_ Racontez moi. Racontez moi ce qui vous pousse à être cet homme. Chaque action entraine une conséquence. L'homme que vous êtes aujourd'hui est ici du fait de votre passé. Le passé nous aide à vivre dans le présent, et nous projeter dans le futur. Dites moi tout monsieur Fitzpatrick. Racontez moi l'histoire de votre vie.
Et voilà. Le passage obligé chez le psychiatre. Un cardiologue, de même qu'un quelconque patricien se doit de passer par la case thérapie avant d'entreprendre une première consultation. Pourquoi ? Prouver le bien fondé du projet, prouver l'aptitude du médecin à occulter ses problèmes pour résoudre ceux des autres. Ce n'est en rien négociable, et, fort heureusement, plus facile qu'il ne l'y paraît. Avoir une enfance relativement aisé et facile n'est, cependant, pas une excuse pour outrepasser cette « thérapie ». Derrière chaque sourire, chaque instant de bonheur se cache quelque chose de plus profond, quelque chose que le psychiatre décèle aussi rapidement qu'un cardiologue détecte une maladie du cœur. Allongé sur le divan de cuir, observant le plafond blanc, Caleb réfléchissait. Que pouvait-il dire, comment raconter sa vie, là, de suite, à quelqu'un qu'il ne connaissait pas ? Bien entendu, le secret médical était de mise, mais s'abandonner aux aveux n'était pas ce qu'il préférait faire. Habituellement, il se contentait d'un sourire lorsqu'une question lui était posée, et, inlassablement, il répétait « tout va bien ». Soit il déformait la vérité pour la rendre plus acceptable, soit il fuyait, prétextant une quelconque urgence, son métier lui assurant de ce fait un échappatoire plus qu'admirable.
_ Hum. Autant commencer par le tout début, je présume. Je me nomme Caleb, Caleb Aaron Fitzpatrick. Je suis né à Londres, le 17 Novembre 1975, au sein d'une famille bourgeoise, typiquement Anglaise. Le genre de famille où l'on abandonne tout pour se rendre au salon, prendre le thé, ce genre de choses. D'aussi loin que je puisse m'en souvenir, j'ai toujours été quelqu'un de calme. Mon éducation stricte et suivie doit y être pour beaucoup. Pour autant, même si dans le passé j'ai montré un intérêt manifeste à m'enhardir de la supériorité de mes parents, aujourd'hui, je remercie le ciel de m'avoir donné un tel foyer. Si j'en suis là présentement, c'est en partie grâce à eux, et je ne pense pas pouvoir vivre assez longtemps pour payer la dette que fut leur engagement envers ma petite personne.
_ De par la manière que vous avez de vous exprimer, j'ai l'impression, ce n'est pas un jugement, que vous attachez une grande importance à l'avis de vos parents. Comme si tous vos actes étaient une conséquence de ce qu'ils veulent de vous. Pas ce que vous voulez, non, ce qu'ils veulent. Je me trompe ?
Oui, sans aucun doute qu'il agissait en fonction de ses parents. Mais il était leur fils, et, de ce fait, se devait de faire son possible pour eux. Ils avaient toujours été là, toujours, sans jamais le repousser. Qui donc aurait-il été à voler de ses propres ailes, rompre ce lien si fort qu'ils entretenaient tous ensemble ? Alors oui, peut-être, sans doute même, il vivait à leurs dépends, mais, pour lui, c'était tellement naturel, qu'il n'y portait qu'une attention très lointaine.
_ Totalement. C'est tout à fait normal de contenter ses parents non ? Pour moi, ils sont tout. Sans eux, je ne serais rien, rien du tout. C'est un moindre mal que de leur donner satisfaction. La voie que j'ai choisi, en admettant que je l'ai choisi, me plait, et je ne changerais ma position pour rien au monde.
_ Intéressant. Vous venez clairement, sans que je ne vous y pousse, d'admettre qu'il y avait peut-être une sorte de non-choix. Qu'auriez-vous aimer faire étant petit ?
La réponse qu'il aurait du donner, celle qui lui tenait à cœur n'aurait pas été celle qu'il se préparait à énoncer. Il avait toujours eu un rêve. Être journaliste. Pourquoi ? Depuis toujours, il se sentait concerné par l'injustice présente en ce monde, découvrant avec horreur la faim dans le monde, les maladies, les attentats, ce genre d'évènements. Clairement, il avait eu trois choix. Devenir journaliste pour prévenir et empêcher de futurs désastres humains. Avocat pour punir et essayer de faire changer les mentalités. Et finalement, médecin, pour guérir ceux qui étaient victimes de ces divagations typiquement humaines. Il avait alors choisi la troisième solution. Jouer avec la vie, avec la mort, ce n'était rien d'autre qu'une exhalation remarquable. Il se sentait utile, Caleb savait qu'il accomplissait, à son faible niveau, quelque chose d'exemplaire. Et cela le contentait.
_ Je ne sais pas vraiment. Quand on est gamin, l'on pense à être astronaute, super-héros, chanteur, ce genre de chose. Mais j'ai très tôt manifesté le souhait d'être docteur. Ce que je suis aujourd'hui, non ?
« I'm losing you again »
Et après ? Et ensuite ? ne cessait de lui demander le psychiatre. Après ? Une adolescence heureuse, une confirmation concernant le choix professionnel. Il développait une intelligence de plus en plus importante, une maturité bien plus avancée qu'un autre garçon de son age. Il n'était pas malheureux, mais pas heureux non plus. Il était vide, ne ressentait pas grand chose. Chez lui, l'amour ne se montrait pas. Jamais il n'avait vu le moindre signe d'affection entre son père et sa mère. Jamais. Fils unique, il se complaisait à écouter de la musique classique dans sa chambre, apprenant à jouer du piano, sous l'œil expert de son père. Son maintient était fier, droit, quoique hautain, mais si légèrement, que personne ne pouvait s'en offusquer. Il était, clairement, un véritable petit Anglais, raffiné, doté d'une conversation et d'une compagnie très plaisante, charmante. Son attitude gentleman, ses manières nobles laissaient rêveur. Les demoiselles succombaient sans qu'il n'est besoin de s'exprimer, son corps demeurant être le reflet de son âme. Chemises, cravates, pantalons de toile, costards, très tôt, il avait manifesté le désir de ressembler à son père, toujours très élégant dans ses costumes taillés pour lui seul. Il était son modèle, son mentor, et il n'avait de cesse de devenir son jumeau, son parfait héritier en somme.
_ Ensuite ? Rien de particulier, j'ai décroché tout mes diplômes, ce qui m'a alors ouvert les portes de l'université de Surrey, une université publique située à Guildford. Oui, j'ai fais ce jour-là l'un des seuls choix de ma vie. Mes parents, visant la perfection, avaient voulus m'envoyer dans l'une des universités de la Red Brick universities, celles-là même qui disposaient des meilleurs cours en recherche médicale. Mais c'était trop grand, trop de pression pour moi. Guilford était une petite ville, et, sérieusement, je m'y plaisait. Sans être la plus petite université, elle restait accessible, et dispensait de très bons enseignements. Après plusieurs années de travail acharné, qui ont finis par payer, j'ai obtenu mon diplôme. je me suis dirigé vers la cardiologie, secteur qui me plaisait pour son côté humain. L'on ne soignait pas les gens à la chaine, juste pour augmenter son quota de patients. Non, le but était d'aider, ce qui confortait mon envie de rendre le monde meilleur.
Utopiste, certes, mais Caleb pensait réellement pouvoir rendre le monde moins sombre. Entièrement dévoué à sa cause, il aurait pu se rendre dans un grand hopital, de grande renommé. Mais non. Un évènement plutôt fâcheux le décida à partir, loin de toute l'agitation Londonienne. Son poste en tant que cardiologue dans la clinique située en périphérie de la ville lui plaisait. Mais il devait changer d'air. Pourquoi ?
_ Et puis... ils sont morts. Accident de voiture. J'ai tout perdu. L'héritage ? Je ne m'en souciait pas. Ce que je voulais, c'était seulement les revoir. Les serrer dans mes bras, leur dire ce que je n'avais jamais pu leur dire. Je vous aime. Juste ça. Jamais. Jamais je ne pourrais leur dire ça présentement. Je m'en veux. D'avoir renié cet amour, où du moins, de ne pas l'avoir montré. Mais s'il y a bien une chose dont je suis fier, c'est de les avoir contentés. Ils sont partis en me sachant cardiologue, en sachant que ma vie était toute tracée. C'est pour ça que j'ai pris mon envol, en direction des USA. J'avais besoin d'une coupure, oublier un tant soit peu la douleur qui me prenait le ventre quand je me promenais dans les rues Londonienne. C'est pour cela que j'ai choisi Arrowsic. petite ville tranquille, et puis le Maine, très belle région. Le calme, le silence, voilà ce qu'il me fallait.
Qu'avait-il d'autre à ajouter ? Il avait trouvé un poste à l'hôpital, il opérait dans une ville où il était indispensable. Les médecins manquaient, comme partout, et ce n'était pas, pour la majorité, une ville assez "in" pour s'y installer. Mais sa routine fut réduite à néant, quand, un jour, ses yeux avaient croisés les siens. Une infirmière, mais aussi patiente de son cabinet. Elle était condamné, si elle ne trouvait pas assez d'argent pour se faire opérer. Caleb aurait aimé l'aider, lui fournir les fonds nécessaires, mais quelque chose lui soufflait qu'elle voulait le faire seule. Mais si son cœur à elle n'était pas fiable, le sien, en revanche, serait de taille à battre pour deux. Un regard, une parole, et il avait été sous son charme. Son innocence, le malheur qui l'accablait, il se devait d'être là pour elle. Irrémédiablement, il voulait être sien. Il voulait soulager sa vie, ses peurs, être celui qui éclairerait ses nuits. Quand il l'avait invitée, un rendez-vous galant quoiqu'il n'ai pu en dire, il ne pensait pas une seule seconde qu'elle aurait accepté. Elle ne paraissait pas réfractaire à cette invitation, sans non plus en montrer le moindre signe positif. Mais une chose était sur, il aurait été prêt à tout pour elle. Pour la voir sourire. Pour la voir guérir.
_ Je crois que je suis amoureux monsieur Drake. Vraiment.
WALKING IN THE DARK.
L'éternelle présentation (a). Alors pour commencer, j'ai pas vraiment envie de donner mon prénom, tout simplement parce que je le déteste, donc, s'il vous plait, appelez-moi Robert, ok ? xD. J'ai 22 ans, je suis un mec, et oui, Robert n'est pas une fille, dommage, et je m'incruste ici grâce à une annonce sur PRD, je crois. Contexte cool, design d'enfer, scénario qui pète, sérieux, j'étais obligé de m'inscrire quoi, ma main bougeait toute seule sur ma souris, elle a cliqué sur "inscription" et PAF, me voilà xD.
Dernière édition par Caleb A. Fitzpatrick le Dim 16 Jan - 18:02, édité 15 fois
Sujet: Re: Caleb A. Fitzpatrick || Tell me would you kill to save your life Dim 16 Jan - 15:56
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH MON CALEB Merciiiiiiii, merci, merciiiiiiiiiiiiiiiiiii Rolalala, dépêches-toi d'être validé maintenant Et puis bienvenuuuuuuuuuuuue aussi tiens x)
Sujet: Re: Caleb A. Fitzpatrick || Tell me would you kill to save your life Dim 16 Jan - 16:01
Amethyst ! Mon joyaux, ma vie, le cœur que je me dois de dompter ! Merci pour la bienvenue, j'essaie de finir le plus tôt possible, mais je ne veux pas non plus faire un truc mauvais xD
Sujet: Re: Caleb A. Fitzpatrick || Tell me would you kill to save your life Dim 16 Jan - 18:03
Bon. Je ne suis pas si fier de moi mais j'ai terminé. Enfin, à voir avec ma belle et tendre Amethyst
J'ai tué les parents, je ne sais pas si c'est grave. Si y'a le moindre soucis quelque part, il faut me le dire, je me sens faible d'avoir écrit si peu, mais les bios et moi... Je voulais aller vite et faire plaisir à la demoiselle, mais je peux rajouter des choses au besoin ><.
Sujet: Re: Caleb A. Fitzpatrick || Tell me would you kill to save your life Dim 16 Jan - 18:05
J'aime beaucoup la formulation : j'ai tué les parents, je ne sais pas si c'est grave. Eh bien, écoute, un meurtre... (aa) Je plaisante. Pour moi, c'est tout bon, mais je laisse Amethyst donner son avis puisque c'est son scénario. ; )
Dernière édition par Nathanael E. Hurtwood le Dim 16 Jan - 18:07, édité 1 fois
Sujet: Re: Caleb A. Fitzpatrick || Tell me would you kill to save your life Dim 16 Jan - 18:06
Oui, non, mais dans le sens tué dans l'histoire, mais pas par meurtre xD Ok, merci, j'attends donc son avis (oui je l'utilise souvent, mais il est trop chou ><)
Sujet: Re: Caleb A. Fitzpatrick || Tell me would you kill to save your life Dim 16 Jan - 18:08
Ah, mais je viens de tilter que tu étais un mec derrière l'écran. Je ne suis plus tout seul, c'est le drame. Non, sérieusement, c'est cool. J'ai besoin de soutien. Elles me saoulent, si tu savais...