underconstr.

Good friends are like stars. You don't always see them, but you know they're always there.

Elle avait une sale tête, une horrible tête pour tout dire. « Ouais c'est moi, mais tu fais quoi ici Cassie ? » J'haussai le sourcil puis lui fit un sourire en coin en la dévisageant de haut en bas, elle avait pas seulement une sale tête. « Je crois que je vis dans cette ville Lola, je retournais chez-moi, c'est simple. » Je lui adressai un petit sourire en coin et passai à nouveau une main dans mes cheveux - manie que j'avais depuis toujours. - « Tu sais que t'es mon amie et je suis honnête avec toi, donc je dois te dire un truc. Tu fais peine à voir, non pas que j'aime pas tes fringues, seulement sur toi c'est pas du tout la classe, loin de là même. » Je me sentis soudainement mal de lui avoir dit d'une façon aussi crue, seulement j'étais ainsi. J'étais peut-être douce, adorable et craquante comme bien des gens disaient, seulement je ne mâchais jamais mes mots et les gens savaient bien ce que je pensais. Je m'apprêtai à rétorquer avant qu'elle n'ouvre la bouche, mais la vibration de mon portable - m'annonçant un nouveau sms - m'interrompit. '' Un nouveau message de Nolan. '' affichait l'écran, je souris en coin puis reportai mon attention sur Lola. Bien qu'avec la forte envie de répondre à son message, je me contentai d'attendre, trouvant impoli le fait de couper court à la discussion avec mon amie pour ca.

Elle m'accrochai d'un petit sourire et je m'approchai un peu d'elle, question de mieux la voir grâce au lampadaire. Sous ses yeux accrochaient d'horribles cernes et elle avait un air de cadavre, un peu comme ses zombies dans les grands classiques d'horreur. Jamais je ne lui avait vu un air aussi mort. « T'es certaine que ca va ? » Lola n'était clairement pas dans un état normal et plus je l'étudiait, plus il en était évident. La vibration de mon portable retentit à nouveau et je le sortis cette fois de mon sac à mains. '' Deux nouveaux messages de Nolan. '' qu'il affichait désormais. Je tendis un doigt à mon amie lui indiquant d'attendre et appuya sur le bouton lecture de mon clavier. '' Cassie t'es là ? '' disait le premier, je suivit directement au deuxième et commença ma lecture. '' Je suis désolé pour hier, c'était une véritable erreur et nous n'aurions pas du. '' Je poussai un profond soupir et reposai mon portable dans mon sac à mains, aucune envie de répondre. D'accord c'était peut-être une erreur, mais c'était toujours la même chose chaque fois. Nos soirées se terminaient au lit et le lendemain il se sentait toujours mal et restait distant quelques temps. C'était d'ailleurs l'une des raisons pour lesquels je gardais mes sentiments pour moi et personne d'autre. « On devrait aller s'assoir, » dis-je en pointant la cage d'escalier de son appartement, la même place où nous avions toujours l'habitude d'y passer des heures à discuter.


* désolé, c'est merdique comme réponse.

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Le sarcasme qu'elle utilisa me fit frémir, j'avais des tendance à être aussi ironique, seulement lorsque quelqu'un l'était avec moi, j'avais pour seule envie de déguerpir ou de lui cracher au visage. Ne répondant pas à ma question principale, elle se contenta de répondre à l'autre et me suivit jusqu'à la cage d'escalier ou nous nous installâmes sur la première marche, sans doute trop paresseuses pour monter plus haut. Aussitôt assise, Lola enleva ses souliers et poussa un profond soupir, comme si de s'en débarrasser lui enlevait presque un poids de sur les épaules. « Je m'excuse pour mon attitude minable, je suis juste très fatiguée et je ne veux surtout pas que tu crois que j'ai une dent contre toi. Rassures toi. » Finit-elle par lâcher après un long et lourd silence. J'hochai silencieusement de la tête en fixant les poubelles juste en face de nous. La pauvre vivait vraiment dans un endroit minable de la ville, je me gardai cette remarque pour moi et retournai la tête en sa direction. « Non ca va, je comprends. » marmonnais-je de ma voix la plus convaincante. Je savais qu'elle n'allait pas bien, mais son attitude m'avait exaspéré au plus haut point, décidément je ne le comprenais peut-être pas autant qu'elle ne me l'avait laissé croire depuis notre rencontre.

Quelques moi auparavant, Lola était venue porter son curriculum vitae au café, elle semblait vraiment avoir besoin d'un emplois et tout de suite j'avais eu une confiance absolue en elle, j'en avais donc parlé au patron, je l'avait convaincu d'engager cette fille et quelques jours plus tard, elle commençait déjà. Évidemment, comme chaque nouveaux employés, elle avait besoin d'être formée et lui trouvant un air plutôt sympathique et attachant, j'avais proposé de le faire. En moins de deux nous étions devenus proches, un peu comme deux sœurs et ce malgré ses trois ans en moins. C'était sur son épaule que j'allais pleurer lorsque tout allait mal, à elle que je me confiais sur mes problèmes avec Nolan et surtout, c'était avec elle que je me sentais le plus à l'aise.

Je poussai un profond soupire et détournai la tête vers la gauche en même temps d'un seul coup, un bruit parvenait d'un plus loin et mon amie se leva aussitôt me faisait signe d'attendre du doigt. Elle s'avança doucement en direction du bruit et une silhouette jaillit. Une femme, elle devait avoir dans la trentaine, la quarantaine tout au max, du moins à ce que je pouvais apercevoir dans la nuit noire. Des murmures me parvint à l'oreille et de nature curieuse je tendis la tête - question de bien entendre - mais rien ne me vint, j'étais trop loin et avec le vent et les voitures, impossible d'entendre. Je me contentai de regarder la scène qui se termina bien vite avec le retour de Lola et le départ de la dame. « C'était ma mère. Avant ta prochaine question, ça fais environ un an que je ne lui ai pas adressé la parole. Elle est venue me voir, mais je n'avais pas le cœur de lui parler. Je lui ai clairement dit d'aller voir ailleurs. Oui, c'est ma mère, mais pour moi, je me demande si elle l'est encore aujourd'hui...Désolée pour ça. T'as pas besoin de mes problèmes en plus des tiens, j'en suis consciente. » lança-t-elle en s'appuyant contre la rampe.

« J'suis ta meilleure amie Lola. Alors si t'as des problèmes, c'est mon rôle de t'écouter et de t'aider du mieux que j'peux. » Je marquai une courte pause, prit une profonde inspiration et continuai. « Je dois avouer que tu m'inquiète. Regardes-toi, je t'ai jamais vu dans un état aussi pitoyable, tu manques clairement de sommeil et puis t'as l'allure d'une trainée, remarque que c'est pas laid non plus, bref je suis pas là pour te faire la leçon, seulement je devais te le dire. » Je croisai un peu son regard qu'elle fuit automatiquement. Il était vrai que j'avais déjà mes problèmes, que peut-être je n'étais pas assez forte pour supporter les problèmes des autres, mais je ne pouvais pas la laisser dans le trouble, je ne pouvais pas laisser tomber comme un vulgaire bout de chiffon, elle était mon amie et je me devais d'être présente. « Si t'as mère à eu le courage de venir te voir, tu devrais trouver le courage de lui parler. » murmurais-je.

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La chambre de Lola ne reflétait en aucuns cas la Lola que j'avais face à moi. Cette pièce reflétait un coté paisible et doux tout en gardant une touche de dynamisme. Celle qui était assise à mes cotés était différente. Elle inspirait la déprime tout simplement, non pas par ses vêtements - qui malgré tout restaient jolis. - Seulement elle était blanchâtre, cernée et son attitude me laissait croire qu'elle n'allait pas bien du tout. « Je sais que c'est étrange comme question, mais veux-tu tout savoir? » Je soupirai puis hochai la tête en balayant la pièce du regard. Je détestais les mélo-drames et à cet instant, j'aurais tout donné pour me laisser glisser dans un bain chaud avec une bière et du Jimi Hendrix à fond, seulement je me devais d'agir en bonne amie et d'être présente pour Lola.

Voyant cette dernière se plaindre de sa mère, un pincement me fit au cœur. Elle pouvait bien la détester, elle pouvait bien lui trouver tous les défauts du monde, elle avait encore sa mère. Mieux encore, elle savait que sa mère l'aimait. La mienne, elle s'était barré. Sans même me dire adieu, elle avait foutue le camps, puis elle était finalement morte, un banal accident de voiture l'avait réduit en poussière. Mon père en avait d'ailleurs été ravagé et avait longtemps perdu combat contre l'alcool avant de s'en sortir avec beaucoup d'aide, chose dont définitivement Lola avait besoin. Elle était ma meilleure amie et même si c'était une fille différente que j'avais face à moi, son discours me fit mal au cœur, horriblement mal au cœur et l'envie de la prendre dans mes bras fût forte - bien que je me rassasiai, ne trouvant sans doute pas que c'était le moment.

« ... de la cocaïne. » ces mots me résonnèrent longuement aux oreilles avant d'atteindre mon cerveau. Passant à nouveau une main dans mes cheveux je soupirai à nouveau et mon regard se posa sur mon amie. Son histoire n'avait pas été des plus faciles, certes, mais ne je ne pouvais me l'imaginer sur le rebord d'un évier à s'envoyer un ligne, je ne pouvais me dire qu'elle était tombé dans cet enfer. « Je ne sais pas quoi dire Lola. Je vais pas te dire que ce que tu fais est mal et je ne vais encore moins te dire d'arrêter et te supplier, parce que je suis fort bien au courant que tu ne le feras pas, alors ouais je suis sans mots. » Elle m'adressa un triste sourire puis je la vis se pencher pour prendre un truc dans son sac à mains qu'elle déposa sur son lit. Je pris un temps fou avant de réaliser ce qu'elle venait de mettre juste face à moi. « Écoute, je t'adore, t'es ma meilleure amie, mais vas pas croire que je vais sniffer avec toi ? » Je ne voyais vraiment pas pourquoi elle me présentait sa dépendance, en entendre parler m'avait suffit. « T'as besoin d'aide, c'est tout ce que je peux dire. » murmurais-je.

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« Je vais tenter de réduire ma consommation. Je ne peux pas arrêter du jour au lendemain, c'est garanti, mais je vais essayer, promis. » J'hochai la tête, sans réelles convictions. Ses paroles, je les avaient désormais trop souvent entendus pour les croire. Les innombrables fois où mon père avait prononcer ses même mots, les millions de fois où il m'avait dit que tout ceci était derrière lui et qu'au final je le retrouvait sur le plancher de la cuisine, une bouteille cassé tout près. Aujourd'hui il s'en était sortit et pouvait pleinement profiter de la vie, mais il n'avait pas réussi seul, il avait eu l'aide dont il avait besoin et il était certain que seule, Lola n'allait pas s'en sortir. Je m'apprêtai à rétorquer un truc, mais mon attention fut attirer par des cris. La mère et la sœur sans aucun doutes. Mon amie aussi les avait captés et elle s'était complètement ruée vers la porte et l'avait barré aussi rapidement, comme si elle craignait d'avoir à faire face à sa mère à nouveau.

« Je crois que je devrais y aller. » finis-je par marmonner en me levant calmement. Je détestais assister à ce genre de scènes, ses histoires ne me concernaient en aucun cas et de devoir faire face au drame Lola et sa mère ne me donnait guerre envie. De plus, ma journée avait été horrible et de devoir endurer drame et misère ne m'enchantait encore moins. « C'est pas que je veux pas rester, mais ta mère va pas tarder à vouloir défoncer ta porte et vous allez avoir besoin de parler, j'ai pas vraiment le gout de tenir la chandelle. » Je lui lançai un petit sourire en coin et lançai un regard sur son lit - où le sachet traînait toujours. - « Il vaudrait mieux que j'emporte ça aussi. » Je pris le petit sac blanc et le porta à la minuscule pochette de mon chandail. Cette poudre allait clairement finir au fond d'un égout une d'une toilette, peu important tant qu'elle ne terminait pas dans le nez de quelqu'un. Jamais ne j'avais connu d'excellents souvenirs ou moments du à cette camelote, je n'avais qu'à prendre exemple sur Nolan, ce dernier avait gâché une énorme partie de sa vie au fond des ruelles à ne jurer que par coke, ecstasy et toute autres merde de ce genre, je ne voulais pas qu'une grande amie à moi fasse de même.

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J'avais l'impression d'être dans un film, du vrai drame à la con. Doucement Lola s'empara de mon bras et me supplia de ne pas la laisser seule. « Ne me laisse pas toute seule, Cassie. Je t'en prie, je vais leur dire de s'en aller, mais reste avec moi, s'il te plaît. » murmura-t-elle d'un ton plaintif. Son visage avait changé, il y avait un truc dans ses yeux, un truc étrange. J'hochai de la tête en poussant un profond soupir et ouvrit la fenêtre qui se trouvait juste derrière. « Écoute, viens passer la nuit chez moi, j'imagine que c'est mieux ainsi. » Elle se rendit à son placard, en sortit un manteau puis l'enfila rapidement avant de passer aux chaussures. Derrière la porte, sa mère marmonna quelques paroles incompréhensibles puis sembla lâcher prise. Nous prîmes direction des escaliers et nous retrouvâmes bien vite sur le vieux ciment défait du stationnement. « C'est que pour une nuit ok, ensuite t'auras pas le choix d'affronter ta mère Lola. » Je lui adressai un sourire de compassion puis prit les devants, pressée de rentrer chez-moi et de filer me coucher, au diable la douche.

« Je suis désolée de te demander ça, mais que comptes-tu faire avec la drogue ? » Je m'arrêtai net. Après dix minutes de marche silencieuse, elle parlait finalement et seulement pour me parler de cette merde en poudre. « Voilà ce que je vais faire. » Je sortis d'un coup sec le petit sachet et le laissa tomber sur la bouche d'égout tout juste à coté des mes pieds. « Elle servira à défoncer les crocodiles et les rats. » marmonnais-je en continuant mon chemin. Ma patience avait certaine limites et pour tout dire, ce soir elles avaient tous été grandement dépassées. Un long frisson me parcouru le long du corps et je m'arrêtai au même moment pour faire face à mon amie. Cette dernière semblait en colère, furieuse en fait et à cet instant je compris qu'elle avait un problème, un horrible problème de dépendance. Elle était devenue l'une de ses accrocs de fonds de ruelles qui ne juraient que par la drogue, le genre de personne prête à vendre son âme pour quelques grammes. « Tu m'en veux ? » demandais-je sur un ton un peu trop hautain.

]justify]Lorsque Cassie jeta mon sachet dans la bouche d'égout, je ne savais quoi dire. Mon visage semblais exprimer de la colère ou de la frustration, mais ce n'étais point mes émotions. Cassie me demanda ensuite si je lui en voulais. Je ne répondis même pas à sa question. Je tomba au sol - doucement - sur le trotoir. Assie sur le ciment froid, je regardais la bouche d'égout en me disant que je foutais carrément ma vie en l'air à cause de cette merdre. Mais c'était plus facile de dire qu'on allais tout arrêter que de le faire. Mes talons frotèrent un moment sur le ciment, mes yeux remplis de larmes incortolables fixais le vide. Je n'en voulais pas à Cassiopea d'avoir fais ça, c'était pour mon bien j'en étais conciente bien sûr. Je n'allais jamais lui en vouloir. Le seul ic, c'était que à présent j'étais en manque et que tout les dealeurs que je conaissait n'étaient pas rejoignables ses temps-ci. Les larmes coulèrent sur les joues, tel une cascade. Je tourna mon regard vers mon amie, que je voyais à peine à cause de l'obscurité. Mon amie menjetta au coup d'oeil comme si elle attendais une réponse de ma part. Je déglutis puis Cassie s'installa près de moi avec un ai extenué. J'avais vraiment le don de tout gaché.

« Tu as seulememt fait ce qui était le mieu. Seulement, je me sens idiote de te faire subir les conséquances de mes actes. Je crois que je vais aller dormir chez moi. Tu as surment besoin de sommeil toi aussi. J'ai...trop de choses à mettre au clair avec moi-même, et entant qu'adulte je devrais être capable d'affronter la réalité, même si sa fais mal. »

Je me redressa sur mes jambes, puis mon amie fis de même. Je devais me ratrapper, faire quelque chose pour changer. J'avais tenté cela durant la dernière année mais ça n'avais pas menée loin soyons franc. Ma tête allais exploser d'ici deux minutes, j'en étais persuadée. Je me rapprocha de mon amie, puis lui fis une simple accolade avec de me retourner vers chez moi.

« Je m'excuse, tu sais. »

Qu'est-ce que je pouvais rajouter de plus?




[/justify]*Pardon, je ne savais quoi écrire.

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« Tu as seulement fait ce qui était le mieux. Seulement, je me sens idiote de te faire subir les conséquences de mes actes. Je crois que je vais aller dormir chez moi. Tu as surement besoin de sommeil toi aussi. J'ai...trop de choses à mettre au clair avec moi-même, et entant qu'adulte je devrais être capable d'affronter la réalité, même si sa fais mal. » Je poussai un long soupir et me posai aux cotés de mon amie. Elle faisait peine à voir et malgré mon envie de dormir et d'être seule, je ne pouvais en aucuns cas la laisser seule, se torturer d'elle-même ou avec l'aide de sa mère. Le vent s'était levé apportant avec lui-même le froid glacial des nuits d'Arroswic. « Lola, je vais pas te laisser. Alors sois je viens chez toi, soit tu viens chez moi, c'est simple. » J'avais utilisée un ton irritant et ma foi bête, seulement j'en avais marre. Elle ne semblait pas vouloir s'aider ou se cachait derrière son orgueil pour ne pas montrer sa douleur, sa souffrance, peu importe et ca m'agaçait. « Je suis ton amie, donc là pour t'aider. »

Pour seule réponse, j'eus droit à un simple soupir suivit d'un hochement d'épaule. Ce qui, malgré moi, me fis sortir de mes gongs. « Putain Lola, j'essaie d'accord ? J'essaie de t'aider et d'être la meilleure d'amie mais crois-moi c'est beaucoup en même temps. Je peux t'aider mais aides-toi aussi, je ne ferais pas le travail seule. De plus, comment tu veux que je réagisses en apprenant toute cette histoire en quelques minutes. Merde ! » Je piochai mon pied contre le sol et poussai à nouveau un juron, chose qui ne m'arrivait pas fréquemment. Tout arrivait simplement au mauvais moment, en une soirée j'apprenais que ma meilleure amie était une toute une autre personne, j'avais des complications avec Nolan et le boulot me prenait tout mon temps. Certes j'étais forte et capable d'en supporter, mais avec certaines limites. Je poussai un profond soupir et fut couper dans mes envies de continuer mon discours par la sonnerie de mon portable. Roulant des yeux je sortis le petit appareil de mon sac à mains et appuya sur la touche verte pour répondre, ne prenant pas gare à qui pouvait bien m'appeler à cette heure-ci. La voix que j'entendis à l'autre du fil me fit perdre tout contacts avec la réalité. Nolan, que pouvait-il bien me vouloir ? Je fis signe d'attendre à Lola et m'éloignai un peu en retrait, question d'être seule pour lui dire mes mots. « Nolan, j'suis occupée alors c'est mieux d'être important. » Je regrettai presque aussitôt le ton que j'avais utilisé, seulement j'étais blasée. Il rétorqua quelques mots puis me fit promettre de le rappeler, peu importait l'heure. Je n'allais certainement pas y manquer, peut-être en avais-je réellement besoin. Malgré les problèmes, mon ami me manquait.