On était dimanche, en plein après-midi. Et comme tous les dimanches, je m'ennuyais comme pas possible. La télévision était allumée, mais je ne la regardais pas. Je n'avais aucune idée du programme. J'avais une bouteille de bière à la main, et une cigarette dans l'autre main. J'étais affalé sur mon lit double, et je ne pensais à rien. On aurait dit un gros animal en manque de nourriture. J'étais complètement amorphe et sans vie. Dans ma chambre, c'était le bazar. Des vêtements trainaient un peu partout dans la salle, et il y avait beaucoup de bouteilles d'alcool vide. Sur la table basse, une quantité de cigarettes finies se battaient pour rentrer dans le cendrier. Il faisait plutôt chaud, et je ne portais qu'un simple débardeur avec un jean. Je ne m'étais pas coiffé. En fait, on était dimanche, et c'était sûrement un jour que je détestais.
Soudain, on sonna à la porte. J'étais au deuxième étage de ma maison, et franchement, je n'avais pas du tout envie d'ouvrir, peu importe qui c'était. Ma maison était immense, et c'était sans doute grâce à mon père, qui travaillait tout le temps. En tout cas, notre demeure était splendide, et je ne m'en plaignais pas. Le prix à payer était l'absence de mon père. C'était pour cette raison qu'il payait de nombreux domestiques. Tous étaient à mes services, et j'avoue que c'est plutôt plaisant. Alors, je criai dans la maison:
- Conchita, va ouvrir s'il te plait !
J'étais relativement poli avec eux, sauf quand j'étais de mauvaise humeur. Cependant, personne ne me répondit, et j'avoue que je fus plutôt agacé. Quelques minutes passèrent, sans que personne ne bouge d'un cheveux, tandis que la sonnerie de la porte retentit à nouveau. Je me levai donc, tout en râlant. Je posai la cigarette dans le cendrier, but une gorgée de ma bière et partit descendre les escaliers. J'ouvris ensuite la porte lentement, pour voir apparaitre une jeune femme que je n'appréciais pas trop.
Dernière édition par Jay Walker le Sam 29 Jan - 22:28, édité 1 fois
Dimanche. Malheureusement à l’inverse de beaucoup de monde il m’arrivait souvent de travailler le week end, même le dimanche. Les patients n’allaient pas arrêtés d’être soigné sous prétexte que c’était le jour du seigneur. En devenant infirmière je savais très bien à quoi m’attendre, j’avais choisi cet état de fait, pas de quoi me plaindre. Seulement j’aurais franchement préféré rester auprès de ma famille plutôt que de devoir bosser. J’étais de garde le matin à l’hôpital et l’après midi j’avais quelques patients à voir à domicile. Heureusement qu’Elyas lui avait des horaires plutôt souples et pouvait garder notre fille, ce qui m’évitait de la confier à une personne extérieure. D’autant que trouver quelqu’un un dimanche se révélait être très compliqué.
Je passais une matinée assez merdique. Un patient ne trouva rien de mieux à faire que de me vomir dessus, un autre souhaitait apparemment passer ses nerfs sur quelqu’un et ce fut moi. Ça plus le manque de sommeil autant dire que je n’étais pas d’excellente humeur. Il ne me tardait que d’une seule chose : rentrer chez moi et dormir. Evidemment avant cela il me restait encore 3 patients à voir à domicile. Si les choses se passaient dans les temps je devrais être de retour chez moi aux alentours de 16h. Mes deux premières visites se passèrent sans heurts et furent rapides. Plus que la maison des Walker et j’avais fini ma journée, alléluia. Malheureusement le pire était à venir. Ma patiente était la gouvernante des Walker qui vivait à plein temps dans la demeure. Ce n’était pas elle en soit qui me dérangeait, mais plutôt le fils du proprio. Un certain Jay’. Un adolescent exécrable avec aucune éducation. Livré complètement à lui-même, il faisait tout et n’importe quoi. Je le soupçonnais même de se droguer bien que je n’en avais pas la preuve. La plupart du temps quand je passais il était absent, seulement un dimanche aprèm il y avait de fortes chances pour qu’il soit là aussi. Mais bon ça coutait rien d’espérer.
Comme je le craignais il était présent. Fait rarissime pour être signalé c’est même lui qui m’ouvrit. Habituellement il ne prenait pas cette peine, laissant cette tache aux domestiques. Son hygiène laissait à désirer et il empestait la cigarette. « Jay ! Tu as réussi à lever tes fesses de ton lit. Wouah un exploit. » Sans qu’il me donne l’autorisation je pénétrais dans la maison. « Ta présence à fait fuir tes employées que tu en ai obligé d’ouvrir toi-même ? » Je sais je n’étais pas des plus agréables, mais j’avais compris avec le temps qu’avec lui ça ne servait à rien. J’avais déjà essayé la méthode douce sans résultat. Il restait cet ado crétin et provocateur. Un cas désespéré si vous voulez mon avis. « Mlle Sanchez est là ? »
Si elle comptait me faire rire, elle était loin d'y arriver. Ça ne me faisait pas rire. Elle voulait sûrement se sentir supérieure en prenant ce ton ironique, mais bon. Je ne dis rien. Au lieu de ça, je préférais la regarder hautainement, que je l'avais toujours fait. On ne change pas les habitudes. Cette fille ne m'inspirait aucune sympathie, et je crois qu'on ne s'entendra jamais. De toute façon, je n'en avais pas vraiment l'intention. Nos caractères étaient sans doute incompatibles. C'était la vie. On ne peut pas être apprécié de tout le monde.
Elle rentra ensuite dans notre grande demeure, sans même me demander la permission. Ce n'était vraiment pas poli, même pour une personne comme elle. Je ne la pensais pas sans bonnes manières, ou peut-être le faisait-elle exprès, juste pour m'embêter. Je me poussais donc afin qu'elle puisse rentrer. De toute façon, il fallait bien qu'elle rentre, car elle n'était pas venue pour rien. Je me fichais pas mal de sa présence, mais j'avais bien envie de l'exaspérer. C'était tellement amusant de la voir s'énerver. Et puis peut-être que ça pourrait me retirer de ce terrible ennui qui m'emprisonnait.
- Non, c'était juste pour t'ouvrir la porte. Avoue que tu es ravie.
Je la regardais avec un grand sourire qui voulait tout dire. Je préférais démarrer les hostilités avec douceur. La colère allait grimer plus tard. En tout cas, j'aimais bien être un gros faux-cul, et je crois qu'elle l'avait compris, mais bon. Elle me posa ensuite une question qui me réveilla de mes pensées. Ah oui, elle devait voir une de mes domestiques, qui n'était pas d'excellente santé, c'était le moins que l'on puisait dire. Je ne savais pas exactement ce qu'elle avait, mais elle faisait souvent des crises d'asthme, et elle avait en plus une autre maladie dont je ne connaissais pas le nom. Elle était vieille, en plus. Je ne voyais vraiment pas pourquoi mon père la gardait, à croire qu'il était aveugle. - Conchita ? Elle est partie faire des courses. Mais elle ne va pas tarder.
Elle semblait déçue. Elle voulait probablement terminer cette visite rapidemment, mais c'était sans compter sur moi. Je la regardais alors avec un sourire narquois, avant de lui dire:
- Mais tu peux attendre dans le salon, le canapé est assez grand pour supporter tes fesses.
Dernière édition par Jay Walker le Sam 29 Jan - 22:28, édité 1 fois
En tant normal je ne me montrais pas aussi désagréable envers les gens. Non à vrai dire j’ai toujours été quelqu’un de chaleureux et souriante. Tous mes patients m’adoraient, vraiment. Bon certains étaient des types vraiment lourds qui ne cessaient de me faire des avances mais peut importe. Tout ça pour dire qu’en normal je suis gentille. Mais avec Jay… Il avait le don de faire ressortir le pire en moi. Non mais sérieusement comment pouvait on être aussi exécrable ? La seule circonstance atténuante que je lui trouvais était son jeune âge. Après tout il n’avait que 17 ans. Autant dire encore un gosse. Immature et irresponsable. Avec aucun respect pour ses ainés. En même temps avec aucune figure parentale présente pas étonnant. Bien que je n’allais certainement pas le plaindre. Tout le monde avait ses problèmes, il fallait juste faire avec.
« Non, c'était juste pour t'ouvrir la porte. Avoue que tu es ravie. » Haha. « Ça se voit pas là, mais intérieurement je saute de joie » répondis je tout aussi ironiquement. Je m’étais permise d’entrer sans son autorisation pour la simple et bonne raison qu’il mettrait probablement trois plombes avant de daigner me faire entrer. Et disons le franchement je n’avais pas que ça à faire. Voilà pourquoi je cherchais tout de suite Mme Sanchez, voulant en terminer au plus vite. Alors quelle ne fut pas ma déception lorsque Jay m’apprit qu’elle était partie faire des courses. Super comme si j’avais besoin de ça. Non mais sérieusement pourquoi faire des emplettes maintenant ? Elle savait pertinemment que je devais passer. Je fus tentée un instant de partir pour revenir plus tard. Mais ça serait stupide dans la mesure où elle pourrait arriver d’une minute à l’autre. Malheureusement je n’avais qu’une seule solution : rester là à l’attendre. Ce que Jay’ proposa d’ailleurs en parlant de mes fesses. Remarque qui ne m’atteignais pas le moins du monde. Mon postérieur n’avait rien à envier aux autres (a). Je poussais un soupire.
« A croire que tu l’as envoyé exprès faire des courses maintenant juste pour me faire chier » C’est que ça serait bien son genre en plus. Sur ce je posais ma mallette au sol avant de poser mes énormissimes fesses sur le canapé. Quelque chose me disait malheureusement que Jay comptait me tenir compagnie durant tout ce temps. Je regardai ma montre, 15h30. Bon sang elle avait intérêt à pointer ses fesses rapidement. « Tu comptes me surveiller tout ce temps ? Tu veux peut être vérifier que je ne vole tes précieux objets de valeur ? »
Je ne dis rien quand elle me répondit, car je savais très bien qu'elle ne pensait pas ce qu'elle disait, en même temps, ce n'était pas très compliqué à deviner. On se dirigea ensuite vers le salon, où elle s'installa. Je la regardais, en décryptant ses moindres gestes. Je restais debout, adossé contre un mur. Je ne voulais pas me rapprocher d'elle, loin d'être mon intention. Plus j'étais loin d'elle, mieux je me portais. On parlait peu, et brièvement, preuve que notre relation n'était rien de bien joyeux. Quoi qu'il en soit, je comptais bien l'énerver.
Elle me regarda avant de prononcer quelques mots. Je ris sarcastiquement. Si elle pensait vraiment ce qu'elle disait, elle était vraiment idiote. Mais je ne le pensais pas, car même si je la détestais, je savais qu'elle était maline, fêlé, tout ce que vous voudrez. Donc en fait, elle s'amusait à me taquiner, ce qui ne me dérangeait pas pour le moment. Ce petit jeu m'amusait même. Je prenais toujours plaisir à embêter les gens, à les taquiner, enfin voilà, tout ce qu'était en train de faire Wren. - Mais bien sûr ! Au cas où tu ne saurais pas au courant, ma vie ne tourne pas autour de la tienne.
Je n'avais pas que ça à faire de préparer un sale coup. Je ne planifiais jamais mon temps, car je vivais dans l'instant présent. Cela ne servait à rien d'envoyer Conchita en sachant que Wren allait venir. C'était plus drôle de voir qu'elle était là et que Conchita était partie. Le hasard faisait bien les choses. En tout cas, cette situation m'amusait, et je savais qu'elle allait s'impatienter. Mais je savais aussi que Conchita n'allait pas tarder, et qu'elle abolirait nos disputes. On avait encore un peu de temps pour se disputer.
Je la fixais. Elle était tout de même une invitée dans la maison, et je n'allais pas la laisser seule ici, surtout que je ne lui faisais pas confiance. Et puis sa compagnie m'extirpait d'un après-midi désagréable, alors autant en profiter. Je n'étais pas gêné par tenue espiègle. De toute façon, je me foutais pas mal de ce qu'elle pensait de moi.
- Vaut mieux être prudent. Et puis comme ça, je te tiens compagnie. Je sais pas pourquoi, mais mon petit doigt me dit que Conchita marche très lentement.
Je lui adressais un grand sourire. Que c'était agréable de la voir s'impatienter. Elle allait sûrement bientôt s'énerver, et j'attendais ça avec impatience.
Dernière édition par Jay Walker le Sam 29 Jan - 22:28, édité 1 fois
Evidemment je me doutais bien qu’il n’avait pas réellement envoyé sa domestique pour me faire chier. J’imaginais qu’il avait mieux à faire, quoi que à la réflexion peut être pas… « Mais bien sûr ! Au cas où tu ne saurais pas au courant, ma vie ne tourne pas autour de la tienne. » Quoi ? Qu’entendais-je ? Je n’étais pas le centre de sa vie ? Quelle terrible déception ! Moi qui pensais avoir une énorme place dans sa vie, zut ! « Ah bon ? Tu veux dire que tu n’as pas attendu toute la journée avec avidité ma visite ? Tu m’en vois terriblement déçue. » répondis je sur mon ton ironique habituel. « Mais quelque chose me dit que ma présence est le pic de ta journée sans intérêt. » Pas besoin d’être devin pour se rendre compte qu’il devait probablement ne rien faire avant mon arrivée. Alors j’étais en quelque sorte l’attraction du jour non ?
« Vaut mieux être prudent. Et puis comme ça, je te tiens compagnie. Je sais pas pourquoi, mais mon petit doigt me dit que Conchita marche très lentement. » Haha. Elle avait plutôt intérêt à pointer ses fesses et fissa. Pouvait être sur que quand elle rentrerait je lui ferais part de mon mécontentement. J’avais horreur des gens en retard, je trouvais que c’était un terrible manque de politesse. D’autant qu’elle savait pertinemment que je devais venir. Elle aurait pu faire ses courses après ou plus tôt. Encore heureux je n’avais aucun client après elle. « Que c’est trop aimable de ta part. Mais tu n’es pas obligé hein, je ne voudrais pas t’empêcher de vaquer à tes occupations super importantes… » Haha. « Genre regarder la télé. » Oui parce que rien ne le forçait à rester. Au contraire s’il pouvait retourner dans sa chambre moi ça ne me dérangerait pas le moins du monde, loin de là. Evidemment je savais pertinemment qu’il préférait rester là pour me faire chier. Vu qu’apparemment il n’avait rien de mieux à faire.
J'avais envie de l'exaspérer. Lui sortir une insulte, et vite. Je ne savais pas pourquoi, mais quelque chose en moi me disait de la blesser. Puis une idée me vint à la tête. Je me moquais souvent de son accent canadien, et je crois bien que cela l'exaspérait vraiment. J'aimais l'embêter, par pure méchanceté. Bah quoi ? Je n'ai jamais dit que j'étais un gentil petit garçon.
- Bon j'avoue que j'ai attendu toute la journée pour entendre ton accent canadien horrible !
Touché. Elle ne semblait pas tellement aimer ma blague, et c'était tant mieux. J'en avais marre de jouer dans l'ironie, et être gentil. Ces temps-ci, je n'étais pas assez hautain et méchant à mon goût. Et j'aimais ce que j'étais, alors je n'allais pas me gêner pour distribuer de la méchanceté à tout le monde. De toute façon, c'est ma spécialité.
Visiblement, elle n'appréciait pas ma présence. Et bien, je n'allais pas me gêner pour faire tout ce qu'elle ne désirait pas que je fasse. Compliqué hein ? C'est tellement moi. J'étais adossé contre le mur, quand une idée me vint. - Tu veux de l'eau, un coca, un whisky, autre chose ?
Je faisais comme si j'étais un bon hôte, mais ça n'était pas du tout le cas. En tout cas, moi, je mourrais de soif. Je me dirigeais donc vers la cuisine. Personne n'était là pour nous servir ce jour-là ou quoi ? Mais pour une fois, cela ne me dérangeait pas, car je voulais embêter cette chère Wren. J'attendais qu'elle me réponde pour rentrer dans l'autre pièce, et je lui dis: - T'en fais pas pour moi va !
- Bon j'avoue que j'ai attendu toute la journée pour entendre ton accent canadien horrible ! Aaaaarrgh mon dieu quelle cruauté, cela me touchait au plus profond de mon être, bouuuuh. Sérieusement il pensait vraiment que sa pique à deux balles m’affecterait ? C’était plutôt digne des bacs à sable. Ouh t’as un vilain accent tout pas beau. Non mais vraiment ? « Vraiment ? Mon accent ? C’est tout ce que tu as trouvé ? Tu me déçois là… » Il m’avait habitué à mieux. Il faiblissait le petit. En ce qui concernait mon accent voilà 5 ans que j’habitais aux Etats-Unis maintenant et je ne l’avais toujours pas perdu. Non pas parce que je n’y arrivais pas, mais pour la simple et bonne raison que je n’avais pas envie de changer. Parce que si je le voulais vraiment je pourrais aisément m’en débarrasser et me faire passer pour une pure américaine. Mais je tenais à mon accent, cela faisait parti de moi, ça me permettait de ne pas oublier mes origines. Et puis de toute manière tout le monde s’accordait à dire que ça accentuait un plus mon charme. Seul Jay’ semblait avoir un problème avec ça.
« - Tu veux de l'eau, un coca, un whisky, autre chose ? » Une proposition quelque peu inhabituelle de sa part, que ça en devenait suspect. Que tramait-il encore ? « Hmm non ça ira, j’aurais peur que tu cherches à m’empoisonner » Je ne lui faisais absolument pas confiance, c’est qu’il serait foutu de ne mettre je ne sais quoi dans mon verre, sait on jamais. Comme on dit prudence est mère de sureté. Même si en réalité j'aurais bien prit un verre d'eau ayant vraiment soif.
Je me fichais complètement de ce qu'elle disait. Elle avait beau trouver mes vannes nulles, cela n'avait aucune importance, pour moi en tout cas. Moi j'aimais bien mes insultes, et c'était ce qui comptait le plus, voilà. Je levais les yeux au ciel, un peu agacé qu'elle n'ait pas réagi. J'allais bien finir à l'énerver, c'était assez facile avec elle. Ce jour-là, elle avait l'air de vouloir tenir, mais c'était sans compter sur moi. J'allais mettre ses nerfs à rude épreuve. Rien qu'à cette pensée, je me réjouis qu'elle soit là. J'allais enfin pouvoir m'amuser dans cette immense maison. Cependant, je voyais qu'elle me regardait avec un air méfiant, ce qui me perturbait un peu. Ceci dit, je repris vite mes esprits. Je n'allais pas me faire écraser par cette idiote !
Effectivement, elle se méfiait de moi. En même temps, c'était compréhensible. Je n'étais jamais gentil avec elle. Wren était un peu comme mon souffre douleur. Ouais, j'ai réussi à retenir son prénom. Quoi qu'il en soit, cela ne me suffisait pas pour baisser les bras. Je préférais insister, même si cela lui déplaisait. Elle allait bien finir par accepter, non ?
- Mais non, les boissons des Walker sont les meilleures, promis !
J'esquissais un long sourire sur mes lèvres, choses inhabituelles. Mais j'avais une image en tête, celle de Wren énervée, et cela m'amusait beaucoup. J'avoue être cruel, mais c'était ce que j'étais. Je savais bien que je ne plaisais pas à tout le monde, et je crois que j'étais sur la liste noire de cette fille.
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