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| Sujet: + The marks humans leave are too often scars. Ven 14 Juin - 15:08 | |
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Kamil Oscar Van Achthoven
Dernière édition par Kamil O. Van Achthoven le Ven 14 Juin - 15:18, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: + The marks humans leave are too often scars. Ven 14 Juin - 15:17 | |
| « You gave me a forever within the numbered days, and I’m grateful. » Le jour où ma mère m’a dit que j’étais un garçon spécial, je pensais qu’elle parlait de ma faculté à faire des escargots en pâte à sel, parce qu’il faut avouer, j’étais très doué ! Puis un jour elle est morte. Pouf. Comme ça envoler. Aller à l’hôpital était devenu tellement habitude et le mot cancer tellement banale, que je n’avais pas compris à quel point ça pouvait être grave. « C’est fini ». C’est ce que les gens disent. Mais pour moi, ça n’a fait que commencer. Je dois avouer que perdre sa mère à l’âge de neuf ans, se retrouver seul avec son père, ce n’est pas facile. Déjà parce que mon père, ce n’est pas n’importe qui. Il dirige des banques, je ne me suis jamais vraiment intéressé à ce qu’il faisait en fait, il rentrait tard, ne mangeait jamais avec moi, ne venait pas à mes matchs de foot et ne jouait pas non plus à fifa avec moi, ça me suffisait pour savoir que quoi qu’il m’en dise de son boulot, je ne l’aimerais pas. On a essayé de se reconstruire, à deux. Mon père a engagé une gouvernante, Marta, avec son accent Allemand à couper un couteau, ou mes tympans, au choix. Elle n’a pas été une seconde mère pour moi, elle a juste été là, comme une grand-mère. Elle me faisait des gâteaux, me lisait des histoires le soir, m’emmener aux gouters d’anniversaires et puis voilà. Elle remplaçait juste mon père dans les tâches dont il n’avait pas envie d’accomplir, comme s’occuper de son gosse en fait. Mais ce n’est pas grave. Cette période de ma vie n’a pas été aussi dur qu’on peut le penser. J’ai la chance –ou pas- d’avoir une mémoire sélective, et je dois avouer que j’ai oublié ma mère. Complétement. J’ai réappris à vivre différement, c’est tous, comme un déménagement, et j’ai continué à vivre. Je ne vais pas épilogué, cette période de mon enfance est assez chiante je dois l’avouer, c’est ensuite que ça devient plus intéressant. C’est à l’âge de onze ans que ma vie a réellement pris un tournant. Je faisais des cauchemars, beaucoup, beaucoup de cauchemars. Et toujours le même schéma. Je sympathise avec quelqu’un, il meurt sous mes yeux, je vois son fantôme, il me reproche de ne pas l’avoir aidé, et je me réveille. D’après quatre psy et deux pédopsychiatres, mes cauchemars étaient le reflets de ma culpabilité envers la mort de ma mère. Tu parles ! Je n’étais pas responsable de sa mort et je le savais très bien. Mais les cauchemars, ce n’était rien. Tout a vraiment commencé le soir d’halloween. Ouais, vous le voyez venir le petit Candice avec son costume de fantôme et ses potes pas plus haut que trois pommes. Ouais, c’est cliché mais c’est comme ça. On était un petit groupe de six, le soir d’halloween, à la recherche de tout ce qui pourrait nous causer des carries, puis quand nos sac ont été assez remplie, on a joué à « qui serait capable d’aller dans la vieille maison à la sortie de la ville que tout le monde dit hanté et que si nous nous risquons à y aller on aura la droit à la plus grande peur ET à la plus grosse punition de notre vie ? ». Qu’est-ce qu’on est con quand on a onze ans. Personne n’a vraiment réfléchis. On a couru jusqu’à la dite maison, posé nos sacs de bonbons prets de la boîte au lettre, et on est rentré. Ne me demandez pas ce qui s’est passé, je n’en ai absolument aucune idée. Je me suis réveillé deux jours plus tard, à l’hôpital, couvert de griffure, et j’ai eu un suivi psychologique pendant deux ans, tout comme mes amis qui n’en était plus vraiment. D’après eux j’étais un monstre qui attirait la mort. Ah. Cool. Super. Et d’après les médecins j’avais fait une crise d’hystérie et j’avais essayé d’attaquer mes amis, puis moi-même, et essayé de cramer la maison. Ah. D’accord. Okey. Mais je savais très bien que c’était complétement faut. C’est une petite fille qui me l’a dit. Une petite fille qui me rejoignait sur le chemin de l’école, quand je partais à pied le matin. Elle avait un poulpe en peluche, il lui manquait un chausson, se baladait en chemise de nuit rayé, et avec la moitié du visage cramé. Elle s’est excusée auprès de moi tous les matins, pendant deux ans. « Je suis vraiment désolé Candice, mais vous m’avez fait vraiment peur ! Je n’ai jamais de visite, et je ne savais pas comment réagir. Tu n’as pas vu mes parents par hasard ? » Son haleine sentait le pain grillé et sa petite voix étouffé me faisait toujours de la peine. Je lui répondais toujours que ce n’était pas grave, et que non, je n’avais pas vu ses parents. Puis elle s’en allait. Je n’ai jamais parlé de la petite fille aux médecins, j’étais bien assez fou à leurs yeux, pas besoin d’en rajouter une couche, mais comme j’ai été sage et qu’aucun accident ne s’était reproduit, ils avaient arrêté de m’obliger à les voir. Un véritable soulagement pour moi. Mais à vrai dire, rien ne c’était arrêté, la petite fille avait disparu, mais d’autres personnes étranges sont apparus. Le concierge de l’immeuble d’à côté, un vieux monsieur avec une grosse moustache et une salopette bleue qui cris sur tous les enfants en skate bord sans aucun d’eux ne fasse attention à lui. Je crois qu’il m’aimait bien. Parce que je lui disais bonjour et parce que je ne roulais pas en skate sur son trottoir. Puis un autre à l’arrêt de bus. Un adulte pas très vieux, les cheveux roux en pétard, une cigarette dans la bouche et sa guitare dans les doigts. Il jouait mais, très mal, mais faut avouer qu’avec un bras en moins, je le comprenais. Il m’a fallu du temps pour me rendre compte que j’étais le seul à voir ce genre de truc, que j’avais soit un don, soit un problème. Et pour qu’on évite de me cataloguer dans la case « fou à lier, à interner, à oublier, à exterminer » je me suis tue. Mes rendez-vous quotidiens quelques temps avant m’avaient suffis. Du coup, je n’ai pas cherché à aller plus loin. Je répondais à mes ‘‘hallucinations’’ quand ils me parlaient et puis c’est tout. Ça c’est gâté à l’adolescence. De bien des manières. J’envoyais chier toutes les personnes que je croisais, les vivants comme les morts, et plus particulièrement mon père. Je ne compte plus les nombres de gifle que je me suis pris. Particulièrement à cause de mon bulletin. M. Van Achthoven en a rien à foutre de son fils, à part quand son héritage est en jeu. Il tenait absolument à ce que je reprenne sa banque, mais mes résultats ne suivaient pas ses projets. Si mon adolescence à passer plus de temps chez mes petites amies (plus on est de fou plus on rit) c’était dérouler de façon assez catastrophique, la suite était bien pire. |
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Neela Moorgate DOUBLE-COMPTE : nop MESSAGES : 1632 ARRIVÉE : 19/03/2013 LOCALISATION : Arrowsic.
| Sujet: Re: + The marks humans leave are too often scars. Ven 14 Juin - 15:42 | |
| Bienvenue parmi nous quel prénom original, j'aime bien |
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| Sujet: Re: + The marks humans leave are too often scars. Ven 14 Juin - 17:26 | |
| bienvenue |
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Fernando Gautier-Perez DOUBLE-COMPTE : jona & louis. MESSAGES : 8067 ARRIVÉE : 07/03/2012 LOCALISATION : à l'hôpital.
| Sujet: Re: + The marks humans leave are too often scars. Ven 14 Juin - 19:21 | |
| Bienvenue sur THUB non, t'inquiètes pas on est pas des petites âmes sensibles En tout cas bonne chance pour le bac, tu vas roxeeeeer Amuses toi bien ici et si tu as des questions, je suis laaaaa (Moi aussi j'ai la rage contre FA, comme tout le monde en fait ) |
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| Sujet: Re: + The marks humans leave are too often scars. Ven 14 Juin - 21:17 | |
| LOUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS ! (TOMBE DANS LES VAP DEVANT TANT DE BEAUTÉ)
Bienvenue ! :-) |
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| Sujet: Re: + The marks humans leave are too often scars. Ven 14 Juin - 21:24 | |
| Grave FA craignent Sinon bienvenue par ici (: et ne t'en fais pas mon perso aussi est homo, il nous faudra un lien |
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Mattia Jarvis MESSAGES : 6783 ARRIVÉE : 03/09/2011
| Sujet: Re: + The marks humans leave are too often scars. Ven 14 Juin - 21:49 | |
| Han Kamil et Camille . Mouahahah, nan, promis, je ne dis rien :p Bienvenue en tout cas parmi nous :D |
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| Sujet: Re: + The marks humans leave are too often scars. Sam 15 Juin - 14:52 | |
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| Sujet: Re: + The marks humans leave are too often scars. Sam 15 Juin - 20:46 | |
| j'adore le prénom, je plussoie le changement de FA, c'est d'la daube et j'ai parcouru ta fiche en diagonales, je pense qu'il va me plaire ce p'tit dès que j'aurais un peu plus de temps je m'y mettrais comme il se doit welcome here babe. |
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| Sujet: Re: + The marks humans leave are too often scars. Mar 18 Juin - 22:54 | |
| Bienvenue par ici |
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Louis Moreau-Leroy DOUBLE-COMPTE : fernando & jona. MESSAGES : 522 ARRIVÉE : 16/02/2013 LOCALISATION : arrowsic.
| Sujet: Re: + The marks humans leave are too often scars. Jeu 27 Juin - 23:08 | |
| Coucou Tu en es ou ? |
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