Sujet: C’est ça qui est génial dans l’univers ; son côté imprévisible. Ҩ Mer 7 Aoû - 16:29
Sur le trottoir d’en face, je regardais cette maison. J’avais bien bouteille dans une main. La clope dans l’autre. Bonjour la dégaine ! Mais soit, je n’avais pas vraiment prévu de passer ma soirée là. Sur un trottoir. J’avais prévu de sortir ce soir. Mais, j’avais vite changé d’idée. Pourquoi ? Parce que cette aprem, un mec m’avait cherché des noises. Une espèce de connards qui m’avait fait des avances. Un peu trop insistantes. Et puis, il avait fini par insulter ma tante. Par me dire que je finirais comme elle. A me faire défoncer par toute la Maine. Même par le Maine tout entier. Il c’était d’ores et déjà pris un bon coup dans son entre jambe. Mais, c’était loin d’être assez à mes yeux. Surtout que… il connaissait le type qui avait butté mon père. Il avait laissé échapper une phrase, qui avait retenu toute mon intention. Jo’ n’aurait jamais dû crever. Jo, comme si c’était son pote. Comme s’il le connaissait bien. C’était sans doute le cas… il fallait que j’en ai le cœur net. Que j’aille chez lui. Pour fouiller. Pour voir si je trouvais quelque chose. Un truc qui le reliait. Pourquoi ? Ça ne ramènerait personne à la vie. Mais, j’en sais rien, j’avais besoin de savoir.
Je regardais la maison, attendant qu’il bouge. Qu’il aille se foutre au lit. Ou de voir s’il se cassait. Le problème c’est que je ne connaissais pas ses habitudes. Mais bon… qu’importe j’allais prendre le risque. Tôt ou tard dans la soirée. Cambrioler quelqu’un… je n’avais fait ça. Voler, oui. Juste pour rire d’ailleurs. Parce que je n’en avais pas besoin. Mais rentrer par effraction tout ça… je buvais une gorgée de ma vodka orange. C’était excitant tout ça, mine de rien. La seule chose que je regrettais, c’était d’être seule. Mais qui m’accompagnerait dans ma connerie ? Peut-être Jona ? Ouais, c’était un peu tard pour la prévenir.
Je laissais le temps passer. Buvant. Fumant. J’espérais sincèrement qu’il sorte, et c’est ce qu’il fit. La voiture démarra, je me planquais alors rapidement. N’ayant guère envie qu’il me remarque. Les voisins l’avaient peut-être déjà fait. Mais en mode clocharde, il ne me reconnaitrait pas. En revanche, lui, s’il me mettait ses phares en pleine gueule, j’étais foutu. Après cela, je me dirigeais enfin vers cette baraque. Je l’observais avec un petit sourire. Eh bah voilà, il m’avait enfin offert ce que je voulais. J’espérais qu’il en avait pour un long moment.
J’allais me diriger à l’intérieur, quand une voix me coupa net dans mon élan. Je me retournais vers cette voix. Je me retrouvais alors face à un blondinet. Un blondinet que j’avais déjà vu. « Oh tiens, c’est toi… ». Ouais, je lui parlais comme si je le connaissais. Alors qu’en fait, il m’avait juste surpris en train de voler. Mais, il n’avait rien dit. Il avait posé son regard noir sur moi. Comme pour me faire comprendre qu’il avait tout vu. Mais, qu’importe, ça ne m’avait pas fait reposer ce que j’avais volé. Et il ne m’avait rien dit. Maintenant, il me prenait presque sur le fait, sur le point de cambrioler une baraque.
Sujet: Re: C’est ça qui est génial dans l’univers ; son côté imprévisible. Ҩ Ven 9 Aoû - 20:06
« Tu m'emmerdes Ash'! » Sur cette dernière parole, dite assez fortement, Mattia claqua la porte derrière lui. Il était plus qu'énervé et Ashton ne faisait -et ne disait- rien pour le calmer. Bien au contraire, dès qu'il ouvrait sa bouche, c'était pour énerver encore un peu plus le jeune homme. Alors, fatigué de devoir s'expliquer encore, et surtout, fatigué de voir qu'Ashton devenait de plus en plus sourd, Mattia s'en était allé. Au moins, là, il ne risquait plus d'entendre son tuteur lui gueuler dessus pour avoir oublier de faire quelque chose dans la journée. D'ailleurs, il ne se souvenait même plus ce qu'il lui avait demandé. Il se souvenait juste vaguement qu'Ashton lui avait dit quelque chose ce matin avant qu'il ne s'en aille, il ne savait pas où. Et voilà que quelques heures plus tard, il l'agressait à moitié car rien n'avait été fait. Bah il n'avait qu'à le dire plus clairement aussi ! Et puis bon, ce n'était pas non plus comme si il avait passé la journée à rien foutre. Il avait au contraire bosser activement, mais ça Monsieurjefaistout ne l'avait pas remarquer du tout.
Rageant, pestant, gueulant après son tuteur, Mattia dévala l'allée devant chez eux en marchant assez rapidement. « Va te faire voir Ash » murmura-t-il, malgré la distance qui les séparait. Une fois arrivé sur le trottoir, le jeune homme s'arrêta et jeta un coup d'oeil à la maison. Tout semblait calme d'un coup. Comme si la tornade qui venait de passer chez eux s'était aussitôt essouflé. Secouant la tête, Mattia se revit quelques temps plus tôt. Quand son beau-père venait de le frapper. Soit, il s'enfermait dans sa chambre. Soit, il s'enfuyait de la maison histoire d'aller faire une connerie, et de le faire bien bien chier. Et même si là, le contexte n'était pas le même -Ash ne l'avait évidemment pas frapper-, il ressentait encore la même envie. Cette envie grandissante qui se hissait dans sa pensée. Celle de faire une connerie. Il secoua sa tête et se remit à marcher, essayant de se calmer. Ce n'était rien. Ashton ne savait pas ce qu'il avait fait aujourd'hui, et il ne voulait pas lui dire de toute façon. Mais merde, il faisait quand même chier! Il pouvait bien le laisser un peu tranquille, non? Ce n'était pas si compliqué.. Fulminant toujours, Mattia marchait, les mains dans les poches de son short. Il marchait de mieux en mieux -même si il claudiquait toujours-. Perdu dans ses pensées emmerdées par Ashton, Mattia revint à la réalité quand il aperçut devant lui une jeune fille, bouteille à la main. Il était incapable de lui donner un âge, mais il la reconnut aussitôt. Cette fille n'était pas une inconnue. Quelques jours plus tôt, il l'avait vu volé dans un magasin. Evidemment, Mattia n'avait rien dit. Si il l'avait balancé, il l'aurait eu sur sa conscience toute sa vie. Mais il lui avait bien fait comprendre qu'il l'avait remarqué.. Juste comme ça. Au cas où elle se rendait compte de ce qu'elle faisait.. En tout cas, quand Mattia la vit en train de regarder intensément cette maison, il se demanda ce qu'elle allait faire. La cambrioler? Sans doute. Après qu'elle eut but une gorgée de sa boisson -elle devait avoir les chocottes pour faire ça-, celle-ci s'avança vers la baraque. Amusé, et bien moins de mauvaise humeur que quelques minutes plus tôt, l'ancien tennisman sortit de sa cachette et se dirigea vers la jeune fille-femme. Comme il l'avait pensé, celle-ci ne l'avait pas vu. « Oh tiens, c’est toi… ». Son regard surprit la trahissait. Lui lançant un petit sourire, Mattia s'arrêta à un mètre d'elle. « Et ouais, c'est moi. » Les mains toujours dans ses poches, il l'examina un instant, avant de reporter son attention sur la baraque. La demoiselle voulait y rentrer, ça sentait le coup foireux à plein nez. Mais cette attitude, cette envie de ressentir un max d'adrénaline pour une soirée lui plaisait. Alors, ne voulant pas la mettre longtemps dans l'embarras, mais voulant quand même l'ennuyer, il demanda, l'air plus que sérieux. « Alors, comme ça, on s'apprête à cambrioler une maison? » Si son visage était sérieux, ses yeux le trahissaient; il était amusé.
Sujet: Re: C’est ça qui est génial dans l’univers ; son côté imprévisible. Ҩ Lun 12 Aoû - 17:07
Il c’était arrêté à un mètre de moi, avec son petit sourire. Il avait quelque chose de craquant comme ça. Bien qu’inévitablement trop jeune pour moi. Je chassais la raillerie de ma conscience qui me disait encore que je n’avais que quinze ans. J’étais attirée par bien plus vieux que moi, c’est tout. Peu importe l’âge que j’avais. « Et ouais, c'est moi. ». Oui, lui. Il était toujours sur mon chemin quand j’allais faire une connerie. Euh… plus exactement quand je les faisais. Comme un ange gardien. Je riais intérieurement, comme si j’en avais besoin. Comme si j’y croyais. Et comme si ce beau blond en avait réellement quelque chose à foutre de moi. « Et tu as un nom ? ». Histoire que je sache à qui j’avais l’honneur. Que je sache comment le nommer. Bon, au fond, ce n’était pas si important. S’il ne voulait pas cracher le morceau, j’allais l’appeler Blondie.
Je regardais un instant la maison. Ce n’est pas qu’il m’ennuyait. Mais, je n’avais pas oublié mon objectif. Et visiblement, Blondie l’avait deviné aussi. Peut-être que c’était un roi des mauvais coups lui aussi ? Après tout, c’est pas parce qu’il avait une gueule d’ange que s’en était un. « Alors, comme ça, on s'apprête à cambrioler une maison? ». Je faisais mine de réfléchir. Lui, il avait beau jouer le mec rabat-joie et sérieux, son regard était plus qu’amusé. Alors quoi ? Il avait envie de faire une vilaine bêtise avec moi ? Étrangement cette idée me plaisait bien. A deux c’était plus drôle. Et comme je n’avais pas appelé Jona, il pouvait bien venir. « Je dirais que je me donne les moyens pour obtenir ce que je désire… ». Dans le cas présent, des informations. Pas du fric, j’en avais à revendre du fric. C’était presque débile d’être aussi riche. Inutile.
Je lui tendais la bouteille. Sait-on jamais qu’il ait soif. Ou terriblement envie de boire. « C’est de la vodka, ça m’a aidé à patienter, mais, toi, t’as l’air de vouloir te changer les idées. ». C’est vrai qu’il avait l’air du type qui fuit quelque chose. Qui traine dans les rues sans trop savoir quoi faire. Je le sentais, parce que c’était un petit peu moi, ce genre de truc. « Tu me suis ? ». Je lui lançais un regard plein de défi. Avec un petit sourire en prime. Avant de traverser la rue. Trois choix s’offraient à lui. Ne rien faire. Me suivre. Ou me balancer. J’éliminais d’ores et déjà le dernier. Il en l’avait pas fait la dernière fois, pourquoi aujourd’hui ? J’avais envie d’éliminer le premier. Parce que j’avais vu en lui ce besoin d’adrénaline. Et qu’il savait parfaitement que me suivre était une connerie. Mais une connerie dont il avait besoin.
Je me dirigeais droit sur la maison. Et je m’approchais de la fenêtre du salon. L’ouvrir n’allait pas être très compliqué. Il suffisait d’avoir été à bonne école. Et j’allais le faire. Mais, une main se posa sur mon épaule.
Sujet: Re: C’est ça qui est génial dans l’univers ; son côté imprévisible. Ҩ Sam 31 Aoû - 12:29
Aussi étrange que cela puisse paraître, Mattia avait un grand mal à deviner l'âge de la jeune fille. Etait-elle majeure? Ne l'était-elle pas? Il n'en savait rien. Sa carrure était frêle, témoin de sa jeunesse, mais en même temps, son regard semblait être celui d'une femme. Il était donc incapable de mettre un nombre sur elle. « Et tu as un nom ? ». Elle eut comme seule réponse un petit sourire de sa part. Il était tellement perdu dans ses propres pensées qu'il oublia de lui dire son nom. Et après tout, c'était peut-être mieux ainsi; qu'ils restent des inconnus. Qui sait.. peut-être que cette jeune fille n'était pas une si innocente que cela. Peut-être qu'elle infiltrait pour des flics ou autre.. Se rendant compte que se taire sur son prénom n'était peut-être la meilleure des solutions pour la mettre en confiance, Mattia finit par lâcher quelques mots. « Jamie. » Il venait de mentir sur son identité, et ça faisait du bien. Pour une soirée il n'allait plus être Mattia Jarvis, ex enfant battu, ex tennisman, et papa. Durant quelques heures, il allait être Jamie. Un gamin sans doute paumé mais un gamin. Il n'aurait pas à paraître plus âgé qu'il ne l'est réellement, à devoir se poser mille questions sur sa vie d'adulte arrivée bien trop vite.
Le regard de la jeune femme se tourna alors vers la maison. Celui de Mattia -ou plutôt Jamie- aussi. Il lui demanda si elle comptait la cambrioler. En l'observant, il espérait que oui. Il espérait bien que cette jeune fille voulait faire un mauvais tour. Pour cette soirée dans la peau de ce Jamie, il voulait faire une connerie. Comme avant. Quand on le saoulait, quand on l'énervait, quand on le poussait à être hors de lui. C'était sa façon de réagir. Ashton l'avait vraiment fait chié ce soir; il comptait bien lui donner une bonne raison de gueuler. Cambrioler, c'en était une nan? Si il se faisait prendre, Ashton aurait de quoi s'énerver. Et si il ne se faisait pas prendre -ce qu'il espérait quand même-, il pourrait au moins regarder Ashton gueuler avec un petit sourire. Du genre, si tu savais tout..... « Je dirais que je me donne les moyens pour obtenir ce que je désire… » Mattia fronça les sourcils. De quoi parlait-elle? Il n'en avait aucune idée.. Juste après, elle lui tendit la bouteille de vodka. Il l'attrapa aussitôt. « C’est de la vodka, ça m’a aidé à patienter, mais, toi, t’as l’air de vouloir te changer les idées. ». Ca se voyait tant que ça? Il eut un petit rire avant de boire une gorgée de cette boisson. Sa gorge lui brulait. Oui, il voulait se changer les idées. Oui, il voulait encore faire une connerie. Oui, il voulait faire chier Ashton. Mais est-ce qu'il le méritait pour autant? Ashton avait été exceptionnel avec lui. Il avait été un frère, un père, et un ami à la fois. Et lui, dès qu'ils s'engueulaient, il comptait faire une connerie. C'était dégueulasse pour lui. Mais l'envie était plus grande, plus importante que tout. Mattia avait toujours fonctionné comme ça. Il se revoyait là, deux ans auparavant. Il aurait fait la même chose. « Tu me suis ? ». Revenant à la réalité, Mattia observa la jeune fille. Elle le regardait avec un air de défi. Que croyait-elle? Qu'il allait se dégonfler. Bien sur que non !
Il n'eut pas le temps de répondre qu'elle lui avait déjà tourné le dos. Elle s'était approchée d'une fenêtre. Celle du salon sans doute. Elle commença à vouloir l'ouvrir, et Mattia se dirigea vers elle. Il posa une main sur son épaule. Avec un petit sourire, il expliqua. « Laisse faire le pro. » Il fouilla au sol, et trouva alors rapidement ce qu'il cherchait : un petit bout de fil de fer. Quand on voit ça dans les films, on rigole toujours. Mais en réalité, le sol est riche de petits bouts de ferraille. Il suffit juste de savoir ouvrir les yeux et de chercher. Il se releva alors, grimaçant sous la douleur de son genou, et s'approcha de nouveau de la fenêtre. D'un coup d'oeil tout à l'heure, il avait remarqué cette serrure sur la fenêtre. Sans doute que le propriétaire avait voulu faire de cette fenêtre une porte sur son jardin.. des fenêtres comme ça c'était assez rare, mais ça aidait grandement Mattia et la jeune fille. Il commença alors à enfoncer le fil, le tordant dans tous les sens, et.. la porte fenêtre s'ouvrit. Il fit un petit sourire à la demoiselle. « Honneur aux dames! » fit-il en s'éclipsant pour lui laisser la place. Il jeta un coup d'oeil autour de lui; personne ne semblait les avoir remarqué, et aucune alarme ne sonnait. Tant mieux ! En entrant à l'intérieur de la demeure, Mattia ne put s'empêcher d'avoir une pensée pour Lydéric. Il l'avait effrayé, lui avait fait faire pas mal de conneries, mais c'était grâce à lui qu'il savait ouvrir les portes..
Sujet: Re: C’est ça qui est génial dans l’univers ; son côté imprévisible. Ҩ Mar 10 Sep - 18:14
J’attendais que le blondinet lâche son sourire. Pour me donner son prénom. Du moins, c’était le mieux à faire pour lui s’il ne voulait pas d’un surnom immonde. « Jamie. ». Je hochais la tête. Je me foutais que ce soit son vrai prénom ou pas. Au moins, je savais comment le nommer. « Luana. ». J’aurais pu mentir. Ça aurait peut-être été mieux. Après tout, il prenait toujours en train de faire des conneries. Mais, en réalité, je n’en avais rien à faire.
Après lui avoir dit à demi-mot, que oui, j’allais cambrioler cette baraque, je lui passais la bouteille. Il avait sacrément l’air d’avoir besoin de boire un coup. Il eut un petit rire. Sans doute nerveux, parce que ça se lisait sur son visage. Qu’il était du genre, pas détendu du tout. Et puis il se mit à boire quelques gorgées. Après quoi, je lui proposais de me suivre avant de lui tourner le dos pour enfin m’infiltrer là-dedans. Il ne tarda pas à me rejoindre, posant alors sa main sur mon épaule. « Laisse faire le pro. ». Je ricanais un peu avant de m’écarter pour le laisser faire. Il se mit alors à fouiller le sol. J’avais les mains sur les hanches, amusée. Il se croyait dans les experts ou bien ? Il trouva alors un bout de fil de fer qu’il fit jouer dans la serrure. J’allais me moquer de lui mais la porte céda avant que je n’en ai eu l’occasion. « Honneur aux dames! ». Je souriais, passant devant. « Bravo inspecteur gadget… ». Je riais doucement. Avec son fil de fer, oui, il m’avait fait penser à lui. Sauf que là c’était un « méchant » parce qu’on faisait de « vilaines » choses. BOUUUH !
Je regardais un peu partout autour de moi. C’était bien un mec ! Incapable de ranger. « L’avantage, c’est qu’on peut tout retourner, vu comme c’est le bordel, il ne s’en rendra pas compte ! ». Je riais à nouveau avant de commencer à farfouiller dans les papiers qui se trouvaient sur une table. « T’as envie de lui piquer un truc en particulier ? ». On ne sait jamais, que ce cambriolage lui ait donné quelques idées. Il pouvait bien ramener un bijou pour sa copine. Ou la nana dont il était amoureux. Bref, un truc comme ça. Moi, j’abandonnais mon premier tas de papier pour aller en trouver un autre. Je ne savais pas vraiment ce que je chercher. Je voulais juste trouvé. Il fallait que je sache s’il était lié de près ou de loin au type qui avait butté mon père. Je ne savais pas où ça allait me conduire. Peut-être à la vengeance ? Je n’en savais vraiment rien, il fallait juste que je trouve.
Sujet: Re: C’est ça qui est génial dans l’univers ; son côté imprévisible. Ҩ Lun 16 Sep - 11:00
En souriant, Mattia apprit que la demoiselle qu'il prenait toujours en train de faire une connerie s'appelait Luana. Incapable de lui donner un âge, il essaya de se souvenir si quand il était à l'école, une jeune Luana y était. Il n'avait jamais entendu quelqu'un s'appeler comme ça. Alors, soit elle était bien plus âgée que lui, soit elle était bien plus jeune que lui, ou soit elle ne venait pas du coin. Il pensait plutôt à la dernière solution. Mais qu'importe. Ce n'était pas le sujet du jour. Ils allaient s'amuser tous les deux à entrer dans une maison, sans y être invités. Mattia l'avait déjà fait une fois. Le jour où il avait volé la voiture de ce papy. Ca avait plutôt mal fini... En tout cas, il essaya de rentrer, usant d'un fil de fer. Bingo ! Il réussit. Il laissa passer la demoiselle. « Bravo inspecteur gadget… ». Elle se mit à rire. Lui aussi. D'ailleurs, comme un grand fan d'inspecteur gadget qu'il était quand il était gamin, il se mit alors à fredonner la chanson du générique. C'est moi que voilà. Inspecteur Gadget! Ca va être la joie Ouh ouh au nom de la loi, moi je vous arrête, je vous arrête là! Go go gadget à main. Flash gadget au chapeau. Hey ho gadget au poing Oh la.. Il s'interrompit. Il ne se souvenait plus de la suite. Pris d'un fou rire, il rentra à son tour dans la maison, priant pour que le 'Je vous arrête là' ne marche pas. Il n'avait pas vraiment envie de finir la soirée entre quatre murs ; ce serait sans doute son arrêt de mort si jamais ça lui arrivait... Essayant de ne pas penser à l'éventualité qu'Ashton découvre ce qu'il était en train de faire, Mattia jeta un coup d'oeil autour de lui. Wahoo. Ce type ne rangeait rien de chez rien ! « L’avantage, c’est qu’on peut tout retourner, vu comme c’est le bordel, il ne s’en rendra pas compte ! ». Elle n'avait pas tord! Il y avait des tas de papiers partout sur la table, des dossiers trainaient au sol. Et tiens, il y avait même quelques vêtements là. « Et dire que mes parents râlaient que ma chambre était mal rangée.. » fit-il alors, en contemplant, ébahi le bordel dans cette maison. Il était encore en train d'y penser, quand elle le coupa dans ses pensées. « T’as envie de lui piquer un truc en particulier ? ». A qui? A ce type? Bah en fait, il n'en avait aucune idée. Lui, il était venu juste pour le fun là. Pas pour lui piquer un truc. Mais c'était vrai que faire un cambriolage, et piquer un truc, ça refaisait monter de l'adrénaline. C'était excitant de voler quelque chose. Alors, avec un petit sourire, Mattia répondit. « Je verrais bien comment sont ses montres.. Et toi, tu veux lui prendre un truc en particulier?» Il lui en piquerait bien une si il en trouverait une de marque. Juste comme ça. Juste pour le fun! Il s'approcha d'une photo, et la prit dans les mains. Dessus, il y avait un type d'une trentaine d'années, et une femme, d'à peu près son âge, très belle. « C'est le type à qui appartient la maison? » demanda-t-il alors, en montrant la photo à la jeune fille.