Elle m'avait dit que j'allais payer, elle avait du mal a résister mais je savais qu'elle ne succomberait pas ici, pas au bar alors qu'elle travaillait. Je pensais Muse un tantinet plus farouche que ça mais bon il est vrai que c'était un endroit un peu TROP inapproprié. Personnellement j'avais déjà eu des relations de ce genre a mon lieux de travail mais il était bien plus vaste, les cachettes aussi et surtout plus nombreuses.
J'étais donc partit du bar avec, certes, difficultés. Je ne voulais pas laisser Muse alors qu'on entrait à peine dans une relation. Je voulais rester auprès d'elle encore un peu mais c'était aussi ça l'amour, prendre du recul. Mais une deuxième raison me poussait a vouloir rester près d'elle, le jeu. Je voulais le gagner, pas tant que pour le prix mais aussi et surtout pour le fait d'avoir gagné. Elle pouvait me faire languir mais elle ne résisterais pas, je le savais, je réussissais toujours à 'lavoir, par n'importe quel moyen, nous étions irrésistiblement attiré l'un vers l'autre.
Je marchais dans la rue, une cigarette entre les lèvres, songeant que je la ferais craquer dès qu'elle mettrait un pied a l'appartement, elle aurait surement bientôt finit de bosser alors je l'aurais, rapidement. J'allais mettre toutes les chances de mon coté. Ainsi en rentrant a l'appartement, je filai a nouveau sous la douche, je me parfumai également, ce que je n'avais pas fais ce matin car je ne le faisais pas tout les jours, en général je me parfumais avant les soirées, histoire de ne pas puer quand l'odeur de la clope imprègnerait mes vêtements. J'avais enfilé une chemise a la place de mon pull, tout les hommes ont bien compris que les femmes trouvent ça incroyablement sexy, d'ailleurs c'est tout aussi vrai dans l'autre sens... Je m'installai dans le fauteuil, j'allais allumer la télévision quand j'entendis la clé tourner dans la serrure, un sourire se dessinai sur mon visage, elle rentrait et donc le jeu pourrait continuer. Je me levai mais n'allai pas l'attendre dans le hall. Je l'entendis ouvrir la porte et la refermée, peut être penserait-elle que j'étais partit quelque part, dans un autre bar, au parc, ou voir des amis. Enfin bref, je n'avais fais aucune de ces choses, je m'étais contenté de rentré et de m'habillé de telle manière a gagné ce jeu à la loyale (ou pas puisque je m'étais justement préparé dans l'optique de gagner et avait donc mit toutes les chances de mon coté). Je l'entendis ensuite enlevé sa veste et la pendre au porte manteau qui se trouvait dans le hall, ensuite elle entrai dans le salon et je lui adressai un sourire. « Prête ? » demandais-je en m'approchant déjà dangereusement de la jeune femme. J'allais gagner, c'était ce que j'avais en tête, et me retirer une idée de la tête c'était très dur, voir impossible.

Il parti avant la fin de mon service. Tant mieux, ici, c'était trop petit, trop dangereux, même si j'adorais le danger, je préférais avoir une issue de secours. Je n'avais plus de mal à me concentré maintenant, même si je me perdais dans mes pensées à imaginer ce qui m'attendrait à la maison. Stanley pouvait parfois avoir un esprit très compétiteur. Et ça, je le savais parfaitement, nous avions tant jouer à ce jeu dans le passé, je savais à quel point il pouvait redoubler de tactique.

Lorsque j'ouvrais la porte de notre appartement, je pris soin de passer la tête en premier pour vérifier que Stan n'était pas à l'appartement. Bien qu'il pouvait se cacher n'importe où. J'entrais alors et déposais ma veste lorsqu'il me demanda si j'étais prête , s'approchant dangereusement de moi. J'avais eu le temps de reprendre mes esprits. « A gagner? Oui. ». Je souriais fiere. Qu'allait-il me faire? En tout cas, il fallait que je focalise sur le fait, que demain, c'était à moi de jouer. A moi et moi seule

A gagner, j'eus un sourire amuser et m'approchai encore d'elle, je passai mes mains sur ses joues, mes doigts dans ses cheveux et l'attirai vers moi. Entre nous c'était très physique enfaite, pas de belles paroles, pas de je t'aime a tout va. C'était parfait, pour le moment on ne faisait que s'amuser et c'était ça qu'on aimait le plus, c'était ça qui nous liait, entre autre. Je plongeai mon regard dans le sien, un sourire au coin des lèvres. « Arrête de résister, c'est trop dur et inutile... » dis-je en m'approchant encore, venant me coller a elle de tout mon corps. Je déposai une main dans le creux de ses reins et mes lèvres dans son coup, l'autre main derrière son crane, dans sa masse de cheveux roux. Elle finirait par craquer et elle ne serait pas déçue. Plus elle me faisait attendre, plus j'avais envie d'elle et plus elle constaterai a quel point je l'aimais et a quel point j'avais envie de la satisfaire mais... C'était a double tranchant. Me faire attendre trop longtemps pouvait aussi me couper l'envie, vous savez, comme quand vous attendez longtemps quelque chose, si longtemps que ça vous frustre. C'était exactement ça, je finissais assez rapidement frustré et là, c'était même pas la peine d'essayer. Ma fierté était la chose la plus flagrante chez moi. Pas touche à ça, je suis susceptible. Pas rancunier pour un sous mais je prends vite la mouche, je ne suis qu'un homme après tout.

L'attirance physique que nous éprouvions l'un envers l'autre était inévitable, mais en plus de ça, nous pouvions mélanger nos sentiments à présent. J'avouais l'avoir déjà fait auparavant, car il était vraiment le seul homme à qui je me donnais entièrement. A présent, c'était fini pour moi les parties de jambes en l'air avec n'importe qui. Il n'y avait que Stan. Stanley et personne d'autres. En y repensant, ça me rassurait, de savoir qu'enfin, j'allais être stable, de n'appartenir qu'à un seul être, celui qu'on aimait le plus.

« Arrête de résister, c'est trop dur et inutile... ». Le jeu. Stanley était fort à ça. Il déposait une main dans le creux de mes reins, me décrochant un frisson tout le long de mon échine. Le contact de sa peau contre la mienne me faisait toujours cet effet là. Ses lèvres dans son cou firent accélérer les pulsations de mon cœur et son autre main derrière mon crane, touchant ma longue tignasse de cheveux roux. Je renversais la tête en arrière. Je craquais doucement alors qu'il commençait à peine.

Un soupir un peu trop bruyant et mes mains attrapèrent sa chemises avec violence, comme pour l'approcher plus, le coller plus contre mon corps déjà bien brûlant. En à peine dix seconde, j'avais flanché. Son parfum enivrait mes narines, sa chemise sous mains doigts tremblants, n'allait plus faire long feu. Tremblotantes, je détachais avec empressement les boutons de cette chemise qui était de trop. J'avais perdu, tant pis, Stanley était mon Adonis et je ne pouvais lui résister.

Ma bouche vint directement se plaquer dans son cou puis son torse. Je le regardais ensuite, vaincue, mais impatiente. « J'ai perdu..». Mais qu'importait, le moment était trop beau.

Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je sentais qu’elle craquait lorsqu’elle renversa sa tête en arrière, je déposai encore quelques baiser dans son coup avant d’entendre un soupira s’avaler de ses lèvres et de la sentir me tirer violement contre elle par ma chemise, elle m’agrippai d’une manière presque sauvage, le désir était monté et était manifestement arrivé à son apogée, son point de non retour ou toute résistance était de toute manière inutile. Je ressentis un élan d’excitation tandis qu’elle défaisait rapidement les boutons de ma chemise de ses doigts fébrile, je crois même qu’elle en a cassé un mais franchement je n’en avais rien a faire, elle pouvait même me l’avoir arraché, j’avais gagné. Mais ça aussi je m’en fichais a présent. Je ne pensais qu’a elle et a notre étreinte brulante de désir mutuel. Elle posa ses lèvres a multiples reprise dans mon coup et sur mon torse. Elle releva ensuite la tête et, d’un air vaincu elle déclara qu’elle avait perdu. Je souris, ainsi j’étais irrésistible… Bon à savoir. « Tu as perdu ce jeu mais tu vas gagner un moment de pur plaisir, alors… Heureuse ? » soufflais-je a son oreille avant de prendre le lobe de celle-ci entre mes lèvres, mordillant légèrement, mon souffle devenant de plus en plus saccadé à cause de l’excitation. Je pris ensuite la jeune femme contre moi, la souleva tandis qu’elle passait ses jambes autour de ma taille et l’emmena dans ma chambre, la je la déposai sur le lit et m mit au dessus d’elle ou je déposai encore un baiser fougueux et passionné sur ses lèvres. J’avais envie d’elle, tout son corps était un appel a la tentation auquel mon corps répondait sans crainte ni retenue. Rapidement, je lui ôtai son t-shirt blanc et déposai mes lèvres sur son buste. Je me retenais grâce a mes coudes posé de part et d’autre de son corps, je retirai cependant un coudes, balançant mon poids sur l’autre, pour venir caresser la peau brulante de celle qui faisait battre mon cœur. L’attirance arrivant a son paroxysme, nous finîmes par passer à l’acte. Ce fut un moment magique, c’était mieux que toutes les autres fois. Cette fois je prouvais tout mes sentiments dans tout mes gestes, tantôt doux, tantôt passionné. A la fin de notre étreinte, je me plaçai a son coté, remontant les draps sur nous, ma main venant se promener sous celui-ci, baladeuse sur son ventre, ses jambes, ses bras, que je caressais tendrement du bout des doigts. « Tout est parfait avec toi. » dis-je en posant mes lèvres sur son épaule encore brulante de nos ébats.

Tout était parfait. Ça oui, c'était parfait. J'aimais Stan de tout mon être. C'est dans une danse harmonieuse que j'éprouvais son ardeur. Et à présent, nous étions couchés dans le lit, totalement nus. Stanley faisait vagabonder ses mains sur la totalité de mon corps et je fermais les yeux appréciant ses gestes plus que tendres. « Tout est parfait avec toi. » me dit-il en m'embrassant l'épaule. Je souris, aux anges. Je me tournais vers lui avant de le regarder avec un sourire constant accroché sur mes lèvres. Ma main vint se poser sur sa joue dans un élan de tendresse avant de laisser mon pouce caresser sa peau. Je l’aimais vraiment de tout mon corps. Mes lèvres virent chercher les siennes et je posais enfin ma bouche contre la sienne. Je l’embrassais chastement avant de poser ma tête contre son torse. Ma respiration devint beaucoup plus régulière et je fini par sombrer dans les bras de Morphée.

Le lendemain, je me réveillais dans les bras de mon petit ami. Je souriais à cette pensée. A présent je pouvais le dire. Stanley Foster était mon petit ami. Je me glissais hors des draps enfilant un shorty et un débardeur. Stanley dormait paisiblement et je m’amusai durant un bref moment, embrassant sa joue très délicatement avant de lui caresser la joue et les cheveux. C’était certain, mon cœur était embaumé par une immense joie, me faisant sourire sans que je ne puisse m’en empêcher. J’allais alors prendre une douche et ressorti pour m’habiller et aller chercher le déjeuné. Je savais que Stanley se réveillerait tard. J’enfilais donc une petite robe bustier mais au décolleté en V, blanc à petits points noirs, un ruban rose saumon soutenant le dessous de ma poitrine. J’enfilais des escarpins noir avant de me maquillé et sortir à la boulangerie. J’avais envie de lui acheté des croissants.

Lorsque je revins, je mordais dans un croissant tout en penchant la tête pour lire la carte postale qui reflétait les jolies plages d’Hawaï. Je levais la tête en apercevant Stanley, se grattant la tête un peu endormi, et en caleçon. Je souriais bêtement, il avait du m’entendre rentrer. « Ta mère t’as envoyé une carte postale. Elle revient bientôt pour fêter les fiançailles de ta sœur. Elle est impatiente de te voir. » Et tout ça, avec la classe la plus légendaire, écorchant quelques mots en mâchant mon croissant.

Muse se retourna et vint m’embrasser avant de se blottir dans mes bras ou elle finit par s’endormir a peu près en même temps que moi. Je sentis pendant mon sommeil qu’elle posait ses lèvres sur ma joue, elle s’était surement réveillé, moi j’étais en état de somnolence. Je ne la sentis plus près de moi mais j’étais incapable d’ouvrir les yeux, alors je les gardai fermé et replongeai dans un sommeil profond.
A nouveau, je ressortis du sommeil pour arriver dans cet état de somnolence, je bougeai dans mon lit et sentis la fatigue revenir sur moi tel un boulet, j’allais me ré-endormir quand j’entendis la porte d’entrée s’ouvrir. Soit Muse partait, soit elle rentrait… L’envie de la voir était trop grande, j’ouvris les yeux lentement, me frottait les paupières et baillai longuement. J’avais dormi complètement nu après nos ébats de la veille, mais cela ne semblait pas avoir gêné ma dulcinée sinon elle m’aurait surement réveillé. J’attrapai donc un caleçon, un boxer enfaite, que j’enfilai rapidement et me dirigeai dans la cuisine dans cette tenue, complètement dans le cake. Je passai une main sur mon visage pour dans mes cheveux quand Muse leva les yeux sur moi, je lui fis un sourire, c’était plus fort que moi, la voir me rendait heureux et un sourire apparaissait automatiquement sur mon visage. Elle était entrain de manger un croissant et m’annonça que ma mère m’avait envoyé une carte postale. Je tandis la main pour l’attraper et lu le dos de la carte. C’était exactement ce que Muse m’avait dit. Je vins poser un baiser sur la joue de ma colocataire, puisqu’elle mangeait, et attrapai une tasse ou je versai un peu de café. « Je suis impatient que tu la rencontres, elle et ma sœur… » dis-je en souriant, sincère. J’étais sur qu’elles allaient l’apprécier, enfin a moitié sur enfaite pour être honnête… Ma sœur avait tendance a être un peu trop bourgeoise dans ses propos et ses fréquentations mais elle n’était pas hautaine, j’espérais donc que tout se passe bien pour elles. Je vins près d’elle et mit du sucre et du lait dans mon café que je mélangeai un peu avec ma petite cuiller avant d’en boire une petite gorgée. J’attrapai un croissant et mordit dedans. « T’es géniale » dis-je en montrant le croissant, j’adorais ça le matin, elle le savait et elle y avait pensé. Parfaite je vous dit !

Je l'admirais en silence alors que je mangeais le restant de mon croissant. Il lisait la carte postale avant de se diriger vers la cuisine pour prendre une tasse de café. Il m'avait embrassé la joue avant ça et j'avais souris comme une idiote. « Je suis impatient que tu la rencontres, elle et ma sœur… ». Je redoutais un peu la rencontre avec sa sœur pour ses manies bourgeoises. Je pense que Stanley se souvenait encore de celle qui avait débarqué à notre fête il y a un peu plus d'un mois. Elle était repartie en pleurs, griffer et avec une ou deux mèches de cheveux en moins. Il ne fallait pas me chercher et ce jour là, inévitablement, je n'avais pas été d'une excellente humeur. « Stanley. Je viendrais, mais je persiste à croire que c'est pas une bonne idée. ». Il me connaissait par cœur, il savait que j'avais beaucoup de respect pour sa sœur et que je ne lui ferais jamais de mal, physiquement. Mais il savait qu'il ne pourrait m'empêcher de hurler et de dire ce que je pensais si elle osait me blesser.

« T’es géniale » me dit-il me me montrant le croissant et j'émis un rire amusée. Je savais qu'il aimait ça et je ne m'en privais pas, j'aimais lui faire plaisir de toutes les manières quelles soient. Je lui souriais avant de l'embrasser sur la joue à mon tour, puisqu'il mangeait. J'allais me servir une tasse de café avant de le regarder. « Ah, et y'a un message sur le répondeur, mais je sais pas de qui. J'ai vu tout à l'heure. Je pense que c'est Abbey. Enfin, je sais pas. »

Je secouai la tête, bonne idée ou pas, elles allaient devoir se rencontrer et j’espérais au moins que ma présence calmerait les deux tigresses. Je terminai le morceau de croissant que je mangeais et dis « Mais non, de toute manière je serai là, vous serez sage. » dis-je avec un sourire innocent. J’espérais vraiment que ce soit le cas, que ma seule présence puisse les calmée. A la limite si elles voulaient s’engueulée, elle le ferait mais pas devant moi. Je ne supporterais pas voir les deux femmes que j’aime le plus s’entre-déchirer, mais ça j’étais sur et certain qu’elles en étaient consciente, toutes les deux.
Elle eut un rire quand je lui dis qu’elle était géniale, elle était surement fière de son coup et vint déposer un baiser sur ma joue. Trop chaste, j’avais pas l’habitude. Alors j’avalai mon morceau de croissant et but un peu de café. Je m’approchai d’elle et l’embrassai sur les lèvres. « Tu permets, j’aime mieux ça. » dis-je avec un sourire en coin. Je terminai mon croissant et en entamai un deuxième quand elle me dit que Abbey avait téléphoné et laissé un message. Merde ! Je l’avais presque oublier elle… J’eus une petite grimace de quelques secondes, Muse était au courant de notre relation, enfin, j’en étais presque certain puisqu’elle et Abbey étaient les meilleures amies du monde. Bref. Je terminai mon croissant en me demandant ce qu’elle avait bien pu dire sur le répondeur, surement pas grand-chose enfaite, mais je repensai a ce que la jeune femme m’avait dit. Mais elle avait eu raison, c’était Muse que j’aimais et elle m’aimait aussi, je me devais de ne pas faire de bêtise, elle serait la seule désormais, la seule que je toucherais et inversement. Je n’étais pas d’un naturel très fidèle mais je ferai un effort pour Muse parce que, après tout, c’est la seule femme que j’ai jamais aimé sur cette pauvre planète. « Hm, on verra ça plus tard. » dis-je en haussant les épaules, plutôt content qu’elle ne l’ai pas écouter, j’allais m’en occuper plus tard, il faudrait aussi que je parle à Abbey, que je m’excuse de mon comportement serait aussi une idée envisageable…

« Mais non, de toute manière je serai là, vous serez sage. » Je riais en l’entendant, un sourire amusée. Je tournais le regard pour ne pas croiser le sien. Je souriais vraiment, je trouvais la situation vraiment amusante car il avait lâché cette phrase comme si j’étais une gamine. Je finissais par poser me regard sur lui avec ce même sourire. J’avais vraiment l’air d’une enfant. Il savait que je pouvais être très enfantine, après tout, je n’avais pas vraiment tout vécut. « Promis papa ». Je ris avant de sautiller et il m’embrassa sur les lèvres en disant qu’il aimait mieux ça, faisant référence au petit baiser sur la joue de toute à l’heure. Je souriais encore et toujours comme une enfant. Sa première phrase m’avait d’un seul coup mis de bonne humeur.

« Hm, on verra ça plus tard. ». Il haussa les épaules et je haussais un sourcil. Je le regardais ensuite avant de le voir s’affaler dans le canapé. Il ne s’attendait surement pas à ce que je lui saute dessus, mais c’est ce que je fis. Je me mis à califourchon sur lui et le regardais avec mes yeux d’enfants malicieux. Oh ça oui, j’étais vraiment d’humeur enfantine. « J’ai envie de voir ta mère Stanley. J’ai envie d’avoir l’impression qu’elle en sera une pour moi. Tu sais, même si je le redoute, j’ai envie de la voir et vite ! ». Je hochais la tête avant de me mordiller la lèvre. Je le regardais dans les yeux et passa ensuite, machinalement ma main dans ses cheveux, portant alors mon attention sur ce que je faisais. « J’ai envie de faire un truc fou aujourd’hui. Je ne sais pas quoi. Tu sais, un truc vraiment absurde ».

Je m’étais toujours imaginée faire les 400 coups avec Stanley. Et j’en avais des idées. L’idée mythique d’aller ennuyer un garde de Londres lors d’un voyage, mais nous n’étions jamais partis. Aller sur les genoux du père Noël au centre commercial en lui donnant un bisou sur la joue au moment de la photo. Mais nous ne l’avions jamais fais. Faire des paris stupides comme hurler sur un homme que je ne connaissais pas, accompagné de sa copine, en l’accusant de m’avoir trompé, devant un Stanley mort de rire. J’avais vraiment envie de faire des choses très enfantines, mais je ne les avais jamais proposer de peur qu’il me rit au nez.

Son « promis papa » me fit lâcher un rire alors que j'avais encore un morceau de croissant en bouche, du coup je l'avalai de travers et eu une mini crise de toux. « Tu es vil Muse... Va dans ta chambre ! » dis-je en riant avant d'aller m'installer dans le canapé. J'étais content qu'elle ne réponde rien au sujet d'Abbey et décidai donc que le sujet était clos pour aujourd'hui. La jeune femme vint se mettre a califourchon sur mes genoux, elle était toute joyeuse et ça me rendait de très bonne humeur également, j'avais un grand sourire amusé alors qu'elle me révélai qu'elle voulait connaitre ma mère pour que, peut être, elle puisse être un mère pour elle. Je souriais, c'était une plutôt bonne idée. J'étais sur que ma mère adorerait Muse, une jeune femme si pétillante de vie, elle ne pouvait que l'adorer ! « Bientôt mon cœur, je suis sur qu'elle t'aimera ! » dis-je en souriant, j'avais poser mes mains sur ses cuisses, c'était devenu un automatisme lorsqu'elle se mettait comme ça, je posais mes mains là. Je ne bougeai plus, m'adossant juste légèrement plus sur le dossier du fauteuil, histoire d'être un peu plus confortablement installé. « Un truc fou ? Genre balancé des œufs sur les gens ? Crier après les passants par la fenêtre ? Ou tu pensais peut être a d'autres choses ? » demandais-je, de bonne humeur. On avait jamais fait ce genre de chose avec Muse, mais ça pouvait très bien être drôle, il suffisait d'essayer.

Une nouvelle fois, je riais à sa phrase lorsqu'il me dit d'aller dans ma chambre. J'adorais cette complicité entre nous. Je le regardais en souriant. Puis, lorsque je vins vers lui et m'installai sur lui, je prenais ses mains dans les miennes lorsqu'il les posa sur mes genoux. J'adorais cette sensation, mais je ne pouvais m'empêcher de jouer avec ses mains.

Je me sentis rassurer lorsque Stanley me promis que j'allais voir sa mère et qu'elle m'aimera. Je l'espérais, tout simplement parce que je n'avais pas eu de mère, où presque pas. J'en avais eu une et je l'aimais toujours malgré son absence. Je tendais les lèvres vers Stanley et lui offrait un chaste baiser avant de sourire.

Une nouvelle fois, mon sourire s'étendit et je haussais les épaules. « Un truc fou ? Genre balancé des œufs sur les gens ? Crier après les passants par la fenêtre ? Ou tu pensais peut être a d'autres choses ? ». Je le regardais et souris encore et encore. « Un truc vraiment vraiment fou. J'aime beaucoup tes idées. Je sais pas, des trucs dans le genre : Ouais...enfaite, tu as des idées meilleures que les miennes. ».


désolée, nul, j'ai honte