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 + à nos âmes ébranlées, mutilées...

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MessageSujet: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyLun 22 Avr - 1:02


layla (lucy) AMETHYST
Identity, please.
Nom : rosenberg est le nom qu'elle a reçut à la naissance par sa mère. nom qu'elle à répudié sans état d'âme pour s'auto-attribuer celui d'amethyst qui est à l'origine une variété de quartz violet. il représente pour elle, plus spécifiquement , le "bengal amethyst", un saphir violacé qu'elle porte fièrement à son cou. dernière souvenir de sa vie passé. il serait malgré tout fâcheux que quelqu'un tombe malencontreusement sur ses papiers d'identités et démasque la supercherie.. + Prénom(s) : katheryn layla se fait aujourd'hui appeler layla lucy auprès de tous ceux qu'elle rencontre. un nouveau second prénom très lourd de sens, qui résonne en elle parfois, un peu trop fort et qui ne manquera pas, elle le sait, de toucher un homme de sa connaissance. + Âge : née fin des années quatre-vingt-dix elle n'est âgée que de vingt-et-un an. pourtant, pour pouvoir concorder avec son fantasme, le mensonge dans lequel elle ne cesse de se perdre aujourd'hui, elle s'est vieilli de cinq ans. malgré tout, pour éviter toute confusion inutile et stupide, qui pourrait la mener à sa perte, elle a maintenue le jour originel de sa venu au monde. le 28 du mois de décembre. + Origines : aussi américaine que l'on peut l'être. + Statut Civil : psychotique. + Occupation : elle a suivi durant deux ans des études d'archéologie dans lequel elle se débrouillait plutôt bien et qui apportait à sa vie un semblant de satisfaction. layla n'a pourtant pas hésité à tout laisser derrière elle pour venir à la rencontre d'alaric, un homme qu'elle n'a de cesse d'idéalisé depuis qu'elle à connaissance de son existence au point d'en devenir obsessionnel. aujourd'hui elle est l'assistance d'un antiquaire qui possède un petit magasin au centre de la ville. beaucoup de poussière et pas mal d'ennui. + Avatar : anna speckhart. + Crédits : fuckyeahannachristinespeckhart | tumblr.


Be yourself.
Ça repart et ça reviens... + à nos âmes ébranlées, mutilées... 562126
Certains d'entre vous me connaisse déjà un peu. J'étais la première des Layla. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 242446 Je reviens prendre ma place. Arrow Bref, je suis une flemmarde, je vous offre mon ancienne présentation:

Salut sali salou les coquinous ! + à nos âmes ébranlées, mutilées... 161626 Mes références en jette toujours, vous verrez. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 480284 Je ne sais jamais comment commencer les présentations en style libre. (ouais, j'préfère que l'on me dit quoi faire la plupart du temps. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 536240 Arrow ) Mes parents sont des individus particulièrement sympathique et ont décidés de m'octroyer le nom d'une déesse grecque inconnue par la majorité des habitants de cette planète. (ou d'une autre d'ailleurs.) Cap ou pas cap de deviner lequel ? + à nos âmes ébranlées, mutilées... 890765 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 556141 J'ai fêté mes dix-neuf ans il y a cinq jours le deux décembre. SAGITTAIRE RPZ. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 29362 Je ne m'en suis toujours pas remise à ce propos. Pour diverses raisons. La principale étant que j'ai du mal à me faire à l'idée que je vieillis. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 1411664268 J'ai une fâcheuse tendance à préférer les méchants dans les oeuvres de fictions. Oui, je fais partie du cercle très réservé des adorateurs de Scar dans le Roi lion (Seul dieu vivant qu'on acclame, votre roi vous invite à la fête. Soyez prêtes ! ♪) (oui, je connais aussi la plupart des chansons Disney par coeur. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 518213722 ) ou de Maléfique dans la belle au bois dormant. Je voue un culte sans limite à Star wars, le grand amour de ma vie étant Han Solo même si je le trompe parfois avec Hannibal Lecter. (my mom says im special :lamacombo:) Arrow Je suis en première année de faculté de Psychologie et j'habite en Alsace. Azi, vous n'imaginez même pas combien il vient de neiger devant chez moi. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 768993 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 1181852327 Ce n'est pas mieux, il pleut maintenant. Chienne de vie. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 404291610 Si je devais faire un résumer de ma personne, je dirais que je suis une morfale, un peu handicapé sentimental, qui a toujours des idées foireuses et qui s'étonne jour après jour de ne pas encore avoir une chambre en hôpital psychiatrique. (ce qui est un comble vu ce que j'étudie. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 27094 ) J'ai craqué pour le merveilleux, que dis-je, sensationnel scénario d'Alaric. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 432336 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 432336 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 160806 Cette déesse qui mérite toutes les éloges du monde pour un tel personnage. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 161626 J'espère juste être à la hauteur. Et je l'aime fort fort frot mon Rourou. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 577704309 LET'S BE WEIRD TOGETHER ! + à nos âmes ébranlées, mutilées... 1688888084

j'ajouterai que tous les amoureux de ouat/true blood/my mad fat diary/harry potter seront choyés par mes soins. I love you + à nos âmes ébranlées, mutilées... 161626


Dernière édition par Layla Amethyst le Ven 26 Avr - 11:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyLun 22 Avr - 1:03

« You gave me a forever within the numbered days, and I’m grateful. »
Mais d'où vient le feu qui s'empare, de mon âme, ma moitié ivre, soudain pour un simple regard. Je veux vire au bord du vide, je veux vivre au bord du vide

Il y avait en elle quelque chose d'étrange, une indéniable capacité de résistance qui avait certainement un lien avec sa nature différente, une mutation génétique qui la rendait la plupart du temps physiquement insensible et inébranlable face à la douleur. Elle la supportait depuis qu'elle été né. Elle supportait l'affliction ou la peine, elle savait la nier. Elle supportait l'absence d'un quelconque point de référence qui la guidait. Comme réaction elle se laissait être la victime de n'importe quelle tempête qui voulait l'écraser contre des rochers, comme un jouet brisé. Et dans le fond sa tendance à vivre en se consumant petit à petit ce n'était pas une destruction mais, plutôt un vaccin. Rien d'autre sinon la forme blindée, inoffensive, plus faible, d'une maladie violente. Ainsi Layla s'infectait, elle s'empoisonnait le sang, les yeux et les pensées, pour ne pas imploser. Pour ne pas arriver à ce point sans retour, qu'elle voyait s'approcher d'elle chaque jour un peu plus, lumineux et brûlant, quasiment capable de l'effleurer à présent. Le rejet.




sometimes there are no words, no clever quotes to neatly sum up what’s happened that day. sometimes you do everything right, everything exactly right, and still you feel like you failed. did it need to end that way ? like i said, sometimes there are no words, no clever quotes to sum up what’s happened that day. sometimes, the day just… ends.

« Katheryn ? La fille de monsieur et madame Fryer ? Oh c'est une fille plutôt discrète vous savez. Je ne l'ai que rarement vus maintenant que j'y pense et elle ne parle presque jamais. Parfois il m'arrive de l'apercevoir lorsqu'elle rentre de l'école, ses tresses noires fouettant l'air en rythme avec sa démarche légère. Elle doit avoir treize ans à présent, si je ne me trompe pas. Non, c'est bien ça ! Je le sais parce que l'année dernière ses parents m'ont invité à une garden-party en l'honneur de leur nouveau né et j'ai appris à cette même réception par Mme Gallanghan, qui habite tout en bas de ma rue, que le bébé était de douze ans la cadette de Kathy. Nous avions même trouvé cela un peu dommage pour la gamine que toutes ses soeurs soient tellement plus jeunes qu'elle. Elles pourront péniblement jouer ensembles plus tard, c'est déplorable. Elle va se sentir drôlement seule la p'tite. Pardon ? Oh, je ne vous l'ai pas dit ? C'est le troisième enfant de la famille Fryer. La petite dernière, Camélia, est un adorable bambin d'un an et trois mois avec de belles joues roses et pleines qui appelle à la tendresse. La seconde c'est Charlotte. Elle n'a que trois ans et est haute comme trois pommes mais, n'hésite pas à partir à l'aventure dès que ses parents détournent les yeux. Plusieurs fois déjà, alors que j'allais chercher mon courrier je l'ai vu courir à ma rencontre poursuivis par son père qui essayait tant bien que mal de ne pas trébucher avec les sacs des courses. C'est une demoiselle très curieuse et ouverte pour son jeune âge. Avec son visage coquin, elle réserve certainement beaucoup de surprise à la joyeuse petite maisonnée. (...) Ils sont installés à Bâton-Rouge depuis plus de douze ans maintenant. Paul Fryer, le patriarche, est natif de la région. Je me souviens de lui assit devant son pupitre en chêne comme si c'était hier. J'étais institutrice à l'école primaire à l'époque. C'était le bon temps. Sa femme par contre elle est arrivée avec Katheryn. C'était encore un poupon à cette période il me semble. J'ai même appris qu'elle ne portait pas le même nom de famille que le reste de la famille. Apparemment, puisque le couple n'était pas ensemble, donc encore moins marié, lors de sa naissance sa mère lui aurait donnée son nom de jeune fille. 'Berg quelque chose. Ma mémoire n'est plus ce qu'elle était, comme vous en doutez. Enfin, je compte sur vous pour ne le répéter à personne évidemment. »
─ Laura Monroe, voisine de la famille. (retraité.)

« Elle venait ici tous les jours après les cours ou presque. Pour étudier principalement. J'ai rarement vu une personne s'impliquer avec autant d'acharnement dans les études, cela forçait l'admiration. Même si parfois j'avais l'impression qu'elle ne le faisait pas totalement pour elle. Ce n'était pas normal qu'une jeune fille de son âge passe ses soirées plongé dans ses cours d'histoire de l'art ou de chimie. Elle a gagné pas mal de prix durant sa scolarité. Dont une distinction pour la meilleure rédaction de l'état de Louisiane sur la guerre de sécession. Je crois même que le lycée à une plaque caché derrière les trophée de l'équipe de football avec son nom et celui de sa catégorie. (...) Un jour, durant sa seconde année, le conseiller d'orientation l'avait convaincu d'intégrer un groupe d'activité pour se sentir plus à l'aise avec les autres. Katheryn passait la plupart de son temps seule. Au départ, très certainement par choix, ensuite c'est devenu une fatalité. Vous savez lorsque vous rester durant quelques années coupés des autres cela devient presque instinctif pour le groupe de rejeter la gazelle égaré. Et bon, elle était extrêmement réservée à l'époque. Un peu rêveuse, un peu ailleurs, elle ne faisait pas très attention au monde qui l'entourait. En tout cas, elle avait d'abord essayé le club de lecture avant de changer pour celui d'échec, de gymnastique tout en s'engageant en parallèle à celui des langue étrangères. Plutôt inconstante, non ? Au final, elle avait préféré revernir à ses bonnes vieilles habitudes. Paradoxalement, j'ai toujours été convaincus qu'elle se sentait encore plus à son aise que moi dans cette vieille bibliothèque. Le plus étrange avec Mlle Rosenberg est sans l'ombre d'un doute que je n'aie jamais eu l'occasion de rencontrer ses parents, malgré ses quatre longues années passé ici. Pas même le jour de la remise des diplômes à vrais dire. Je me souviendrais éternellement de son regard : deux océan de glace. Depuis je n'ai plus de nouvelle. Je sais que durant deux ans elle est allée à l'université mais, du jour au lendemain elle a disparut. »
─ Paula Sanchez, bibliothécaire au lycée publique de Bâton-Rouge. (connaissance)

« Kat' elle est peu spéciale. Or, je n'ai toujours pas réussis à découvrir si c'était de la bonne ou mauvaise manière. Parfois elle m'inquiète un peu bien qu'en général j'arrive à la suivre dans ses élucubrations personnelles. Il ne faut pas se fier à son minois doux et juvénile, à l'intérieur, dans sa tête, c'est un volcan en ébullition. Je l'ai rencontré à l'université, il y a deux ans déjà. J'avais renversé ma boisson gazeuse sur une de ses feuilles. À cette époque elle m'avait juste semblé un peu effacé. Kathy c'est le genre de femme qui pense plus qu'elle ne parle. Il était clair à l'époque qu'elle avait un complexe d'infériorité par rapport à ses cadettes. Chose que je n'ai jamais compris entièrement. Elle était plutôt jolie, étonnamment intelligente, une parfaite autodidacte dans de nombreuses situations et elle possédait un humour mordant absolument délicieux lorsque l'on prenait le temps de la connaître. Pourtant, il n'y avait rien à faire ! Quoique, cela pouvait se comprendre face au désintérêt parfois insultant que ses parent avaient à son égard, souvent inconsciemment. Et comme elle ne disait jamais rien, les choses ne s'amélioraient pas. Cependant, au milieu de sa deuxième année en science humaine son comportement c'est subitement altéré. Je n'ai jamais su pourquoi. (...) Kat' était devenu abattu, morose et simultanément particulièrement irascible. Après une semaine affreusement chargé en examens, devant un café froid, elle m'avait finalement avoué que des évènements imprévus venait de bouleverser l'ordre établis et que l'harmonie de son existence s'en était trouvé gravement atteint. Des mensonges avaient ébranlés toutes ses convictions, m'avait-elle dit avec son habituel air désinvolte. Au cours de cette période je dois bien avouer que je la trouvais encore plus perturbé que d'habitude. Deux semaines plus tard, elle était partie, sans un mot. Comme si elle n'avait jamais existé. Ouais, c’était une fille un peu spéciale... »
─ Keith Sullivan, étudiant en astronomie à l'université de Batôn-Rouge. (ami)





j'ai compris que le bonheur, ce n'est pas de vivre une petite vie sans embrouilles, sans faire d'erreurs ni bouger. le bonheur c'est d'accepter la lutte, l'effort, le doute, d'avancer. d'avancer en franchissant chaque obstacle.

Apathie. Ces moments dans lesquels tu reçois seulement ta voix intérieure, celle qui te pousse à ne pas t'activer, celle-là qui cependant, contraste avec ta volonté d'action morale. La morale. Qu'est-ce qu'est la morale durant ces périodes ? Rien. Rien était sa réponse préférée et c'était ce qu'elle avait bien choisi de faire aujourd'hui. Le bleu de son débardeur, uni à l'argent qui ressortait sur l'obscurité de la couleur accolée, détachait sur sa peau laiteuse. Le long mois de septembre allait bientôt disparaitre comme ces prédécesseurs l'avait fait avant lui et il semblait enclins à laisser aux habitants de Baton Rouge l'habituel brise d'automne qui procuraient au moindre espace de peau découverte un ruisseau de frissons. Voilà, le climat était l'une des rares choses qui ne l'importunaient pas. Après, presque une vingtaine d'année d'existence, elle s'était finalement habitué aux températures instables de la région et aux crépitements fréquents de la pluie qui rafraîchissaient l'air. Cet après-midi, peu d'heures avant le coucher du soleil, alors que le reste de sa fratrie étaient allés manger la dernière glace de la saison au centre-ville avec leur père. Layla, debout et appuyé de son épaule à la véranda, observait le ciel orangé, parsemé d'autant de cirrus qu'ils en troublaient la couleur. L'astre solaire était invisible, caché entre les branches des arbres qui occupaient la plus grande partie de la rue principale mais, le rouge poudreux de son couché occupait l'essentiel du spectacle naturel. Peu étaient les étudiants qui étaient restés dehors, à cette heure, pour jouir jusqu'au dernier rayon bienfaiteur et nombreux étaient ceux qui continuaient de passer dans la ruelle escarpé au volant d’imposants 4x4 pour rentrer chez-eux et peut-être se détendre sur l'un des familiers fauteuils de leurs chambres à coucher ou se retrouver à une nouvelle fête pleine de couleurs, d'odeurs, de dessins qui étaient encore inconnus à la jeune femme. D'un coup de reins, Layla se hissa sur ses jambes, droite et remonta les marches qui lui faisaient face. Dans le couloir de l'entrée, elle s'approcha de la sculpture qui occupait un coin isolé, un modèle très art contemporains avaient affirmé sa mère. Pour elle, elle ressemblait plutôt à un amas de pièce métallique. Elle passa tout de même une main sur la structure face à elle et suivi les lignes d'une des statues qui la surplombait. Elle était froide. Elle s'éclaircit la voix que la brise avait fait sécher, humidifia ses lèvres et se mit à examiner les alentour à la recherche d'une activité. Son regard capta soudainement un faisceau de lumière qui s'échappait, espiègle, de l'embrasure de la porte du bureau de ses parents. D'abord intriguée, elle suivit la lumière jusqu'à sa source et qu'elle ne fut pas sa surprise en entendant, derrière la lourde porte de chêne, la voix maternelle. Elle qui pensait être seule ! C'était pourtant des plus inhabituels pour sa génitrice de téléphoner dans cette pièce de la maisonnette. Car d'après les bruits qui filtraient vers l'extérieur c'était bien ce qu'elle faisait. Sa curiosité piquée à vif, la jeune étudiante colla son visage froid contre le bois rugueux et tiède dans l'espoir t'entendre la conversation. Un tressaillement la traversa.

A l'intérieur, la mère de la jeune fille balançait entre ses bras charnues la dernière née de la famille profondément endormit en glissant d'un pas agacé sur le parqué lustré, le visage tourné vers le socle du téléphone. « N'écoutes-tu pas lorsque je te parle ? » C'était la même voix impérieuse. Elle pouvait aisément imaginer ses traits tordu par l'orgueil. Le temps ne semblait pas avoir d'emprise sur sa personne. Comme il n'en avait pas sur la tristesse qu'elle inspirait à Layla. « Te rends-tu comptes des problèmes que tu me poses ? J'ai une famille ici, tu comprends ? Je ne peux pas continuer à me mettre en danger de cette manière. Si quelqu'un m'entendais, que pourrais-je bien lui raconter ? » Sa mère attrapa l'arête de son nez dans un soupir furibond. « Tu outrepasses les limites que nous avions au préalab- » Des éclats moqueurs la coupèrent au milieu de sa phrase. Une voix masculine, légèrement déformé par le haut parleur, s’éleva dans la pièce. Une voix qui était inconnu aux oreilles de Layla. Apparemment l'homme avait assez d'idées pleines de verve pour manier ce genre de situation. « Pardonne moi, très chère, 'j'outrepasse' ? Moi ? Lorsque tu t'es entiché comme une adolescente d'un vulgaire expert-comptable tu n'as à aucun moment trouvé que toi aussi à ta manière tu transgressais les voeux que nous avions échangé durant notre cérémonie de mariage, hum ? » Les lèvres de sa génitrice n'étaient devenues qu'une fine et unique ligne alors qu'elle s'asseyait sur le bord du bureau d'acajou. « Ne recommençons pas veux-tu. » Soufflât-elle simplement en se prenant la tête entre les mains, l'enfant sur les genoux. « J'ai déjà donné, beaucoup plus que ce que j'aurai dû d'ailleurs. Je suis excédée maintenant. » On pouvait presque sentir l'homme d'âge mûr de l'autre côté du combiné lever son sourcil droit, amer. « Excédé, vraiment ? Que devrais-je dire dans ce cas-là ? Penses-tu réellement que c'est ce que j'espérais lorsque nous nous sommes unis, pour le meilleur et pour le pire ? Sérieusement, tes beaux discourt sur l'importance de l'honnêteté, la droiture d'esprit et les fondements inébranlables de la famille; tout cela n'était donc que des chimères pour toi. » Son ton claqua durement dans l'air laissant ses mots en suspend au-dessus de la clandestine qui n'arrivait plus à calmer les battements de son coeur affolé. Son organe semblait prêt à jaillir hors de sa poitrine. Layla posa prudemment la paume de sa main contre sa peau pour camoufler le bruit qu'il faisait, effrayé malgré elle, que l'on puisses l'entendre jusque dans la pièce adjacente. Cette idée dans une situation différente l'aurait fait sourire par son absurdité. « Comment oses-tu ! Si cela s'est terminé ainsi c'est exactement pour ces raisons et tu le sais. Tu es fautif dans cette histoire a- » Un bruit rauque, comme lorsque l'on pousse une chaise et que cette dernière s'écrase au sol lourdement, de l'autre côté de l'appareil fit sursauter la femme. Cela manqua de réveiller la chose capricieuse chaudement emmitoufler dans les larges couvertures de coton jaune qui commença même à trémousser furieusement. D'un bond, la mère se retrouva sur ses pieds à bercer le fardeau dans ses bras pour la seconde fois, des poches violettes décorant ses yeux. « Oh, vraiment ? Je suis donc responsable de tous les maux de ce bas monde à t'entendre. C'est moi qui t'ai forcé à t'abandonner dans les draps d'un autre, n'est-ce pas ? Comme je n'avais rien de mieux à faire de mon week-end j'ai trouvé divertissant de devenir cocu ? » Avait soufflé le combiné téléphonique des intonations métalliques, un peu grossière. « Bordel de merde Lockhart ! » L'insulte fit grincer Layla des dents. Elle n'était pas habituée à un langage si familier dans la bouche de sa génitrice. Lorsque l'on vit avec plusieurs enfants, dont certain en bas-âge, on apprend rapidement à se contrôler. Il était donc rare pour cette dernière de succomber à de tel accès de colère. Ou tout simplement se trouver submergée par n'importe quel sentiments la concernant. « Tu cesses d'être aussi bruyant et malpolis ou je coupe la communication immédiatement. Mes enfants dorment, je suis fatiguée, ma journée a été longue, de ce fait je te serais grée d'arrêter de me couper. » Elle marqua un arrêt pour attendre son consentement. Voyant qu'il n'ajoutait rien elle continua plus détendu. « C'était il y a vingt ans, cela devient ridicule. Nous en avons déjà parlés et nous nous étions tout dit à cette époque. » Un calcul sommaire suffit à Layla pour faire le lien entre toutes les informations qu'elle n'avait cessée de recueillir et son existence à elle. Les dates coïncidaient douloureusement. Elle se rendait compte qu'à partir de maintenant tout sera de plus en plus difficile. Parfois, lorsqu'elle avançait au bord de la route, elle sentait l'air autour d'elle la comprimait dans un nuage dense et elle entendait ses poumons crier le besoin soufrant d'un souffle de vie. Dans ces moments-là, elle s'arrête et essaye de ne pas glisser dans la douleur. De ne pas se perdre en chemin. C'est difficile, mais elle essaye, elle essaye toujours. Et puis, comme d'habitude, elle se remet à marcher. C'est un peu comme étouffer, ou peut-être même pire. La douleur est juste un peu au-dessus du coeur, comme un poignard qui glisse atrocement lentement dans cette cavité jusqu'à lors vide. Elle suspend sa respiration et sens qu'elle pourrait, à tout moment, tomber sur le sol détruite. Parfois elle se demande si cette souffrance ne découle pas directement de toutes les émotions qu'elle a gardées en elle durant ses longues années et qui, maintenant, la griffent de l'intérieur, criant et poussant pour sortir, pour se montrer aux autres. Mais Layla ne veut pas. Elle ne veut pas que le monde la voit comment elle est réellement. Si effrayé. Un être tellement faible, plein de douleurs, caché dernière toutes ses rancoeurs et son cynisme, incapable d'aller de l'avant de ses propres forces. Longtemps obligé à fuir. « Ton arrogance est écrasante ! Jamais nous n'avons parlés concrètement. Tu t'es enfuis et j'ai subi, c'est tout. » Soudainement la femme au foyer se redressa, droite tel un soldat. « Ce que tu peux être borné ! » S'exclamât-elle accusatrice. « Arrête de jouer les enfants capricieux, tu sais très bien que ça m'insupporte. Que voulais-tu que je te dises exactement ? J'ai eu une histoire avec un autre homme, je suis accidentellement tombé enceinte de lui et j'ai fait ce qui m'a semblé le plus juste. » Sa voix glissa vers des intonations plus aiguës. « Et on en serait pas là si tu avais fait plus attention à moi. Maintenant j'essaye de prendre soin de l'avenir de ma famille. Avenir que tu sembles résolument convaincu de gâcher à ce propos. » Un instant médusé, monsieur Lockhart fit heurté sa langue contre son palet en un glapissement commun. « Tu as toujours eu un penchant exacerbé pour le mélodrame, Rosenberg. » Il fit craquer ses doigts en un mouvement de mains rapide. Le son résonna longtemps dans la pièce exiguë. « Tu me parles de sacrifice et du bien-être d'autrui pourtant, tu n'as pas hésité un instant à sacrifier Alaric, non ? » La mère de Layla se gela à l'entende de ce prénom, comme si elle venait de croiser le regard acéré de la terrible méduse et qu'elle venait d'être transformé en une gigantesque statue de sel. Crispé, ses mains se refermaient dangereusement sur les couvertures un peu poisseuse et ses pieds se soudaient au sol. « Je t'interdis de le mêler à cette conversation. » Une ombre fugitive de douleur déforma ses traits avant d'être immédiatement remplacé par une froideur implacable. « Pourtant, c'est bien ce que tu as fait, non ? D'après tes dires c'était ton fils autant que le mien. Tu l'as pourtant abandonné... » L'organe cardiaque de l'américaine rata un battement alors que son poing entamait un mouvement compulsif. « Ce n'est pas ce qui s'est passé Lockhart. J'ai fait ce qui, sur l'instant, m'a semblé juste. Je l'aime, je l'ai toujours aimé et je l'aimerai certainement toujours mais, il y a une différence entre Ric et mes filles.... je- » Sa voix se brisa légèrement alors qu'elle reprenait difficilement son souffle. « Tu aimes ainsi tant me tourmenté ! » Fit-elle avec des intonations traînante. Monsieur Lockhart soupira, lassé, alors que son sang battaient bruyamment dans ses tempes. « Devrais-je en conclure que toi aussi tu n'as aucune nouvelle de lui ? » Dit finalement l'homme. Son ex-femme comprit immédiatement que depuis le début de leur conversation il cherchait des informations sur son fils lisant habillement entre ses mots au cas ou ce dernier se serait manifesté auprès d'elle. Atteignant le comble de l'indignation et d'agacement face à l'orgueil masculin qui l'avait empêché de poser directement la question elle rajusta ses vêtements de manières surfaite et souffla mauvaise. « Même si j'en avais, tu serais bien le dernier mis au courant. » Blasphème ultime, elle lui raccrocha au nez, soulagé. Elle ne devrait pas oublier de mettre son numéro sur liste noire.

De l'autre côté de la porte une scène d'un tout autre genre se déroulait. Pour la demoiselle, s'en était trop ! Elle commençait à hyper-ventilé dangereusement. Ses jambes allaient se dérober sous elle à n'importe quel moment, elle le savait, elle le sentait. Layla fixait le vide sans vraiment comprendre le sens des paroles qu'elle avait entendus jusqu'ici, son souffle bloqué en travers de sa gorge. Elles l'auraient frappés que cela aurait été moins douloureux. C'est à cet instant précis, dans ce sombre corridor en Louisiane, que la dernière part de respect et confiance qu'elle avait en son existence se brisa. Réellement lasse de la situation, elle attrapa son gilet blanc, une paire de basket et partie avant que le désarrois ne cède la place à la tristesse. Les arbres baignant dans le halo de la lune prenaient des reflets nacrés et les caresses du vent emplissaient l'air d'une toile invisible et mystérieuse. Elle fut rapidement engloutie par un épais voile nocturne.


Ne couvrez pas de voiles sinistres tout ce qui brille. Scrutez le miroir pour découvrir le fantôme qui s'y cache.

Le paysage était identique, jour après jour, exactement comme une photographie. Le bruit similaire, désagréable, grinçant, du train qui traversait les railles en fer. Toujours à la même heure. Écouter le même bourdonnement incessant des chuchotements lointains des personnes qui passaient en continu, d'avant en arrière, sans jamais s'arrêter. Sa vie était maintenant comme écrite sur une unique feuille blanche, simple, qui se répétait et se répétait à l'infini. Layla ouvra les yeux, sa bouche est amère: elle sent sur sa peau cette sensation, la peur, qui lui entravait l'âme et qui la lui secouait tellement fort qui lui donnait envie de vomir. Elle se leva en un bond et couru jusqu'à la salle de bain, le lavabo devint durant les cinq minutes les plus douloureuses de sa vie son meilleur ami. Et après les nausées vint les larmes, tellement puissamment qu'elle ne réussit pas à les arrêter. Elles glissèrent sur son visage en grosses gouttes, pleines. Elles s'écrasèrent ensuite sur ses mains, les brouillant de douleurs. D'une saleté invisible à l'oeil nu mais, pourtant d'une couleur tellement intense qu'elle rendait l'âme aveugle. Layla se releva du sol et ce qu'elle vit dans son miroir lui fit rater quelques battements. Ses traits étaient bouleversés, comme si elle venait de se faire battre, deux auréoles rouge entouraient ses yeux tandis que ses vêtements étaient tâchés d'alcool. Hier soir, elle avait vraiment bu pour la première fois. Elle avait bu pour chercher d'oublier, la haine, la fatigue, la peine. Layla pensait vraiment que quelques verres auraient pu laver toute cette douleur qui lui brulait la peau. Elle se dégoûtait et la pire chose dans toute cette aversion, c'était elle-même. Sous la douche elle avait réussie à laver un peu de cette noirceur qu'elle avait sur le corps. L'eau coulait lentement le long de son être, traversant chacun de ses angles. Caressant son âme. Pourtant, son mal-être était toujours là, plus présent que jamais. Elle se vêtu sommairement et sortait. Elle sortait sans penser à où elle allait. Elle sortait sans un regard pour sa petite soeur qui jouait au bas des escaliers ou à son père qui lisait le journal dans la véranda. « Je vais faire un tour, ne m'attendez pas. » Fut l'unique chose qu'elle souffla, sa voix rauque se brisant vers la fin. La radio incontinente de sa voiture passait mélodies sur mélodies, les enchaînant sans ordre précis, sans accord. Layla se laissa crouler sous les poids des notes et improvisa un concert dans sa tête. Ce soir, elle ne voulait pas de silence, elle le détestait, le haïssait profondément. La musique coloriait sa soirée, lui libérait l'esprit des mauvaises pensées. La jeune femme aurait aimé être une note musicale, pas une en particulier mais, plutôt une différente chaque matin. Elle aurait voulu pouvoir courir librement dans le vent et s'arrêter uniquement pour faire écouter sa symphonie aux autres. Un nouveau spasme traversa Layla. Elle pensait en avoir fini mais, la voilà en train de vomir au bord d'une route, déserte. Elle relève le regard et sourit. Le vent soufflait légèrement contre ses joues jusqu'à ses cheveux. Soulevant malicieusement quelques mèches rebelles. La demoiselle se trouvait devant l'un des nombreux parcs qui entourait la ville. Les arbres baignant dans le halo de la lune prenaient des reflets nacrés et les caresses du vent emplissaient l'air d'un voile invisible et mystérieux. Elle marchait silencieusement, appréciant la beauté nocturne du parc. A son arrivé, elle fut surprise de voir la magie qui animait cette clairière la nuit. Le rocher plat sur lequel elle s'étendait avec ses amies pour bronzer pendant la belle saison était noyée par les eaux sombres du lagon. Tout se mouvait avec lenteur et délicatesse. Layla s'assit au bout du ponton de bois et enlevai ses chaussures pour toucher l'eau. Elle était agréable, à peine fraîche. C'était son jardin secret. Elle était toujours à l'abri ici, quand son coeur pesait trop lourd. C'était la soirée idéal, sans l'ombre d'un doute. On venait d'ouvrir la boite de Pandore où tous les maux du monde était retenu. Elle se sent mal. Tellement. Trop. Son existence n'avait été jusqu'à lors qu'un terrible mensonge. Une méprise. Tout perdait de sa valeur et le monde tel qu'elle le connaissait lui parut bien désuet. Que pouvait-elle croire à présent ? Où se trouvait la vérité ? Son père était-il réellement le sien ? Pourquoi vivait-elle séparé du reste de sa famille ? Cet homme, ce soit disant frère, qui était-il exactement ? Quels raisons avaient poussés ses parents à cacher durant si longtemps ces faits ? Après dix-neuf ans de mensonge que lui restait-il ? Tellement de questions qui s'écrasait contre elle en vague constante sans trouver aucun point d'arrimage. Quel genre de subconscient malsain devait-elle posséder pour ce faire perpétuellement autant de mal. Mais elle devait se heurter à la réalité. Vous savez, parfois, il suffit d'une insipide situation pour nous empêcher d'oublier. C'est un petit quelque chose qui s'insinue dans notre matière grise et qui reste là, étendu, à dépérir, jusqu'à provoquer un malaise psychologique tellement profond qu'il commence à muter et grandir. À se nourrir de notre essence même. On ne peut pas s'attendre à faire sombrer un clou dans un crâne pour ensuite le retirer sans effort... La vie, c'est ça. Une suite infinie de conséquences. Rien ne serait jamais plus comme avant. Alaric, ce prénom sonna comme une prière. Une prière qui l'emmènerait droit en enfer.





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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyLun 22 Avr - 1:03

« You gave me a forever within the numbered days, and I’m grateful. »


il doit rester quelques rêves d’enfant cachés sous mon oreiller, je tenterais de ne pas les écraser avec ma tête lourde de soucis d’adulte.

Les souvenirs sont imprimés dans notre esprit. Certaine fois il est impossible de les faire émerger. D'autre, par contre, il se présente d'eux-mêmes à nous lorsqu'on s'y attend le moins. Ce sont des formes inconstantes qui nous ait impossible de revoir, de ressentir, comme au premier instant, lorsque nous avons vécu ces déterminées situations. C'est frustrant, cela nous fait sentir imperceptiblement impuissant et nous cherchons alors, par tous les moyens de les faire nôtres, de maladroitement les contrôler et les rendre accessible à notre bon vouloir. Plus spécialement encore lorsqu'on doit faire face à des réminiscences difficiles que nous aurions préférées oublier. Tandis que Layla frôlait négligent les pavés de la grande maison de pierre blanche, ce fut exactement cela qu'elle ressentait. L'impuissance. Elle n'arrivait pas à arrêter le flot constant de ses souvenirs de parvenir jusqu'à elle, de sortir, mutins, du plus profond de son être et titiller les cordes sensibles de ses sentiments. Par la force des choses, certain d'entre eux, revinrent même l'envahir comme si elle les avait vécus la veille. Il n'avait pas eu que des moments heureux dans cette demeure, bien au contraire. Layla atteignit promptement et sans qu'elle puisse avoir de faux espoirs la véranda de son enfance. Il était maintenant bien trop tard pour qu'elle retourne sur ses pas, et si cela lui avait été encore possible, elle ne l'aurait certainement pas fait. D'un certain point de vue, la tristesse de ces évènements, fut l'une des meilleures choses qui lui étaient arrivées. Et même si revenir voulait dire cohabiter une nouvelle fois avec cette affliction, elle le ferait. Puisque, c'était ça; mûrir, même si à l'époque elle ne s'en était pas encore rendu compte. Ce printemps s'annonçait néanmoins radieux ! La nature commençait à s'éveiller, le chant des oiseaux embaumaient l'air en une mélodie harmonieuse, les centaines de fleurs qui ornaient le parc de la demeure fleurissait la rendant un peu plus féerique et le vent, taquin, faisait frémir les arbres et caressait l'herbe. Layla, impassible, apparut dans l'embrasure de la porte, ses cheveux de jais rassemblé en une élégante queue qui fouettait l'air au rythme de la brise. Tout cela n'était qu'apparence. Dernière ces portes se cachait ses limbes, à elle, bâtit autour de faux semblant et de délaissement. Ne dit-on pas que l'enfer est pavé de bonnes intentions ? Ses doigts diaphanes frôlaient avec une précaution quasi religieuse le grain léger du papier .


le trois avril à Baton Rouge en Louisiane Katheryn Layla Rosenberg a écrit:
Chère maman,

Pendant que tu lis ces mots, Charlotte doit certainement être en train de se préparer pour sa représentation au club de théâtre, bousculant avec dédain la plupart des personnes qu'elle croise, tandis que Camélia te taquine sur le fait que tes pancakes sont une nouvelle fois un peu trop cuit. Et seulement maintenant, alors que le soleil est déjà haut dans le ciel, tu dois être étonnée de ne pas me voir dévalée les escaliers, débraillé, à la recherche d'une tasse de café fumant, pestant contre le désordre qui règne dans la maison le samedi matin. Avant que tu ne commences à paniquer, prendre peur et me faire des reproches laisse-moi juste t'expliquer la situation. Et durant le temps d'une courte lettre, ne me juge pas, essaye de retenir tes a priori ou tes préjugés et peut-être, qui sait, arriveras-tu enfin à me comprendre. Tout du moins, tu essayeras. Je ne descendrais pas prendre mon petit-déjeuner ce matin avec vous. Plus jamais, à vrai dire. Je suis partie très tôt aujourd'hui alors que les lueurs du jour peinaient à émerger de l'horizon. Tu sais, j'ai découvert beaucoup de choses durant ces derniers mois. Sur moi, sur mon passé et cela à mit toute mon existence en perspective. J'ai dû travailler tellement dur pour vous. Trop dur, ne penses-tu pas ? Pour que vous me voyez ou pour que j'ai l'impression d'être vu. Je ne sais pas. Tu sais, je repense à toutes ces années, tout me parait comme très flou. Mais pour la première fois de ma vie, je vois clair, tu comprends ? Je sais ce que je dois faire concrètement. Quelqu'un souffre. Un homme. Il souffre comme moi j'ai souffert durant si longtemps et je peux l'aider. Il a besoin de moi comme personne jusqu'à aujourd'hui.

Je vais bien. Je sais que le futur me réserve de merveilleux projet. Ma décision a été mûrement réfléchie même si c'était une évidence dès le départ. Je n'ai jamais été nécessaire à l'équilibre de la famille et dieu seul sait combien j'ai essayé de l'être. Ce n'est la faute de personne, je n'étais simplement pas à ma place. Maintenant je l'ai compris et je sais qu'auprès de lui, je trouverais mon harmonie. N'ai pas peur pour moi. Tout ira pour le mieux, toujours. Tu sais l'on dit que: "la vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter." Je me dois de faire mon bout de chemin désormais. Un jour tu m'as dit qu'il arrive un matin dans la vie de chacun où en se réveillant on prend réellement conscience de la réalité et de la dimension que cela implique. Vivre, c'est beaucoup de responsabilités finalement.

Je sais que tu prendras soin de mes soeurs. Tu l'as toujours si bien fait. Un jour, qui sait, recevras-tu une nouvelle lettre de ma part. Un jour nous retrouverons-nous peut-être au beau milieux de ma nouvelle vie et tu seras fière de moi. Si fière que ton coeur implosera de bonheur. Mais pour l'instant, non. Alors, ne cherche pas à savoir où je vais. Comprends-moi, c'est tout ce que je te demande. Embrasse papa.

Avec affection,
Katheryn.


Ses yeux écumaient les mots avec la même soif qui affectait Achab lorsqu'il pourchassait Moby Dick. Cela faisait à présent quelques semaines que l'idée lui trottait dans la tête, l'harcelant jour après jour, nuit après nuit. Sa décision prise, n'importe quelle manoeuvre de marche arrière était impensable. Pourtant, elle envisageait avec beaucoup de mal la séparation, car malgré toutes ses allégations le jeune femme aimait sa famille, ne la comprenait pas certes mais l'aimait, de manière absolu, intemporel. Ou alors, elle confondait son désir obnubilant de reconnaissance avec de l'amour. Elle s'était construite autour de murs. Grands, beaux et solides certes. Mais ils demeuraient néanmoins froids. Vous savez, lorsque vous adoptez une attitude, une manière d'évoluer dans le monde, de vous protéger de celui-ci et des autres, il est très difficile par la suite de s'épanouir correctement sans un peu d'aide. Ses soeurs étaient venues, elles avaient vu et elles avaient vaincu là où Layla n'arrêtait pas de trébucher. C'était déroutant pour elle de voir à quel point il était facile pour ses cadettes de s'acclimater à leur existence. De voir combien ses parents s'accommoder de leurs existences alors qu'elle avait l'impression qu'ils réprouvaient la sienne en permanence. Avec le temps et la rancoeur, elle se sentait étouffer dans cette grande demeure de Louisiane. Aujourd'hui, sous la brise printanière d'avril elle allait disparaître. Pour toujours. Une silhouette arienne se dessinât en ligne flou sur le mur avant de s’évaporer ne laissant derrière elle qu'une enveloppe à la teinte immaculé. Il ne restait de Layla que les subtiles effluves du magnolia, fragrance qui lui était propre mais, qui ne tarda pas à disparaître à son tour.


When you came in the air went out. And every shadow filled up with doubt. I don't know who you think you are, but before the night is through,I wanna do bad things with you. I'm the kind to sit up in his room.Heart sick an' eyes filled up with blue. I don't know what you've done to me, but I know this much is true : I wanna do bad things with you.

La nuit, à cette époque de l'année, aurait touché n'importe qui: le paysage ayant l'extraordinaire capacité de vous donner des frissons. La lune argentée, comme faite d'ivoire, limpide, contrastait avec la noirceur que le ciel offrait même si à l'horizon nous pouvions encore admirer les vestiges colorés que le soleil avait laissés dans sa fuite. Des cirrus légèrement teint de rose et orange parsemaient l'horizon de la voûte céleste, rendant l'instant encore plus magique et le ciel plus profond: nous pouvions nous perdre dans le gouffre du crépuscule seulement en l'admirant. Un signal familier détourna Layla de sa contemplation.

De: Samuel Harper
Heure: 26/11/2012 02:56

Puisque tu es si intelligente tu devrais connaitre la définition du mot confidentiel, non ? Je ne peux pas te donner ce type d'information Layla, je te l'ai déjà dit à plusieurs reprises alors cesse de me harceler à la fin. J'ai une vie moi !
Samuel Guy Harper.

De: Layla Amethyst
Heure: 27/11/2012 06:27

Ce que tu peux être ennuyeux Samy parfois ! Je ne suis pas non plus en train de te demander d'entrer par effraction dans la base de données de la cia pour me transmettre des informations classés secret défense. Juste de m'expédier une COPIE des dossiers que tu dispose sur Alaric Lockhart. Personne n'en saura rien, jamais. Soit pas aussi inflexible...

De: Layla Amethyst
Heure: 27/11/2012 13:56

Pourquoi tu signes tes sms à propos ? L'expéditeur s'affiche automatiquement à la réception tu sais. C'est trop old school, même pour toi...


De: Samuel Harper
Heure: 27/11/2012 14:22

Penses-tu réellement qu'en devenant désobligeante tu obtiendras ce que tu désires ? Et je ne vois absolument pas ce qui m'inciterait à mettre ma place en danger uniquement pour te satisfaire. T'es une grande fille, démerde toi toute seule ! Je te connais à peine d'ailleurs.

De: Layla Amethyst
Heure: 27/11/2012 14:46

Peut-être bien mais, moi, je connais assez ta femme pour lui narrer tes nombreux exploits auprès de la gentes féminines. Je suis certaine qu'elle va tout particulièrement apprécier l'histoire de la strip-teaseuse le soir de Thanksgiving alors que ses parents t'attendaient pour dîner. Tu n'as certainement pas envie que j'en arrive jusque là, non ? Ne doute pas une seule seconde de moi, je n'hésiterais certainement pas. Qu'est-ce que quelques informations contre la promesse éternelle de ne plus jamais avoir affaire à moi, hum ?

De: Samuel Harper
Heure: 27/11/2012 22:21

Roulure ! Bon, parfait, t'as gagné; je t'envoie les fichiers. A jamais !

De: Layla Amethyst
Heure: 28/11/2012 08:10

Quelle délicatesse...
Ce fut un plaisir de faire affaire avec toi, en tout cas.

Dans un froissement Layla laissa choir son téléphone mobile sur l'oreiller près d'elle. Une chambre d'hôtel au bord d'Arrowsic. C'est tout ce qu'elle avait pu s'offrir pour l'instant. Elle avait fait le chemin jusqu'ici alternant le bus et le stop, porté par cet impérieux désir que de rencontrer Alaric, son frère, son alter-ego, son jumeau, son âme soeur. Assise en tailleur au milieu de la couche elle tenait dans ses mains délicates un vieil ordinateur noir, un peu rayé, extrêmement lent mais, toujours fidèle à son poste. Elle l'avait depuis déjà plusieurs années pourtant à chaque fois qu'elle pensait qu'il rendait l'âme il réussissait à trouver un nouveau souffle de vie. Les derniers fichiers qu'elle venait habilement t'extorquer se chargeaient péniblement sur le disque dur, les barres bleutés poursuivant leur avancé d'une lourdeur tout à fait pénible. Un mois auparavant seulement Layla avait eu l'immense fortune de trouver Alaric Lockhart. Dès l'instant où l'écume de ses yeux se déposa, telle une caresse atone, sur sa silhouhette virile, forte, massive, elle sut qu'ils étaient reliés. Quelque chose s'était connecté entre eux, quelque chose de magique, d'unique. En conséquence, elle ne pouvait faire autrement que de le suivre. Partout, à chaque instant. Savoir le plus de choses sur lui, sur sa vie, passé et présente. Layla n'avait plus aucun doute elle ferait partie intégrante de son existence. En serait une pièce maîtresse même ! C'est avec lui qu'elle découvrit qui était sa véritable mère, Lucy.
Ses yeux c'étaient accrochés au tableau qui se déroulait à quelques mètres d'elle. Elle profita pleinement de sa présence. Troublé par la perfection que l'instant offrait, dans toute sa fragilité et sa singularité, Layla l'admirait pieusement, se délectant de la fresque esthétique qu'Alaric lui offrait à son insu, l'étoffe clair de sa chemise encore humide moulait ses muscles saillant d'une manière à laisser peu de place à l'imagination, chose qui ne déplaisait pas particulièrement à la demoiselle. Actuellement, il y avait en elle ni cynisme ni flegme. Les soyeuses paroles qui s'échappaient de lèvres rougies d'amertume de l'architecte la pénétraient lentement, comme des délicates caresses, imperceptibles. Ses paupières soudainement lourdes s'affaissèrent rien qu'un moment, lui offrant le répit de l'obscurité. Il était loin et pourtant elle s'était sentie si proche de lui à cet instant.


TÉLÉCHARGEMENT ACHEVÉ.

Code:
Dossier n°442
Docteur référent à la date de rédaction du rapport: Docteur William Redner

Nom du patient: Lockhart, Alaric Liam.
Date de naissance : 1986 Âge : 36 ans.
Nationalité : Américain (lointaine origine irlandaise).
Profession :  Architecte, possède son propre cabinet de designer.
Statut civil: Divorcé.

Selon son dernier bilan médicale: 81 Kg, 1m85, nutrition équilibrée.
Prise de sang impeccable. Analyse- [...]

Code:
 ACKNOWLEDGMENT OF SERVICE (DIVORCE)

Part A - The applicant
1. Name:
Lockart
Alaric, Liam

Part B - Details of service
2. Person served (respondent) :
Johar
Aimé, Eesha

3. Date documents ser- [...]

Code:
 CERTIFICAT DE NAISSANCE

Nom                            Prénoms
Lockhart                      Alaric
                                  Liam

Sexe                          Lieu de naissance:
M                              [...]




La nature n'a accordé aux hommes que la constance, tandis qu'elle donnait aux femmes l'obstination.

Layla ne connaissait pas la peur. Si l'homme n'était pas aussi extravagant, timbré, improbable, abracadabrant, l'on pourrait logiquement se demander comment cela pouvait-il être possible ? La frontière entre la connaissance et l'existence d'une chose est dans le fond plutôt bien définie. Ce n'est pas parce que tu ne sais pas qu'une chose existe que celle-ci n'est pas déjà en train de se moquer de toi, ou qu'elle parcoure sereinement son existence au-delà des fausses croyances derrière lesquels tu te protèges, te croyant naïvement à l'abri. Malgré les apparences, Layla n'était pas aussi placide que ce qu'elle laissait paraître. Au contraire, elle était profondément agité. Pourtant, cette nervosité n'était rien d'autre qu'une réaction défensive de son inconscient pour protéger la partie plus autoritaire, sérieuse, fonctionnelle et peut-même dépourvu de raison, qui vivait en elle aux dépends de la jeune femme, en consument chacune de ses aspirations positives. Mais c'était beaucoup plus facile pour cette dernière de se voir facilement irritable ou bouleversé dans le sens négatif, par les évènements où elle apportait sa contribution, plutôt que de réaliser que, oui, elle était un être si fragile qu'il lui était possible comme tous les autres d'éprouver ce sentiment si honteux qu'était la peur. En définitive, plus que de ne pas la connaitre, Layla ignorait la peur le plus impertinemment possible. Mais oui, elle existait en elle, solide, durable, rapide, porté par les veines, dans son sang, de bas en haut de son organisme, le coeur, les poumons. Elle envahissait même son crane qui s'efforçait de faire semblant de ne pas comprendre. Trois secondes de mort silencieuse. Qu'est-ce que la peur ? Allons, c'est une demande facile. La peur c'est une émotion qui implique le corps dans son ensemble et qui vient activer par un stimulus particulier. Ainsi, tout le monde peut le dire. Mais essayez de donner une définition de la peur. C'est un monstre différent qui vit reclus en chacun de nous. Chacun à son histoire, chacun porte sa croix et tout le monde trébuche sur le chemin. Ce sont nos expériences qui déterminent la peur. Il n'existe pas de crainte juste ou erroné, stupide ou justifié. La peur, c'est la peur. Elle est menaçante. C 'est une femme vêtue de noir qui marche avec nous, délicieusement bien habillé, mais anonyme, un peu comme la vie. Nous faisons semblent qu'elle n'existe pas pour quelque temps, nous élevons nos yeux vers les étoiles pour ne pas voir qu'elle marche près de nous, mais finalement nous devons regarder vers le bas devant une intersection à traverser. Nous devons vivre avec elle, mais sans y penser. Réfléchissez-y. Si nous vivons, nous le faisons sans nous en rendre compte et le moment où l'on s'arrête pour y méditer, nous cessons d'une certaine manière de vivre. C'est ainsi pour la peur. Elle doit être vécue, sans cligner des yeux et sans sommeil. Et si nous tremblons vraiment, il suffit de se rappeler d'allumer la lumière.

Cela faisait trois mois qu'elle se trouvait à Arrowsic. Sa valises fermement empoignée dans sa main droite Layla quittait l’hôtel miteux dans lequel elle vivait depuis trop longtemps déjà, en route vers son destin. Le mensonge, ce n'est qu'une idée abstraite au final. Après tout: "Le coup le plus rusé que le diable ait jamais réussi, ça a été de faire croire à tout le monde qu'il n'existait pas"




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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyLun 22 Avr - 7:58

Rebienvenueee à toi visiblement alors hihi. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 63951
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Neela Moorgate
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyLun 22 Avr - 11:16

Rebienvenue mademoiselle I love you
Anna ressemble trop à Amber Heard (version brune) sur la photo de ta présentation Shocked + à nos âmes ébranlées, mutilées... 918094149
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https://hideunderbeds.1fr1.net/t4971-neela-cause-one-night-is-enough-to-make-your-life-turns-into-a-beautiful-disaster https://hideunderbeds.1fr1.net/t5011-neela-follow-me-when-your-fire-s-died-out
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyLun 22 Avr - 12:01

Re-Bienvenue :celestine:
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyLun 22 Avr - 12:29

Merci à vous trois. I love you

Jazz - Tu n'avais pas Sookie Stackhouse Anna Paquin comme avatar à un moment donné ? + à nos âmes ébranlées, mutilées... 556141

Neela D. Owens a écrit:

Anna ressemble trop à Amber Heard (version brune) sur la photo de ta présentation Shocked + à nos âmes ébranlées, mutilées... 918094149
Tient maintenant que tu le dis, peut-être un peu.+ à nos âmes ébranlées, mutilées... 3974914884 Je n'avais même pas remarqué. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 27094 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 27094
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyLun 22 Avr - 12:43

Rebienvenue à toi What a Face
Anna ♥️
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyLun 22 Avr - 15:15

LAYLACHOUD'AMOUR + à nos âmes ébranlées, mutilées... 104551 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 58332 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 136437 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 577704309 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 592955131 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 266347159 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 104551 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 58332 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 136437 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 577704309 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 592955131 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 266347159 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 104551 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 58332 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 136437 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 577704309 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 592955131 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 266347159 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 104551 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 58332 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 136437 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 577704309 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 592955131 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 266347159 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 104551 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 58332 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 136437 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 577704309 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 592955131 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 266347159 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 104551 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 58332 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 136437 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 577704309 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 592955131 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 266347159 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 104551 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 58332 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 136437 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 577704309 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 592955131 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 266347159 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 104551 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 58332 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 136437 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 577704309 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 592955131 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 266347159 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 104551 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 58332 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 136437 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 577704309 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 592955131 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 266347159 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 104551 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 58332 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 136437 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 577704309 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 592955131 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 266347159 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 104551 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 58332 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 136437 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 577704309 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 592955131 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 266347159 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 104551 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 58332 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 136437 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 577704309 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 592955131 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 266347159
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyLun 22 Avr - 18:15

Re bienvenue. Ton avatar est sublime.
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyLun 22 Avr - 19:37

rebienvenue ma jolie + à nos âmes ébranlées, mutilées... 918094149
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyLun 22 Avr - 20:04


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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyLun 22 Avr - 21:17

Re-bienvenuuuue :)
Ta signature est sublime. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 561929
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Louis Moreau-Leroy
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyLun 22 Avr - 22:14

Rebienvenue + à nos âmes ébranlées, mutilées... 556141
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyMar 23 Avr - 0:12

Re bienvenue !! + à nos âmes ébranlées, mutilées... 1688888084
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyMar 23 Avr - 11:15

ReBienvenue ! + à nos âmes ébranlées, mutilées... 63951
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyMer 24 Avr - 18:43

Layla Amethyst a écrit:
Jazz - Tu n'avais pas Sookie Stackhouse Anna Paquin comme avatar à un moment donné ? + à nos âmes ébranlées, mutilées... 556141
Tout à fait + à nos âmes ébranlées, mutilées... 3980010459
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyVen 26 Avr - 11:12

Merci tout le monde. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 432336 + à nos âmes ébranlées, mutilées... 63951
C'est bon d'être de retour. :celestine:
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptySam 27 Avr - 17:05

layla, tu es de retour ? ça fait plaisir de te revoir + à nos âmes ébranlées, mutilées... 63951
ce personnage c'était toi, vraiment. + à nos âmes ébranlées, mutilées... 918094149
rebienvenue chez toi + à nos âmes ébranlées, mutilées... 537198
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyDim 28 Avr - 19:59

Welcome back ! :-)
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Fernando Gautier-Perez
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyDim 28 Avr - 20:14

J'attends l'aval d'Alaric pour la formalité I love you
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyLun 29 Avr - 20:29


    Bien sûr que je l'avale + à nos âmes ébranlées, mutilées... 556141 (oui c'était pourri pardon Arrow)

    Bref, jotem ma Laylou, j'essaie de revenir en force sous peu pour t'accueillir comme il se doit I love you
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Louis Moreau-Leroy
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MessageSujet: Re: + à nos âmes ébranlées, mutilées...   + à nos âmes ébranlées, mutilées... EmptyLun 29 Avr - 22:38

Du coup, tu es validée.
N'oublies pas que tu as dix jours pour rp et puis, recenses bien ton avatar I love you
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