J’allais encore passé une journée au travail. Je suis chroniqueur, je m’occupe de rédigé des articles pour le journal qui vient. En général on me donne des choses compliqué qui me prenne beaucoup de temps - bien que j’y mette tout mon talent quoi qu’il arrive - et là par chance, j’ai eu un sujet que je connaissais par cœur. L’amour. A quoi bon aimé ? Enfin tout ce genre de sujet là quoi. Qu’Est-ce que je pouvais bien dire de tout ça finalement ? Enfaite je ne sais plus ce que c’est l’amour. Je l’ai vécue pendant trois ans, mais on me l’a rapidement retiré, ma femme. Elle me rendait si heureux, je me sentais tellement bien avec elle pourquoi elle a eu cet accident !? Je n’arrive toujours pas à me dire que je ne la reverrais plus et pourtant ça fait déjà six ans qu’elle n’est plus là, c’est énorme et pourtant c’est comme ci c’était hier pour moi. J’aimerais la rejoindre chaque jour, mais je me dis qu’elle veut que je profite à fond de la vie du moins c’Est-ce qu’elle voulait elle me l’avait fait comprendre quelques mois auparavant, avant sa mort. Enfin bref, quoi qu’il en soit je ne sais pas si j’arriverais a faire cet article finalement, mais il le fallait sinon ma paye ne serait pas très bonne à la fin du mois. Pour l’instant j’ai du rédigé au moins une vingtaine d’articles je suis encore très loin du compte, mais j’y arriverais j’ai déjà réussi alors pourquoi pas maintenant. Une fois que j’eu terminé mon article, du moins mon introduction était terminé il ne me manquait plus que le principale. Pour cela il fallait que je pose des questions à des gens dans la rue, savoir leur avis sur ce qu’est l’amour et tout ça. C’est très important pour la rédaction d’un article. Quelques heures plus tard, je retournais au boulot et j’ai enfin terminé.
Cette après-midi je ne travaille pas, tant mieux, j’avais très envie de prendre l’air et de m’amuser un peu. Je rentrais donc chez moi et me préparais à manger. J’avais faim, je n’avais pas eu le temps de déjeuner ce matin avant de partir. Une fois que j’eus terminé de manger, je me rendis dans la salle de bain et je pris une bonne douche chaude. En sortant, j’enfilais un peignoir et j’en profitais pour me brosser les dents. Je me mis du gel et me rendis dans ma chambre pour m’habiller une fois que je suis sèche. Je retournais dans la salle de bain et reposa le peignoir sur le porte peignoir. Je finis par prendre mes clefs. Je ne sais pas où j’allais aller mais il fallait que je bouge, je monte dans ma voiture et je fis le tour de la ville avant de m’arrêter devant le grand portail du park. Je décidais d’aller me garer pas trop loin, afin d’aller faire un tour dans ce fameux park. Une fois fait, je marchais jusqu’au portail. J’entrais et je marchais pendant un moment les mains dans les poches. Au bout d’une dizaine de minutes de marche je remarquais au loin une connaissance, cette fille je l’ai déjà vu plusieurs fois. La première fois fut a l’aéroport ou je n’eu même pas le temps de m’excuser quand je lui est rentré dedans. Et ensuite, dans ce Park j’ai du la croisé deux trois fois aussi. Je m’approchais vers celle-ci en souriant. « A croire que le bon dieu veut nous réunir. » dis-je alors ironiquement. C’est certain, je ne l’ai jamais croisé autre part que cette endroit. Je lui sourit et je regardais autour de moi, je pouvais voir des enfants jouer dans les bacs a sable.

Je dois bien avouer qu’en ce moment je ne sais plus où donner de la tête, et je m’ennuie tout seul. Avant j’avais de la compagnie à la maison, j’avais mes parents qui passaient souvent dans mon petit appartement, mais j’avais tout particulièrement une petite femme qui m’attendait le soir quand je rentrais de mes stages ou autres chose dans le genre. Je n’avais que dix-sept ans lorsque j’ai du enterrer celle que j’aimais. Quand je regarde là-haut, mon cœur se met à battre la chamade. Je ne pensais pas qu’on allait me retirer ma vie d’un seul coup d’un seul. Mais bon comme tout le monde dit : C’est la vie on n’y peut rien c’est comme ça. Faut rester fort tout en continuant à avancer même si la perte d’un être qui vous est cher est plus que difficile à digérer. Sa fait longtemps à présent qu’elle n’est plus de ce monde, je m’en suis remis du moins j’ai encore quelques séquelles qui ont beaucoup de mal à se refermer, mais je pense que je vais m’en sortir de toute façon il le faut. En tout cas, ça va être dur d’aimer à nouveau une femme. Je crois que j’aurais trop peur de la perdre elle aussi, enfin si jamais j’arrive à retomber amoureux. Pour tout vous dire, l’amour n’est pas encore perdu en moi. Je sais que j’aimerais encore à nouveau, peut-être pas maintenant, mais je le sais au fond de moi. Et à vrai dire, je connais beaucoup de femmes dont une en particulier qui m’intrigue beaucoup. Je pense que je vais m’intéresser sur son cas. Cette fille, je ne connais même pas son prénom d’ailleurs, je l’ai rencontré à l’aéroport. Nous nous sommes involontairement percutés et vous connaissez la suite. Enfin à vrais dire, ce n’est pas la même histoire que tout le monde. J’aurais aimé l’aider à se relever en lui tendant ma main, mais elle est partit en courant. Je ne sais pas si c’était moi ou si elle allait rater son avion ou quoi que se soit, mais en tout cas, son cas m’avait beaucoup interpellé.
Bref, aujourd’hui j’avais décidé de me rendre dans ce fameux parc. J’aime l’ambiance. C’est calme, il y a deux trois pigeons qui s’y trimballe, des gens assis sur des bancs à lire des livres, des amoureux qui roucoulent dans l’herbe après un bon pique-nique. Enfin tout ce genre de chose ce passe là-bas et j’adore admirer la vue sur la fontaine qui est vraiment magnifique. En entrant dans le parc, je n’aurais pas pensé voir la jolie fille que j’ai percutée à l’aéroport. En m’approchant d’elle, je pouvais constater que sa première réaction fut de sursauté et de regarder en face ou nous avions la vue sur des enfants. J’eu alors un sourire et je la vis mettre son sac de l’autre côté au cas où je voudrais m’assoir. Bonne initiative je dois avouer, je suis certains que d’autres femmes n’auraient pas fait ce qu’elle vient de faire. Bref. « A croire, effectivement. Au fait, je suis Riley. » Dit-elle. Je lui souris et lui tendis ma main. J’étais bien heureux de savoir enfin son prénom, depuis le temps. Sa fait quand même quelques semaines que nous nous voyons et nous avons jamais demandé nos prénoms l’un à l’autre. J’adore cette femme, je ne sais pas pourquoi. « Et moi c’est Enzo. Enchanté. » dis-je en lui souriant. Je finis par m’installer à ces coter tout en regardant en face de moi, à priori les enfants qui s’y trouvaient. Deux petits garçons et une petite fille. J’aimerais avoir des enfants un jour, je pencherais pour un petit bonhomme en premier. Enfin comme tout les papas. J’ai remarqué que tout les hommes aimeraient des mecs en premier. Bref. Je souris. « J'espère que je ne vous dérrange pas dans votre lecture. Qu'étiez-vous entrain de lire si ce n'est pas indiscret ? » demandais-je alors en lâchant un de mes plus beaux sourire. Je n’avais pas beaucoup de discussion, je ne suis jamais très bavard, mais peut-être que cette dernière arrivera à me faire parler. Je ne suis pas très sociable je dois avouer.

J’ai toujours eu cette habitude de vouvoyer les gens que je ne connaissais pas vraiment, ce n’est surement pas super pour une fille âgée de vingt-et-un ans. A présent, je connaissais son prénom ainsi que son âge. Finalement, c’est super de pouvoir enfin lui adresser quelque mot. Elle m’intriguait beaucoup cette jeune femme, de plus elle regardait souvent vers le bac à sable ou jouaient les enfants. Il devait y avoir sa petite sœur là-bas, c’est sur qu’elle doit vraiment faire attention on ne sait jamais ce qui se cache sous certaines personnes. Personnellement je déteste les pédophiles et si ça tenait qu’à mois je l’ai pendrait par les cou*lles. Enfin bref, je vais rester poli quand même. Je lui demandais ce qu’elle lisait comme livre. « Pitié, j'ai à peine vingt ans ! On peut éviter de se vouvoyer, non ? Guerre et Paix. » Elle y sortait son livre, je le pris de mes deux mains et je le retournais pour lire le résumé qui se trouvait en dernière page de couverture. Je souris et eu un petit sourire. Je fus gêner, allez savoir pourquoi je n’en ai aucune idée. Surement sa personnalité, elle m’intriguait terriblement. J’ai ce sentiment de devoir lui parler, l’aider, la consoler ou je ne sais pas trop quoi. Je sais juste qu’il faut que je fasse quelque chose pour elle ou avec elle. Je crois bien que je ressens quelque chose, aucune idée de ce que c’est réellement, ce sentiment je ne le reconnais plus. Depuis la mort de ma femme, je suis différent et l’amour n’existe plus pour moi. « Oh excuse moi, c’est une habitude. Intéressant comme livre. » Dis-je simplement, j’étais ridicule à ce moment-même. Je ne savais pas trop quoi dire, je n’ai jamais su dire quelque chose en face d’une femme depuis bien trois ans maintenant. Avant j’avais souvent tendance à parler de trop, maintenant c’est tout le contraire. Tout à changer depuis mes dix-sept ans. En plus, j’ai appris que j’avais une demi-sœur il n’y a pas très longtemps. Alors vous savez, je n’ai pas une vie que tout le monde rêverait d’avoir. « Désolée pour le rentre-dedans à l'aéroport il y a quatre ans. Mais disons que, parfois, certains évènements dans notre vie nous obligent à partir vite, sans nécessairement prendre son temps et ce jour-là c'était le cas. » Dit-elle finalement. Je la regardais perturbé, enfin pas si perturbé que ça. Quatre ans ? Tant que ça, je ne me rappelais plus exactement de quand, j’avais toujours l’impression que ça c’était produit la veille. Je devais surement être trop parano. Qu’Est-ce que je pouvais bien répondre à cela ? Bien que toutes ses paroles m’intriguaient les unes plus que les autres. « Ce n’est rien tu sais. Moi aussi, je suis partit après un tragique événement. Je ne suis jamais retournée chez moi alors, je peux très bien comprendre ta situation. » Dis-je à mon tour. Et oui, après le décès de ma petite amie je suis partit deux ans après à ma majorité du moins. Je n’avais même pas prévenue ma mère, c’est quand elle a vue les nombreux cartons dans les couloirs qu’elle a compris. Bref, ensuite je fus partit. D’ailleurs c’Est-ce jour-là que j’ai appris que j’avais une fameuse demi-sœur, je venais vivre ici et ma mère ma dit clairement que celle-ci vivait à Arrowsic. « Désolée, je suis pas très bavarde. D'habitude c'est mieux, mais j'crois que j'ai fais une connerie en revenant ici après quatre ans d'absence. Putain ! Si j'avais écouté mon frère, je n’en serais pas là. Je ne sais même pas comment ils vont réagir quand j'vais leur dire la raison de mon départ. » Dit-elle ensuite. Je souris bêtement, je ne devais pas sourire devant ça, mais je crois que la façon comme elle parle me rendait tout con. Je ne savais pas trop quoi dire sur ça aussi, a vrais dire je ne sais jamais quoi dire de toute façon. Donc ça ne change pas. Je soupire et je regardais un coup les enfants avant de me retourné à nouveau vers elle. « Tu sais, si tu as besoin de réconfort, conseil, avis ou je ne sais trop quoi qui pourrait t’aider, n’hésite surtout pas. Je sais que l’on ne se connait pas plus que ça, mais j’aime aider les gens. » Dis-je en lui faisant un clin d’œil. Sa devait vraiment être grave son « truc » qui lui est arrivé. Elle parle comme si c’était un drame, je ne sais pas trop. Bref, je préfère ne pas lui demander bien que ma curiosité prenne souvent le dessus d’habitude. Je passais une main le long de ma nuque tout en souriant. « Tu fais quoi dans la vie ? Ne me dis pas que tu passes tes journées, le cul posé sur un banc dans un parc pour enfants à … à faire quoi au juste ? » Me demanda-t-elle en souriant. Je la regardais et lui rendis son sourire, à vrais dire si je suis ici c’est bien pour me détendre et voir les gens heureux s’amuser, surtout les petits enfants. J’adore les enfants et j’en veux un jour c’est certains, pas maintenant car je n’ai pas la femme pour mais un jour. Je la regarde alors dans les yeux. « Je suis Chroniqueur dans un journal réputé d’ici. Et les enfants c’est une autre passion même si je n‘en ai pas malheureusement, j’aime les voir sourire. En faite quand je viens ici sa m’aide à me dire que je suis aussi heureux qu’eux. » Dis-je finalement. Ouais, pas très superbe ma réponse, mais je n’ai que ça qui est sortit du premier coup. J’aime les enfants et personne ne pourra me faire changer ça, j’aimerais avoir un enfant. Si j’avais pu j’en aurais déjà trois. Enfin, si sa tenait qu’à moi, mais bon on ne peut pas faire un bébé tout seul c’est certain. « Tu crois au bonheur ? » Me demanda-t-elle en final. Terrible question ! Je ne sais pas quoi lui dire là, je ne sais même pas si j’arriverais à lui répondre. Pourtant il va bien falloir, je me mordille alors la lèvre assez gêner. Je cherchais en vin une réponse. « Disons que … j’y croyais à un moment. J’aimerais pouvoir y croire une nouvelle fois. » Dis-je en la regardant fixement dans les yeux. Ma femme faisait mon bonheur, à présent rien ne me rend heureux, même pas ma famille c’est pour dire.

En effet, j’avais perdu quelqu’un de cher à mes yeux et j’en souffre encore aujourd’hui bien que ça fait déjà six ans qu’elle n’est plus de ce monde. Mélodie. C’était la femme de ma vie, celle a qui je disais tout, je ne vivais que pour elle. Je ne voyais plus vraiment ma famille. Je me suis installer avec elle à nos dix-sept ans, nos parents respectifs nous aider pour le loyer bien qu’on ne les voyait plus souvent, ils ont étaient heureux de savoir que nous nous marierons dans quelques années, oui, je l’avais demandé en fiançailles juste avant son décès. Je dois bien avouer que ce fut un choc ce jour-là ! Mais j’ai tout de même courut à la morgue pour lui dire au revoir une dernière fois. La pâleur de sa peau m’avait complètement bloqué. Elle n’était pas aussi belle que lorsqu’elle était vivante, elle était froide ce jour-là et toute bleu/violette. J’ai eu peur en faite, c’est quand je l’ai vu dans ce long et épais papier noir que j’ai compris qu’elle m’avait quitté pour rejoindre les anges. J’ai était longuement attristé, je ne sortais plus de chez moi. Je n’arrivais plus à sourire, à rire, même pleurer était devenue quelque chose d’impossible. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps le jour de sa mort. Ce qui me rassure c’est qu’elle n’est pas souffert. Elle est morte sur le coup … Comme ont dit : Le coup du lapin. Je n’aime pas repenser à sa mort, ça me gêne et me perturbe après. Je n’ose plus parler quand c’est comme ça. M’enfin bref, je regardais tout de même la jeune femme d’une vingtaine d’années. « Comment elle s'appelait ? » me demanda-t-elle. A vrais dire, je ne savais pas si je devais y répondre ou alors éviter le sujet. D’un coter ça me faisait du bien d’en parler, car j’en parle rarement. Mais d’un autre je n’aimais pas, ça me rendait faible et après je ne pourrais plus dire un mot. « Désolée, ça ne me regarde absolument pas. Je … enfin .. non laisse tomber, oublie ce que j'ai dis. Et merci pour la proposition de soutient, mais ça devrait aller. J'ai juste peur de revoir mes parents, mon frère et ma sœur. Surtout qu'ils risquent de m'arracher la tête quand ils apprendront tout ça. Puis j'pourrais pas sortir l'excuse « Mais j'étais pas au courant ! ». Mon frère m'a prévenu, un peu tard d'ailleurs, mais il l'a fait et puis ma mère et mon père m'avaient mis en garde quand je suis rentrée au lycée. C'était ptêtre ma plus grosse connerie, mais j'en ais jamais fais une aussi belle. » Me dit-elle finalement. Je la regardais, interloqué. Je me posais beaucoup de question à son sujet maintenant, son histoire m’intriguait. J’aimerais en savoir plus, qu’elle me dise son erreur qui finalement n’en est pas vraiment une si j’ai bien compris. En faite, je crois que j’ai compris tout ce qu’elle me disait, son erreur, sa situation. Quelque chose la poussé à abandonner sa famille en quelque sorte. Quelque chose de vraiment très grave, j’avais beau réfléchir je ne savais pas. C‘est quand elle regardait en direction d‘une petite fille que j‘eu compris. « Excuse-moi, je reviens. Tu peux me garder mon sac ? » Me demanda-t-elle une fois. Je n’allais pas lui dire non, sa serait idiot de ma part. Et puis à vrais dire, je n’avais aucune envie de lui dire non. Je commence à ressentir un sentiment étrange à son égard. « Pas de problème. » dis-je alors simplement, elle allait en direction de cette petite fille qui apparemment s’appeler Kayla, un très jolie prénom en passant. Pendant qu’elle fit tout le nécessaire, je ne pouvais que contempler la scène. Je n’avais pas à m’en mêler, surtout si cette petite est bien sa fille, chose que j’étais en train de penser à l’heure actuelle. Je trouve qu’elle lui ressemble beaucoup, je n’avais plus aucun doute. Le même nez. « Désolée, mais je crois que si je ne l'avais pas remise un peu à sa place, elle m'aurait fait un incident diplomatique en plein milieu d'un bac à sables. C'est bien son genre. » Me dit-elle ensuite. Je la regardais et eu un petit sourire, la petite était vraiment belle. Je n’étais pas tout à fait sur que ce soit sa fille, même si j’en étais quand même à peu près sur à 90 pour cent. Je finis par la regarder dans les yeux, mes yeux pétillaient d’ailleurs. « Je trouve qu’elle te ressemble beaucoup. Tu as une très jolie petite fille. Et je pense, en effet, que ce n‘est pas une erreur. Même si je ne connais pas tout à fait ton histoire. J‘ai compris l‘essentiel du moins. » Finis-je par lui dire. Je lui lâche alors un petit sourire. Les enfants, si seulement j’en avais eu. Je crois que je serais enfin heureux, cette petite espèce me rendrait meilleur. Mais bon, chacun son destin. Sa se trouve je n’aurais peut-être pas d’enfant, toute façon si je n’ai pas la femme je ne risque pas d’en avoir. L’adoption ce n’est pas mon truc. « J’aurais aimé en avoir moi, des enfants. Mais la vie en a décidé autrement. » dis-je calmement en soupirant par la suite. Je parlais pour ne rien dire finalement. Je regarde Riley, puis posa mon regard sur la petite Kayla.

J’avais beau me mettre des scénarios pleins à la tête concernant l’histoire de Riley, je ne trouvais pas. Je m’imaginais un tas de trucs, mais rien de plus débile. Je me disais qu’elle avait eu Kayla avec un drogué qu’elle aimait profondément, chose qui aurait pu être possible. Elle est tombé enceinte contre son gré, parce qu’elle a été forcé… Enfin pleins de trucs débile. Enfaite je crois que la pire histoire que j’ai pu me mettre en tête c’est celle du fait qu’elle serait tombé enceinte de son violeur, quelqu’un qui l’a kidnappé et violé ensuite. Je vous jure, j’imagine de ces trucs des fois. Mais que voulez vous, dans le monde ces histoires que je m’invente arrive au moins une fois, voilà pourquoi je pense à ça. Certainement parce que j’ai vu ça aux informations il n’y a pas longtemps. Bref, je n’avais pas à me questionner plus que ça puisque la jeune maman m’expliqua en gros son histoire. « J'ai eu Kayla quand j'avais seize ans. En fait, c'était un pari entre les terminales d'ici. C'était à celui qui couchait avec le plus de filles de seconde, parce que vue qu'on était jeune, selon eux on était toujours vierge. Une sorte de dépucelage. Mon frère m'a dit de faire attention. Vu qu'il était en dernière année au lycée à ce moment il a surprit une conversation entre des mecs de sa classe qui parlait de moi. Je n’ai pas été assez prudente et un mercredi après-midi, j'me suis retrouvée dans un lit. J'le voulais, je n’y suis pas allée contre mon gré, mais neuf mois plus tard, elle arrivait. C'est pour ça que j'étais si chamboulée et pressée ce jour-là à l'aéroport. Je venais de partir de chez moi, en laissant un stupide mot à mes parents, mon frère et ma soeur. Je connais mon frère et il m'en aurait voulu. Mon père aurait été capable de me renier, alors j'ai plié mes affaires et je suis partie. J'ai donné naissance à Kayla alors que j'étais à New-York. J'ai pris des cours par correspondance pour pas la laisser seule. Je n’avais personne et les rares fois où je sortais dans la rue avec ma fille, j'avais droit à tout un tas de réflexion comme quoi j'étais une fille facile. Je ne disais rien. On n’empêchera jamais aux cons de parler. Je suis revenue ici parce que j'ai envie que la petite connaisse sa famille et puis si elle veut retrouver son père, je l'aiderais. J'ai pas à la priver de le voir, même si le dernier des salauds. » Dit-elle. Je la regardais alors fixement, je savais enfin tout et je fus soulagé. Soulagé de quoi ? Soulagé pour elle en faite. Elle venait de dévoiler un lourd fardeau à un pur inconnu qu’elle a croisé il y a quatre ans et qu’elle a souvent revu dans ce fameux parc ou ils sont en ce moment. Bien que ça puisse paraître débile, je me sentais bien à ses côtés. Je retrouve confiance en moi, je ne sais pas pourquoi ça me fait ceci, mais je me sentais très bien à l’heure actuel, chose que je n’avais pas avant de venir, voir même comme tous les autres jours avant. Je la regardais longuement, elle avait cette façon de me sourire. J’aime. « Je vois. Maintenant je suis là. Si un jour tu as besoin d’aide pour garder Kayla, je serais présent. Bon je sais ça peut paraître débile parce que je suis un inconnu à vos yeux, mais je ne suis pas du genre à être quelqu’un qui fasse du mal aux gens ou du moins au petite fille de son âge. J’adore les enfants et m’occuper d’elle me ferait grandement plaisir. Et puis si je peut me permettre … ça me fera un moyen de voir sa maman … » dis-je enfin, le sourire aux lèvres. J’étais débile, gêner et je ne savais plus quoi dire maintenant. J’étais stupide à ce moment-même, si garder Kayla est un moyen de pouvoir voir cette femme plus souvent alors oui, je ferais en sorte de la garder et d’aider cette maman en détresse. Quelque petites minutes après, la petite vint rejoindre sa mère. Cette dernière lui dit alors qu’elle l’aimait et la mère répondit la même chose à son tour. Je trouvais cette scène plus que magnifique. L’amour entre une mère et son enfant est certainement ce qu’il y a de plus beau au monde. Je connais ça avec ma mère, bien qu’elle m’est caché l’existence d’une sœur. « Un jour, tu retrouveras une femme qui t'aimeras suffisamment pour t'offrir ce bonheur de devenir papa. Tu es jeune, Enzo. Tu as quoi vingt-deux, vingt-trois ans ? Tu as encore toute la vie devant toi. Je ne sais pas ce que ça fait de perdre quelqu'un, j'ai toujours eu ma famille avec moi et quand mes grands-parents sont morts, on se soutenait tous. Mais il faut que tu te relèves, que tu avances et que tu souris à la vie. Il faut la vivre et en profiter, même si perdre une personne importante pour toi est dur. Ça va peut-être te paraître cru, et tu vas sûrement penser que je n'ai pas de cœur, mais qu'importante. On a sûrement du te le dire des centaines de fois, voir même des milliers, mais elle ne reviendra plus, Enzo. Telle qu'elle soit, elle aurait voulu que tu te relèves et que tu la fasses vivre par ta mémoire. Tant que tu n'oublieras pas, elle vivra ici. » Me dit-elle. Elle vint poser sa main sur mon cœur, son geste me touchait. Je la regardais alors, en vint j’essayais de tourner la tête, mes ses yeux me fixèrent et je n’arrivais pas à m’en défaire. Je finis par baisser les yeux sur sa petite fille qui dormait paisiblement dans ses bras. « J’espère. J’aimerais tant obtenir cette chance d’avoir un enfant, de tisser ce lien que tu as avec ta petite princesse. J’aimerais que la vie m’offre cette chance. J’aimerais aussi trouver cette femme que tu m’a si bien décrite, mais à vrais dire je ne sais pas si j’aurais à nouveau la chance d’aimer à nouveau. » Finis-je par lui répondre. A ce moment-même, j’avais envie de lui demander si elle pouvait être cette femme, celle qui arriverait à me faire changer, à oublier Mélodie sans vraiment l’oublier finalement. Qu’Est-ce que je suis débile, pourquoi penser à une t-elle chose ? Riley devait surement détester les hommes. Je la regardais toujours, je tenais toujours sa main. Je n’avais pas envie de la lâcher, je ne sais pas pourquoi encore une fois. « Mélodie, elle s’appelait. On était ensemble depuis trois ans, je venais de la demander en fiançailles. On s’aimaient réellement, je crois même qu’on était fou amoureux l’un de l’autre. Et ce jour-là, son père venait d’avoir son permis moto. Elle voulait absolument aller avec lui, il a préférais la laisser monter avec un de ses amis au cas où il arriverait quelque chose. Et elle a eu cet accident … La moto à percuté une voiture qui n’avait pas mit son clignotant et elle est morte sur le coup. J’ai perdu celle que j’aimais, je n’avais que dix-sept ans c’était un choc pour moi. Je n’ose pas aimer à nouveau, peur que de là-haut elle pense que je l’oublie, que je ne l’aime plus où quoi que se soit. » Dis-je. Je la regardais pour ensuite baisser la tête. « Je suis stupide… Désolé. » Dis-je finalement. Je n’avais plus la force de la regarder, je me sentais faible, inutile maintenant. J’avais envie de lui demander quelque chose, mais quoi ? Aucune idée finalement. Je ne savais plus quoi dire comme tout le temps, je perds souvent mes moyens quand je suis en face d’une aussi belle femme. La regarder c’est comme si je trahissais Mélodie. Alors que non, en fin de compte. Roh ! Je ne sais plus quoi penser. « Tu pense que tu peux être celle qui pourrait m’aider à avancer ? » demandais-je alors à la jeune maman. Ma question est inutile, stupide et impossible à penser. Elle ne pourrait pas répondre à cela. Nous nous connaissons à peine. Je soupire et tournait la tête dans une autre direction. « Je ne sais pas pourquoi je dis ça, on ne se connait pas. » finis-je par lancer. Je disais de la merde là, je n’ai plus de raisons de dire de belle chose ou je ne sais trop quoi. Je m’étais perdu dans le contexte. Je la regardais tout en faisant une petite grimace.

Je crois que je n’avais jamais aussi bien parlé de mon histoire avec une autre femme. Au départ, je me suis dis que je ne devrais pas en parler à d’autres femme car là elles pourraient se dire qu’il n’y a rien de possible entre elles et moi. Hors ce n’est pas ça le truc, j’aime les femmes et je l’ai est toujours aimé. Mais le plus, c’était elle c’est certain, personne ne pourrait me dire le contraire. Je me sentais un autre homme dans ses bras, je ne sais pas trop comment qualifiés ça à vrai dire. C’est si compliquer à déterminé. Enfaite, cet homme je le retrouve aujourd’hui dans ce parc avec cette femme, j’ai presque la même sensation que j’ai quand je suis aux côtés de Mélodie. Je ne peux pas encore dire si c’est de l’amour ou bien mes sentiments qui commencent à se développer à son égard. Je n’en savais rien et je ne pourrais en aucun cas expliquer avec mes propres mots. C’est incompréhensible ce que je dis, m’enfin. Je ne pouvais pas m’empêcher de la regarder avec mes doux yeux. Elle me parlait comme si sa vie en dépendait, du moins c’Est-ce que je pouvais ressentir. « On a tous droit à une seconde chance, Enzo. Un jour, tu trouveras cette femme que tu aimeras et qui t'aimeras. Vous aurez des enfants tous les deux et je suis sûre que tu seras un papa formidable et aimant. En attendant, j'accepte volontiers que tu me gardes Kayla quand j'aurais besoin, surtout que les examens vont arriver et même si elle comprend un peu, j'ai du mal à la tenir occupée pendant que je révise. Et puis j'arriverais bien à trouver un ami pour me la garder un soir pour qu'on aille quelque part tout les deux. » Finit-elle par me dire. Un dîner ? Tout les deux ? Je n’y aurais jamais pensé, du moins pas maintenant en tout cas. Je crois que ça me ferait bien plus que plaisir. Un dîner comme j’avais l’habitude de faire quand j’étais encore célibataire avant Mélodie, et aussi quand je fus avec elle. On avait souvent tendance à faire des petites sorties comme ça, comme des amoureux quoi. C’était si parfait, comme dans les films vous savez, tout beau tout romantique quoi. Que demandez de plus ? Je serais ravi de dîner avec elle. Je rougissais légèrement. Je lui souris. « Merci, ça me fait plaisir que tu pense ça. Bien que tu ne me connais pas tout à fait. J’espère qu’on aura la chance de se connaître un peu mieux. » Dis-je puis je repris.  « Je serais ravis de dîner avec toi, un soir. » J’étais heureux de savoir qu’elle me faisait confiance pour sa fille, certes la confié à quelqu’un qu’on ne connait pas tout à fait est une chose qu’on a du mal à gérer, je veux dire prendre une tel décision c’est si compliqué. Elle devait vraiment ressentir quelque chose pour me faire confiance à un tel point, sa fille c’est toute sa vie et je ferais en sorte de protéger ce petit bout de chou. Je l’écoutais alors attentivement, elle m’adressa quelque mots lorsque je lui ai dit que je me trouvais stupide, du moins que mes mots étaient stupide. Je ne pouvais pas m’empêcher de la regarder pour l’écouter, écouter le son de sa voix qui est si douce. « Non, non, non ! Ce n'est pas stupide, Enzo. C'est normal de se poser ce genre de question. Mais je pense que Mélodie ne voudrait que ton bonheur ou qu'elle soit. Elle voudrait que tu refasses ta vie. Une fois, j'ai lu dans un journal un petit texte qui résumait tout. Ça se passait pendant la première guerre mondiale. Un homme et une femme se rencontrent, apprennent à s'aimer et une semaine avant qu'il ne parte au front, il la demande en mariage. Pendant toute la guerre, ils échangent des lettres, il ne lui dit pas ce qu'il se passe au front, elle ne lui dit pas que la grippe espagnole a frappé sa ville. Quand, il rentre chez lui, ses parents lui apprennent sa mort. Elle a laissé une seule chose derrière elle. Un petit papier, où elle a écrit, d'une écriture tremblante, peu avant de mourir « Vis ». C'est le souhait de chaque père, mère, enfants, mari, femme, fiancés, amants et ça marche pour toutes les personnes que tu aimes. On ne veut qu'une chose, que la personne aimée se relève et qu'elle affronte la vie, qu'elle soit heureuse. Alors oui, c'est dur mais Mélodie ne t'oubliera jamais, tout comme toi tu vivras sans elle, sans l'oublier. Tu l'aimeras toujours, quoi qu'il se passe dans ta vie. Mais ne dis pas qu'elle t'oubliera ou qu'elle pensera que tu ne l'aimes plus. On oublie jamais sa première femme. Oui, ton amour pour elle sera amoindrie quand tu trouveras cette femme, mais jamais il ne cessera d'exister. » dit-elle. J’étais d’accord avec elle, j’avais confiance en Mélodie et quoi qu’il arrive je ne pourrais pas penser à autre chose dans ma tête, qu’elle. Bien que si je trouve cette femme, je l’aimerais de tout mon cœur même si d’une part, une partie de mon cœur est là-haut aux côtés de ma femme. Je pense que ma future petite amie comprendra tout à fait. Puis, je regardais la petite Elena qui apparemment avait très envie de revoir son papa. Je passais ma main sur les cheveux de la petite, puis je regardais sa mère. « Je crois qu’elle a une petite envie de voir son père. » dis-je alors à voix basse. Je ne voulais pas me mêler de ce qui ne me regardait pas, mais j’étais curieux et il fallait que je lui pose cette question. « Plus tard, tu va la laisser rencontré son papa ? Je sais que ça ne me regarde pas. Tu n’es pas obligé de répondre … » dis-je ensuite. Certes, si elle ne voulait pas répondre elle n’était pas du tout obligée ! Je suis de nature curieux alors évidemment quand j’ai une petite question pour en savoir plus je n’hésite pas à la poser. Puis elle me regardait, je fis de même. Je tirais une grimace après ma question, chose qu’elle fit aussi. « Je ne pense pas qu'on attende la même chose l'un par rapport à l'autre, Enzo. » dit-elle. Je n’avais pas tout à fait compris où elle voulait en venir, de plus ma question n’était que sortit rapidement. En réalité, ça m’avait traversé l’esprit mais sans plus. Je soupire et je regardais la petite. Je me sentais tout con maintenant. « Je … euhm. Je disais ça comme sa. Je ne voulais pas que ça te gêne tu sais … » répondis-je simplement. Peut-être qu’on n’attendait pas la même chose l’un par rapport à l’autre, mais je ne sais pas. Je me disais que je pouvais construire quelque chose avec elle. C’est très rapide de penser à ça maintenant, surtout que l’on se connait pas plus que ça. Bref, je pense qu’il fallait que je parte, je disais beaucoup de chose qui n’en valait pas plus la peine.

Je suis bien ici, dans cet endroit en si charmante compagnie. Cela me change de tout mes anciens après-midi. D’habitude je fais en sorte de remplir mes trous pour les remplir par du travail. Je ne vivais que pour mon travail, ça devenait vraiment agaçant. Mais bon, que voulez-vous, je ne savais plus vers qui me tourner. Autant vous dire que la compagnie de Riley me comblait. Cela remplissait mes journées, d’ailleurs ça passait beaucoup trop vite lorsque je suis avec elle ! C’est bien dommage, mais bon je n’y pouvais rien. J’avais trouvé une amie, enfin, une vraie amie. J’ai souvent était déçue côté amitié, mes amies m’ont très peu soutenu lors du décès de ma petite-amie. Je n’avais que mes parents se jour-là, surement aussi parce que je me renfermais sur moi-même. Et puis, ensuite j’ai quitté Londres pour venir ici. On m’offrait la chance d’avoir un travail bien payer pour réussir ma vie, je ne pouvais donc pas refuser et je suis partit ! De plus, je me disais que ça me ferait oublier ma femme en l’espace d’un instant, mais c’est encore bien pire. Ce qui me manque en faite, c’est sa tombe. Je ne peux plus lui parler comme j’avais l’habitude de faire dans le temps. Enfin bref, j’arrive à m’en passer. Il le faut de toute manière, ce n’est pas sur la mort d’un être cher que je vais survivre dans cette vie de paumé. Bref, je regardais la jeune femme en attendant qu’elle me réponde au fait que je lui avais demandé si elle laisserait sa fille voir son vrai père. « Elle ne l'a jamais connu, je comprends pas. Mais je ne l'interdirais jamais de revoir son père. Si elle me demande de lui en parler, je le ferrais. C'est à elle de décider si elle veut lui parler, ou non. Même s'il n'est pas là, il a participé à sa conception. C'est une part de lui et de moi, que je le veuille ou non. » Me répondit-elle alors. Je lui souris et réfléchissais, son résonnement n’est pas mauvais. De plus, un enfant aura toujours cette envie de connaître son vrai père, même si ce dernier n’était pas très bon dans tout ce qu’il a pu faire. Peut-être qu’il se rendra compte de l’erreur qu’il a faite et qu’il acceptera sa fille. Si j’étais à la place de se père, je crois que je serais heureux. Bon certes, apprendre qu’on a une petite fille depuis quatre/cinq ans ce n’est pas facile à digérer. Mais bon, elle est là, on ne peut pas reculer. Bref, c’était mon avis. « Dans tout les cas, il ne pourra pas reculer. C’est sa fille, il aura du mal à accepter, mais je pense qu’il sera quand même fier. En faite, je n’en sais rien. Mais du moins, c’est ma façon de penser. » Dis-je en souriant. Je regardais la petite, elle dormait si profondément que je n’osais plus parler pour ne pas la réveiller. J’aperçois ensuite une petite larme couler le long de sa joue, je ne sais pas pourquoi elle pleurait, mais ça me faisait mal. Pourquoi ça me faisait mal de la voir comme ça ? Je n’aimais pas ça. Je continuais de la regarder, je vis la petite essuyer les joues de sa maman, scène magnifique encore une. Cela me touchait ! Si je pouvais, je les regarderais tout le temps. C’est si beau l’amour d’une mère. Quand la petite fut réveiller, elle demandait à sa mère qui j’étais, j’eus un petit sourire et elle lui dit alors que j’étais un ami à elle. Je lui fis alors un clin d’œil, puis elle vint me plaquer un baiser sur la joue. Je souris, ça me faisait plaisir. Cette petite avait l’air de m’apprécier, plutôt une bonne nouvelle. Je regardais alors sa mère. « Bon, bah j'ai comme l'impression que je suis encore là pour un petit moment. Tu veux un café ou tu vas rentrer chez toi ? Enfin, je vais aller me prendre un truc à boire, donc si tu veux quelque chose … Par contre, tu peux me surveiller Kayla et garder mon sac ? » Me demanda-t-elle. Je lui lâchais un sourire, je regardais ensuite l’heure sur mon téléphone portable. Il n’était pas tard donc je pouvais rester encore un peu. « Je vais surveiller, j’ai encore du temps devant moi alors, au lieu de rentrer pour ne rien faire, je vais rester vous embêter encore un peu. » dis-je en lui souriant. Bien sûr, je me doutais que je ne l’embêtais pas. Enfin je l’espère du moins. Puis la petite vint rejoindre sa mère quant elle la vu se lever. Elle lui expliqua qu’elle allait lui chercher à boire, je ne savais pas si elle allait accepter, mais elle ne devait en aucun refuser. Je la regardais et sortit mon porte monnaie, j’avais envie de faire plaisir en ce moment, et puis j’avais pas mal d’argent grâce au métier que je fais. Je lui tendis un biller de vingt euros. Ce n’étais pas beaucoup, mais bien assez pour acheter a boire à elle et à sa fille. Je la regardais. « C’est pour moi. Et si ça ne te dérange pas, tu pourrais me prendre une bouteille d’eau aussi s’il te plaît ? » Demandais-je le sourire aux lèvres. « Prends toi ce que tu veut, ça me fait plaisir. Et ne refuse pas, je n’aime pas quand on me refuse quelque chose. » Dis-je en la regardant. C’était claire !

Je crois que je suis bien la seul personne au monde à aider les gens qui sont dans le besoin, certes tout le monde donne quelque chose de sois à la personne qui en as besoin, mais disons que moi c’est certainement bien plus différent que d’autres. J’aime aider les gens et si un jour, Riley a besoin d’aide pour elle et sa fille comme par exemple de l’argent, je serais ravi de lui venir en aide, si elle venait à me parler de ses problèmes elle ne pourra pas reculer devant ma décision, je l’aiderais qu’elle le veuille ou non. Ou encore si elle a besoin qu’on l’héberge je serais là, si elle a besoin d’un repas, d’une douche, d’une boisson, de réconfort, d’un baiser ou je ne sais trop quoi … je serais là pour lui venir en aide et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’elle se sente bien. Enfaite, c’est dans des moments comme ça qu’on se rend compte à quel point une personne et importante ! Et je me rends compte à l’heure actuelle que ce n’est pas que de l’amitié que je ressens à son égard. C’est bien plus que ça. Mais on ne se connait pas, comment cela peut être possible ? « Je n'ai rien payé. On m'a offert les deux bouteilles, parce que je cite « Les jolies jeunes femmes n'ont pas à payer pour deux malheureuses bouteilles d'eaux ». Donc je te rends tes sous. En tout cas, il n'a pas du voir que j'avais une fille parce que les hommes ont tendance à partir vite-fait bien fait quand Kayla arrive et qu'elle m'appelle maman. À croire que ça leur fait peur. » Me dit-elle ! Je souris et eut un petit rire. Ah les hommes, ils voient une femme et hop le meilleur moyens de draguer c’est d’offrir. Je ne pouvais pas m’empêcher de rire dans ma barbe lorsqu’elle vint me redonner mon argent. D’ailleurs je ne le pris pas. Je la regardais dans les yeux. « Je vois. Je pense que si c’est moi qui y serait allé il ne m’aurait pas fait se cadeau. Je trouve ça injuste ! » Dis-je en rigolant. Puis je refusais mon billet. « Non garde ! Je pense que tu en auras plus besoin que moi. » Dis-je alors. Je continuais de la regarder, inutile de lui dire une nouvelle fois. Elle avait compris que je ne reculerais devant rien, donc je ne reprendrais pas se billet, s’il faut je le mettrais moi-même dans ses affaires, je ne me gênerais pas. Quoi que… Et là, Riley commençais à parler et je crois qu’elle n’as pas autant parlé durant toute la journée ! Je rigolais à cette remarque une fois qu’elle eut terminé. Je lui souris et lui fit un petit clin d’œil. « Désolée, mais j'suis crevée. Comme j'ai la petite, j'ai passé mes études au second plan et je dois souvent veiller tard pour être à peu près à jour au niveau de mes cours. J'ai déjà ma prof de littérature qui comprend et qui m'aide vachement au niveau des cours en me passant ceux que je manque, mais j'ai parfois du mal à tout mener de front. J'devrais reprendre les études par correspondance. Comme ça j'aurais plus de temps pour Kayla et je pourrais mieux m'organiser et j'aurais pas besoin de trouver des solutions pour le soir, parce qu'en plus j'peux pas prendre de nounou. C'est pas avec un maigre salaire de serveuse que j'arriverais à payer mes études, assumer ma fille et prendre une nounou. Enfin j'ai plus que deux ans à faire, alors j'ai pas envie de tout lâcher maintenant. Ça vaut pas l'coup et puis … Je parle trop, hein ? Tu dois t'en foutre complètement de ma vie de jeune maman célibataire, non ? » Me dit-elle alors tout le long. Mon sourire ne partait pas, je ne pouvais pas m’empêcher de regarder dans une autre direction, bien que je posais quand même mes yeux sur sa petite princesse, qui jouait encore au bac à sable avec les deux enfants de tout à l’heure. Au moins, elle n’était pas toute seule et c’est le principal. « Non, non … Au contraire. J’aime bien quand tu parle trop, par contre je ne vois pas trop ce que je pourrais y répondre. S’il faut je veux bien te trouver une nounou, j’ai quelques amies très sympa. Je pense qu’elle serait ravie de s’occuper d’une aussi jolie petite fille. Et si tu as besoin d’argent, n’hésite pas. Je ne suis pas quelqu’un qui est pressé qu’on le lui rende. Si sa peut t’aider, j’peux te donner de l’argent, j’ai un travail plutôt bien payé. » Dis-je finalement. Je lui souris, en perspective je pensais à ma meilleure amie, Maggie. Cette dernière adore les enfants, enfin il me semble et je pense qu’elle ferait une charmante nounou, encore faudrait-il que je lui en parle ! Je pense également qu’elle pourrait la garder quand j’aurais le droit à ce fameux dîner avec celle qui se trouve actuellement devant moi. « Quand j'étais plus jeune, je vivais là. En fait, je suis née ici et j'y est grandie. Bon à seize ans, je suis partie à cause de ma grossesse, mais j'ai jamais quitté cette ville. Au lycée, j'étais « la petite soeur de … ». J'avais pas d'autres noms que celui-là. On me comparait toujours à mon frère qui était plus populaire, plus intelligent, plus gentil, plus aimable, plus beau et tout ça. J'ai toujours eu un foutu caractère, mais je crois que Kayla m'a un peu adouci. J'étais le genre à qui on ne parlait quasiment jamais, sauf pour avoir les dernières réponses à un DM à rendre. L'intello de service, quoi. Je crois que ça a surprit beaucoup de monde quand je suis partie. J'ai jamais été le genre de fille à agir aussi débilement, mais je pouvais pas rester ici. J'avais pas envie de « salir » la réputation de ma famille. J'avais pas envie qu'on dise que leur fille aînée était une fille facile. J'avais pas envie d'avoir des problèmes au lycée, alors j'suis partie. En fait, c'est très con. Je voulais pas non plus voir de la déception dans les yeux de ma famille. Pourtant, il me manque, tous. Même si quand elle est née, j'ai détesté ma soeur cadette. Tout comme mon frère. » Dit-elle. Je savais à présent - du moins - presque toute son histoire. Je m’interrogeais plus à son sujet, je savais le principal et c’est simplement ça qui me rassurais. Je la regardais toujours, tout en souriant encore. Je ne faisais que ça, chose qui ne m’était pas arrivé depuis très longtemps. Elle souriait, mais je remarquais à nouveau cette petite larme aussi brillante qu’un diamant. Je voulais y passer mon doigt, mais j’eus peur que mon geste fut déplacer, donc je ne bougeais pas. Je posais alors, délicatement ma main sur son épaule comme pour la réconforter. Je finis par regarder Kayla, ce petit ange qui ne connait pas son père. Puis je reposais mes yeux sur sa mère. « Je vois. Tu n’as pas du avoir la vie facile en faite … moi qui pensais que tu sortais d’un compte de fée. J’veux dire, j’pensais que tu étais cette petite princesse qui vivait la belle vie. Si ta famille te manque, tu devrais peut-être tenter à les revoir, leur expliquer. » Dis-je alors. J’essayais de l’aider, m’enfin je n’étais pas très doué pour ça.

Riley m’avait intriguait depuis le début de notre rencontre, je ne sais plus ce que j’ai avec cette fille-là, mais je crois bien que je ne peux pas m’empêcher de penser à elle, bien qu’elle soit à mes cotés aujourd’hui. C’est si dur de m’imaginer loin d’elle maintenant, j’aimerais que cet instant ne s’arrête jamais. Je ne comprends pas ce qui m’arrive, est-ce de l’amour que je ressentais à son égard ? Inutile de vous préciser que ça ne m’était jamais arrivé depuis bientôt six ans. Je pouvais ressentir un grand besoin maintenant, je me devais la protéger, c’est comme si j’en étais obligé. Je ne sais pas ce qui m’arrive et pour tout vous dire, cela me fait très peur.

Je me contentais de la regarder, chaque mouvements et geste qu’elle faisait m’interpeller, je paraissais stupide de la regarder d’une telle façon. On pouvait croire que j’avais envie de la manger toute cru. Enfin bref, je pouvais voir qu’elle avait tout prévue et qu’elle n’avait surtout pas oublié le dîner qu’on avait parlé au tout début. Sa me faisait sourire. Elle me tendait un papier avec inscrit où elle habitait et surtout son numéro de téléphone. Je ne pouvais pas refuser de prendre ça, je me levais pour être à sa hauteur, bien que je sois quand même plus grand qu’elle. Je mis le papier dans la poche arrière de mon jean Kaporal. Je la regardais partir, quand elle revenait sur ses pas. Elle déposait un baiser sur ma joue, je rougissais encore plus que tout à l’heure. Et elle me chuchota un « merci pour tout ». Je me contentais de lui sourire suivis d’un bon clin d’œil qui voulait dire « de rien » ou ce que vous voulez. Je finis par la regarder partir, tout en reprenant mon chemin. Je quittais le parc au bout de quelques minutes, je prit mes clefs de voiture et rentrais chez moi. J’allais passer une bonne fin de soirée certainement, j’avais hâte de me coucher par la même occasion. Un bon dodo ne me ferait aucun de mal, m’enfin bref, demain c’est boulot. Donc levé pas trop tôt.