remettais en place la bretelle de mon bustier qui se rebellait contre mon épaule. Habillée comme ça, je suis sûre qu'il me trouvera encore trop négligée pour une fille. Pour une "fille". Oui, j'ai appris que visiblement Monsieur avait son opinion sur la chose. Je travaillais dans un garage pour avoir un peu d'argent de côté histoire de pas mourir de faim quoi. Ce qui me vaut la chance d'avoir l'air d'une bonhomme à ses yeux. Ah non pas cette fois. Cette fameuse fois où j'avais pris un malsain plaisir à sortir la jolie robe et les talons. Ca avait attiré son regard, et quand j'ai compris que je pouvais l'avoir, je lui avais foutu un bon gros panneau "stop" dans la face.

    Ce soir, une bouteille en main. La plage. La musique. Louis. Je voulais m'amuser !

    - Ouais, j'crois que j'en ai trouvé un, mais il ne baigne pas encore assez dans l'alcool . . .

    Terminant ma phrase, je venais lui tendre la bouteille ouverte que j'avais piquée. Je m'attendais déjà à la réflexion sur le fait que ça n'était pas assez distingué pour lui de boire ainsi au goulot. J'aimais faire exprès d'agir dans l'inverse de ses opinions.

    - Et toi ? On t'a menacé de mort pour que tu viennes ici ? Ou t'as enfin décidé de te noyer dans l'océan ?

    Haussant légèrement un sourcil, je n'ai pas pu m'empêcher de rire en tournant les yeux vers la petite foule qui dansait autour du feu. Heureusement qu'ils nous ont laissé de l'alcool, sinon je ne pourrais pas y noyer mon poisson !



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MessageSujet: Re: baby, I wanna make you swim.   baby, I wanna make you swim. EmptyDim 21 Avr - 19:27

La présence de Joe rend la soirée à la fois beaucoup plus amusante, mais également un tentinet agaçante. Cette fille, c’est une vraie provocatrice. Elle sait comment y faire. Et je n’aime pas beaucoup ça. C’est la seule qui parvient à me mener en bateau et à me faire perdre patience (sans compter Madeleine, évidemment). Joe, Louis, à une fête, avec de l’alcool, ça n’annonce rien de bon. Je suis déjà lassé et fatigué du petit jeu auquel nous allons joué. Je suis fatigué car je sais que cela ne mènera probablement à rien.

Je la remets en place, mais rien n’y fait, la demoiselle ne cille pas. À croire que mes mots ne l’atteignent pas le moins du monde. Ça ne m’étonne même pas au final. Elle ne dit rien, elle se contente de sourire. Je pose alors une question, je lui demande si elle s’est trouvé un beau poisson avec lequel elle aurait envie de barboter en fin de soirée. « Ouais, j’crois que j’en ai trouvé un, mais il ne bagne pas encore assez dans l’alcool... » Elle me tend sa bouteille. Le message est clair. Elle veut faire de moi son dessert, le clou du spectacle. D’ordinaire, c’est moi qui est aussi cash. Le fait qu’elle le fasse, elle, me dérange. J’attrape la bouteille et j’avale plusieurs grosses gorgées d’alcool. « C’est triste que tu aies besoin de me faire boire pour m’avoir. Qui te dit que j’ai l’alcool facile ? » Je suis un peu déçu par sa manière de faire, je dois dire. Quoi que je ne suis pas non plus spécialement surpris.

« Et toi ? On t’a menacé de mort pour que tu viennes ici ? Ou t’as enfin décidé de te noyer dans l’océan ? » J’aurais presque pu dire ça. C’est le genre de réplique qui m’appartienne, qui font ma personnalité. C’est à cause de ce genre de phrases que beaucoup de gens me détestent, me dévisagent. Ça m’énerve qu’il puisse y avoir quelqu’un sur terre qui soit capable de les dire à voix haute, en se fichant tout autant que moi des conséquences et de ce qu’on pourrait en penser. J’essaye de me rassurer en me disant qu’elle se permet de dire ça uniquement parce qu’elle sait que c’est moi, parce que je suis son interlocuteur. Jamais elle ne pourrait parler ainsi à quelqu’un d’autre, j’en suis sûr. Du moins j’essaye de m’en persuader. « Presque. » Je repense à mon pote qui m’a traîné ici et lâchement abandonné. Je savais que c’était une mauvaise idée de venir. Je le savais depuis le début. Je reprends la bouteille d’alcool entre les mains et j’avale encore deux ou trois grosses gorgées. L’alcool me réchauffe. L’alcool coule dans ma gorge et s’implante dans mon foie. L’énergie me reprend et la tête me tourne tout doucement.

« T’as de la chance d’être bonne ce soir, sinon je ne te laisserai même pas la chance de me brancher. » dis-je en la regardant à peine, pour montrer une certaine désinvolture. Elle se doute surement que tout chez moi est calculé, que rien de ce que je dis n’est dû au hasard. Je n’hésite jamais à être cru, par provocation, pour montrer qui est le patron, pour montrer que je suis celui qui domine et qui gagnera le jeu, à la fin.
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Joe A. Schiele
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MessageSujet: Re: baby, I wanna make you swim.   baby, I wanna make you swim. EmptyMar 23 Avr - 15:12

    « C’est triste que tu aies besoin de me faire boire pour m’avoir. Qui te dit que j’ai l’alcool facile ? »
    J'avais une incroyable envie de lui répondre à ce moment. Mais avec lui j'avais bien appris une chose : il ne me laissera jamais avoir le dernier moi. Aussi, si maintenant je lui avais répliqué que " Qui te dit que je te fais boire pour abuser de toi ?", j'étais sûre de me reprendre un " qui te dit" au visage, et là vous pouvez être sûrs que la soirée allait être longue. Ce soir, j'avais estimé que le score avait abouti à assez de suspense pour marquer un autre point de ma part. Parce que dans l'ordre des choses c'était à mon tour de me faire prendre un vent, sauf que j'en avais pas vraiment envie. Je gagnerai ce round. L'alcool n'était pas mon arme, parce que moi même je n'arrivais pas à la contrôler. La boisson m'échauffait déjà, et me monta à la tête en ralentissant rapidement mes réactions. Et tout aussi invraisemblable que ça peut être, on adore ça. Ce "gaz" qui envahit notre cerveau. On se sent prêt à tout, libérés des chaînes du ridicule et de la moral. J'étais déjà de nature à agir sans trop réfléchir, à assouvir mes désirs pour ne pas rester frustrée. Le vent frais du soir fit dresser les poils sur mes fins bras, je les frottai alors doucement pour me réchauffer. Envoyant un autre petit sourire silencieux à mon interlocuteur.

    Louis. Je ne le connaissais pas, concrètement tout ce que je savais sur lui, c'était son sale caractère et son adresse. On avait déjà pris le temps de parler ensemble, mais en résumé ça tournait autour du fait que je n'étais pas une femme à ses yeux, et qu'il était un sale gosse prétentieux aux miens. Chien et chat. C'était exactement ce qui nous qualifiait. Je me demande bien quand est-ce qu'il me fachera vraiment, quand est-ce que ses mots seront allés trop loin. Pour l'instant, c'était un jeu. Un jeu qui me plaisait.

    Ma tête tournait un peu, rien de méchant. Faut dire que des alcools j'en ai goûté. Les plus forts sont sûrement les plus rares. La vodka, c'était du petit lait comparé aux alcools de serpents dans les tribus australiennes. J'en garde un mauvais souvenir, surtout le moment où j'ai du vomir tout l'intérieur de mon estomac.
    Passons les détails. La vodka c'était bon, mais trop petit joueur quand on s'en sert dans un verre. Tout de suite, ça montait les niveau quand en une gorgée tu arrives à vider au quart la bouteille.

    « T’as de la chance d’être bonne ce soir, sinon je ne te laisserai même pas la chance de me brancher. »
    Je ne sais pas pourquoi, sa réplique m'intriguait. Le brancher ? J'avais la curieuse impression qu'il me donnait le feu vert pour faire sonner le 3eme round. Sa phrase aurait pu être " Bon je te donne un peu de mon temps pour me divertir" Elle aurait eu le même impact sur moi. J'étais partie pour lui balancer mes mots, mes lèvres entrouvertes, face à lui. Mais un vent frais et humide me frappa le dos. En tournant les yeux dans cette direction : la mer. Encore calme et brillante sous les derniers rayons du soleil.

    Les envies ne se contrôlent pas. Une envie de chocolat. Une envie de ne rien faire. Une envie de faire la fête. Une envie de baiser. Une envie c'est un peu le grain de folie qui anime une vie. Pas besoin de raison particulière pour l'assouvir. Mes envies à moi, n'étaient pas réellement communes. A ce moment, j'avais envie de me plonger dans l'eau sous le coucher de soleil.

    « Tu veux rester t'ennuyer avec ces gamins qui manquent de se brûler sur un feu de camp, à moitié ivres morts après un verre de champomy, ou tu veux me suivre ? »

    Lui reprenant la bouteille des mains pour la terminer d'une dernière gorgée, je la laissais tomber dans le sable pour s'y enfoncer partiellement.

    « Si tu veux je peux même te laisser me mettre un râteau encore cette fois. »

    Direction le bord de l'eau. La mer sortaient ses fluides mains baladeuses pour venir caresser le sable de la plage, et mes pieds nus depuis que j'avais abandonné mes bottines sur les 50 mètres qui me séparaient du feu de camps et de la soirée.
    Ma déesse intérieure avait une folle envie de se retourner pour vérifier la présence proche de Louis. Ma conscience la frappait pour lui retirer toutes les obscènes pensées que cette déesse essayait de me refiler. C'est vrai qu'avec ma dernière réplique, je voulais lui faire clairement comprendre que j'allais flirter si j'en avais l'occasion, c'est à dire qu'il se pointe.

    Une boule de poils me sortir de mes pensées. Elle venait de foncer tête la première dans la petite vague qui s'accrochait au sable. Charly. Il était revenu, et avait aussi envie de se jeter dans l'eau ce soir. Le voir ainsi s'agitait dans les petites vagues de l'eau m'arracha un petit rire. Charly c'était le meilleur compagnon au monde.

    « Idiot ! Tu vas attraper froid comme ça ! Sors !» Il sentait que je riais dans ma voix, alors pas question pour lui d'obéir, monsieur courait sur la plage comme un jeune chiot.
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MessageSujet: Re: baby, I wanna make you swim.   baby, I wanna make you swim. EmptyJeu 2 Mai - 20:50

Malgré l’assurance que je tente de me donner, l’alcool m’embrume rapidement l’esprit. L’équilibre commence à me manquer et je perds doucement, le contrôle. Je déteste ça ; ne pas avoir le contrôle. Je déteste ça ; ne pas réussir à être complètement maître de mon corps et de mes actes. Je sais que je vais faire des conneries, je sais que la bêtise est déjà entamée. Avec un peu de chance, si je m’alcoolise assez, je ne me souviendrai plus. J’attrape à nouveau la bouteille de vodka après avoir lancé une énième réplique cinglante à la blonde. J’avale plusieurs gorgées d’un coup. Un peu trop. Je manque de tomber de mon siège. J’en ai presque la nausée. Je reste assis, pour ne pas montrer à quel point je commence à sombrer dans les abîmes. « Tu veux rester t'ennuyer avec ces gamins qui manquent de se brûler sur un feu de camp, à moitié ivres morts après un verre de champomy, ou tu veux me suivre ? » Elle m’arrache la bouteille des mains. Elle la termine. Elle doit probablement être aussi bourré que moi. Mon cerveau est ralenti. Tout en moi fonctionne au ralenti. Je n’ai même pas le temps de comprendre ce qu’elle m’a dit, ce qu’elle a fait, qu’elle est déjà partie en courant vers l’océan.

« Si tu veux je peux même te laisser me mettre un râteau encore cette fois. » Sa dernière phrase résonne en boucle dans mon esprit. Elle me veut. Elle me veut ce soir et fera tout ce qu’elle peut pour. Elle court après son chien, elle rit et là, je remarque à quel point elle est belle, à quel point elle est gracieuse et féminine. Elle est terriblement séduisante au final. Quelque part, cette dernière réplique devrait m’agacer. Je devrais me barrer et voguer vers l’inconnu, la laisser pleine d’espoir. C’était une invitation, une invitation claire. Un défi, même. Et je ne devrais pas avoir envie de l’écouter. Je ne devrais pas avoir envie de la suivre, de la suivre comme un petit toutou en chaleur. Et pourtant, j’en ai envie. Je m’écroule presque de ma chaise, tant je réponds rapidement à ce spasme, ce désir soudain qui me prend aux tripes. Joe ne tient pas très droit sur ses deux pieds, je ris. Je ris tout seul en m’approchant. Je veux la prendre par surprise. Elle ne me voit pas. Elle ne se retourne pas. Un moment, j’hésite à continuer, j’hésite à me retourner avant de faire quelque chose que je pourrais regretter. Mais mon aptitude à résister à la tentation est trop entravée. Et puis, elle est si grande cette tentation. Je bondis sur la sulfureuse blonde et nous attérissons lourdement dans l’eau.

L’océan froid me fait l’effet d’une claque. Je retrouve partiellement mes esprits et je constate que je me suis lâchement jeté dans la gueule du loup. Elle est trempée, moi aussi. Son bustier blanc vire à la transparence après l’arrivée surprise de H2O. J’aperçois alors ses tétons se dessiner sous le bout de tissu. Je reste là, assis dans l’eau, trempé, les yeux rivés sur sa poitrine que je rêve de découvrir sans obstacle. Et pourtant, c’est Joe, cette fille que je me suis interdis de toucher. Je me dois de résister. Je ne peux pas lui offrir la victoire aussi facilement. Je ne peux pas la laisser gagner. Je l’ai suivie, c’est ce qu’elle voulait. J’ai agi bêtement et je le regrette déjà. Je ne sais comment expliquer ce coup de folie. Je ne sais comment me sortir de ce pétrin. J’ai envie de lui sauter dessus, c’est bien clair, mais je me dis que je ne peux céder à la facilité. Je vaux mieux que ça. « Et merde. Y avait que toi qui était sensée être mouillée. » dis-je en déviant mon regard de sa poitrine qui fait monter en moi la température bien trop rapidement. Je ne peux pas m’autoriser cette faiblesse, non, je ne peux pas.
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MessageSujet: Re: baby, I wanna make you swim.   baby, I wanna make you swim. EmptyLun 27 Mai - 11:10

    En parlant de froid, c'était plutôt moi qui aurais dû faire attention. Bien que l'alcool me donnait l'impression d'avoir le soleil en moi et d'avoir terriblement chaud, je pouvais constater que mon corps luttait courageusement contre l'air frais de la mer. Ma peau me le faisait alors remarquer par une chair de poule qui m'obligea à frotter mes mains contre mes bras. Plus je me concentrais dessus, plus je sentais mes poils tiraient sur ma peau, comme des milliers de fines aiguilles qui titillaient ma peau pour me torturer. L'alcool m'empêchait de me concentrer sur autre chose, pourtant j'essayais de suivre Charly du regard, pour dire de penser à autre chose. Mes mains frottaient vivement ma peau blessée par le vent glacial.

    Les petites vagues qui se jetaient sur la plage, créèrent un courant d'air qui se jetait contre moi, qu'est-ce que je foutais là moi ?

    J'en oubliais presque Louis. Tiens. Au moment où son nom me revint à l'esprit, mes bras se tapissèrent d'une pellicule chaleureuse. En fermant les yeux, je sculptais son visage dans ma tête, et petit à petit, j'en oubliais le froid.

    Enfin, c'était sans compter l'intervention divine qui me propulsa à l'eau. Je n'avais rien vu venir, et me voici à moitié immergée dans l'eau salée. Les genoux dans le sable mouillé, les cheveux trempés me collant au visage, et le vent qui frappe contre mes vêtements humides. L'intervention divine s'appelait Louis. Et à mon regard, il devait sûrement comprendre l'énervement que je ressentais pour son geste. Enervement qui se dissipa au moment où je comprenais qu'il était : ivre ! Sa tête vacilla légèrement, comme s'il venait de recevoir la gifle du siècle, et en suivant son regard, je ne pus sourire face à l'objet de cette fixette : mes seins. Je pensais que ce bustier blanc allait au moins être assez épais pour tenir face à l'eau, mais visiblement non.

    D'habitude j'étais plutôt pudique, pas extrêmement, mais au moins un minimum quoi. L'alcool m'aidait à repousser un peu ce détail. Pour me concentrer sur le plus important : il me reluquait.

    Bon sang ! Enfin ! Il me voit comme une nana, une nana qui peut lui faire de l'effet. Je ne veux pas le repousser cette fois, j'en avais presque marre de tourner en rond. Il était là, devant moi, le regard déviant maintenant à chercher une excuse à son geste. « Et merde. Y avait que toi qui était sensée être mouillée. »

    Un petit rire m'échappa, je l'avais pris la main dans le sac. Et c'en était adorable.

    Comme lui, je n'arrivais pas à calculer mes gestes, malgré la douche froide qu'on venait de se prendre, l'alcool et l'envie qui veillait depuis trop longtemps en moi, m'obligèrent à agir rapidement. Il était paumé, comme un enfant qui vient d'être pris sur le fait, les gouttelettes qui coulaient sur sa mâchoire, sur sa gorge, . . . Je ne pouvais plus me calmer.
    Mes mains se posèrent alors doucement sur les jambes encore dans l'eau de Louis, je prenais appuie pour rapprocher doucement mon visage sur sien, mes yeux ne pouvaient se détacher de ses lèvres, juste en connaître le goût. Je l'avais pris en flagrant délit de voyeurisme, la moindre des choses c'est qu'il se laisse punir. Aussi près, je pouvais sentir son souffle contre mes lèvres. C'est à ce moment que je réussis à relever mon regard clair dans le sien.

    - Juste un . . . Et on sera quitte. . .



    CHARLY'S ATTACK !

    Pas le temps de comprendre, mon chien était revenu à la charge pour se jeter sur le pauvre Louis, et lui affliger son attaque spéciale léchouille, sur touuuut le visage ! Finalement ce n'était pas moi qui aies pu profiter de ce baiser. La scène était tellement comique qu'elle m'arracha un puissant fou rire, je me tenais le ventre qui se tordait.

    - Le couple de l'année ici ! Vous allez tellement bien ensemble !

    Moqueuse ! Autant que la mer qui venait se jeter elle aussi sur le visage de Louis, Charly gigotait tout content à côté, je lui tapottais la tête pour le féliciter. Je profitais encore du silence de la victime pour rire un peu, je me doutais que sa colère allait mettre fin à cette soirée.
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MessageSujet: Re: baby, I wanna make you swim.   baby, I wanna make you swim. EmptyVen 31 Mai - 17:59

Trempé, blasé, alcoolisé. Le bruit des vagues qui s'éclaffent contre le sable fait écho dans ma tête. Et tel des vis qui me lacèrent le cerveau, ce bruit devient insoutenable. Ce petit moment de flottement, ce moment de désir inavoué m'échappe et je retrouve un tantinet de lucidité. Je lance une petite remarque, pas assez cinglante à mon goût, mais légèrement froide quand même. Cependant, je ne peux nier m'être fait griller à la matter de la sorte. Joe a compris. Et rien que pour ça, elle a marqué un bon nombre de point. Et elle le sait. Elle en profite. Elle s'approche. Elle s'appuie sur moi. Elle m'empêche de bouger. Je suis son prisonnier. Je dois l'avouer, elle est terriblement excitante. Je sens à nouveau la chaleur monter en moi. Je me laisse faire. Je n'oppose aucune résistance. Ses yeux sont rivés sur mes lèvres. Je peux lire dans son regard qu'elle rêve de m'arracher un baiser. J'en suis satisfait, mais je ne peux sourire car je me rends compte que j'en ai envie moi aussi. J'ai envie de ça et de bien plus encore. Je veux lui faire l'amour ici, maintenant. Peu importe qu'elle soit d'accord ou non. Mais je ne dois pas céder. Je ne dois pas faire un seul pas. Je devrais plutôt la repousser, l'empêcher de s'approcher plus, mais je n'en fais rien. « Juste un... Et on sera quitte... »

Je sens son souffle sur mes lèvres. Je rêve qu'elle brise le minuscule espace qui nous sépare, mais elle marque un pause. Elle s'en délecte de toute évidence. J'aimerais lui dire non, j'aimerais lui dire qu'il n'y aura pas de baiser, qu'il n'y aura rien entre nous, rien du tout. Mais... Je n'en ai pas le temps. Son imbécile de boule de poil me saute dessus et sans crier gare me couvre de sa salive puante. Ça me répugne. Après un court moment de surprise, je le pousse avec force. « Le couple de l'année ici ! Vous allez tellement bien ensemble ! » Joe est morte de rire et moi je suis fou de rage. Elle caresse son chien, visiblement satisfaite d'elle même. Je m'apprête à me lever, mais je me prends une vague en plein visage. Je tombe un peu. Je ne ris plus du tout. L'alcool me retourne l'estomac et mes maux de tête me font souffrir. Je suis trempé. Je bouillonne intérieurement. La simple présence de Joe, le coup du chien et le fait que j'ai presque failli l'embrasser me font entrer dans une colère folle. Une rage sexuelle qui fait monter en flèche mon niveau de testostérone. Je repère un petit bout de bois dans le sable et il me suffit d'une seconde pour élaborer mon plan de vengeance.

Je décide d'agir sous l'adrénaline de mes pulsions. Sans réfléchir pour une fois. La vodka m'en empêche de toute façon. Je me lève avec difficulté et je m'adresse à l'affreuse boule de poil de Joe. « Et toi ! L'imbécile ! Vas jouer avec le bout de bois pendant que je baise ta salope maîtresse. » J'en ai rien à foutre d'être un salaud, d'être vulgaire. Je suis tellement énervé que je ne pense qu'à avoir ce que je veux, sans prendre de gant. Je balance le bout de bois et le chien court après comme un bien heureux pensant surement que je veux jouer avec lui et que je suis son nouveau meilleur ami. Sans crier gare, je me jette sur Joe qui affiche une expression de pure répugnance. Elle tombe, je tombe, sur elle. Par mon poid, je l'empêche de bouger. Je saisis ses poignets et j'en fais ma prisonnière. « Fini de jouer chérie, on fait les choses à ma façon maintenant. »
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MessageSujet: Re: baby, I wanna make you swim.   baby, I wanna make you swim. EmptyLun 3 Juin - 14:09

    J'avais du mal à comprendre dans quel état était Louis. Qu'allait-il me répliquer cette fois ?

    Ce qui était sûr, c'était mon état : mes cheveux décolorés me collaient au visage, d'une main dans ceux-ci je les remettais en arrière. L'autre main occupée à cacher encore mon buste transparent, la tournure des événements m'avait rendu pudique et refroidie. Comme après la tempête, il était temps de lever le camp. La soirée au bord de la plage semblait s'être finie, le feu éteint dégagé encore une lourde fumée grisâtre. Rendant alors à la lune le rôle d'illuminer les derniers baigneurs de cette nuit. Cette atmosphère je la connaissais bien. La moindre couleur existante prenait un aspect blanchâtre, tout semblait fantomatique. Le sable semblait doux sous mes doigts quand j'essayais de me redresser, la fumée ne me brûlait pas les narines, mais elle nous enveloppait lourdement comme un épais manteau vaporeux. La nuit avait chassé le soleil et la musique de la fête avait abandonné la plage pour laisser la nature grognait à travers les vagues.

    Enfin de nouveau sur mes pieds, le cerveau remis en place par le frais de l'eau, je pouvais constater que nous nous étions bien éloignés de l'entrée de la plage, je pouvais à peine distinguer les lueurs de la ville. Ah et puis cette barre à la tête ! J'avais l'impression d'avoir le coeur à la place du cerveau, comme s'il battait dans ma tête, me faisant regretter les dernières gorgées d'alcool. Que le corps était cruel quand il se vengeait. J'étais barbouillée et plutôt épuisée.

    « Et toi ! L'imbécile ! Vas jouer avec le bout de bois pendant que je baise ta salope maîtresse. »
    Je crois qu'à ce moment, j'avais eu besoin d'une pause pour être sûre de ce que je venais d'entendre. Mes yeux s'ouvrirent en fixant le sable à mes pieds, chaque mot faisait battre ma tête. C'était quoi cette réplique ? Une mauvaise blague ?
    Louis venait d'envoyer mon chien loin de cette scène de crime, je voyais Charly courir loin, hors de ma vue. Le temps que je comprenne qu'il était trop loin pour intervenir je me retrouvai à nouveau au sol, sur le sable humide. Prisonnière sous Louis.

    « Fini de jouer chérie, on fait les choses à ma façon maintenant. »
    J'avoue avoir imaginé cette scène un bon nombre de fois. Louis était un fantasme que beaucoup de nanas auraient voulu voir se dresser sur elles. Seulement à ce moment, si mon coeur s'accélérait, ce n'était pas l'excitation qui m'animait. J'avais enfin réussi à le faire craquer, et pourtant cette victoire ne sonnait pas glorieusement dans ma tête. Je n'avais pas vu les choses ainsi. Je n'arrivais plus à bouger le moindre de mes membres. C'était certain que je le voulais, mon corps se cambrait contre le sien pour l'épouser, alors que ma conscience cognait dans ma tête pour me faire revenir à la réalité.

    - C'est plus drôle maintenant Louis . . . Lâche moi

    D'abord j'avais tenté la méthode diplomate, quelques supplications. Ma voix tremblait doucement, le froid et la méfiance crispaient tout mon corps. Je tirais sur mes poignets pour les dégager alors que mes jambes cherchaient un appui pour se redresser. C'était la première fois que je pouvais le sentir si près, ce moment ne manquait pas de me faire légèrement rougir. S'il jouait, ça me donnait envie. S'il était sérieux, ça me donnait aussi envie. S'il allait trop loin ça me faisait peur.

    - Attends Louis . . .
    J'avais décidé d'arrêter de gesticuler sous lui, mes yeux remontèrent dans les siens. Ma conscience m'armait d'une méfiance hors norme alors que ma déesse intérieure était terriblement attirée par la curiosité de la "façon" dont parlait le beau brun
    - . . . Tu crois que je ne serais pas consentante ?
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MessageSujet: Re: baby, I wanna make you swim.   baby, I wanna make you swim. EmptyMar 4 Juin - 22:40

Je me délecte de la situation. Je suis sur Joe, l'empêchant d'esquisser le moindre mouvement. Elle est prisonnière, elle est MA prisonière et c'est terriblement excitant. Je ne peux détacher mon regard de son visage soudainement inquiété. Elle ne semble pas comprendre où je veux en venir. Elle semble mi-effrayée, mi-excitée, mais je dois dire qu'en cet instant précis c'est plutôt le premier qui m'intéresse. Je veux jouer avec sa peur. Je veux lui faire regretter d'avoir jouer avec moi, de s'être rit de moi. Je veux qu'elle comprenne que c'est moi qui prend les décisions et qu'elle devrait me craindre plutôt que de se jeter bêtement dans mes bras. On me mérite. On me gagne. Joe n'a cessé de jouer de ses atouts de femme et de me provoquer pour me séduire. Or, c'est moi le provocateur. C'est moi qui établit des plans démoniaques pour arriver à mes fins. Joe, c'est vrai, je la désire. Mais pas comme ça, non, ça ne se passera pas comme ça.

« C'est plus drôle maintenant, Louis... Lâches moi. » Je peux lire la peur dans ses yeux. Elle a compris que je ne joue pas. Elle a compris qu'il ne lui sert à rien de se débattre. Je suis plus fort. J'ai un petit sourire en coin, un sourire satisfait, mais relativement mauvais. Sa voix tremble et je me sens d'autant plus puissant. L'atmosphère très malsaine qui s'installe m'excite, me réchauffe rapidement. Je n'en ferais qu'une bouchée de cette petite blonde provocatrice. « Attends Louis... » dit-elle d'une petite voix. Elle fixe ses yeux dans les miens. J'ai du mal à lire ce regard, à le comprendre et à le déchiffrer. Je ne sais pas s'il me supplie, s'il me crie qu'il a envie. Je ne sais pas. «... Tu crois que je ne serais pas consentante ? » Je ris. Je ris très fort. Pas de la manière dont on rit lorsque quelque chose est drôle, non. Je ris de pitié, je ris de pitié parce que ce que vient de dire Joe est absolument stupide.

« Ma pauvre chérie. » dis-je d'abord avec un faux ton de compassion. « Bien sûr que je sais que tu es consentante. Tu n'attends que ça depuis que tu as posé les yeux sur moi. » Je la tiens toujours aussi fort, je serre même un peu plus ses bras. Je dois lui faire un peu mal, mais je m'en fous. Je m'approche légèrement plus de son visage. Joe respire de manière saccadée, surement inquiétée par mon comportement un peu douteux. Je peux sentir son souffle caresser ma joue. J'ai envie de l'embrasser, j'ai terriblement envie d'elle, mais j'ai encore envie de jouer, quitte à la faire fuire avec mes conneries. « Faut juste que tu comprennes ma belle que c'est moi qui fait les règles du jeu. » Je lâche l'un de ses poignets. Elle pourrait en profiter pour me frapper, pour me mettre une gifle que je mériterais mais elle n'en fait rien, surement trop captiver par mes dires pour le moment. Je caresse sa joue et mon doigt se déplace doucement sur ses lèvres.

Sous le coup de l'alcool surement, je me remémorre soudainement un fait plutôt intéressant. Je ris à nouveau. « Tu devrais pas te balader toute seule sur un plage avec un mec qui a fait de la prison pour viol. » Je suis alors pris d'un fou rire. Je la lâche tout à coup et je roule sur le côté, laissant les vagues frôler mon corps allongé. Ça me parait hilarant tout à coup, moi qui fut accusé à tord de viol faisant croire à une autre fille que je serais capable de la violer. Je pourrais prendre la perpétuité juste pour ça, même si j'ai été déclaré innocent au final. Simplement parce que je suis déjà passé par la case prison. Mais tout ça, Joe l'ignore. Personne ne le sait. Personne ici, à part Malo. Mais elle a tout autant intérêt à ce que ça ne s'ébruite pas. Je suis stupide d'avoir mentionné ça. Tôt ou tard, ça me portera préjudice. Je décide donc de me relever. Je regarde Joe qui n'a pas tellement bougé, mais qui me fixe sans doute depuis le début. Je la regarde droit dans les yeux et je déclare : « Bon, si tu me veux c'est maintenant ou jamais, à toi de voir. »

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MessageSujet: Re: baby, I wanna make you swim.   baby, I wanna make you swim. EmptyMer 5 Juin - 12:22

    « Bien sûr que je sais que tu es consentante. Tu n'attends que ça depuis que tu as posé les yeux sur moi. »
    Cette phrase, j'aurais pu la lui sortir également. Quand on s'est rencontré, je savais aussi bien que lui qu'on allait entrer dans un jeu sans fin. On allait pousser les limites à l'extrême, mais ce soir il avait été un peu trop loin. Du moins pas pour moi, mais pour l'image que je me faisais de lui. Des gars barrés j'en avais rencontré des tonnes, c'est ça aussi quand on voyage dans le monde, on n'est plus surpris par les gens. J'ai rencontré des fils à papa comme des gros motards, mais Louis rentrait dans aucune catégorie. Et c'est exactement ça qui me destabilisait, j'étais surprise à chacun de ses agissements. Je devais avoir l'air sans voie, plus les secondes passées, plus je pensais le comprendre, et plus il faisait un truc qui me surprenait encore une fois. Qui était-il ? Qui était ce mec qui en début de soirée était encore l'un de mes gros fantasmes, là il était devenu une énigme que je voulais décortiquer. Mes bras étaient encore prisonniers, et cette fois il força dessus. Ca me brûlait la peau, c'était terriblement désagréable, alors j'essayais de dégager encore une fois mes poignets de leurs chaînes, ça me demandait des efforts, je me tortillais encore sous lui pour sortir de son emprise. Une emprise physique et mentale. Il osait se rapprocher de moi ainsi, je sentais son souffle sur ma peau humide, mes yeux évitèrent les siens. Il était comme moi. Merde. Il jouait avec mes émotions, mon coeur s'emballait alors que je lui interdisais cette réaction.

    « Faut juste que tu comprennes ma belle que c'est moi qui fait les règles du jeu. » Encore une phrase que j'aurais pu placé. C'était agaçant, c'était drôle, c'était encore une partie du jeu. On jouait encore, et ça n'allait jamais finir. On se faisait la guerre, à notre façon. Il avait cette fois le dessus, je sentais son torse peser contre mon buste. Plus je me débattais, plus je m'enfonçais dans le sable mouillé. Il allait finir par m'enterrer vivante. Quoique, cette fois, je pouvais sentir la pression sur mon poignet disparaitre. Un bon soldat ne baisse pas son arme. Mais un capitaine calculait son coup, et il savait que je n'avais plus la force de le frapper. Ma main restait près de mon visage, couchée au sol. Il devait savourer cet instant, moi j'étais perdue, complétement à l'ouest. L'alcool, ses multiples changements de réactions. Je pensais sentir ses lèvres contre les miennes quand enfin il prenait conscience de leur présence, ses doigts les caressaient. Je voulais qu'il arrête le jeu quelques instants, qu'on fasse la paix. Juste un instant. Frustrant. Mon dieu, c'était la pire des sensations, il s'amusait à me torturer ainsi. Me donner envie et me garder à distance, quel chien !

    Je crois qu'à partir de ce moment, mon cerveau à complétement cessé de fonctionner. J'ai essayé de le rebooter plusieurs fois. Il était parti dans une confession, une blague ? Il se foutait de moi ? C'était pour déconner ? Comment peut-il en rire ainsi !? C'était sûrement la pire chose que j'avais entendu pour repousser une nana. Alors pourquoi je fuyais pas ? Je ne le croyais pas. Je pouvais pas le croire. Je connaissais l'humain. Je priais pour le connaitre aussi. Ma conscience m'obligea à rester sur place alors que je me redressais assise. Les bras encore tremblants, peut-être à cause du froid. Il me mettait en garde contre lui même, il croyait que j'aurais peur ? Il fallait être plus crédible quand on parle ainsi.

    Une fois libre de mes mouvements, j'essayais de mettre les choses au clair dans ma tête. «Avec tout ça tu m'as refroidie» Il ne restait que nous sur cette plage, même Charly n'était pas revenu. Je ne me sentais pas en danger, c'était pas un petit minet de son genre qui allait me faire fuir. Mais qu'est ce qu'il croyait ? Il venait de dire ça à une nana qui a fait le tour du monde seule ! Qu'il ne me prenne pas pour une fillette sans défense.
    « Tu devrais pas te balader toute seule sur un plage avec un mec qui a fait de la prison pour viol. » Le dernier mot se répétait encore dans ma tête, j'avais appris à ne croire une personne que par moi même, j'étais pour moi, la seule juge de ce mot. S'il était capable de viol, il l'aurait déjà fait depuis longtemps. Je ne voulais pas le croire, mais cette confession marquait quelque part une étape dans notre relation. Ce n'est pas à tout le monde qu'on avoue ce genre de chose, Louis était une énigme, et maintenant je voulais doucement remettre en place toutes les pièces du puzzle. Je venais d'en trouver une énorme.

    Pour l'heure, la nuit a eut raison de ma résistance, je baillais. Il était tard.
    - Tout ce spectacle pour en arriver là ? Tu la joues trop dramatique vraiment, si tu voulais qu'on couche ensemble tu pouvais juste me prendre la main et m'amener chez toi ou chez moi, non ?

    Je ne pouvais m'empêcher de sourire, mes yeux ne le quittèrent pas. Il s'était allongé à coté de moi, ses vêtements lui collaient au corps. C'était agréable à voir. Et à ce moment, je profitais de ma phrase qu'il allait sûrement avoir du mal à comprendre avec l'alcool qu'il s'est avalé. Le temps qu'il en comprenne le sens, je venais me pencher sur lui, gardant une de mes mèches blondes derrière l'oreille avec mes doigts pour ne pas être dérangée dans mon coup. Mes lèvres se pressèrent tendrement sur les siennes. Amer et salée. L'instant m'avait paru tellement long alors que je me redressai déjà pour apprécier mon coup. Ma conscience se dressa fièrement "échec".

    Louis. C'était le gars qui venait de marquer ma peau. Notre jeu était loin de se finir. Ca me plaisait.
    Le soir avait raison de moi, mes membres subissaient l'attaque de courbatures et je pouvais m'empêcher de bailler. Avec un dernier élan d'effort j'arrivais à me relever sur mes pieds. Ma tête tournait encore. Mais je ne perdais pas mon sourire, de haut je le regardais.

    - Mh . . . J'ai eu ce que je voulais. Un point pour moi ♥


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MessageSujet: Re: baby, I wanna make you swim.   baby, I wanna make you swim. EmptyDim 9 Juin - 0:10

J'ai laché une bombe. Une bombe que Joe, heureusement, n'a pas pris comme telle. J'ai révélé un élément de mon passé que je ne révèle jamais. Un élément que je cache, même. Une histoire qui ne doit pas être sue, pas être racontée. Mais peut-être le fait de l'avoir dit, dans cette situation, dans cet état, rend toute la chose très peu crédible et heureusement pour moi. Je me prends la tête dans les mains et je reste allongé sur le sable. Je suis cassé. L'alcool, ce jeu dangereux avec Joe et mon besoin insupportable de toujours rencherir, de toujours aller plus loin ont eu raison de moi. «Tout ce spectacle pour en arriver là ? Tu la joues trop dramatique vraiment, si tu voulais qu'on couche ensemble tu pouvais juste me prendre la main et m'amener chez toi ou chez moi, non ? » Décidemment, elle ne comprend réellement rien à mon fonctionnement. Elle n'a pas compris que j'aime le challenge, que j'aime me battre pour ce que je veux. Ca y est, c'est fini, je rends les armes. Je ne vois nullement l'utilité de combattre en vain. D'ailleurs, je ne réponds même rien. Je n'ai rien à redire. Je n'ai pas envie de lui expliqué. La fatigue s'est emparée de moi. Je suis cassé, oui, cassé.

Elle sourit, elle me regarde. Ce sourire, je ne peux le décrypter et ça m'énerve. Je ferme les yeux très fort, comme en espérant que c'est un vilain cauchemar. Je la sens s'approcher de moi, très près. J'ouvre les yeux. J'ouvre les yeux juste à temps pour voir ses lèvres se poser sur les miennes. La sensation accompagne tout juste la vision. C'est bon. J'ai envie de prolonger ce baiser, de le rendre plus fougueux, d'attraper ses cheveux et de bondir sur elle. J'ai envie de tout ça, oui. Mais c'est déjà fini. C'était trop rapide, bien trop rapide. «Mh... J'ai eu ce que je voulais. Un point pour moi. » dit-elle fièrement. Vraiment ? Un baiser, et un seul ? Juste un baiser, c'est tout ce qu'elle voulait ? Je peine à y croire. Et moi, ce n'est pas qu'un vulgaire baiser à l'anglaise que je veux. Quitte à n'avoir que ça, autant le faire bien, autant le faire à la française. J'émets un geste invisible, dans le vent pour l'attraper, mais elle a réussi à se lever plus rapidement. L'alcool me rend lent, je déteste ça. Je reste toujours allongé, mais j'ai la force néanmoins de laisser filer quelques mots à travers mes lèvres. « Joe, attends. » Je me redresse et me met en position assise. Elle s'était éloignée quelque peu, la voilà qui revient vers moi. Elle m'écoute attentivement. « J'ai pas envie d'en rester là moi. » J'ignore comment, mais je parviens à me lever, certainement porté par la force soudaine de cette envie. Je m'approche lentement, très lentement d'elle. Nos corps sont collés l'un à l'autre. Je sens sa chaleur à travers ses vêtements mouillés. De ma main droite je caresse sa joue. Mes yeux sont bercés par la forme généreuse de ses lèvres et ma main gauche trouve refuge dans ses cheveux blonds. Et puis, tout à coup, sans crier gare, je me jette à l'assaut de son plus beau baiser. C'est si soudain qu'on en perd l'équilibre. On tombe, une fois de plus, à l'eau, l'un sur l'autre, mais cette fois je ne la laisse pas partir. Je repose mes lèvres sur les siennes, une troisième fois. Nos lèvres s'entreouvrent et nos langues font doucement connaissance. Ce baiser ressemble à une valse, une valse lente et merveilleuse. Une valse qui emeut. Une valse qui me rend fou. Une valse qui me redonne un peu de chaleur. Ma main quitte son visage et s'égard légèrement sur sa poitrine.

Je quitte ses lèvres pour trouver refuge dans son cou. J'écarte quelques mèches venues sur mon passage et je dévore Joe de baiser brûlants. Doucement, je m'interromps. Doucement, je me redresse légèrement bien que la chaleur soit montée en pic et que tout m'inciterait à continuer. Je fixe mon regard dans le sien. Elle semble légèrement agacé de cette petite pause inattendue. « Je te désire comme je n'ai jamais désiré personne. Ce que tu comprends pas Joe, c'est qu'on est pareil. Et moi, je peux pas l'accepter. Tu es une diablesse. T'as pas le droit de me rendre fou comme ça. Je te veux, trop. J'aime pas ça, du tout. Pas du tout. » Je me perds dans un flot de paroles sans queue ni tête. Je suis perturbé. Perturbé par cette femme dans mes bras aux courbes parfaites et prête à supporter mon caractère de merde, prête à jouer avec moi, prête à se jeter à la mer et à nager aussi loin que moi. En fait, pour moi, tout ça est une évidence. « Nous sommes des âmes soeurs. »
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MessageSujet: Re: baby, I wanna make you swim.   baby, I wanna make you swim. EmptyMar 11 Juin - 19:26

« J'ai pas envie d'en rester là moi. »
C'était la phrase que j'avais tant redoutée. Pourquoi fallait-il qu'il la prononce ? Comme s'il venait d'avouer sa faiblesse, il dénonça la mienne. C'est comme lorsque l'on fait un concours de garder sa respiration sous l'eau, on ne souhaite qu'une chose : que l'autre remonte sa tête à la surface en premier pour le suivre juste derrière. Quoiqu'il en soit on gagne, mais on s'écroule jusqu'après le perdant. Je venais de gagner, et je m'écroulais. Littéralement. Louis m'avait embarqué dans un vif baiser. Le perdant réclamait tout de même une récompense. Je ne pouvais la lui refuser, elle était également mienne. Et Dieu, qu'elle était merveilleuse. Condamnés à retourner à l'eau, c'est là que nos corps s'échouèrent une énième fois. Mais cette fois, au lieu d'y aller au simple smack encore pudique, comme deux affamés nous nous embrassions réellement. J'en perdais mon souffle, mon corps ne ressentait plus le froid violent de la mer qui nous repoussait sur le sable. J'avais l'impression de le découvrir. Louis s'écartait de son rôle de parfait chieur arrogant et inaccessible, pour me montrer ce rôle là, ce rôle que j'attendais depuis le début de la soirée. Un amant. Doucement, son nom s'inscrivait sur la liste des personnes "fantasmes", et à sa tête même. Et ça m'effrayait. La dernière personne à avoir été aussi bien placée, était mon premier amour.

Louis. Je ne savais vraiment pas où le placer. Qu'est-ce qu'il était censé être pour moi ? Il ne fallait pas que j'y réfléchisse maintenant, sa main m'en empêche de toute façon . Elle prend une sensible direction. Je sens ses doigts frotter contre le piercing qui fait pointer mon téton droit. Mes mains se posèrent sur son bras, par réflexe, sans le repousser, j'adorais ses caresses, ses lèvres dans mon cou, s'il le marquait je ne le reprendrait pas. S'il voulait marquer cette fin de soirée, je ne l'empêcherais pas. Je le voulais tellement. Chacun de ses baisers sur ma peau humide ressemblait à une brûlure qui piquait mon épiderme.

Pourquoi tu t'arrêtes ? C'était ce que j'aurais voulu avoir le courage de lui dire quand je le sentais mettre fin à tout ça. Mais ma gorge était sèche et serrée, aucun son ne pouvait en sortir pour l'instant. Quand à l'inverse lui, venait me faire part d'un long discours. C'était sûrement la première fois qu'il me faisait des phrases aussi longues, sans aucune pique. « Je te désire comme je n'ai jamais désiré personne. Ce que tu comprends pas Joe, c'est qu'on est pareil. Et moi, je peux pas l'accepter. Tu es une diablesse. T'as pas le droit de me rendre fou comme ça. Je te veux, trop. J'aime pas ça, du tout. » Moi non plus. Je n'aime pas ça. Pourquoi venait-il de dire à haute voix mes pensées ? Pourquoi pensait-il comme moi ?

« Nous sommes des âmes soeurs. » Il n'avait pas le droit. A quoi jouait-il ? C'était comme ça qu'il arrivait à se faire des nanas ? Le plan était idéal. Mais ces derniers mots m'effrayèrent pour un tas de raisons. Oui, on était pareils. Notre relation se situait exactement à la frontière entre la haine et l'amour. Et quand deux esprits aussi tordus et instables se rencontrent, l'explosion est aveuglante. Mes mains se calèrent vivement sur son visage, pressant mes lèvres contre les siennes, comme pour le faire taire. Louis était un serpent. Avec de simples mots il m'hypnotise, me charme. Je devais faire taire ce diable. Je ne voulais plus l'entendre prononcer ces mots, pas maintenant. L'alcool me rendait trop fragile pour y répondre. Je ne voulais plus entendre que des gémissements sortir de cette bouche que j'avais longtemps désirée, de ces lèvres au goût amer.

- On va chez moi. Maintenant . . .

C'était un ordre, oui. Je ne voulais pas rester allongée dans ce sable qui m'irrite la peau au moindre mouvement, et je voulais encore moins baigner dans une eau aussi glaciale.

Ce que je voulais alors ? Juste lui. Louis sur moi, dans mes draps, toute la nuit.



FIN ( pour ici seulement )

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